En 2004, plus de 3 100 entreprises ont été créées en Martinique, soit 7,5 % de plus que l’année précédente. Le regain de créativité observé depuis 2001 se poursuit encore cette année. Toutefois, fait notoire en 2004, le secteur des services tire à lui tout seul cette évolution. En effet, stables dans l’industrie et le bâtiment, les créations se rétractent nettement dans le commerce.
La Martinique dispose, comme les autres départements d’outre-mer, d’un système d’information économique et financière plus riche que dans n’importe quelle région de métropole, avec en particulier des comptes économiques détaillés, un indice des prix régional, une balance commerciale, une analyse du système productif local et un suivi conjoncturel. La Martinique est aujourd’hui une région qui, malgré ses handicaps structurels, a réussi grâce à une croissance forte à se moderniser, à se diversifier, à créer des emplois, à développer santé et éducation, et à augmenter de manière significative son niveau de vie.
Les « nomades développeurs » qui désirent acquérir une propriété ou faire un investissement devraient s’informer auprès de conseillers juridiques avant de s’engager. Ce genre d’activités peut donner lieu à des litiges à la fois longs et coûteux.
Les formalités dépendent de la structure juridique que vous souhaitez donner à votre entreprise. En Martinique, vous pourrez créer une :
- EIRL
- Entreprise individuelle
- EURL
- Société par action simplifiée (SAS)
- Société en commandité simple (SCS)
- Société en commandité par actions (SCA)
- SNC
- SARL
- SARL De famille
- SA Classique
- Société en participation
Vous disposez de plusieurs méthodes pour trouver un emploi en Martinique. Notez toutefois que, comme dans beaucoup de cas, il est préférable d’être sur place pour avoir un contact direct avec les entreprises et les recruteurs. Quoi qu’il en soit, rien ne vous empêche de défricher le terrain avant le grand saut.
Internet aidant, il existe de nombreux sites internet dédiés à l’emploi en Martinique. En les consultant, vous pourrez cibler les secteurs qui vous intéressent, et surtout trouver des propositions d’emploi à jour. N’oubliez pas également les sites professionnels tels que LinkedIn, ou même les réseaux sociaux. Votre recherche d’emploi peut parfois aboutir par un simple message posté sur une page ou un forum dédié à la destination. Rendez-vous dans la section « Liens utiles » de cet article pour avoir quelques pistes à explorer.
Autre moyen particulièrement efficace, la Martinique étant une île, misez sur le réseautage et le bouche-à-oreille, du moins, si vous êtes déjà sur place, ou possédez des connaissances sur place.
Concernant le dépôt de candidature, les entreprises aiment particulièrement pouvoir rencontrer les personnes qui souhaitent travailler pour elles. Si cela n’empêche pas d’envoyer une candidature par e-mail, essayez dans la mesure du possible de trouver un contact téléphonique ou Skype pour une première approche.
Selon Pôle Emploi, l’hôtellerie et la restauration sont les premiers fournisseurs d’emplois, avec plus de 10% des offres collectées en 2016, suivies par les services à la personne (10%) et le secrétariat et la comptabilité (4,4%). Classement différent, chez Jobijoba, leader français de la recherche d’emploi sur Internet. On retrouve en première position, le commerce et la vente, avec 16% des offres, loin devant le tourisme (8%) et les ressources humaines et la gestion (7%).
Si prendre votre retraite dans un pays étranger, apprendre une langue, s’initier à des règles et à des habitudes inconnues vous inquiète, et si vous êtes français, vous pouvez opter pour le soleil, les plages et les cocotiers dans les DOM et COM d’outre-mer ! En outre, vous y trouverez des avantages fiscaux non négligeables, et malgré une nécessaire adaptation, vous ne perdrez pas totalement vos repères. Mais attention, ces destinations du bout du monde ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Pour réduire votre impôt sur le revenu : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion ou Mayotte
Les départements d’outre-mer ne sont pas des paradis fiscaux. Ils suivent le même régime fiscal que la métropole : impôt sur le revenu, taxes locales, droits de succession, impôt sur la fortune. Mais on y bénéficie de nombreux allégements. Le simple fait d’y vivre vous donne droit à une réduction de votre impôt sur le revenu. Elle est de 40 % plafonnée à 6 700 euros en Guyane et à Mayotte, et de 30 % plafonnée à 5 100 euros si vous préférez la Guadeloupe, la Martinique ou La Réunion. De plus, si vous y achetez un bien immobilier neuf ou rénové qui deviendra votre résidence principale pendant au moins cinq ans, vous aurez droit à une seconde réduction d’impôt dont les bénéfices sont étalés sur dix ans.
Avantages : vous restez en France. Vous bénéficiez ainsi des prestations sociales et du système de soins français et vous continuerez à être soumis au régime juridique national pour tous vos actes (transmissions, droit de la consommation et de la construction…).
Inconvénients : la vie est chère, ce qui justifie une TVA réduite (8,5 % au lieu de 20 %, avec un taux réduit de 2,10%).
La taxe sur la valeur ajoutée n’est provisoirement pas applicable dans les départements de la Guyane et de Mayotte (cf. Art 294-1 du CGI). Mais le provisoire à la vie dure !
Démarches : elles sont les mêmes que pour un déménagement en France métropolitaine.
Consultez nos appréciations pour la Martinique sur notre tableau comparatif Amériques !