L’adhésion des nouveaux pays de l’Europe de l’Est est un atout. Cette fantastique opportunité pourrait faire office« d’effet de levier » pour contrer la Chine et l’Inde. L’Europe bourgeoise gémit, se lamente, son emploi est en berne… alors qu’elle possède des cartes maîtresses. Le monde avance, mais l’Europe reste à la traîne malgré ses gesticulations désordonnées. L’Europe est engluée dans des réformes toujours remises aux calanques grecques. Fortes depuis quelques années, exceptionnelles en 2004, 2005 et 2006, la croissance mondiale est désormais en train de ralentir lentement, avec toujours le spectre menaçant d’une crise pétrolière gravissime. Pour l’Europe, la bonne tenue de l’Euro – pas trop – (!) a bon dos ! Il lui faut redonner confiance à ses développeurs, apprendre à les traiter en bienfaiteurs et non en « otages économiques », voire en vaches à lait. Il lui faut aussi savoir différencier les entreprises « mammouths » des « gazelles », ces dernières veulent être reconnues et bénéficier des mêmes traitements de faveur. Eu égard au poids économiques qu’elles représentent, cette requête est plus que légitime. L’Europe doit réviser sa dictature fiscale et sociale Les impositions abusives conduisent à la fuite des cerveaux, des capitaux, des entreprises de talents. Les délocalisations vont mettre à genou bien des économies. Villes, régions, pays, touchés de plein fouet par cet exode massif, risquent d’être sévèrement sinistrés. L’Europe pourrait alors entrer dans une ère de sous-développement aggravé, scénarie de plus en plus évoqué. « Tôt ou tard, les faits se chargent des inconscients » Antoine Pinay. L’Europe possède du génie, qui s’exporte, se prive d’imaginatif créatif, d’énergie constructive. Son atout ? Un joker ! Vite, des réformes, et une constitution !

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