Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Le passeport ou la carte nationale d’identité en cours de validité suffit pour aller en Turquie. Le visa n’est pas exigé pour les séjours de moins de 3 mois.
Le passeport en cours de validité suffit pour aller en Ukraine.
Visa de touriste : Aucun visa n’est requis pour un séjour inférieur ou égal à 90 jours.
Visa d’affaires : exigé
Visa d’étudiant : exigé
Limitations des douanes : 200 cigarettes ou 200g de tabac ; 1 litre d’alcool. Les objets personnels sont à déclarer à l’entrée et à la sortie du territoire.
Interdit : tout objet jugé dangereux pour les gens, les animaux ou l’environnement, tout objet faisant référence à la guerre, au racisme et à la discrimination, tout animal vivant ou nourriture.
Unité monétaire : Grivna
Code de la Monnaie : UAH
Taux de change au 16/03/2016 : 1,00 UAH = 0,03347366 EUR – 1,00 EUR = 29,8743 UAH
Pourboire : Bien que les restaurants incluent un service de 5 %, les pourboires sont appréciés.
Conseils relatifs à l’argent : Les bureaux de change pratiquent des taux plus avantageux que les hôtels. Vous pourrez changer des devises en grivna dans tout le pays mais les chèques de voyage et les cartes de crédit ne sont acceptés que dans les grosses villes, dans certaines banques et bureaux de change. Prévoyez donc de prendre des liquidités avec vous, sachant que les dollars US et les marks allemands sont les plus couramment acceptés. L’emploi de devises étrangères a été officiellement interdit dans les restaurants et les magasins de détail mais cette règle ne s’applique pas pour la plupart des services destinés aux touristes. Un pourboire de 5 à 10 % est attendu dans les restaurants haut de gamme. La plupart facturent également une taxe de 5 % pour le service, voire un peu plus si le service est excellent. Le marchandage est pratiqué dans de nombreux magasins de souvenirs et d’artisanat, et s’avère parfois difficile.
Petit lexique de mots usuels :
Bonjour : Добрий день (Dobriy dièn)
Comment allez-vous ? : Як справи ? (Yak spravy)
Très bien, merci : Дуже добре, дякую. (Douje dobre, diakouyou)
Quel est votre nom ? : Як Вас звати ? (Yak vas zvaty)
Mon nom est _____ : Мене звати ____ (Mene zvaty = Ya nazyvayous’)
Heureux de vous rencontrer. : Пріємно познаймитись (Pryemno poznayomytys’)
S.v.p. : Будь ласка (Bud’laska)
Merci. : Дякую (Diakouyou)
Il n’y a pas de quoi : Нема за що (Nema za chtcho)
Oui : Так (Tak)
Non : Ні (Ni)
Excusez-moi : X. (Vybatchte)
Je suis désolé : X. (Meni chkoda)
Conduite à droite. Vous devez être en possession d’un permis de conduire international (PCI) ou d’un permis de conduire ukrainien. Il faut savoir que le taux d’alcool toléré est zéro lorsque vous conduisez.
Sigle International : UA
Horaires d’ouverture / de travail : Les administrations sont fermées le vendredi après-midi. Sinon les horaires sont équivalents à la France. L’ouverture des bureaux s’effectue à 9 h.
Réseau électrique en 220 Volts. Les prises sont aux normes européennes.
N° d’Urgence Urgences médicales : 03 Police : 02 ou 212.62.31. Sapeurs pompiers : 01 American Medical Center : 211.65.55 (centre médical privé onéreux) Centre dentaire français : 457.85.69 Clinique Borys : 213.03.03 (centre médical privé onéreux) Medicom : 055 ou 432.88.88. Radio taxi: 056 ou 058. Détection de fuite de gaz : 04
Téléphone : Indicatif : 380 Le service de téléphonie cellulaire à l’extérieur des grandes villes s’améliore considérablement mais demeure peu fiable. La minute téléphonique vers les villes européennes coûte 1.5 USD.
Internet : Parmi les fournisseurs de services Internet, citons notamment UANet (www.ua.net) et Ukraine Intercom (www.ukrcom.net.ua). Vous pouvez accéder à votre courrier électronique dans les cybercafés.
Médias : Dans les médias écrits, on compte en Ukraine (pour l’année 1998) plus de 1300 journaux en langue russe et environ 95 journaux dans les langues des autres minorités nationales. Parmi ces journaux, mentionnons le journal de l’Association des organisations et communautés juives d’Ukraine (Khadashot Novosti de Kiev); la revue d’informations juive Bensiakh Sobesednik (Kharkov); le journal populaire juif Vozrozhdenie-91 (Kiev); le journal du Conseil juif de Bukovine, Tchernovitskiie listki; le journal biélorusse Bilorus Galychyny; le journal polonais Gazeta Lwowska; les journaux tatars Salam et Minaret; le journal allemand Deutschekanal; les magazines roumains Arkaciul et Plai Romanesc. Il existe également des magazines publiés en hongrois.
Ajoutons aussi que le journal parlementaire Holos Ukrainy publie six suppléments à l’intention des minorités nationales: Roden Krai pour les Bulgares, Dziennik Kijowski pour les Polonais, Yevreiskiie vesti pour les Juifs, Aragats pour les Arméniens, Concordia pour les Roumains et Golos Kryma pour les Tatars de Crimée. Le journal parlementaire Holos Ukrainy contribue à 50 % aux frais de production de ces suppléments et offre un soutien logistique à l’édition de chacun d’eux. Dans les régions d’implantation substantielle de certaines minorités nationales, comme à Zakarpattia (Transcarpathie), à Odessa et dans l’oblast de Tchernivtsi, les autorités locales publient des journaux régionaux en roumain et en hongrois.
Parmi les spécialités, on trouve notamment le borshch (soupe de betteraves), le varenniki (pâte contenant du fromage, de la viande ou des fruits) et le holubtsi (roulades de choux). On trouve le poulet à la Kiev mais il est plus connu dans l’Ouest. Les restaurants sont en général relativement chers (autour de 40 dollars US pour un repas de 2 ou 3 plats), mais les visiteurs ont désormais le choix entre les différentes cuisines (japonaise, thaï, française, italienne ou indienne), notamment à Kiev.
Boissons : les vins de Crimée sont excellents, notamment les vins de dessert comme le Krasny Kamen (‘Pierre rouge’). Pour ceux qui préfèrent le vins secs, l’Abrau et le Miskhako sont d’excellentes marques de cabernet. Le champagne Artyomov (mis en bouteille dans l’est de l’Ukraine) et les vins fortifiés de Massandra, notamment l’un d’eux baptisé ‘Docteur noir’ sont également exceptionnels.
Ne vous inquiétez pas si dans la rue ou ailleurs vous croisez peu de visages souriants. Ce n’est pas le signe d’un malheur quelconque. Les Ukrainiens n’ont pas encore l’habitude de sourire. Mais essayer de vous adresser à quelques-uns d’entre eux et ils vous souriront. Et soyez sûrs que leur sourire viendra du cœur.En général, concernant la communication, les Ukrainiens sont plutôt sincères. Les salutations du genre « Comment allez-vous? » sont des questions inopportunes en Ukraine. En entendant une telle question un Ukrainien, en effet, peut en déduire que cela vous intéresse vraiment et vous recevrez alors une réponse dont la profondeur de détails dépendra du niveau de vos relations et du temps disponible.
Par conséquent, il est préférable d’utiliser le traditionnel « Bonjour », « Salut » etc. Et inversement, s’ils vous posent la question « Comment allez-vous? », ils sont prêts à recevoir un peu plus qu’une réponse laconique car ce n’est pas simple curiosité mais une véritable offre de soutien. Quant aux sujets « tabous », il y en a peu. Les Ukrainiens parlent volontiers de la politique. La religion n’est pas un sujet « interdit » et ils peuvent discuter de leurs conceptions religieuses avec des collègues ou des amis. Les discussions concernant l’argent, la santé ou les problèmes personnels sont réservées pour les amis proches.Quant aux sujets qu’il ne convient pas d’aborder, ce sont les thèmes liés à l’identité nationale. L’Ukraine est un pays multiculturel et vous ne pouvez pas savoir à qui vous parlez: un ukrainien, un russe, un juif, un tatare de Crimée, ou à un représentant d’une autre origine nationale. Ils considèrent tous que l’Ukraine est leur patrie.
La tenue formelle est rarement obligatoire ; les Ukrainiens s’habillent néanmoins élégamment pour se rendre au théâtre. Les visiteurs éviteront de montrer des signes de richesse ostentatoires dans les lieux publics.
Mieux vaut savoir que les Ukrainiens ne prévoient pas de soirées ou de rencontres à l’avance sauf s’il s’agit d’événements importants de leur vie. Pour un anniversaire ils peuvent vous inviter la veille voire le jour même. En revanche, ils ne seront pas vexés si vous n’êtes pas libre. Il est courant entre collègues et amis de s’inviter pour le soir même, soit dans la chaleur du foyer soit au restaurant. Cela peut sembler légèrement irrationnel ou inconvenable, mais il y a des avantages : si vous êtes d’humeur festive, pourquoi attendre?Celui qui vient en visite apporte généralement quelque chose pour la table. Cela peut être du jus, du vin, des tartes ou des bonbons. Si vous êtes invité pour une fête familiale, il est de règle tacite d’amener un cadeau ou des fleurs pour la maitresse de maison.Il existe différentes superstitions auxquelles les Ukrainiens disent ne pas croire mais dont ils subissent l’influence malgré tout. Ainsi, ils ne se saluent ni ne se tendent jamais rien au-dessus d’un seuil ou encore s’interdisent de siffler dans une maison de même qu’un bouquet doit toujours être composé d’un nombre impair de fleurs.
Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituer votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les insectes
Encéphalite à tiques
L’encéphalite à tiques est une maladie virale transmise notamment par la piqûre de tiques. Les symptômes associent de la fièvre avec des troubles digestifs, et des signes méningés (maux de tête, raideur de nuque). Des troubles neurologiques divers et des paralysies peuvent être associés. La vaccination peut vous être conseillée par votre médecin.
Maladie de Lyme
La maladie de Lyme est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie. Toutes les tiques ne sont pas infectées et l’infection est souvent sans symptôme. Cependant elle peut provoquer une maladie parfois invalidante.
Prévention contre les piqures de tiques
La prévention contre les infections transmises par les tiques inclut la couverture vestimentaire et l’application de répulsifs cutanés sur les parties découvertes. Il est de plus impératif, après toute promenade en milieu rural et particulièrement en forêt dans les régions infestées, de bien s’examiner et d’examiner ses enfants pour rechercher la présence éventuelle de tiques sur le corps et sur le cuir chevelu afin de les ôter très rapidement par un tire-tique ou une pince à épiler.
Rage
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par les chiens, renards ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La vaccination préventive avant un séjour en zone exposée peut être recommandée.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles.
Infection par le virus VIH – IST
Au regard de la situation sanitaire en Ukraine concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est fortement recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Tuberculose
Des souches résistantes prospèrent à partir des zones à risque du sud (Odessa, Mikolaiv, Zaporijjia) et de l’est de l’Ukraine (Donetsk, Kharkiv, Tchernihiv).Il est fortement recommandé d’être à jour de cette vaccination pour se rendre en Ukraine.
Consommation d’alcool frelaté
En raison des risques liés à la consommation d’alcool frelaté (plusieurs dizaines de morts signalés), il est fortement recommandé de ne pas consommer de l’alcool de provenance douteuse ni d’acheter de l’alcool dans les commerces informels.
Recommandations pour les personnes se rendant sur le site de Tchernobyl
Se rendre à Tchernobyl ne semble pas poser de problèmes sanitaires particuliers, à condition de respecter les précautions suivantes :
En zone dite d’exclusion (30 km autour de l’installation) :
o respecter les procédures locales (port obligatoire du dosimètre passif légal ukrainien ;
o passer par les portiques de contrôle de la contamination en sortie de site (obligation) ;
o ne pas consommer de l’eau ou de la nourriture locale.
En dehors de la zone d’exclusion : le port d’un dosimètre n’est pas nécessaire. Il est recommandé de :
o rester sur les voies de circulation prévues à cet effet ; ne pas creuser la terre (éventuelles particules présentes) et éviter les terrains boueux ;
o ne pas acheter de produits frais sur les marchés ou chez des vendeurs à la sauvette ; ne pas consommer de champignons, de baies sauvages ni de viande de gibier.
o éviter la consommation de produits alimentaires frais, légumes ou lait, produits par des particuliers et préférer les produits alimentaires achetés en supermarché ou sur le marché de Slavutich. La consommation d’eau du robinet ou la prise d’une douche ne pose à priori pas de problème.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Criminalité
Les étrangers, facilement repérables, sont des cibles privilégiées des vols et escroqueries. Aussi convient-il de suivre les recommandations suivantes :
Risques nucléaires ou industriels
Le risque nucléaire a sensiblement diminué depuis la mise à l’arrêt définitive en décembre 2000 du dernier réacteur de type Tchernobyl. Quatre centrales nucléaires sont en activité en Ukraine (à Zaporishshya, Rivne, Sud-Ukraine, Khmelnistsky) équipées de réacteurs de type VVER, proches de ceux existant en France.
Le risque industriel est en revanche réel à travers le pays du fait de la forte concentration d’industries lourdes dans un contexte de basses normes environnementales, de stocks de carburants, de dépôts d’armes et de munitions anciens et mal entretenus.
Précautions de base à respecter en cas d’accident nucléaire : rejoindre un lieu clos et se mettre à l’abri, brancher la télévision ou la radio afin de connaître l’origine de l’accident, les informations ou les consignes diffusées par les autorités et contacter l’ambassade. Ne pas sortir de chez soi tant que l’alerte n’est pas levée.
Zones formellement déconseillées
Partie du Donbass qui échappe au contrôle gouvernemental
ll est formellement déconseillé de se rendre dans les secteurs des régions administratives (oblasts) du Donetsk et de Louhansk qui échappent au contrôle gouvernemental. L’accès à ces zones est soumis à un régime spécial d’autorisation.
Dans le Donbass affecté par le conflit, certaines infrastructures, notamment des voies de communication, sont minées. Des munitions non explosées sont présentes dans la région ; le risque est très élevé à proximité de la ligne de front et dans certaines zones urbaines où des combats se sont déroulés.
Les autorités ukrainiennes interdisent l’accès du reste du pays aux étrangers entrés en Ukraine par la partie de la frontière ukraino-russe sous contrôle des séparatistes. La présentation d’un passeport est requise à l’entrée comme à la sortie de certaines zones dans l’est.
Zones déconseillées sauf raison impérative
Les abords immédiats de la ligne de front, sur une distance d’environ 10 km, sont déconseillés sauf raison impérative.
1. Situation en Crimée
Il est recommandé aux Français de ne pas se rendre en Crimée sauf raison impérative.
L’entrée et le séjour en Crimée sont soumis à l’obtention d’une autorisation préalable des autorités ukrainiennes et au passage par des itinéraires clairement définis. L’entrée en Crimée par voie terrestre est limitée aux points de passage routiers de Kalanchak, Chapkynka et Chongar, et ferroviaires de Kherson, Melitopol, Vadym et Novoolesiivka.
L’entrée non autorisée en Crimée, y compris par voie aérienne et maritime en provenance d’un pays tiers, est passible de sanctions pénales en Ukraine.
Les liaisons aériennes, ferroviaires et par car vers la Crimée sont suspendues.
Les voyageurs entrant en Crimée, avec autorisation des autorités locales de Crimée, par voie aérienne ou maritime depuis un autre pays, ne sont pas autorisés à quitter la Crimée par voie terrestre.
Les informations pratiques nécessaires peuvent être obtenues auprès de l’ambassade d’Ukraine en France.
La Fédération de Russie demande aux ressortissants étrangers qui souhaitent se rendre dans la péninsule de solliciter un visa russe, ce qui est contraire au droit international.
2. Donbass contrôlé par les autorités ukrainiennes
La circulation dans cette région est soumise à des contrôles aléatoires visant à entraver les déplacements.
Zones en vigilance renforcée
1. Zone dite d’exclusion de Tchernobyl et Pripiat
Suite à la catastrophe de Tchernobyl, une zone dite d’exclusion de 30 km a été mise en place par les autorités ukrainiennes. Cette zone qui inclut les villes de Tchernobyl et de Pripiat, est délimitée par la frontière biélorusse et par les localités suivantes : Strakholissya, Medvin, Gubin, Dytyatky, Stari Sokoly, Novi Sokoly, Tcheremoshnya, Martynovychy, Zelena, Polyanalimitee, Polisske et Viltcha.
L’entrée et le séjour dans cette zone sont soumis à autorisation du ministère de l’Environnement. Les voyageurs souhaitant accéder à cette zone d’exclusion et visiter le site de Tchernobyl et ses environs doivent nécessairement recourir aux services d’une des tour-opérateurs spécialisés.
En cas d’infraction, les contrevenants sont soumis aux peines administratives et criminelles prévues par la loi ukrainienne.
Le déplacement dans cette zone nécessite de respecter des règles sanitaires de précaution.
2. Vigilance renforcée sur le reste du territoire ukrainien
Le reste du territoire est en vigilance renforcée. Il convient de se tenir informé et d’éviter les rassemblements et manifestations. A Kiev, il est recommandé d’éviter de se promener seul à la tombée de la nuit notamment dans les parcs ou les zones boisées et sur les îles du Dniepr.
Les prix pratiqués dans les hôtels et les restaurants sont particulièrement intéressants, surtout en dehors de Kiev. Vous pouvez voyager confortablement pour environ 60 euros par jour mais les prix sont de 15 à 30 % plus élevés dans la capitale. Comptez environ 35 euros par jour si vous ne fréquentez que des hôtels et des restaurants de catégorie moyenne. Les voyageurs à petit budget pourront quant à eux réduire encore plus leurs dépenses en s’approvisionnant sur les marchés, en choisissant des logements en commun et en empruntant les transports publics.
Restauration
Repas économique : de 1,15 à 3,50 €
Repas moyen : de 3,50 à 9,30 €
Repas de qualité : à partir de 9,30 €
Logement
Chambre économique : de 5,80 à 17,50 €
Chambre moyenne : de 17,50 à 29,10 €
Chambre de qualité : à partir de 29,10 €
Les routes sont en mauvais état en dehors des grandes villes. On conseille aux automobilistes de ne pas s’arrêter et de ne pas camper la nuit dans des endroits isolés. Les services aux automobilistes (stations d’essence et garages), quoique de plus en plus nombreux, demeurent inadéquats. Évitez de conduire après la tombée de la nuit à l’extérieur des grandes villes, car la visibilité restreinte, les véhicules en mauvais état et les chauffeurs en état d’ivresse rendent la circulation beaucoup plus dangereuse sur les autoroutes. L’assurance automobile est obligatoire.
Réseau ferroviaire Il est satisfaisant dans l’ensemble, mais les trajets sont lents (une nuit pour rejoindre depuis Kiev les principales villes de province). Il est souvent difficile d’obtenir son billet retour dans la gare de départ.
Transport aérien La flotte aérienne intérieure est composée d’avions anciens. Pour les vols internationaux, il est conseillé de voyager sur les compagnies aériennes occidentales ou sur « Air Ukraine International » qui dispose d’appareils répondant aux normes internationales de sécurité.
Les principaux ports sont ceux d’Izmail et d’Odessa, dans le delta du Danube. Il est possible de se rendre par bateau en Russie ainsi que dans plusieurs villes de la mer Noire et de la Méditerranée. Un traversier fait la navette entre Sébastopol et Istanbul, en Turquie.
Selon les données fournies par la Commission nationale des statistiques de l’Ukraine, le droit à l’instruction de tous les citoyens ukrainiens était assuré en 1998-1999 par un réseau national de 21 246 établissements d’enseignement général. Parmi ces établissement, 75 % d’entre eux (représentant 4,4 millions d’élèves) utilisaient l’ukrainien comme langue d’enseignement. Les établissements dont le russe est la langue d’enseignement constituaient 12 % du réseau (pour 2,3 millions d’élèves). Les autres écoles minoritaires sont beaucoup moins nombreuses: 108 écoles en roumain (0,5 % de l’ensemble), 65 en hongrois (0,3 %), 18 en moldave (0,08 %), 6 en tatar, 3 en polonais, etc.
Un processus d’augmentation du nombre d’établissements utilisant l’ukrainien comme langue d’enseignement serait en cours dans différentes régions, en fonction de la composition nationale de la population, afin de garantir le droit des citoyens des différentes nationalités à maîtriser la langue officielle. N’oublions pas qu’un paysan hongrois, ruthène ou slovaque, né dans cette région en 1914 a pu «bénéficier» de cinq citoyennetés différentes, sans jamais quitter son village. Né austro-hongrois, il est devenu tchécoslovaque en 1920, puis hongrois en 1938, soviétique en 1945 et finalement ukrainien en 1991. Alors, qu’on lui garantisse l’apprentissage de l’ukrainien, du hongrois, du russe, du tchèque ou du slovaque…
L’Ukraine compte également 2469 établissements d’enseignement général bilingues. Il s’agit surtout d’établissements d’enseignement en ukrainien et en russe (96,9 % du réseau). On ne dénombre que 28 écoles où l’enseignement se fait en ukrainien et en hongrois, 7 en russe et en roumain, 9 établissements d’enseignement en roumain et en ukrainien, etc.
Dans l’ensemble des établissements d’enseignement général, le russe est enseigné comme matière dans 90 % des cas. Le tatar en Crimée est étudié comme matière d’enseignement par 38 146 élèves, le hongrois par 2484 élèves, le roumain par 1433 élèves, l’hébreu par 1246 élèves, le bulgare par 13 893 élèves, le grec moderne par 650 élèves et le gagaouze par 788 élèves. Dans toutes ces écoles, les langues suivantes peuvent être étudiées de manière facultative: le tatar (en Crimée), le hongrois, le polonais, le roumain, le turc, l’hébreu, le bulgare, le gagaouze, le grec moderne, le slovaque, le tchèque et l’allemand. Par ailleurs, la loi ukrainienne accorde le droit aux membres des minorités nationales de fonder des établissement privés.
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