C’est lors de la table ronde sur le tourisme, en janvier 2011, que l’idée d’inscrire la Martinique au patrimoine mondial de l’Unesco a été évoquée concrètement. Serge Letchimy, président du conseil régional, qui avait été interpellé par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a instantanément évoqué la montagne Pelée et le rocher du Diamant.
Ces deux éléments géologiques réputés constituaient une base de départ.
Un an plus tard, le processus d’inscription était lancé. Et c’est la richesse biologique de la Martinique qui s’illustre, de la montagne Pelée, en passant par la presqu’île de la Caravelle, jusqu’au rocher du Diamant, qui est devenu le socle du dossier, mettant en valeur « l’exception biologique et géologique » de l’île.
Une première étape, qui est l’inscription sur la liste incitative de la France, a été franchie en mars de cette année, lançant un long processus d’instruction du dossier.
La Martinique dispose d’un patrimoine naturel très riche. Celui-ci fait l’objet d’une politique active de protection. Une cartographie générale des espaces naturels protégés a été établie en 1993. Le volcan de la Montagne Pelée est partie intégrante du Parc Naturel Régional de Martinique, s’étendant sur 62 725 ha. Celui-ci est complété par deux réserves naturelles, l’une recouvrant le site prestigieux de la presqu’ île de la Caravelle (517 ha), la seconde sur les îlets de Sainte-Anne. Deux projets sont en cours d’inscription : il s’agit des sites du Massif de la Montagne Pelée et de la Baie du Trésor et du cap Salomon. Le conservatoire du littoral a par ailleurs acquis près de 1 200 ha sur les sites littoraux les plus remarquables : Grand Marabout (113 ha), Anse-Couleuvre (509 ha), Pointe Rouge (55 ha), presqu’île La Caravelle (257 ha), Morne Larcher (64 ha) et Cap Salomon (37 ha). De nombreux projets sont en cours, en particulier la création d’un réseau de réserves biologiques domaniales sur la partie forestière centrale et de réserves naturelles marines. Les presqu’îles de la Caravelle, du Diamant et de Sainte-Anne, font l’objet également de projets de classement-site au titre de la loi du 2 mai 1930. Enfin, de nombreux organismes de recherche sont actifs dans le domaine de l’environnement, notamment l’Observatoire volcanologique de la Montagne Pelée, l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), IFREMER, CIRAD, INRA, etc.
Chérie Lou
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Georges Moustaki – Donne du rhum à ton homme (1970)
Georges Moustaki / Balancé (1983)
Les principales musiques de la Martinique sont la biguine, la mazurka créole ou mazouk, la valse créole, le quadrille ou haute-taille, le chouval-bwa, le tambour bô-kannal, le bèlè, la kadans, le zouk et la dancehall.
Jocelyne Béroard, membre du groupe de zouk Kassav’ est connue internationalement. Plus localement, des figures comme Eugène Mona (chanteur et flûtiste), Kali ou encore Malavoi ont su promouvoir la richesse de la langue créole. En tant que femme Edith Lefel a su gagner une place en or auprès du public avec des titres phares comme La Sirène. Marijosé Alie, aujourd’hui journaliste a collaborée avec Malavoi avant de devenir journaliste chez RFO.
Plus récemment, des chanteurs ont su se hisser dans d’autres genres dont Kalash (rappeur et chanteur de dancehall) connu pour ses chansons célèbres auprès des jeunes. E.sy Kennenga (reggae et dancehall) réputé pour la douceur et les messages pacifistes de ses textes. Paille ou aussi l’Homme Paille (reggae, dancehall, hip-hop, zouk) reconnaissable à son Bakoua (chapeau de paille traditionnel), il aborde de manière plus sentimentale des textes travaillés.
Paisibles ou dynamiques, les sports terrestres combleront toute la famille, du plus petit au plus grand. Pour des sensations pures en pleine nature parcourez les chemins et les sentiers en profitant de la faune et de la flore ou appréciez la calme d’un green ou la quiétude d’une balade à cheval. Pour les grands frissons, partez explorer les profondeurs de la terre en pratiquant la spéléologie ou grimper au sommet des falaises avec l’escalade.
Initiez-vous aux activités nautiques que le littoral vous propose. La voile, le surf, ou le kitesurf vous porteront au rythme des marées et des vents jusqu’à une expérience riche en sensations.
En eaux calmes ou en eaux vives, tentez l’expérience du canoë et laissez vous porter, pagaies à la main
La randonnée est une activité qui n’a pas son pareil pour vous faire partir à la découverte de grands espaces. Au fil des sentiers serpentant dans le paysage, vivez un moment d’harmonie avec la nature.
Pour les amateurs de sensations fortes, les parcours d’accrobranche seront parfaits pour voltiger entre les arbres en empruntant les ponts de singes et les tyroliennes. Des circuits plein d’émotions en pleine forêt, n’hésitez pas à essayer!
Interactif et riche en émotions, plongez vous dans un jeu de rôle grandeur nature avec le paintball. Un parcours en forêt où sens tactique et esprit d’équipe sont essentiels.
Prenez de la hauteur et profitez de la vue saisissante qui s’offre à vous. Laissez-vous porter au rythme des vents au dessus des paysages. Que vous soyez novice ou chevronné, les sports aériens, c’est à chaque fois une expérience inoubliable et riche en émotions. Réalisez un rêve, envolez-vous et appréciez cette sensation de liberté!
A travers des paysages aux reliefs extraordinaires, venez découvrir les joies du saut en parachute ou du parapente dans un terrain de jeux aux dimensions incroyables. Laissez-vous porter au rythme des vents au-dessus des paysages. Novice ou chevronné, les sports aériens, c’est à coup sûr, une bouffée d’adrénaline et une bonne dose d’émotions.
En deltaplane ou en montgolfière, prenez votre envol et appréciez ce moment unique de liberté.
La vie nocturne n’est pas de tradition aux Antilles. Les rares boîtes de nuit, à Fort-de-France et dans les environs, sont là pour satisfaire avant tout le plaisir des jeunes citadins, auxquels se mêlent quelques irréductibles vacanciers n’arrivant pas à se faire à l’idée qu’ici on se lève et on se couche, chaque jour ou presque, avec le soleil. Les Antillais dansent surtout en famille ou entre amis à l’occasion des fêtes (les célèbres zouks).
Même si la campagne peut vous sembler endormie le week-end, soyez sûr qu’il existe quelques part une fête patronale. À tour de rôle, chaque bourgade a la sienne.
À la Toussaint, tous les cimetières des îles s’embrasent de bougies, en mémoire aux défunts. Moins spectaculaire mais ô combien dépaysante elle aussi, la Noël antillaise et les Chanté Nwel. Mais la fête majeure des Antilles est le carnaval. Juste le temps de se reposer et voilà le week-end de Pâques qui arrive. Fiesta garantie sur les plages et dans les hôtels.
Fort-de-France est sans conteste la ville de Martinique la plus propice au lèche-vitrines. Les magasins s’alignent le long de la rue Victor-Hugo, notamment entre la rue de la République et la rue Schœlcher.
Dans toute l’île, les boutiques d’artisanat proposent vannerie (dont le fameux chapeau bakoua), poupées costumées, sculptures sur bois, mais aussi objets en fibre de coco ou en calebasse… Vous pourrez acheter des poteries martiniquaises dans le village de la Poterie aux Trois-Îlets.
L’incontournable madras, avec lequel on fait aussi bien des vêtements que du tissu d’ameublement, se doit d’être 100% coton.
Les fleurs tropicales ou les épices font aussi d’excellents souvenirs. On les achète à la mesure ou déjà conditionnées sous plastique. Vous en trouverez au marché couvert de Fort-de-France et dans la plupart des marchés locaux de l’île.
Confitures de bananes, de goyaves, de prunes de Cythère, de corossols, de coco et marmelade de citrons verts seront également des cadeaux appréciés. Mais le souvenir le plus populaire reste la bouteille de rhum, achetée dans une distillerie et après dégustation.