Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
2002: 1,48
2003: 2,26
2004: 2,34
2005: 1,90
2006: 2,91
2007: 4,33
2008: 2,59
2009: -0,052
2010: 1,35
2011: 1,36
2012: 3,72
2013: -0,50
Repères économiques
La Nouvelle-Zélande se caractérise par un niveau de développement socio-économique parmi les plus élevés du monde occidental. Au terme des profondes réformes économiques menées dans les années 80, le PIB par tête a crû de 1,7% par an dans les années 90 et de 2,3% par an sur la période 2000-2007. Le pays a ensuite subit le contrecoup de la crise financière mondiale (2008-2009) puis du tremblement de terre de Christchurch en février 2011, qui ont tous deux provoqué de courtes récessions. Depuis fin 2011, l’économie a repris le chemin d’une croissance robuste, de l’ordre de 3% par an en moyenne (+3,2% en 2014, 2,9% en 2015), à la suite de l’accélération de la reconstruction post-sismique, de l’investissement des entreprises et des dépenses des ménages. La croissance devrait cependant prendre un rythme plus modéré en 2016 (de l’ordre de 2%) avant de se redresser en 2017 (à 2,4%). Un programme d’assainissement des finances publiques à moyen terme a été annoncé, reposant sur une meilleure maîtrise des dépenses publiques, avec un objectif de stabilisation de la dette en 2017-2018, puis de réduction rapide de celle-ci à horizon 2020.
Les réformes structurelles engagées par la Nouvelle-Zélande au cours des quinze dernières années lui ont permis de devenir un marché largement ouvert au monde mais éloigné des grands courants d’échange et de petite taille (4,6 millions d’habitants). Si l’économie néo-zélandaise a su se diversifier (le tourisme, la production cinématographique et le secteur vinicole sont désormais des secteurs de pointe de son économie), la Nouvelle-Zélande demeure fortement dépendante de ses exportations (principalement du lait, de la viande, des produits issus des industries forestières, de l’horticulture et de la pêche) ; le pays est particulièrement affecté par la baisse des prix laitiers mondiaux en 2015. Le secteur exportateur est très spécialisé à la fois sectoriellement (60% de produits agricoles dont 20% de produits laitiers) et géographiquement (la Chine et l’Australie absorbe respectivement 20 et 18% des ventes), avec une réputation de qualité lui assurant un positionnement compétitif.
Depuis 2013,la Chine figure parmi les premiers partenaires commerciaux de la Nouvelle-Zélande, figurant selon les années devant l’Australie. Les exportations vers l’Asie enregistrent un développement rapide depuis 25 ans. L’Union européenne est le troisième partenaire économique et commercial de la Nouvelle-Zélande. Le gouvernement mise sur le développement des liens commerciaux à l’échelle mondiale, tissant un important réseau d’accords de libre-échange, d’abord avec l’Australie en 1983 puis avec ses principaux partenaires régionaux tels que Singapour (2001), la Chine (2008) ou encore la Corée du Sud (2015).
Les investissements étrangers occupent une place importante dans l’économie du pays. Le stock d’investissements étrangers dont bénéficie la Nouvelle-Zélande s’élève à 64Mds€ en 2015. La présence australienne est très largement dominante, avec la moitié du total, devant les Etats-Unis, Hong-Kong et le Royaume-Uni. Les investissements chinois sont également en forte croissance.
Principaux indicateurs économiques
PIB (2014) : 149 milliards d’euros.
PIB par habitant en PPA (2013) : 34 826 USD.
Taux de croissance nominal : 2,9% (2015).
Taux de chômage (2015) : 6 %.
Taux d’inflation (2014 T4) : 0,8 %.
Solde budgétaire (2014-15) : -1,8% du PIB.
Principaux clients : Chine, Australie , Union européenne , Etats-Unis , Japon, Royaume-Uni, Corée du Sud.
Principaux fournisseurs : Chine, Australie, Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni.
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 7,4 %.
- industrie : 25,5 %.
- services : 64,5 %.
PIB en milliards $
2002: 66
2003: 87
2004: 102
2005: 113
2006: 110
2007: 135
2008: 130
2009: 118
2010: 143
2011: 163
2012: 171
2013: 185
Taux de chômage %
2002: 5,3%
2003: 4,8%
2004: 4,0%
2005: 3,8%
2006: 3,9%
2007: 3,7%
2008: 4,2%
2009: 6,1%
2010: 6,5%
2011: 6,5%
2012: 6,9%
2013: 6,2%
PIB & Taux de croissance %
2002: 5,0%
2003: 4,1%
2004: 3,5%
2005: 3,2%
2006: 1,9%
2007: 3,5%
2008: -1,9%
2009: 2,2%
2010: 0,7%
2011: 2,3%
2012: 2,5%
2013: 2,5%