Avant le départ
En cours de saisie
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Visas :
Les voyageurs munis d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport individuel français sont dispensés de visa pour un séjour ne dépassant pas 90 jours. Toutefois, la validité résiduelle requise des documents de voyage français est de trois mois au minimum à compter de la date de sortie du territoire albanais.
Au-delà de 90 jours de séjour, un visa doit être sollicité avant le départ.
Les cartes nationales d’identité françaises délivrées à des majeurs entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013 sont encore valables 5 ans après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en atteste.
En conséquence, de façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage, il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à celle d’une carte nationale d’identité portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Vaccination :
Vaccins recommandés : diphtérie-tétanos-poliomyélite +/- coqueluche
Les vaccins A, B et contre la fièvre typhoïde peuvent être conseillées.
Selon les lieux fréquentés et la durée de votre séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra également être recommandée.
Conduite :
A droite. Vous munir d’un permis international pour éviter tout problème avec la maréchaussée locale souvent corrompu par la mafia balkans.
Car Traveling In South Albania (Chillout, Ambient, Downtempo Selection)
Boissons : 10 litres pour les spiritueux (whisky, gin, vodka…)
20 litres pour les produits intermédiaires (porto, madère, vermouths…)
90 litres pour les vins (dont 60 litres pour les vins mousseux)
110 litres pour les bières.
Tabac : Cigarettes : 200 unités, soit une cartouche ;
Cigarillos : 100 unités ;
Cigares : 50 unités ;
Tabacs à fumer : 250 g.
Unité monétaire : Lek albanais – Code monétaire : ALL
Taux de change au 29/02/2016 : 1,00 ALL = 0,00794090 EUR – 1,00 EUR = 138,104 ALL
Le lek (pluriel lekë en albanais) est la monnaie utilisée en Albanie depuis 1926. Le lek est subdivisé en 100 qindarka (ne sont plus en circulation).
Pourboire : La ligne « couvert », sur la note, indique que le service est compris. Si vous êtes satisfait, vous pouvez laisser une pièce ou deux en plus.
L’usage de la carte de paiement, parfois refusée, peut être soumis à des frais élevés. Il est en revanche facile de trouver des petits bureaux de change où vous pourrez convertir vos espèces.
A Tirana, de nombreux guichets automatiques proposent des retraits en euros sans frais.
Lexique usuel :
– Bonjour = Mirëdita, Mirëmëngjes (le matin, jusqu’à 9h 30 – 10h )
– Bonsoir = Mirëmbrëma
– Salut ! = tungjatjeta ( tung)
– Comment vas-tu ? = si je ? (ti si je ? ) ou ( ç’kemi, mirë?)
– Comment allez-vous ? = juve, si jeni ? ou ( Si jeni ? )
– (Très bien) merci = Shumë mirë, faleminderit ! ou ( mirë faleminderit ! )
– Et toi ? = po ti ?
– Et vous ? = po ju ?
– Bienvenue = Mirë se erdhët !!!
– Merci (beaucoup) = faleminderit ( shumë )
– De rien = asgjë !
– Je t’/vous en prie ! = Të / ju lutem !!!
– Il n’y a pas de quoi = s’ka përse !!
– Au revoir = Mirupafshim
– Salut = Shnet
– A bientôt = Mirupafshim së shpejti
– A tout à l’heure = Shihemi pastaj (shihemi më vonë)
– A demain = Shihemi nesër, ( mirupafshim nesër )
– Bonsoir = natën e mirë !
– Bonne nuit = natën e mirë!
– Bon voyage = udhëtim të mirë !
Horaires d’ouverture / de travail :
Bureaux : 8H-12H / 14H-18H
Téléphone :
Indicatif : 355
Numéros d’Urgence :
En cas d’urgence composer le 112
À mi-chemin de l’Orient et de l’Occident, la cuisine albanaise a été largement influencée par la gastronomie turque et, dans une moindre mesure, par celle des Italiens et des Grecs.
Au nord, plus continentale, elle fait un usage intensif du maïs et de la polenta (harapash mëmëlikë) et tient bien au corps. Au sud, elle est déjà méditerranéenne, mêlant avec réussite huile d’olive, ail, tomate, citron, fromage, yaourt et une pléthore d’herbes aromatiques.
Les feuilles de vigne (japrak) ou de chou farcies sont un hors-d’œuvre classique, de même que la viande séchée (pastërma) et la salade « grecque » avec tomates, poivrons verts et fromage de brebis. Au sud, les olives sont de tous les apéros.
En plat de résistance, la viande de mouton occupe une place prépondérante. Excellente en kebabs, elle est aussi servie en romsteak (viande hachée), en qofte (boulettes mélangées avec ail, oignon et épices), avec ou sans riz, et dans la moussaka. Le tavë kosi, spécialité d’Elbasan, est un gigot d’agneau préparé avec du yaourt, parfumé au safran et à l’ail. Le méchoui est très populaire au sud. Le foie de l’animal est aussi cuisiné de différentes manières, par exemple rissolé avec des oignons (c’est alors plutôt un hors-d’œuvre). Les abats sont d’ailleurs fréquents : si vous n’êtes pas trop amateur, ne pointez pas au hasard sur les menus ! On trouve aussi bœuf, lapin, gibier d’eau et volaille. Essayez, si vous en avez l’occasion, le poulet aux noix. Au nord, il est accompagné de risotto.
Les légumes favoris sont méditerranéens, surtout au sud : tomates, poivrons, ail, aubergines, sans oublier l’incontournable haricot, dont on fait même des tartes à Korçë ! L’aubergine farcie (fromage, œuf, persil), grillée, est excellente. Au nord, on utilise davantage le chou, la pomme de terre, l’oignon et on adore la purée d’ail. Sympa pour l’haleine ! Le riz est souvent préparé avec du yaourt, comme au Moyen-Orient (birjan me qumësht).
Le poisson n’est bien sûr pas absent : tout au long de la côte Adriatique abondent rougets, soles, mulets, bars, mérous ou espadons tout juste pêchés, crevettes, calamars et moules. Ajoutons l’anguille des marais et la truite du lac Ohrid, au mieux simplement grillée au four ou à la poêle.
Les amateurs de fromage trouveront de bons brebis, surtout au sud, rappelant bien logiquement la feta grecque.
Pour le dessert, essayez les baklavas, le gâteau de semoule (hashure) ou de riz (sytliash), ou le hoshaf de Gjirokastër, des figues cuites dans du lait caillé. Le yaourt au lait de brebis (kos i deles) est ferme, très ferme – au point qu’on dirait du fromage. Pour finir, une bonne grosse grenade de Shkoder ou des figues (fraîches ou séchées) de Berat.
La vigilance doit être de mise face à la petite délinquance (pickpockets et vols à l’arraché), présente dans les villes, les lieux touristiques et dans les transports en commun (bus et gares). Il est recommandé aux voyageurs de porter les objets de valeur de manière discrète ou – dans la mesure du possible – de les laisser dans un coffre-fort à l’hôtel. Il est utile de prévoir des copies de ses documents d’identité en cas de perte ou de vol. Les mendiants peuvent parfois être très insistants, mais ne recourent généralement pas à la violence.
La possession d’armes reste très répandue dans le pays. Des fusillades sporadiques peuvent se produire, mais elles ne visent pas spécifiquement les étrangers, étant généralement liées à des règlements de comptes internes (milieux criminels).
Il est conseillé aux visiteurs de se tenir à l’écart de toute manifestation.
J’irai dormir chez vous – Albanie
Les contacts avec la population doivent être respectueux des traditions propres à la société albanaise, généralement caractérisée par son hospitalité. Les voyageurs doivent veiller à adopter une tenue et une attitude correctes et adaptées, notamment à l’occasion des visites des lieux de culte.
Faire preuve de respect envers les jeunes femmes : leurs familles restent très attentives à leurs fréquentations.
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne dispensent pas le voyageur d’une consultation avant le départ chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevées à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance de voyage permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, vous vous exposez au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Rage
De nombreux chiens errants circulent parfois en meute, tant à Tirana qu’en province. Ces animaux ne sont pas particulièrement agressifs et portent désormais un marquage à l’oreille qui indique qu’ils ont été vaccinés et stérilisés. La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée.
Après un contact avec un animal pouvant être enragé, la morsure doit être lavée abondamment à l’eau savonneuse, et une consultation médicale urgente doit apprécier le risque de contamination afin de déterminer l’administration urgente d’un sérum et/ou d’une vaccination contre la rage. Il est donc recommandé de ne pas caresser les animaux, voire de ne pas s’en approcher. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation et évaluation médicale préalable.
• Encéphalite à tiques
L’encéphalite à tiques est une maladie virale transmise notamment par la piqûre de tiques. Les symptômes associent de la fièvre avec des troubles digestifs, et des signes méningés (maux de tête, raideur de nuque). Des troubles neurologiques divers et des paralysies peuvent être associés. Il n’y a pas de traitement spécifique. Le traitement est strictement symptomatique.
Un vaccin existe contre la méningo-encéphalite à tiques, mais la seule prévention contre les autres infections transmises par les tiques reste la couverture vestimentaire et l’application de répulsifs cutanés sur les parties découvertes. Il est donc impératif, après toute promenade en milieu rural, et particulièrement en forêt dans les régions infestées, de bien s’examiner et d’examiner ses enfants pour rechercher la présence éventuelle de tiques sur le corps et sur le cuir chevelu, afin de les ôter très rapidement par un tire-tique ou une pince à épiler.
• Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
La petite délinquance demeure moins élevée que dans la plupart des Etats occidentaux. On constate néanmoins une légère tendance à la hausse dans les agglomérations, en particulier en ce qui concerne le cambriolage des domiciles privés et les vols à l’arraché.
Il est donc conseillé aux voyageurs de suivre les recommandations suivantes :
Le pays se trouvant dans une zone d’activité sismique, en particulier dans le sud de l’Albanie, il est conseillé de prendre connaissance des recommandations d’usage.
Une application du Centre Sismologique Euro-Méditerranéen permet d’avoir en temps réel une localisation des internautes ayant ressenti un séisme. Le système d’appréciation de la situation en ressenti du séisme est très bien fait et permet d’avoir une idée de degré Richter assez fiable.
L’Albanie est un pays montagneux qui attire de plus en plus de touristes venus pour randonner, même en l’absence de sentiers balisés. Il est donc fortement recommandé de :
Par ailleurs, dans le cas où vous vous retrouveriez à proximité d’un champ de cannabis à l’occasion d’une promenade en montagne ou en campagne,les consignes suivantes sont alors impératives :
Le lek est la monnaie officielle et, bien que l’euro soit très largement accepté, vous obtiendrez de meilleurs prix en utilisant des leks. Les distributeurs de billets offrent en général des retraits dans les deux monnaies. Les leks albanais ne peuvent pas être échangés en dehors de l’Albanie donc échangez-les avant de repartir ou dépensez-les. Les cartes de crédit ne sont acceptées que dans les grands hôtels, certains magasins et agences de voyages qui se trouvent pour la plupart à Tirana. Pensez à retirer de l’argent à l’avance. Il est poli de laisser la monnaie comme pourboire.
Manger
Budget économique : 100 – 200 LEK
Budget moyen : 200 – 500 LEK
Budget supérieur : > 500 LEK
Dormir
Budget économique : < 30€
Budget moyen : 30€ – 100 €
Budget supérieur : > 100€
Train
Les lignes sont peu nombreuses, les trains vétustes et poussifs, souvent bondés, mais les prix vraiment bas. De Tirana, Durrës est desservi plusieurs fois par jour, ainsi que Shkodër, Vlorë et Pogradec.
Bus et minibus
Voilà la meilleure manière de se déplacer en Albanie si l’on n’est pas motorisé. Les bus sont un peu moins rapides que les furgons, mais un peu moins chers et peut-être un peu moins dangereux… Cela dit, la conduite des uns et des autres laisse à désirer. Le confort des bus est variable, certains sont modernes avec air conditionné, d’autres exigus. Les furgons sont récents, mais on y est souvent très entassés.
Règle de base : il n’existe aucune gare routière dans le pays. Résultat, dans la capitale, les bus et minibus partent d’endroits différents en fonction de leurs destinations… Pas très pratique tout ça, d’autant que ça change régulièrement. Renseignez-vous sur place.
Autre inconvénient : si les départs sont réguliers le matin, ils le sont de moins en moins au fur et à mesure de l’après-midi, sauf pour quelques villes proches. Les minibus ne partent que lorsqu’ils sont pleins et il arrive qu’ils n’aillent pas jusqu’à destination. On a déjà vu des chauffeurs fatigués décider de passer la nuit en route en prévenant au dernier moment !
En ville, les bus urbains sont très bon marché (20 leke). À Tirana, ils fonctionnent de 6h à 22h.
Voiture
La voiture procure une liberté de mouvement inestimable, permettant de voir bien plus de choses que si l’on s’en remettait aux seuls transports en commun. Certains choisissent de venir avec leur propre véhicule : un véritable périple. Pour ceux qui arrivent du Monténégro par Podgorica, sachez que la frontière n’est pas indiquée.
Pour les autres, les locations restent abordables, surtout si l’on s’y met à plusieurs.
Avertissement sur l’état des routes
Nombreuses sont encore les routes qui ne sont pas goudronnées. Si les grands axes ont été bien refaits (Shkodër – Tirana – Monténégro), les routes secondaires sont souvent en piètre état, donc dangereuses : de nombreux accidents sont à déplorer.
Outre les nids de poules, les chaussées déformées, défauts d’éclairage, bouches d’égouts ouvertes et sections en travaux, vous serez confrontés au manque (ou à l’absence) de signalisation, au bétail déambulant au milieu de la chaussée et, surtout, à la douce inconscience des chauffeurs et des piétons albanais.
Pour toutes ces raisons, évitez de conduire de nuit, surtout sur les routes de montagne.
Pas facile en cas d’accident : les conducteurs sont rarement assurés, certaines voitures volées, le ton monte vite…
Outre les problèmes de sécurité dus au mauvais état des routes, parfois les temps de parcours s’en ressentent… Conclusion : comptez en heures de conduite, pas en kilomètres… et restez toujours prudent !
Signalons une autoroute reliant Tirana à Durrës (gratuite). La route côtière reliant Vlorë à Saranda, à flanc de falaise par endroits, est quant à elle déconseillée aux camping-cars. Certains réussissent à passer mais souvent au prix d’une casse plus ou moins importante.
Quelques remarques supplémentaires : les limites de vitesse sont peu respectées, mais la police veille de plus en plus. Les feux de croisement doivent être allumés de jour comme de nuit. La rareté des indications routières rend la carte indispensable. Piétons, attention, les voitures ont tendance à se croire prioritaires sur les piétons.
Formalités
Le permis de conduire national est accepté. Ceux qui viennent en voiture auront juste besoin de la carte verte internationale. Certaines compagnies se font tirer l’oreille pour inclure l’Albanie, mais elle est normalement incluse. Il arrive aussi que les douaniers exigent des véhicules motorisés qu’ils souscrivent une assurance supplémentaire au passage de la frontière, mais ce n’est théoriquement pas nécessaire. En plus, c’est un peu à la tête du client…
L’Albanie est le pays le plus jeune d’Europe (40% des 3,5 millions d’habitants a 18 ans ou moins) et accorde depuis longtemps une importance cruciale à l’éducation (aujourd’hui, le taux d’alphabétisation y est de 98%). En son temps, le régime communiste a considéré l’éducation comme un outil majeur pour construire un État socialiste et, dès 1946, toutes les écoles ont été soumises à l’autorité de l’État, l’élimination de l’analphabétisme étant dès lors déclarée comme objectif primordial. Depuis 1991, les gouvernements successifs ont eux aussi envisagé l’éducation comme un levier essentiel pour aider le pays à sortir de son isolement culturel, politique et économique. À l’instar de nombreuses autres démocraties émergentes, l’Albanie voit donc l’éducation comme un élément central pour bâtir une société nouvelle.
Mais son passage d’un régime totalitaire vers une société démocratique a été entravé par l’instabilité politique et économique. En conséquence, depuis les années 1990, 1.736 écoles maternelles ont été fermées (dont 72% dans des zones rurales) et 15.000 enseignants de maternelle renvoyés. En 2003, 44% seulement des enfants fréquentaient l’école maternelle contre la totalité de cette classe d’âge durant la période communiste. Des écoles primaires et secondaires sont en train d’être reconstruites, mais les matériaux sont obsolètes et, bien souvent, les méthodes d’enseignement ne sont pas axées sur les besoins de l’enfant. De fait, beaucoup de jeunes abandonnent l’école.
Pourtant, et en dépit du manque de ressources financières, le ministère de l’Éducation et des sciences cherche en permanence à améliorer la qualité des écoles et à introduire de nouvelles méthodes d’enseignement. L’Albanie a démontré son engagement en ratifiant la Convention internationale des droits de l’enfant dès 1992. Les autorités souhaitent en outre réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) adoptés en 2000 lors du Sommet du millénaire organisé par les Nations unies. Le gouvernement s’est ainsi engagé à atteindre «l’éducation pour tous» d’ici 2015 et a déboursé des fonds plus importants pour atteindre des objectifs spécifiques. En matière de santé, des progrès réels ont été réalisés, mais le pays a toujours le taux de mortalité infantile le plus élevé d’Europe et la population rencontre des difficultés nutritionnelles liées à la pauvreté.
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