Avant le départ
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Visas :
Les ressortissants des pays de l’Union européenne et les Suisses sont exemptés de visa pour des séjours en Arménie de moins de 90 jours. Ils doivent présenter un passeport valide au moins 3 mois après la date de fin de séjour prévue. Il leur est également autorisé de séjourner 180 jours par an dans le pays sans visa.
Pour les Canadiens, le passeport devra être valide au moins 6 mois après le départ d’Arménie, et le visa est nécessaire. Cet e-visa est délivré en ligne.
Un visa de tourisme valable 21 jours sur place (et valable sur une durée de 90 jours) coûte 10 US$. Pour un séjour sur place de 120 jours, compter 40 US$. Ces visas sont à entrée simple. Délai d’obtention : 3 jours ouvrés.
– Pour les enfants et les jeunes de moins de 18 ans, le visa est délivré gratuitement. Attention, l’e-visa ne permet pas de visiter le Haut-Karabagh, indépendant de facto. Carte internationale d’étudiant (ISIC)
La carte ISIC prouve le statut d’étudiant dans le monde entier et permet de bénéficier de tous les avantages, services, réductions étudiants du monde concernant les transports, les hébergements, la culture, les loisirs, le shopping…
La carte ISIC donne aussi accès à des avantages exclusifs sur le voyage (billets d’avion, hôtels et auberges de jeunesse, assurances, cartes SIM, location de voitures…).
En Arménie en particulier, vous obtiendrez des rabais sur plein de services : musées, agences de voyage, théâtre, boutiques et même bars ou restaurants.
Vaccination
Aucun vaccin requis.
Vaccins conseillés toutefois : vaccins universels (DTCP, hépatite B) ; hépatite A et fièvre typhoide ; en cas de séjour rural ou prolongé, rage ; éventuellement, méningites à méningocoque A et C.
Limitations en douanes :
– 400 cigarettes
– 4 litres de vin
– 2 litres d’alcool ou une bouteille
– 5 kg de parfum
– Objet personnels ne dépassant pas une valeur de 500 USD.
Monnaie : Dram arménien – Code monnaie : AMD
Taux de change au 01/03/2016 : 01,00 AMD = 0,00186665 EUR – 01,00 EUR = 535,718 AMD
Obtenir des devises locales : Les devises étrangères peuvent être changées auprès des banques et dans des bureaux de change contre des Drams arméniens.
Moyens de paiements : Un certain nombre de banques arméniennes ont commencé à encaisser des chèques de voyage. La plupart des banques sont maintenant équipées d’un distributeur automatique de billets, qui accepte les cartes MasterCard, Visa, ArCa, eDrean et autres cartes en plastique.
Petit lexique de mots arménien :
– Bonjour : barév
– Au revoir : tsetessoutioun
– A bientôt : ar ayjem
– Bonsoir, bonne soirée : bari irikoun
– Bonne nuit : bari guichérJe m’appelle … : anouness … é
– Je suis français : fransiatsi ém
– Oui : ayo
– Non : votch
– Peut-être : karéli
– Où ? : our ?
– Quand ? : yérp ?
– Pourquoi ? : intchou ?
Horaires d’ouverture / de travail :
8H-12H / 14H-19H
N° d’Urgence :
Pour tout type d’urgence composer le 112
Police : 102
Ambulance : 103
L’histoire du pays a déteint sur les assiettes… Au fil du temps, les Arméniens ont picoré idées et recettes, mêlant influences turques et persanes, russes, libanaises et grecques. Un vrai melting-pot culinaire.
Mais la cuisine arménienne n’est pas une pâle copie : elle a son identité – une identité qui s’appuie sur la richesse des produits de saison. Ah ! Ces herbes aromatiques fraîches déposées sur chaque table (ciboulette, persil, aneth, menthe…), ces noix et grenades qui parfument les plats, ces fromages frais que l’on tartine sur le lavash (pain non levé)…
Les hors-d’œuvre
Les hors-d’œuvre, comme dans tout le Moyen-Orient, peuvent nourrir une famille entière pendant plusieurs jours… La recette est simple : on commande plusieurs plats, petits et grands, on empile le tout sur la table et on partage, puisant de-ci, de-là.
Grands classiques : les dolmas, des feuilles de chou ou de vigne farcies – les premières plutôt aux lentilles et aux haricots, les secondes au riz et à la viande. En été, les salades sont de tous les repas : la « grecque » classique avec tomates, oignons, concombres et peut-être fromage, ou d’autres plus inhabituelles mêlant olives, fromage et pommes ; boulgour, oignons et tomate ; lentilles, matsun (yaourt) et carottes à l’ail.
Et encore, betteraves, blé cassé, cœur de chou cru, etc. Pas mal de céréales et légumes secs. Dans le genre, on ne se ruinera pas avec un kufta de lentilles rouges écrasées avec boulgour et épices (en plus, ça cale !) ou des haricots rouges aux noix. Le taboulé local, plus rouge que vert, se nomme eetch.
On a bien aimé aussi les aubergines frites, farcies aux noix et au fromage de chèvre. Beaucoup de soupes en hiver et même parfois à la belle saison : le populaire kharberd, mêlant blé, viande de mouton émincée, sauce tomate et/ou matsun (yaourt), par exemple, ou le marash, fait de pâte de blé séchée préparée dans une sauce au poivron et à la menthe fraîche. Pour tenir au corps : la soupe d’oseille au blé, noix et pommes de terre.
Les plats
Les viandes
En plat de résistance, le khoravats (barbecue) est incontournable. On le nomme chachlik en version brochettes, un grand classique caucasien.
On trouve beaucoup de porc et d’agneau, du bœuf aussi. L’agneau est également préparé émincé avec persil, noix, oignons et épices (kharberd kufta), dans un bouillon avec tomates et pommes de terre (khashlama), ou en simili raviolis (manti).
Une envie de bœuf ? Essayez le kechkegs, très commun, servi avec du blé, ou le sabzi kufta, des boulettes à la farine de pois chiche, ou encore le veau aux prunes dans une sauce au vin (le nom ? On a oublié de le noter, désolé).
Le poulet chakhokhbili est cuisiné avec tomates et oignons, le shish tavuk est mariné puis grillé au barbecue, le harrissa servi en ragoût avec céréales et beurre fondu.
Pour une petite faim, privilégiez les pilafs de riz ou de céréales (splet aux champignons, mujadara aux lentilles et boulgour) ou les souboereg, d’excellents feuilletés au fromage et au persil.
Les poissons
Au rayon poissonnerie, le choix est réduit. Pas de mer et peu de rivières dans le coin… On trouve surtout de la truite, grillée, au citron, à la grenade ou aux champignons. L’esturgeon est courant, comme dans toute l’Europe de l’Est, mais ne plaît pas à tout le monde.
Les desserts
Au dessert, les pâtisseries orientales nimbées de miel occupent une place de choix, comme les baklavas et le khadayef (cheveux d’ange). À essayer encore : l’anushabur crémeux, mélange de blé, de noix et de fruits secs, ou le gata, une pâtisserie au cœur moelleux de beurre, noix et épices. Les gâteaux de riz et les boulettes de semoule aux noix, miel et cannelle font moins fantasmer.
L’accueil est partout enthousiaste en Arménie : l’étranger, encore rare, est invité à s’asseoir et manger. Et pour le remercier d’être venu, à trinquer d’un verre de cognac ou de vodka.
Les vaccinations diphtérie tétanos poliomyélite doivent être à jour avant tout séjour.
Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A sont conseillées.
Les réglementations en matière de sécurité alimentaire (conservation, entreposage, hygiène générale, etc.), lorsqu’elles existent ne sont que rarement appliquées. Il convient de vérifier la date de péremption des conserves et de laver soigneusement fruits et légumes frais avant consommation.
Les eaux minérales et boissons gazeuses en bouteilles de fabrication locale sont conformes aux normes en la matière. Ne buvez pas l’eau du robinet, pourtant localement réputée potable par endroit.
En raison des risques liés à la grippe aviaire, il est conseillé de faire preuve de prudence en cas de voyage dans les réserves naturelles situées au bord des lacs arméniens.
Des cas de tuberculose résistante aux traitements et de paludisme sont signalés. Peu de prévention et de prophylaxie vis-à-vis des M.S.T. Les gastro-entérites sont très fréquentes chez les voyageurs.
Chaque été, en raison des fortes chaleurs, le pays connaît des éruptions localisées de choléra et d’hépatite A. Il est donc conseillé de respecter les règles d’hygiène de base (se laver les mains fréquemment, ne pas boire de l’eau du robinet, ne pas manger de fruits ou de légumes crus et non pelés). Une grande prudence s’impose aussi dans la consommation de boissons d’origine inconnue ou douteuse et de glaces artisanales.
Le pays connaît des cas sporadiques de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Il est conseillé aux voyageurs devant suivre un traitement contre la douleur à base de médicaments considérés en Arménie comme stupéfiants (tels que le subotex), de se renseigner auprès de l’ambassade d’Arménie à Paris pour savoir s’ils peuvent emporter leurs médicaments, les autorités locales étant particulièrement vigilantes sur ce point.
Éviter les zones frontalières avec l’Azerbaïdjan. Des incidents se produisent régulièrement à la frontière du nord-est (dans la région de Tavoush). Les mines antipersonnel constituent un réel danger à l’est (dans la région de Siounik).
Pour se rendre à Tbilissi depuis Erevan, la route M5 entre Alaverdi et le poste frontière est actuellement fermée pour cause de travaux. Les voyageurs souhaitant se rendre à Tbilissi à partir d’Erevan devront donc prendre la route M16 (Erevan – Dilijan – Ijevan – Noyemberian) dans la région du Tavoush, itinéraire qui traverse une zone formellement déconseillée et qui est occasionnellement l’objet de tirs en provenance d’Azerbaïdjan. Aussi il est vivement conseillé d’emprunter la déviation à hauteur du village de Voskepar afin d’éviter la portion de route la plus exposée au risque de tirs. Il est fortement recommandé de se tenir informé de l’actualité avant d’entreprendre ce trajet.
Cette déviation se trouve au kilomètre 29 (petite route sur la droite) depuis le poste frontière et au kilomètre168 depuis la Place de la République au centre d’Erevan (prendre la route à gauche en face d’une petite église perché sur une colline). Cette déviation de 5 km ne rallonge en rien le temps de parcours. Elle est en bon état.
Les frontières avec la Turquie et l’Azerbaïdjan sont fermées du fait du conflit du Haut-Karabagh, malgré le cessez-le-feu signé en 1994.
Le Haut-Karabagh et à plus forte raison les territoires occupés d’Azerbaïdjan constituent une zone dangereuse qui ne fait pas partie de la circonscription consulaire d’Erevan. L’entité sécessionniste n’est reconnue par aucun Etat et la protection consulaire de nos ressortissants ne peut y être assurée.
De manière générale, les abords immédiats de toutes les zones frontalières sont fortement déconseillés. Si des déplacements dans ces zones devaient malgré tout être effectués, il est vivement recommandé de prendre auparavant l’attache de l’ambassade de France à Erevan.
La criminalité tend à se stabiliser voire à décliner régulièrement et ne concerne de toute façon que très peu le tourisme ordinaire. L’Arménie est, à cet égard, un pays sûr. Il convient naturellement de faire preuve d’une prudence élémentaire et de ne pas faire montre d’une ostentation de mauvais aloi.
L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabagh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabagh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.
Le pays se trouvant sur une zone d’activité sismique, il est recommandé de prendre connaisance des consignes applicables en cas de séisme ou de passage dans une zone sismique.
Hormis l’avion, un voyage en Arménie ne revient pas très cher : pour peu que l’on s’en tienne aux transports en commun et aux chambres d’hôtes, on peut très bien s’en sortir pour 30-40 € par jour à 2. Bien sûr, la note peut tout aussi bien grimper.
La règle est immuable : moins un pays est touristique, plus le confort se paie. Quelle que soit la catégorie que vous choisissez, n’hésitez pas à négocier le prix, surtout si vous restez plusieurs jours. C’est plus difficile en juillet-août, lorsque les hôtels sont souvent pleins.
Hébergement
– Bon marché : pour une nuit en dortoir en auberge de jeunesse, comptez 4 000 AMD à 8 000 AMD par personne. Pour un Bed & Breakfast, formule beaucoup plus sympa, prévoir 6 000 AMD à 10 000 AMD par personne, avec petit-déjeuner.
– Prix moyens : cette catégorie concerne quelques hôtels dans les villes principales. Le confort est assuré mais la déco ne sera pas forcément à votre goût ! Prévoyez une fourchette assez large selon le type d’hôtel, dans les 16 000 à 40 000 AMD la double.
– Plus chic : les meilleurs hôtels d’Erevan et quelques autres dans le reste du pays (en particulier ceux de la chaîne Tufenkian, les plus agréables) affichent des tarifs oscillant entre 80 et 100 € – voire encore plus pour le Marriott, le seul « grand » hôtel international de la capitale.
Restauration
– Bon marché : la catégorie couvre quasiment tous les restos du pays et on exagère à peine ! Même dans les bons hôtels, on mange bien pour 2 000 à 4 000 AMD par personne. Si vous préférez pique-niquer, privilégiez les épiceries, mais le problème sera de vous faire comprendre… et surtout de faire votre choix. Préféreriez-vous un pâté russe suspect ou un fromage cireux ? Pas forcément moins cher au bout du compte.
– Prix moyens : dans les meilleurs hôtels, tablez sur 4 000 à 6 000 AMD par personne. À ce prix, on se régale.
– Cher : deux ou trois établissements ultra chic à Erevan fréquentés par les gros friqués locaux. On peut très bien y laisser 50 € par personne sans manger mieux qu’ailleurs. À éviter.
Les moyens de locomotion utilisés en ville. Erevan a développé un système de transports publics qui comprend des bus, trolley bus, services de taxis, camionnettes ou taxis de « route » et un métro. Des moyens de transport similaires sont disponibles dans toutes les villes principales de l’Arménie. Les camionnettes qui traversent les villes sont un moyen de transport pratique, en particulier si l’on considère le fait qu’ils proposent plus de 100 routes différentes.
Les moyens de locomotion utilisés dans le reste du pays. Le transport routier est très utilisé par les Arméniens. La communication routière existe entre les régions principales de l’Arménie et il y a des connexions avec tous les pays voisins.
Le transport aérien est aussi un moyen pratique de se déplacer en Arménie, mais aussi à l’étranger. De nombreuses compagnies internationales opèrent des vols en Arménie.
Se déplacer par ses propres moyens. Un lien routier entre l’Arménie et l’Iran, l’autoroute Kajaran, est devenu le lien routier international le plus important. Il y a deux autoroutes qui relient l’Arménie à
la Géorgie ; ces routes, en particulier la route Erevan-Tbilisi ont une mauvaise réputation au niveau des vols autoroutiers, bien que des efforts soient faits par les autorités géorgiennes pour faire respecter la loi et qu’il semble que cela porte ses fruits. Les frontières entre l’Azerbaïdjan et la Turquie sont toutes les deux fermées pour le moment.
Bus : la gare centrale d’autobus de Kilikia est celle d’où partent le plus de bus. Il existe un service d’autobus hebdomadaire vers Istanbul et un service quotidien (sauf le vendredi) vers Téhéran. Il y a aussi un service hebdomadaire vers Moscou.
Les routes sont parfois en mauvais état, bien que le pays investisse sur ses voies express. Vous ne trouverez des stations essences que dans certains endroits limités.
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Enseignement préscolaire :
L’école maternelle accueille les enfants de 3 jusqu’à 6 ans, elle n’est pas obligatoire et payante.
Enseignement obligatoire :
La scolarité obligatoire commence à 6 ans, cependant les parents peuvent décider que leur enfant n’est pas encore prêt pour l’école et ils ont jusqu’aux 8 ans de l’enfant pour le faire rentrer à l’école. La scolarité obligatoire dure 12 ans.
Organisation de la scolarité :
A la fin de la 10ème année d’étude, les élèves passent un « Certificat d’étude », qui est l’équivalent du « Brevet des collèges ». Pour le réussir, les élèves doivent passer une épreuve écrite en arménien, une épreuve de mathématiques (géométrie et algèbre) et une épreuve de russe (ou français, anglais ou allemand,( si l’enfant est dans une école française, anglaise ou allemande).
A la fin de la 12ème année, les élèves passent l’ « Attestat », l’équivalent du Baccalauréat, qui comprend des épreuves d’arménien (une écrite et une orale) sur la langue et la littérature, de français (écrite et orale) ou de la langue étrangère apprise, de mathématiques (géométrie et
algèbre) et d’histoire. Lors de cette 12ème année, les élèves préparent aussi leur examen d’entrée à l’Université d’Etat (ou Institut Pédagogique d’Etat), qui est assez difficile. Les parents payent souvent des cours particuliers à leurs enfants pour préparer cet examen, pour être sûrs que leurs enfant puissent entrer à l’université. Le document ci-dessous, nous a été transmis par Mme Marchand Mariné. Il permet de visualiser l’organisation de la scolarité en Arménie.