Les points forts
L’économie néo-zélandaise, efficace et tournée vers le marché, rassemble des bénéfices clés pour les investisseurs, y compris la stabilité des entreprises, de nombreux accords de libre-échange et un soutien actif du gouvernement à l’investissement. Les points forts du pays sont :
– Un environnement stable et sécurisé avec des infrastructures modernes offrant des réseaux de télécommunications, routes, voies ferrées, mer et réseaux énergie robustes et sophistiqués;
– Une main-d’oeuvre très éduquée, flexible et polyvalente;
– Des coûts de propriété qui font partie des plus compétitifs de la région Pacifique;
– La libre circulation des capitaux;
– Un système fiscal simple;
– 100% de déductibilité fiscale pour la recherche et le développement pour les entreprises;
– Un des taux de tarif douanier les plus bas du monde.
Les points faibles
Les principaux points faibles du pays sont son isolement géographique, les aléas climatiques et un marché local limité.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Le gouvernement a mis en place de nouveaux avantages fiscaux pour promouvoir l’IDE. La législation sur les investissements étrangers de 2005 a été simplifiée et facilite désormais l’accès au marché national pour les investisseurs étrangers. Toutefois, le gouvernement a amendé l’Overseas Investment Act en 2008 de manière à ce que les « infrastructures stratégiques » soient mieux protégées.
La liberté d’établissement
Garantie
La réglementation concernant les prises de participation
La prise de participation majoritaire d’un investisseur étranger au capital d’une entreprise locale est autorisée en Nouvelle-Zélande.
Le salaire minimum
2.253 NZD par mois (source : OIT, 2011).
Le salaire moyen
Salaire mensuel moyen brut des hommes : 4.582 NZD (source : OIT, 2011) ;
Salaire mensuel moyen brut des femmes : 3.180 NZD (source : OIT, 2011).
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l’employeur: Cotisations payées par l’employeur : 9%
Les contributions sociales payées par l’employé: Cotisations payées par l’employé : 11,27%
Le dialogue social et les partenaires sociaux
Les employés peuvent choisir s’ils veulent se joindre à un syndicat ou pas. Il est interdit de refuser un emploi à cause d’une adhésion ou d’une non-adhésion à un syndicat. Les employés qui choisissent d’appartenir à un syndicat sont couverts par l’accord collectif du syndicat. Les employés qui choisissent de ne pas appartenir à un syndicat doivent négocier leur propre contrat de travail individuel.
Le changement le plus dramatique qui s’est produit au niveau de l’organisation du travail en Nouvelle-Zélande, est sans conteste l’individualisation de la relation de travail, qui est plus prononcée parmi les jeunes travailleurs. Le secteur public est plus syndicalisé que le secteur privé. Le renouveau des syndicats ne s’est pas produit lorsque la législation sur les relations de travail a remplacé la législation sur les contrats de travail. Les organisations d’employeurs ont élargit la gamme de leurs services et ne font plus que du lobbying à l’échelle locale et nationale au nom de leur secteur ou de leur industrie,. En effet, ils ont ajouté des activités légales, éducatives et de promotion. Ils s’adressent spécifiquement au manque régional de travailleurs qualifiés, en mettant en place des programmes de placement de travailleurs immigrés. Il y a moins de besoins de représentation institutionnelle de l’employeur industriel, étant donné que moins d’un quart des travailleurs néo-zélandais sont couverts pas un accord collectif.
Les syndicats
Le Conseil néo-zélandais des syndicats
Le taux de syndicalisation
Le nombre des adhésions à un syndicat en Nouvelle-Zélande a connu un déclin substantiel depuis le début des années 90, en parti à cause de la déréglementation du marché du travail qui a vu la promotion des contrats de travail individuels et le déclin des contrats multi-employeurs. En 1985, 43,5% de la main-d’oeuvre totale était syndicalisée. Ces dernières années, le pourcentage de travailleurs syndicalisés a augmenté pour la quatrième année consécutive, passant à 21,7% des salariés en 2005-2006, seulement la moitié de ce qui était le cas au milieu des années 90.