Assurez vous d’avoir une carte d’identité ou un passeport en cours de validité. Si vous souhaitez visiter les pays voisins le passeport sera obligatoire. Au niveau des vaccins, il n’y a aucune obligation.
Taxe d’aéroport : compris dans le tarif du billet d’avion.
Conduite à droite et P.C. national – il est toujours conseillé d’être muni d’un permis de conduire international (passe-partout et plus facile à renouveler, en cas de perte ou de vol !)
Visa : Pas de visa préalable exigé pour les ressortissants des pays de l’Union Européenne. Le visa est apposé sur le passeport à l’arrivée par les services d’immigration.
Justificatifs : Il sera demandé à l’arrivée, de fournir : – Le passeport couvrant la totalité du séjour, – Le billet retour, – Les justificatifs relatifs aux frais de séjour, – Réservation d’hôtel ou adresse exacte et numéro de téléphone de l’hébergeant.
Limitations des douanes : Le transport d’espèce d’un montant supérieur ou égal à 10 000€ doit faire l’objet d’une déclaration en douane.
Il est interdit d’introduire à la Réunion tout matériel végétal frais : plantes ou parties de plantes, bulbes, rhizomes, fleurs, légumes et fruits frais. Ces produits doivent obligatoirement être introduits par la voie du fret aérien ou maritime. L’importation de marchandises périssables, telles que les aliments sont interdits ou strictement réglementés En raison du risque d’introduction de maladies, l’importation de certains produits d’origine animale dans les pays de l’Union européenne est soumise à des interdictions ou des procédures très strictes. La non-déclaration du transport de ces produits est passible d’une amende ou de poursuites pénales.
Le transport de viande d’animaux sauvages est ainsi strictement interdit. Les passagers enfreignant cette interdiction s’exposent à des sanctions pénales.
Autorisé à l’importation en provenance d’un pays de la CEE : 300 cigarettes, 2,5 litres de boissons alcoolisées (+ 22°), 75 grammes de parfum, des articles d’une valeur maximale de 300 euros.
Hors CEE : 200 cigarettes, 1 litre d’alcool (+ 22°), 4 litres de vin et 50 grammes de parfum. Vous n’aurez ni droit, ni taxe à acquitter sur les marchandises dont la valeur est inférieure ou égale à : 430 euros, pour les voyageurs de 15 ans et plus et 150 euros, pour les voyageurs de moins de 15 ans.
Unité monétaire : Euro (EUR) Code de la monnaie: EUR Taux de change : 1 EUR = 1,10472 USD ; 1 USD = 0,905203 EUR (18/07/2016)
L’euro est la monnaie légale. Les distributeurs automatiques, dit « gabiers » , sont nombreux sur l’île et la plupart des cartes de crédit y sont acceptées. Cependant prévoyez de l’espèce car certains commerces n’acceptent pas les chèques de métropole. Les chèques vacances et les tickets restaurant y sont de plus en plus rependu. Pour le change vous trouverez deux bureaux sur l’île, à l’Aéroport de Gillot et au Port.
Avertissement : Les bureaux de change existants ne sont pas régulièrement ouvert et les banques se montrent peu coopératives.
Pourboire : Les pourboires sur l’île de La Réunion ne sont pas fréquents. Vous pouvez toutefois si vous le désirez en fonction de l’addition, de la qualité du service, de l’accueil, et de votre humeur en laisser un, particulièrement dans les cafés et dans les restaurants. Sachez, que le pourboire sur l’Île de La Réunion, ne fait pas partie, comme dans beaucoup de pays, du salaire du serveur.
Décalage horaire : La Réunion est sous le fuseau horaire UTC + 4 heures. Il y a donc 2h en plus en été et 3h en hiver. Exemple : En hiver, lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 15h00 à Saint-Denis.
Téléphone : Il est plus économique d’acheter une carte sim sur place, elles sont disponibles chez les différents opérateurs présent sur l’île (Orange, Only, SFR…). Pour joindre le département, composer le 0262 + les 6 chiffres du numéro de votre correspondant.
Électricité : 220 volts ; prises françaises.
Eau : L’eau est potable sur toute l’île sauf indications contraire.
Conduite : A droite. Le code de la route est le même qu’en France métropolitaine. Le permis de conduire national est exigé, le permis international est recommandé.
Médias : La presse écrite à La Réunion se caractérise par sa vitalité et sa diversité : trois quotidiens de sensibilités politiques différentes, plusieurs hebdomadaires, des périodiques et des lettres d’information, auxquels s’ajoutent les journaux et magazines édités en métropole. Le service public de la radio télévision est assuré par RFO (Réseau France Outre-mer) société nationale de radio télévision pour l’outre-mer retransmet des programmes de France Télévision et diffuse un programme régional. Les programmes radio de RFO sont constitués d’émissions reprises de Radio France. RFO partage le marché de la télévision avec une chaîne privée « Antenne Réunion » et, depuis fin 1998, la télévision par satellite ainsi que le câble sont accessibles assurant ainsi une offre de programmes comparable à celle de la métropole. Les programmes radio de RFO sont constitués d’émissions reprises de Radio France. Les radios locales privées, apparues depuis 1983, sont très nombreuses et témoignent d’une grande vitalité.
Cuisine de La Réunion ou cuisine créole de l’océan Indien, la cuisine réunionnaise est le résultat d’un mélange d’influences de cuisines malgache, française, indienne, est-africaine et chinoise amenées dans l’île par les immigrants successifs. Elle est donc naturellement épicée, savoureuse et relativement consistante.
La cuisine réunionnaise ménage un rôle important à l’apéritif comme partie intégrante du repas. Il n’est pas seulement l’occasion de boire un punch ou un rhum arrangé. Il permet aussi d’ouvrir l’appétit en permettant de goûter plusieurs amuse-gueules, dont les plus traditionnels sont les samoussas ou les bonbons piment, les bouchons et les piments farcis… etc.
Ainsi, le mode de cuisson privilégié des plats présentés à l’apéritif est la friture, mais on pourra aussi déguster des bouchons, cuits à la vapeur arrosés de sauce soja salée.
Spécialités :
Toujours accompagnés de riz, les plats les plus communs sont les caris, les rougails ou les civets.
La base de la cuisine réunionnaise se compose d’oignons, d’ail, de gingembre de tomates et de curcuma (genre de safran). On trouve parmi les spécialités créoles, le cari poulet, le rougail saucisse ou encore le cari ti-jacques boucané… Comme sa population l’ensemble de ses plats est un mix d’épices et de saveurs indiennes, asiatiques et arabes.
On rencontre également quelques excentricités propres aux usages de l’île telles que la consommation de larves de guêpes, ou de « tangue » (animal de la famille du hérisson).
En accompagnement sont servis des achards, des chutney, du rougail tomates, de mangue verte ou d’aubergines, le tout fortement pimenté.
Le vin produit dans l’île est le vin de Cilaos, mais la production demeure pour l’heure trop peu importante pour être consommé par tous.
Deux types de rhum sont produits à la réunion ; Le rhum traditionnel issu de la distillation de la mélasse (résidu de la fabrication du sucre de canne) et le rhum agricole issu de la distillation du jus de la canne à sucre. Le Rhum de La Réunion bénéficie de l’IGP (indication géographique protégée). La marque la plus connue de la Réunion est Rhum Charrette, et qui a aussi son appellation « Rhum Traditionnel de la Réunion » garantie d’un produit de terroir et reconnaissance d’un savoir-faire séculaire.
Le rhum arrangé, originaire de La Réunion, est préparé avec la macération de plantes, de fruits ou d’épices diverses ou mélangé avec des jus de fruit.
Les palais plus sucrés pourront découvrir une multitude de petites douceurs tels que : les bonbons miel, le pâté créole, les bonbons cravates, les bonbons arrow-root…. Le punch et le rhum arrangé (rhum dans lequel on laisse confire soit des plantes soit des fruits) sont des boissons incontournables de l’apéritif.
Tabous alimentaires :
De par sa mixité culturelle et ethnique, on rencontre un certain nombre d’interdits alimentaires à la Réunion. Par exemple les chrétiens durant leur période de jeune et selon leur degré de dévotion s’abstiennent de consommer viande, laitage, vin, huile et poisson… Les adeptes de l’islam quant à eux ne consomment pas de viande de porc, ni celle des animaux dont la méthode d’abattage n’est pas conforme aux rites musulmans. La consommation des boissons alcoolisées est aussi interdite aux musulmans. Les hindous (ou malbar) ne consomment pas de viande bovine, une partie de cette communauté de consomme pas viande de porc non plus et une minorité est totalement végétarienne.
Mode de vie : La Réunion est devenue l’un des paradis pour les randonneurs et les adeptes du trail de montagne, avec l’illustre course du Grand Raid. L’île est une terre de sportifs d’exception, un vivier de champions, certainement le département français en tête de ce hit parade. En effet, chaque année la Réunion accueil nombre de compétitions de haut niveau sur terre, mais aussi en mer et dans les airs.
Inscrits dans les traditions réunionnaises, le dimanche est le jour le plus important de la semaine, c’est le moment pour toute la famille de se retrouver autour d’un repas souvent pris en pique-nique en bord de plage, en forêt ou en montagne !
Environnement : La Réunion bénéficie d’un environnement exceptionnel et de sites d’une qualité environnementale et paysagère exceptionnelle. Comme la Guyane, elle possède une faune et une flore très riche, parfois uniques. Il existe un réseau de réserves biologiques domaniales important (7.000 ha) sur les espaces forestiers des Hauts auquel s’ajoutent sur le littoral des acquisitions importantes du conservatoire du littoral (Etang du Gol, Bois Blanc, Anse des Cascades, etc…) et la réserve naturelle de Saint-Philippe-Mare Longue (68 ha). La Réunion est un espace naturel d’exception, 35% de sa surface totale est boisée, recouverte par des forêts ou des formations végétales primaires. Elle est avec ses îles soeurs, classée 34eme des « hauts-lieux » de la biodiversité mondial. Le relief très prononcé de l’île, lui vient de l’activité volcanique encore aujourd’hui très prolifique. C’est la présence des deux massifs montagneux au centre de l’île combiné aux effets des alizés qui permet de compter plus d’une centaine de micro-climats sur l’île. « Les Pitons, Cirques et Remparts de la Réunion » sont depuis 2010 classés au patrimoine mondial de l’Unesco. L’île de La Réunion est bordée sur sa côte ouest par des récifs coralliens qui forment une barrière de protection naturelle contre les assauts de la mer permettant ainsi le développement des zones balnéaires de l’île à Saint-Paul, Saint-Leu, Étang-Salé et Saint-Pierre. Une Réserve Naturelle Marine qui s’étend sur 40 km de côtes du Cap La Houssaye à Saint-Paul, à la Roche aux oiseaux à l’Étang Salé à également été crée en 2007 pour la préservation des récifs. De par leur biodiversité remarquable (plus de 3500 espèces), ils constituent des patrimoines naturels, paysagers et culturels remarquables qui ravissent la population réunionnaise et ses visiteurs. En matière de recherche scientifique, La Réunion bénéficie de la présence de nombreux organismes, avec, en particulier, le laboratoire volcanologique du Piton de la Fournaise, le centre météorologique de Saint-Denis (4ème centre du réseau de l’Organisation Mondiale de la Météorologie et, chargé à ce titre, d’assurer le suivi cyclonique pour l’ensemble de l’océan Indien), l’ORSTOM (notamment pour la surveillance de l’environnement par télédétection satellitaire dans le cadre du programme européen « Earthnet »), l’université de la Réunion (dans les domaines des sciences de la terre, de la biologie et de la physiologie végétales et écologie marine) et le conservatoire botanique des Mascarins.
Saint Pierre… un paradis pour les enfants : En bord de plage, les « marmailles » peuvent s’éclater à profusion avec toutes sortes de jeux, dans plusieurs aires dédiées à cette fonction, et gratuites ! Non loin de là stationnent des camions bars régalant de leurs différentes spécialités culinaires locale tous ceux qui ont un petit creux, et les habitués. Sans oublier les manèges, les pistes de boules, la piste cyclable, les aires de pique-niques qui s’arrachent dès la tombée du jour les veilles de jours fériés, l’été.
Vie Culturelle : Apport original au sein de la diversité culturelle de la France, la culture réunionnaise constitue à elle seule une mosaïque. Riches d’apports issus d’Europe, d’Afrique, de Madagascar et d’Asie, les Réunionnais ont, en plus de trois siècles de vie commune, forgé une culture créole vivante, et qui, depuis une quinzaine d’années, s’ouvre largement sur le monde. La vie culturelle est caractérisée par un grand dynamisme de l’ensemble des secteurs d’expression artistique, notamment de la musique et des arts plastiques. Des créateurs réunionnais commencent à trouver reconnaissance et audience au-delà de l’île : – pour la musique : Daniel Waro, Gramoune Lélé, Ti-Fock, Ziskakan – pour les arts plastiques : Gilbert Calin, Jack Beng-Thi, William Zitte – pour la littérature : Boris Gamaleya (poète), Axel Gauvin (romancier), Jean-François Sam-Long (romancier). – pour la peinture : Charly Lesquelin
Cette créativité bénéficie du soutien financier constant de l’Etat et des collectivités locales, mais surtout d’une prise de conscience collective de la richesse et de l’originalité du patrimoine culturel dont le métissage est le fondement et dont l’enrichissement passe par l’approfondissement des échanges interculturels, en particulier au sein de la zone Océan Indien.
Les politiques culturelles : Contrairement à la métropole où les communes sont les principaux financeurs publics de la culture, à la Réunion le Département et la Région constituent les premiers opérateurs du secteur culturel (60 MF pour le Département, 70 MF pour la Région). Une politique concertée est menée par l’Etat (20 MF) et les deux principales collectivités sur des objectifs prioritaires communs, qui sont : – l’aménagement équilibré du territoire. Un effort considérable a été fait en matière d’équipements « lourds » : 4 musées, 21 bibliothèques municipales (plus quatre en cours de réalisation), 1 école des Beaux-Arts, 1 conservatoire national de Région, plusieurs salles de spectacles. Dans le cadre du XIe Plan, l’effort portera sur la réduction des déséquilibres géographiques par la délocalisation d’activités, d’équipements et de compétences et sur la décentralisation de l’offre culturelle par le soutien aux équipements municipaux. Le contrat de Plan, les contrats de ville et les conventions culturelles avec les communes visent à favoriser un transfert progressif des responsabilités en matière culturelle aux communes. – la préservation de l’identité. Elle implique une protection nécessaire et concertée du patrimoine historique, ethnologique, linguistique (importance du fait créole, longtemps nié ou refoulé) et artistique de la Réunion. – la restructuration économique du secteur culturel. Elle passe par la professionnalisation des acteurs culturels existants et la création d’emplois nouveaux que réclament l’aménagement plus équilibré du territoire et l’ouverture de secteurs nouveaux tels le cinéma d’animation, les chantiers patrimoniaux ou le tourisme culturel. – La place de la culture dans les programmes et stratégies de développement social et de lutte contre l’exclusion, en particulier ceux qui concernent le milieu rural, les quartiers défavorisés, la population carcérale.
Les multiples témoins architecturaux de l’époque coloniale, les vestiges de la Compagnie des Indes et tous les musées ouverts sur l’île font de La Réunion une halte culturelle d’un intérêt certain. Parmi ces musés, on ne manquera surtout pas le musée Léon DIERX (constitué autour de la collection impressionniste d’Ambroise VOLLARD), le musée agricole et industriel, premier « grand projet culturel » dans un département d’outre-mer, inauguré en 1990 dans une ancienne usine sucrière de Saint-Leu, ni la Maison du Volcan, au Tampon. Enfin, le Fonds régional d’art contemporain (FRAC), à Saint-Paul et la Maison de la communication, à Saint-Denis, sont à ne pas manquer.
Aucune vaccination spécifique n’est exigée.
Aucune maladie tropicale majeure n’est actuellement signalée à La Réunion, malgré un petit risque de dengue.
Le système médical est identique au système de la Métropole.
La couverture sociale est la même que dans un département métropolitain. Pour les ressortissants de l’Union européenne non français, pensez à vous procurer la carte européenne d’assurance maladie dite « Carte Vitale ». C’est une carte gratuite et personnelle. Chaque membre de la famille doit avoir la sienne. Les hôpitaux de l’île sont les mieux équipés de l’Océan Indien. Comme tout département français vous trouverez facilement des médecins généralistes, spécialistes et des pharmacies.
L’équipement sanitaire de La Réunion pourrait être comparable à celui de la métropole. En 2015, elle dispose de 18 établissements hospitaliers répartis sur l’ensemble de l’île et représentant une capacité d’accueil de 4 120 lits. Parmi eux, 2 440 sont destinés au court séjour, 730 aux soins de suite et réadaptation, 600 à la psychiatrie et 360 à la maternité. Le nombre de lits pour 1 000 habitants est de 2,5 en court séjour (médecine plus chirurgie). Toutes les communes sont dotées d’un dispensaire comprenant une unité de protection maternelle et infantile.
Ne laissez rien dans les voitures.
Sur la plage, évitez de laisser vos sacs et objets sans surveillance.
Faîtes attention aux cocotiers. Les chutes brutales de coco ont été à l’origine de nombreux accidents matériel ou corporels, évitez de vous installer ou de garer votre véhicule sous un cocotier.
En mer évitez le contact avec les coraux et autres spécimens aquatiques. Ils peuvent être urticants voir même venimeux pour certain.
Sur certaines plages de l’île les courants peuvent vous surprendre et vous emporter rapidement. Tenez-vous informé par les panneaux et drapeau des conditions de baignades, consultez les alertes requins. Ne vous baignez pas hors des lagons et en eau trouble.
Au niveau de la sécurité routière, soyez très vigilant sur les grands axes du littoral, et sur les routes sinueuses des Hauts et des Plaines. Les conditions climatiques y sont parfois redoutables (brouillard, forte houle, éboulis).
Hébergement : Le choix d’hébergement est diversifié sur l’île, allant de la chambre d’hôtel au camping. Les prix sont variables en fonction de la région de l’île. Les prix des hôtels sur la côte ouest sont les plus chers. Pour bénéficier d’un meilleur tarif, vous trouverez des locations saisonnières dans les hauteurs de l’île tout aussi agréable.
Le camping et le bivouac : Le bivouac n’est autorisé que pour une seule nuit par l’ONF. Il est recommandé de se munir de son bois et charbon et de ne faire de feu que dans les espaces aménagés à cet effet. Le bivouac autorisé sera généralement signalé par un pictogramme. Attention tout de même car ce type d’hébergement ne garantit aucune sécurité.
Les Gîtes et refuges : Ces établissements sont situés aux abords des sentiers. Ils vous offrent le confort sommaire. Ils comprennent des chambrées ou des dortoirs, avec sanitaires en communs. Certains serviront le repas du soir et le petit déjeuner. On en compte une trentaine dans l’île. La réservation à l’avance est fortement conseillée. Les tarifs s’établissent autour de 15 € pour un lit en dortoir, 17 € le dîner et 5 € le petit-déjeuner et chambre double avec sanitaire commun, 40€ la nuit.
Les chambres d’hôtes : C’est le type d’hébergement le plus prisé des vacanciers. Elles sont disséminées un peu partout sur l’île, mais principalement dans les hauteurs. Elle offre la possibilité de découvrir le mode vie créole immergé dans la culture. Les prix excèdent rarement plus de 60€ pour une chambre double.
Les locations saisonnières : Appartements, maisons meublées, bungalows et gîtes sont en général loués à la semaine ou au week-end. Intéressant pour les familles en vacances, certains sont labellisés Clévacances ou Gîtes de France. Locations saisonnières, proposés par des particuliers ou des agences, allant du studio à la villa. Vous trouverez des locations à la nuitée, à la semaine ou au mois. A titre d’exemple, comptez 260€ la semaine pour deux personnes dans une location 2 étoiles.
Les hôtels : Ils sont principalement situés à proximité des plages mais on en trouve dans toutes les régions de l’île. Il y en a pour tous les budgets : de la petite pension à l’établissement grand luxe. Budget économique : < 35 € Budget moyen : 40-90 € Budget supérieur : 100-250€
Coût de la vie :
La vie est plus chère à la Réunion qu’en métropole. La plupart des produits de consommation courante viennent de l’extérieur de l’île, il faut donc ajouter au prix de base hors taxe du produit les frais de transport jusqu’à la Réunion (avion ou même bateau), auquel on rajoute la TVA, un octroi de mer, et également les différentes marges des différents intermédiaires.
En revanche, le poisson est bien meilleur marché, le porc est excellent et aussi moins cher.
Il n’y a pas ou peu de frais pour le chauffage et pas de frais d’autoroute.
Quelques exemples de produits :
A la Réunion
En Métropole
Perrier (1 litre)
1,45€
0,67€
Yaourt brassé nature (pack de 12)
3,45€
1,85€
Coquillettes (1 kilo)
1,43€
0,89 €
Manger : Côté table, comptez entre 5-10 € pour un plat seul ou avec boisson, particulièrement dans les restaurants à emporter.
Plus économiques et à la portée de tous, les sandwiches, bouchons et samoussas sont proposés un peu partout sur l’île.
Dans les restaurants, pour un menu complet il faut compter : Budget économique : < 20 € Budget moyen : 20-25 € Budget supérieur : > 25 €
Les embouteillages sur l’île aux heures de pointes sont très fréquents. Évitez de prendre la route du côté des grandes villes et sur le littoral ouest, entre 7h et 9h et d’en sortir entre 16h30 et 18h.
Malgré les cyclones et le climat tropical, le réseau routier de l’île est en assez bon état. La célèbre route du littoral est protégée par des filets déflecteurs et des murets contre les chutes de pierre. Lorsque les conditions climatiques se dégradent, un système de basculement est mis en place. (Côté mer après de fortes pluies et côté montagne en cas de forte houle). Cela peut occasionner de gros embouteillages dans le secteur.
La Région Réunion a engagé depuis fin 2013 le chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL). Cette route gagnée sur la mer d’une douzaine de kilomètres reliera à terme Saint-Denis à La Possession en remplaçant l’actuelle route du Littoral, trop exposée aux éboulis de la falaise au pied de laquelle elle se trouve. La construction de la nouvelle route devrait être terminée aux environs de 2020.
Ce projet soulève cependant de nombreux problèmes écologiques et financiers.
Transports :
La location de voiture :
On trouve des locations de voiture à partir de 15€ par jour, mais comptez plus généralement entre 20 et 25€.
La location d’un véhicule basique à la journée est en moyenne de 45 € (hors taxe aéroport), sauf pour les titulaires de cartes Air Austral, Air Mauritius etc… La taxe aéroport varie selon le loueur et s’élève en moyenne à 29€ pour tout véhicule retiré sur place. Elle est mise à jour une fois par an et peut donc varier. Vous pouvez éviter de la payer en retirant votre véhicule dans une agence située en dehors de l’aéroport.
Taxi :
La course moyenne est entre 25€ à 35€. Ne cherchez pas de taximètres, il n’y en a pas !
Acheminement Taxi : St. Pierre – Gillot (St Denis) ou inversement, comptez environ 150€ par personne.
Bus : L’île est assez bien desservie dans l’ensemble pour les bus, mais la régularité des passages, la qualité du service ainsi que les horaires de passages restent discutables (pas ou peu de bus après 19h). Le tarif pour un ticket tout public est variable selon les secteurs. Horaires et tarifs du car jaune qui dessert toutes les grandes villes de l’île : http://www.cg974.fr/index.php/Horaires-des-Cars-jaunes.html
Avion :
L’île possède deux aéroports : Saint-Pierre et Gillot. Il faut une durée de vol moyenne de 11h pour rejoindre les villes européennes. Des vols partent tous les jours vers diverses destinations de la zone Océan Indien.
La scolarité est la même qu’en métropole, sauf pour le calendrier scolaire qui comporte des vacances pour l’été austral (décembre à février) et d’autres à la fin de l’année scolaire (début août à début septembre). Pour l’année scolaire 2013-2014, l’enseignement préélémentaire et primaire regroupait 119 141 élèves répartis dans 523 écoles. L’enseignement secondaire compte 101 015 élèves répartis dans 140 établissements (83 collèges, 47 lycées). Il existe également deux lycées d’enseignement agricole qui permettent de préparer un BEPA (brevet d’enseignement professionnel agricole) d’exploitation, (spécialité : production option horticulture) et un BTA (brevet de technicien agricole) dans la même filière ainsi qu’un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole).
Bac 2016 : le taux d’obtention au baccalauréat est de 86,5%.
En 2013, l’Université de La Réunion comptait 12 204 étudiants répartis au sein de 3 UFR (unité de formation et de recherche) : – Droit, Science Economiques et Politiques (niveau Doctorat, DESS ainsi que la préparation aux concours d’entrée à l’école nationale de la magistrature et au centre de formation professionnelle d’avocats). – Sciences (niveau maîtrise ou Doctorat selon les formations). Par ailleurs il est également possible aux étudiants de suivre une préparation au concours permettant l’accès en 2ème année d’études médicales ou dentaires. – Lettres et Sciences Humaines, (niveau licence, maîtrise ou Doctorat selon les formations). Enfin, un Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) a été ouvert en 1992.