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Les points forts
Avec 27,73 millions d’habitants, l’Ouzbékistan est le pays le plus peuplé d’Asie centrale. De plus, sa population est jeune : l’âge médian est de 24,7 ans. Le pays est riche en matières premières (cuivre, zinc, or, argent, tungstène, plomb et gaz naturel). Il est potentiellement le plus gros marché en termes de consommation dans la région. Il est aussi le quatrième plus gros producteur de coton du monde et le second exportateur après les Etats-Unis.
Ce pays est une puissance régionale en devenir, même si le gouvernement tarde à créer les conditions pour attirer des investissements étrangers. Il faut noter une politique fiscale favorable aux investisseurs étrangers et une volonté de moderniser les principaux secteurs de l’économie. L’Etat ouzbek avait aussi veillé, avant la crise financière, à consolider les banques commerciales, notamment les huit plus importantes.
Les points faibles
Malgré les déclarations du gouvernement confirmant la volonté d’encourager les investissements étrangers, l’environnement réglementaire reste capricieux et les conditions juridiques pour bénéficier des garanties offertes à ces investissements sont ambigües.
La corruption, l’éventualité de crises humanitaires en raison des difficultés économiques persistantes, ainsi que le maintien de la mainmise de l’Etat sur des secteurs clés (coton, or, hydrocarbures, matières premières), bien que celui-ci paraisse donner des gages de bonne volonté en mettant en avant des efforts vers la privatisation, sont autant de points faibles.
Un des points controversés de la politique de l’actuel gouvernement reste le travail des écoliers dans les champs de coton qui a suscité un boycott de « l’or blanc » ouzbek par des sociétés occidentales.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Selon la législation ouzbèke, l’Etat doit garantir et protéger les droits des investisseurs étrangers dans le pays. Des programmes d’investissement ont été lancés afin d’encourager d’importants investissements dans des secteurs prioritaires. Les programmes comprennent 86 projets d’investissements directs étrangers pour un total de 1,8 milliard de dollars dont plus de la moitié est destinée au secteur de l’énergie. Parmi les investisseurs, la Chine, avec la compagnie CNPC (en anglais), devrait participer à la construction d’un tronçon d’oléoduc. La Corée du sud est impliquée dans un projet de complexe chimico-gazier et la société russe Lukoïl dans la mise en exploitation de gisements gaziers.