Vaccination : aucune recommandation particulière.

Durée de vol : Entre 2 et 5H des principales capitales européennes, selon les destinations, desservies par l’ensemble des grandes compagnies. Un service en correspondance directe avec les mouvements des avions assure la navette entre l’aéroport et le centre-ville de la ville.

Conduite à droite : Permis de conduire modèle de la Communauté européenne ou permis international. Carte verte d’assurance.  Ceinture de sécurité obligatoire.

En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques

Visa :  aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants de l’Union européenne et les citoyens suisses. Les Canadiens auront besoin d’un visa si leur séjour dépasse 90 jours.

Limitations en douanes : 200 cigarettes ou 100 petits cigares ou 50 cigares ou 250g de tabac à rouler. En ce qui concerne l’alcool, on peut introduire 1 litre de boisson avec un degré alcoolique supérieur à 22 degrés et 2 litres si le degré alcoolique est inférieur à 22 degrés. Les produits de parfumerie sont également limités à 50g de parfum et à 0,25 litre d’eau de toilette.

Unité monétaire : Euro – Code de la monnaie : EUR
Taux de change au 11/03/2016 : 1,00 EUR = 1,11566 USD – 1,00 USD = 0,896330 EUR

Moyens de paiement : Les cartes bancaires (Visa, American Express et Eurocard/Mastercard) sont répandues. Vous les utiliserez pour régler vos pleins d’essence ou vos achats dans les magasins, ainsi que pour retirer de l’argent liquide dans les distributeurs de billets. Les travellers ou les postchèques offrent une grande sécurité, mais les commissions des banques sont assez élevées.

Pourboire : A votre libre appréciation.

Lexique usuel :
– Bonjour : bom dia ;
– Bonsoir : boa tarde ;
– Au revoir : adeus ;
– Comment allez-vous ? : como está ? ;
– Bien, merci : bem, obrigado/a ;
– S’il vous plait : se faz favor/por favor ;
– Merci : obrigado/a ;
– Excusez-moi : desculpe ;
– Comment allez à …? : como vou para …?

Horaires d’ouverture / de travail : 9H-13H / 14H-19H
Banques : De 9 h à 15 h en semaine et de 9 h à 13 h le sam., pour certaines.
Boutiques : Ouvrent à 9 h ou 10 h, ferment pour le déjeuner (entre 13 h et 15 h) pour reprendre l’après-midi jusqu’à 19 h. Ouvertes en général jusqu’à 13 h le samedi, elles sont fermées le dim. et les jours fériés.
Postes : En semaine, de 8 h 30 à 20 h à Funchal et de 9 h à 17 h 30 dans les autres communes. Le samedi, ouvertes uniquement le matin.
Pharmacies : La plupart sont ouvertes de 9 h à 13 h et de 15 h à 17 h, ainsi que le samedi matin. La pharmacie de garde est systématiquement signalée.

Téléphone
Pour appeler Madère : 00 (international) + 351 (code du Portugal) + indicatif (291 pour Madère) + le numéro.

Nos d’Urgence :
Urgences. Toutes urgences. Tél. : 115
Urgences Tél. : 112
Police Tél. : 291.22.20.22
Pompiers Tél. : 291.22.21.22

La cuisine de Madère emprunte beaucoup de plats à celle du Portugal. S’agissant d’une île au milieu de l’atlantique, le poisson est forcément à l’honneur. Le poisson-sabre (espada), le thon (atum), le rouget (salmonete), la brème (pargo) et, bien sûr, la morue (bacalhau) sont accommodés dans toutes sortes de recettes. Vous en trouverez souvent servis avec les délicieux légumes (et fruits) cultivés sur l’île, dont la patate douce et la banane !
En raison de son relief accidenté, l’île doit importer quasiment toute sa viande. La brochette de boeuf (espetada) est la préparation la plus typique de l’île, et donne lieu à des barbecues copieux et très conviviaux.
Le pain (pão) est très bon à Madère. Parmi les spécialités de l’île, le Bolo de Caco (pain rond et chaud, servi coupé et chaud, garni d’une persillade) et le Bolo de Mel (type de pain d’épices à base de mélasse de canne à sucre) ressortent comme les préférés des visiteurs.

Eden des amoureux de la vraie nature, des randonnées, Madère a un statut d’autonomie par rapport au Portugal avec un gouvernement qui lui est propre.Cependant, c’est le Portugal et l’Union Européenne qui lui assurent ses revenus avec notamment ceux découlant du tourisme. Funchal, la « capitale » (125 000 hab) abrite le point culminant de l’archipel, le Pico Ruivo à 1 861 m, dans un décor boisé et largement fleuri.

Vêtements : Légers, avec quelques tenues de demi-saison en complément. Prévoyez un ou plusieurs
pull-overs, un coupe-vent et des pantalons de toile style blue-jeans pour affronter les soirées plus fraîches. Prévoyez, enfin, un imperméable ou ne serait-ce qu’un parapluie pour vous protéger d’une éventuelle averse. Pour profiter des excellents parcours de randonnées sur l’île, des chaussures de marche montantes et confortables sont indispensables, ainsi que des vêtements de coton et un chapeau de toile
ou une casquette pour ceux qui craignent les rayons du soleil.

Aucun danger particulier ne vous guette à l’exception des coups de soleil en été.

L’île est quasiment dépourvue de délinquance. Les pickpockets sont rarissimes à Madère, les agressions aussi. Le tempérament local est plutôt non violent, et à moins que vous n’entriez dans des beuveries avec les soudards du port, il y a peu de chance que vous entriez dans un conflit avec qui que ce soit. Le plus désagrément que vous risquez le plus de rencontrer pour la sécurité de votre portefeuille est l’ambition un peu trop prononcée d’un chauffeur de taxi ; mais ceci peut être évité si vous vérifiez avant de monter que le forfait proposer est un tarif officiel (et donc écrit à bord) ou bien que le chauffeur allume son compteur.

Madère est bien meilleur marché que l’Europe du Nord, avec des prix similaires à ceux pratiqués au Portugal. Vous voyagerez assez confortablement pour 50 € par personne et par jour, hébergement compris.

Manger :
Budget économique : < 6 €
Budget moyen : 6-12 €
Budget supérieur : > 12 €

Dormir :
Budget économique : < 40 €
Budget moyen : 40-80 €
Budget supérieur : > 80 €

Hôtels : Madère dispose d’une capacité hôtelière d’environ 17 000 lits répartis dans des établissements de toutes catégories. C’est Funchal qui dispose du plus d’équipements. Pour une double dans un hôtel local comptez en gros 20/30 € la nuit avec souvent aussi le petit déjeuner inclus.
Chez l’habitant : Possibilité également de dormir chez l’habitant ou dans ce que l’on pourrait qualifier de « B and B en milieu rural ».
Campings : Seulement deux campings sur Madère et un sur Porto Santo. Economiques.

Les transports en commun sont peu développés, et les bus sont rares. Le plus simple est de louer une voiture dès l’aéroport. L’autostop est difficile. Récemment refaites, les routes sont relativement bonnes, mais sont très sinueuses ; la vitesse de croisière n’excède donc pas les 40 à 50 km/h.

En taxi : Les taxis sont relativement bon marché et de haut standing, à condition de savoir négocier les tarifs pour ceux chez qui le taximètre ne fonctionne pas. A titre d’exemple: Aéroport-Funchal: 20€ Funchal-Zône hotelière: 5€ Funchal-Jardin botanique: 7/8€

Location de voitures : Les locations sont également bon marché: compter 25-30€/la journée chez les prestataires locaux, bien plus chers chez les compagnies internationales. Une attention particulière au mode de conduite des Madériens souvent anarchique et rapide.

Bus : Excellent réseau de bus (également bon marché) sur l’ensemble de l’île.

L’école maternelle, entre 3 et 5 ans, a connu un fort développement au cours des dernières années. Elle scolarise 60 % des enfants de 3 ans, 80 % des enfants de 4 ans et 91 % des enfants âgés de 5 ans. La scolarité est obligatoire entre 6 et 15 ans. Elle est organisée en 3 cycles. Les élèves ayant réussi les examens finaux, à l’issue du premier cycle de l’enseignement secondaire, obtiennent le diplôme d’enseignement de base, Diploma de Ensino Básico. Depuis 2004, le second cycle de l’enseignement secondaire a été réorganisé en trois filières, afin de mieux répondre aux besoins du pays : -Enseignement secondaire de caractère général orienté vers la poursuite d’études, c’est à dire vers l’accès à l’enseignement supérieur, -Enseignement professionnel, technique et technologique, orienté majoritairement vers la préparation à l’entrée dans la vie active, mais permettant également un accès à l’enseignement supérieur. -Enseignement artistique.

Les écoles secondaires, majoritairement publiques, proposent certaines filières technologiques. Les écoles professionnelles sont le plus souvent des établissements indépendants, créés à l’initiative d’organismes tels que des collectivités locales, des entreprises, des associations d’employeurs, des confédérations syndicales. Elles fonctionnent toutefois sous la tutelle scientifique, pédagogique et fonctionnelle du ministère de l’Education. Leurs cours sont organisés en modules de durée variable. Elles délivrent des certificats de qualification professionnelle de niveau ISCED 3 (niveau V français), reconnus par les ministères en charge de l’Education et de la formation professionnelle. Par ailleurs, il existe un certain nombre de formations professionnelles sectorielles mises en place sous la responsabilité des ministères chargés de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, de l’industrie, du tourisme et de la santé. Des enseignements de rattrapage sont proposés aux jeunes qui n’ont pas eu la possibilité de suivre le système éducatif général.

Au niveau post secondaire, des cours de spécialisation technologique combinent, formations théoriques, de 1200 à 1560 heures et formation en situation de travail, entre 360 et 720 heures. L’enseignement supérieur comprend un enseignement universitaire et un enseignement polytechnique ( technique de niveau supérieur). 65 % des étudiants sont inscrits dans des établissements publics, 35 % dans des établissements privés ou à l’université catholique.

L’apprentissage L’apprentissage est régi par un décret-loi du 25 octobre 1996. Il s’agit d’un contrat signé entre un jeune, âgé de 15 à 25 ans et un organisme de formation, et non pas d’un contrat de travail. Il concerne plus de 200 métiers dans 25 secteurs d’activité. La durée de la formation varie entre 970 et 4500 heures, selon le niveau d’entrée en formation et le niveau de la qualification visée (du niveau ISCED 1 à 4, niveau VI à III français). Le travail en entreprise représente au moins 30% de la durée de la période de formation.

Cours de seconde chance Des cours d’éducation et de formation, sont organisés conjointement, par les ministères de l’Education et du Travail. Ils s’adressent aux jeunes âgés de 15 ans et plus, susceptibles de quitter l’école prématurément, ou ayant quitté l’école sans qualification. La durée de ces formations varie de 1125 à 2276 heures, et peut conduire à à une certification scolaire équivalent à la 9 ème ou 12 ème année de scolarité et sur une qualification professionnelle de niveau 2 ou 3. Le système est organisé en unités capitalisables et prend en compte les compétences déjà acquises, de manière formelle ou informelle. En cas d’échec aux examens, des modules/crédits partiels, peuvent être validés. D’autres dispositifs sont destinés aux jeunes sans qualification, afin de leur permettre d’entrer sur le marché du travail. Ces formations durent en général au moins un an et sont complétés par un stage pratique de deux ou trois mois.

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