Flux & IDE en milliards $

Repères économiques

PIB : 2015 : 178,9 milliards d’euros

PIB par habitant : 2015 17 292 euros

Taux de croissance : 2015 + 1,5%

Taux de chômage : 2015 12,6%

Taux d’inflation 2015 + 0,5%

Dette publique : 2015 129,1%

Déficit Public 2014 : 2015 -4,2%

Déficit commercial du Portugal 2015 : – 10 Mds €,

Solde commercial bilatéral : 2015 :1,201 Md€ (en faveur du Portugal)

Exportations de la France vers le Portugal : 4,2Md€

Importations françaises du Portugal 2015 :5,4Md€

Principaux clients (2015) : la France est le 2ème client du Portugal, le Portugal son 20ème client

Principaux fournisseurs (2015) : Espagne (38%), Allemagne (12,9%), France (7,4%)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2015) :

• agriculture : 2,4 %
• industrie : 23 %
• services : 74,6 %

Taux de chômage % 

L’agriculture, peu productive car peu mécanisée, représente un peu plus de 2% du PIB portugais et emploie 5,5% de la population. Les principales productions sont les céréales, les fruits, les légumes et le vin. L’exportation du vin de Porto représente 1,4% des exportations totales et permet au pays de figurer parmi les dix premiers exportateurs de vin au monde. Le Portugal dispose d’importantes ressources naturelles. Le secteur de l’exploitation minière (cuivre, étain) représente 6% du PIB et le Portugal est l’un des principaux exportateurs de marbre. Les forêts du Portugal fournissent une grande part de l’approvisionnement mondial en liège. L’exploitation minière, en particulier le cuivre et l’étain, représente 6% du PIB du Portugal.

L’industrie emploie le quart de la population active et contribue à 22% du PIB. L’industrie manufacturière, composée de petites et moyennes entreprises, est moderne. Ses principaux secteurs d’activité sont la métallurgie, l’ingénierie mécanique, le textile et la construction. En outre, le pays a augmenté son rôle dans le secteur automobile européen et détient une industrie de rang mondial pour la fabrication des moules.

Le secteur tertiaire contribue à plus de 75% du PIB et emploie plus de 65% de la population active. Les services, en particulier le tourisme, jouent un rôle de plus en plus important dans l’économie.

Le secteur de l’énergie au Portugal est marqué par un fort déficit des échanges énergétiques, le Portugal important actuellement la totalité des combustibles fossiles consommés dans le pays, soit 73,7 % des besoins d’énergie primaire du pays.

Le développement des énergies renouvelables a amélioré la situation dans le secteur électrique (49,2 % d’EnR en 2013), mais n’a qu’un impact limité sur le bilan énergétique global (25,2 % de la consommation d’énergie primaire en 2013, dont 13,7 % pour la biomasse et les déchets, 6,1 % pour l’éolien, le solaire et la géothermie, et 5,4 % pour l’hydroélectricité) ; cette part est cependant très supérieure à la moyenne de l’Union européenne (15 % en 2013).

La consommation d’énergie primaire par habitant au Portugal ne dépasse que de 9 % la moyenne mondiale et est inférieure de 35 % à celle de l’Union européenne.

Les émissions de CO₂ liées à l’énergie par habitant au Portugal sont inférieures de 5 % à la moyenne mondiale et de 35 % à celles de l’Union européenne.

La production nationale est exclusivement composée d’énergies renouvelables, dont :

• biomasse et déchets : 3 256 ktep (56,5 %)
• hydroélectricité : 3 256 ktep (20,5 %), très fluctuante : 483 ktep en 2012, 992 ktep en 2011
• autres (éolien, solaire,etc) : 1 328 ktep (23 %).

Cette production couvrait 25,2 % des besoins d’énergie primaire du pays en 2013 (biomasse et déchets : 13,7 %). Elle a progressé de 70 % depuis 1990 (hydraulique : +50 %, biomasse-déchets : +31 % ; autres : x94).

Le Portugal importe 79 % de ses besoins d’énergie primaire en 2013

La consommation totale d’énergie primaire locale et importée atteignait 21 781 ktep en 2013, répartie comme suit :

• pétrole (net des exportations de produits pétroliers et des soutes) : 9 646 ktep (44,3 %)
• gaz naturel : 3 755 ktep (17,2 %)
• charbon : 2 650 ktep (12,2 %)

total combustibles fossiles : 16 051 ktep (73,7 %)

• hydroélectricité : 9 646 ktep (2,3 %)
• biomasse et déchets : 2 982 ktep (13,7 %)
• éolien, solaire, géothermie : 1 328 ktep (6,1 %)
• électricité (solde importateur net) : 239 ktep (1,1 %).

Depuis 1990, la consommation de charbon a baissé de 4 % et celle de pétrole de 10 % ; celle d’hydroélectricité a progressé de 50 %, celle de biomasse-énergie de 20 %, et celle d’énergies nouvelles (éolien, solaire) a été multipliée par 94.

Le gouvernement portugais s’est donné au milieu des années 2000 pour objectif en 2010 que 45 % de l’électricité produite soit obtenue à partir de sources renouvelables. La stratégie énergétique nationale adoptée le 15 avril 2010 confirme cette valeur et vise 60 % en 2020. Au 1^er trimestre 2013, le Portugal a atteint 70% d’électricité d’origine renouvelable, grâce à des conditions météorologiques exceptionnellement favorables : l’hydroélectricité a atteint 37 % et l’éolien 27 % ; sur l’ensemble de l’année 2013, la proportion des énergies renouvelables a été de 61,7 % (hydro : 30,6 % ; éolien : 24,6 % ; biomasse : 5,6 % ; solaire : 0,9 %) : l’objectif 2020 est atteint avec six ans d’avance, mais avec des conditions météo très favorables

Parmi les énergies renouvelables, sont apparues depuis 2010 les énergies marines : 4 GWh (0,01 %) en 2013. Les énergies renouvelables fournissent 59,8 % de l’électricité du Portugal, pourcentage parmi les plus élevés en Europe ; cette part varie fortement d’une année à l’autre en fonction du climat (pluies, vents) ; un indicateur approchant publié par Eurostat, le ratio production d’électricité provenant de sources renouvelables / consommation nationale brute d’électricité, était au Portugal de 40,7 % en 2010, de 45,9 % en 2011, 47,6 % en 2012 et 49,2 % en 2013, alors que la moyenne de l’Union européenne était de 25,4 % en 2013 ; le Portugal était au 6^e rang derrière l’Islande, la Norvège, la Suède, la Suisse et l’Autriche

Le réseau routier est assez médiocre et une amélioration considérable est nécessaire, surtout dans le Nord et le Sud du pays. Jusqu’à présent le gouvernement portugais et la Direction Générale des Transports Terrestres (DGTT Direcçao Geral de Transportes Terrestres), privilégiaient les infrastructures routières au détriment des autres. Ils se concentrent aujourd’hui sur la modernisation de ces mêmes structures grâce à l’obtention d’aides européennes pour le développement de ses infrastructures de transport.

Etendue du réseau routier national : 59.110km
Etendue des autoroutes et des routes nationales importantes : 1.441km
Etendue du réseau ferroviaire adapté au transport de marchandises : 2.813km
Etendue des voies navigables adaptées au transport de marchandises : 820km

Le réseau routier s’est considérablement amélioré grâce aux subventions de l’UE. Toutefois, les routes vers l’Espagne sont insuffisantes, malgré des programmes de modernisation et le nouveau pont Guadiana.
Une circulation dense, de mauvaises routes et une conduite dangereuse font du Portugal le pays européen où la mortalité sur routes est la plus élevée.

Transport routier
Le réseau routier s’étend sur 9 678 Km de routes nationales, 28 292 Km de routes départementales, 25 793 Km de petites routes régionales, 587 Km d’autoroutes et 685 Km de voies rapides. Le réseau routier est assez médiocre et une amélioration considérable est nécessaire, surtout dans le Nord et le Sud du pays. Jusqu’à présent le gouvernement portugais et la Direction Génèrale des Transports Terrestres (DGTT Direcçao Geral de Transportes Terrestres), privilégiaient les infrastructures routiéres au détriment des autres. Ils se concentrent aujourd’hui sur la modernisation de ces mêmes structures grâce à l’obtention d’aides européennes pour le développement de ses infrastructures de transport.

Transport ferroviaire
Le réseau ferroviaire s’étend 3 184 Km, dont 451 Km de voies à sens unique. L’ancienne compagnie ferroviaire nationale, la CP (Caminhos de Ferro Portugueses) est responsable du transport ferroviaire et des infrastructures hors Lisbonne et Porto.

Lisbonne et Porto sont reliés par une ligne électrifiée à double sens, de très bonne qualité. Le transport ferroviaire prédomine pour le transport des marchandises (2.585 millions de tonnes-km en 2002). D’importants investissements sont envisagés grâce aux aides directes de l’Union afin d’améliorer l’electrification et la réhabilitation des principaux itinéraires longue distance : Lisbonne-Porto, Lisbonne-Algarve et vers l’Espagne au nord et à l’ouest. Des aides sont également prévues pour le développement des services suburbains au niveau des métros et des transports régionaux. Pour cela le Portugal reste une très bonne opportunité pour les entreprises européennes spécialisées dans ce secteur.

Transport maritime
Les principaux ports sont ceux de Lisbonne, de Porto (Leixoes), Sines et Setubal-Sesimbra. Les autres ports sont ceux d’Aveiro, de Funchal et de Ponta Delgada. Pour résoudre le manque d’infrastructures par rapport à l’Europe du Nord, les autorités portugaises ont rendu public un livre blanc sur le sujet. Celui-ci préconise une révision du statut des autorités portuaires, des incitations vis à vis des investisseurs privés et une modernisation des infrastructures portuaires.

Transport aérien
Les aéroports principaux sont ceux de Portela (Lisbonne), Francisco Sa Carneiro (Porto) et Faro (Algarve), suivis par ceux de Santa Catarina (Madeira) et Santa Maria (Assores). En 2003, le transport aérien de marchandises au Portugal s’est établi à 71millions de tonnes-kms.

Conditions de travail : 8/10
Conditions de vie : 8/10
Climat : 10/10

Avantages fiscaux pour les entreprises : 6/10
Charges sociales : 6/10
Développement des NTIC : 8/10

Liberté économique : 66,66 sur 100
Classement : Modérément libre               (3/5)
Rang mondial :  43ème sur 157 pays
Rang régional : 24ème sur 41 pays

Risk (coface)   A2

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