Butrint (1992): Habité depuis les temps préhistoriques, le site de Butrint fut successivement le siège d’une colonie grecque, d’une ville romaine, puis d’un évêché. Après une époque de prospérité sous l’administration de Byzance, puis une brève occupation vénitienne, la ville fut abandonnée par sa population à la fin du Moyen Âge à cause de la présence de marécages voisins. Le site archéologique actuel est un conservatoire des ruines représentatives de chaque période du développement de la ville.
Centres historiques de Berat et de Gjirokastra (2005): Berat et Gjirokastra sont inscrites en tant que rares exemples d’un style architectural typique de la période ottomane. Située dans le centre de l’Albanie, Berat porte le témoignage de la coexistence de différentes communautés religieuses et culturelles au fil des siècles. Elle comprend un château, localement appelé le Kala, dont la majeure partie fut construite au XIIIe siècle, bien que ses origines remontent au IVe siècle avant JC. Le quartier de la citadelle compte de nombreuses églises byzantines, dont plusieurs du XIIIème siècle, ainsi que plusieurs mosquées construites sous l’ère ottomane qui débuta en 1417. Gjirokastra, dans la vallée de la rivière Drinos au sud de l’Albanie, comprend une série de remarquables maisons à deux étages, qui se développèrent au XVIIe siècle. La ville comprend également un bazar, une mosquée du XVIIIe siècle ainsi que deux églises de la même époque.
La musique albanaise est celle pratiquée en Albanie, mais aussi par les nombreuses communautés albanaises vivant en Italie, au Kosovo et en Macédoine.
Elle présente des caractéristiques tout autant archaïques, préservées par le relief et le régime, que métissées, par l’influence ottomane, persane, arabe, grecque ou slave. Elle se présente sous deux formes principales : le chant këngë et la danse valle (souvent en rythme aksak à 5, 7 ou 11 temps). Ces deux formes convergent parfois en këngë valle.
La musique folklorique a été encouragée par le régime communiste pour des raisons de lutte idéologique notamment par la création du festival de Gjirokastër.
L’Albanie est un pays d’une richesse qu’on ne soupçonne pas à moins d’aller le visiter ! Avec des « villes-musées inscrites » au patrimoine de l’UNESCO, une nature magnifique composée de plages et de forêts sauvages, et de beaux villages pittoresques clairsemés, vous serez sans nul doute époustouflés par votre voyage en Albanie ! Carrefour d’une multitude de cultures, vous rencontrerez en chemin églises byzantines, citadelles-forteresses, mosquées… Une chose est sûre, votre voyage en Albanie vous entraînera loin de la monotonie !
Ne ratez pas :
– Musée national historique – Mosquée Et’hem Bey – Place Skanderbeg – Lëkurësi Castle – Skanderbeg Monument – Rozafa Castle – Parc national de Butrint – Gjirokastër Fortress
Les Albanais ne sont pas vraiment de grands sportifs… Ils n’ont gagné aucune médaille aux Jeux olympiques depuis le début de la participation du pays aux épreuves ! Il n’y a guère qu’en haltérophilie qu’on a pu voir des Albanais lors des JO de Sydney en 2000.
Les Albanais sont de grands amateurs de foot. Les clubs shqip ne font pas des miracles, mais cela n’empêche pas l’enthousiasme. Une fois par an, les Albanais se lâchent pour le championnat national de bolas. Le principe est le même que pour le lancer de fer à cheval : le jeu consiste à faire tenir sur l’un des trois barreaux d’un espalier des « bolas » constituées de deux boules reliées par une corde. Les origines remontent probablement à une arme espagnole, avec deux boules et sans les pointes.
Plages
Si les plages du nord et du centre du pays, assez bétonnées, n’ont rien d’exceptionnel (en particulier vers Durrës), celles du sud, plus typiquement méditerranéennes, sont souvent superbes avec leurs criques et leurs eaux aux relents turquoise. La température est fraîche au printemps, mais grimpe vers 20 °C en juin-début juillet pour atteindre au mieux 25 °C à la fin de l’été.
Plongée
Ceux qui auront pensé à emporter un masque et un tuba en profiteront pour plonger en Albanie et observer les fonds, bien préservés dans la région. La baie de Vlora semble aussi intéressante à explorer pour les plongeurs. On y trouve l’épave d’un navire-hôpital italien de la Seconde Guerre mondiale par 20 m de fond. Les sites à l’orée de la péninsule de Karaburun et autour de l’île de Sazan sont sympa aussi, mais plus exposés.
Observation des oiseaux
Ceux qui aiment observer les oiseaux mettront le cap sur le grand lac de Skadar, partagé avec le Monténégro, ou la lagune de Karavastasé, entre Tirana et Vlorë (zone pas du tout développée). L’un et l’autre plan d’eau abritent des groupes du rare pélican frisé, des hérons gris et blancs, etc.
Parcs nationaux
Le territoire albanais est semé d’une douzaine de parcs nationaux, la plupart isolés et sans aucune infrastructure. Les plus aventureux peuvent les explorer en essayant de réserver les services d’un guide auprès d’un tour opérateur local ou de la Fédération de Randonnée albanaise, en espérant rencontrer certains des animaux qui les peuplent, comme le rare bobcat, une sorte de lynx roux.
But d’excursion favori des habitants de Tirana, le mont Dajti (1612 m) est desservi par une nouvelle télécabine. On y trouve plusieurs restos, sites de pique-nique et chalets d’hébergement, mais le sommet est zone militaire.
Bien plus sauvage, le parc de Lugina et Valbonës s’étend sur 8000 hectares autour de la station d’altitude de Valbonë, jadis fréquentée par la nomenklatura, tout au nord du pays. Paysages montagneux vierges et authentiques à souhait, mais attention, la région n’est pas encore très sûre, n’y allez pas seul(e).
Ski
Il paraîtrait (on n’a pas essayé) qu’il est possible de skier en Albanie. Pas de télécabine, ni même de remonte-pentes au programme, mais de la poudreuse en hiver.
Les sportifs dans l’âme s’intéresseront aux propositions à Outdoor Albania, un TO albanais spécialisé dans les activités au grand air (rando, VTT, kayak de mer, etc.).