Avant le départ
En cours de saisie
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Visa
L’accès au territoire ouzbek est subordonné à la possession d’un visa. Pour l’obtenir, s’adresser à l’Ambassade de l’Ouzbékistan à Paris. Bien vérifier la période de validité du visa et ne pas dépasser celle-ci, sous peine de se voir infliger une amende pour régularisation du séjour.
Les personnes envisageant d’effectuer un voyage en Ouzbékistan comprenant un passage dans un pays voisin puis un retour en Ouzbékistan sont invitées à vérifier leur visa ouzbek avant leur départ. Elles doivent particulièrement veiller à bien disposer du nombre d’entrées nécessaire. Le visa doit comporter une entrée pour chaque passage de frontière en direction de l’Ouzbékistan. Des touristes sont régulièrement refoulés aux frontières avec les pays voisins lorsqu’ils veulent revenir en Ouzbékistan après avoir épuisé l’unique entrée de leur visa touriste ouzbek initial.
Les dates et le nombre de jours du visa doivent également être vérifiés et respectés sous peine de forte amende. Certains types de visa ne peuvent être prolongés sur place. Dans tous les cas, les démarches de prolongation doivent être entamées avant la date de péremption.
Pour tout séjour supérieur à 72 heures, il faut se faire enregistrer auprès de l’OVIR, organisme dépendant du ministère de l’Intérieur local. L’enregistrement est effectué soit par l’invitant (pour les visas privés, visas business,…), soit, lors d’un séjour dans un hôtel, par l’administration de l’établissement. Les titulaires d’un visa touriste (type T) ne sont pas autorisés à séjourner chez un particulier et doivent être enregistrés par un hôtel. Les talons d’enregistrement sont susceptibles d’être contrôlés lors de toute démarche administrative (notamment achat de billet de train, contrôle d’identité, franchissement de frontière…) et recoupés avec d’autres documents (factures d’hôtel, billets de trains…). Il convient de respecter scrupuleusement les règles d’enregistrement sous peine de forte amende, d’expulsion vers la France (aux frais du voyageur) et d’interdiction de séjour.
Vaccination –
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole).
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin
Limitations en douanes : La législation douanière exige la déclaration à l’arrivée des biens, valeurs et devises. Si la somme entrée est supérieure à 5000 USD, une taxe de 2% est perçue sur la totalité de la somme. La législation douanière exige que soit faite à l’arrivée sur le territoire ouzbek une déclaration de toutes les devises, y compris celles en chèque voyage, des valeurs et des biens. Cette formalité s’accomplit en complétant deux formulaires de déclaration de douane (T6), dont l’un sera remis au voyageur et que celui-ci doit garder précieusement jusqu’à sa sortie du pays. A sa sortie du territoire ouzbek, le voyageur doit remplir une nouvelle déclaration (T6) indiquant les devises en sa possession et présenter celle obtenue à l’entrée en Ouzbékistan. Si le montant déclaré à la sortie est inférieur à la somme déclarée à l’entrée, aucun justificatif n’est demandé. Dans le cas contraire (si la somme à la sortie est plus élevée que celle déclarée à l’entrée), des justificatifs devront être fournis (tickets de retrait en espèces par carte bancaire, justificatifs de salaires perçus, etc.). La sortie de devises est justifiée par la présentation des documents reçus à l’entrée. Pour une dépense égale ou supérieure à 2000 USD, on est tenu de présenter aux douaniers les certificats délivrés par les bureaux de change, confirmant la vente légale de devises. En cas de non-présentation, une amende représentant 30% de la somme détenue sera perçue.
La totalité des devises détenues par les voyageurs doit être déclarée. Dans le cas contraire les voyageurs se verront confisquer les sommes non déclarées et s’exposeront à des poursuites pénales.
La réglementation limite l’importation à quelques cigarettes ou du tabac, 2 litres de vin et un peu de parfum.
Une déclaration des caméras vidéo doit être effectuée à l’arrivée et au départ. Il est défendu d’importer des fruits, des légumes et des animaux.
Il est interdit d’exporter de la fourrure, des antiquités et des objets d’art.
Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Le soum (UZS) est la seule devise légale en Ouzbékistan, mais le dollar américain (USD) est une devise étrangère reconnue parfois acceptée par certains commerçants.
Taux de change : 1,00 EUR = 3 058,96 UZS ; 1,00 UZS = 0,000326908 EUR
Pourboires : Il est d’usage de laisser un pourboire de 10% du montant total de l’addition. Dans les hôtels et les restaurants, le service est inclus, mais le pourboire reste à votre discrétion.
Conduite : Les postes de passage frontaliers (à l’exception des points de contrôle des aéroports) sont fermés à la circulation automobile et piétonnière entre 22h00 et 7h00, à l’exception du poste frontalier autoroutier Tadjen (Kazakhstan) / Karakalpakie (Ouzbékistan), ouvert 24h/24.
Certains postes de passage sont réservés aux frontaliers. D’autres postes sont ouverts aux européens, mais pas aux véhicules ; c’est le cas notamment du poste frontière avec le Kazakhstan Gusht-Kuprik/Cherniaevka (route Tachkent-Shymkent). Le poste le plus proche ouvert aux véhicules est Jallama/Konysbaev (route Chinoz-Shymkent).
Par ailleurs, certains postes frontières terrestres peuvent être temporairement fermés en raison d’événements intérieurs ou affectant les pays voisins. Il convient donc de vérifier leur ouverture avant de prendre la route.
Les personnes prévoyant des séjours à bord de véhicules hors normes et/ou aménagés pour dormir doivent particulièrement prêter attention aux points suivants lors de la préparation de leur séjour :
– La règlementation ouzbèke en matière d’enregistrement de séjour des étrangers ne prévoyant pas spécifiquement le cas des personnes voyageant en camping-car, les dispositions citées précédemment leur sont également applicables. S’agissant de titulaires de visas de tourisme, seuls les hôtels sont en mesure d’effectuer cet enregistrement. Il convient donc de prévoir de s’arrêter pour la nuit auprès d’hôtels pour procéder à cet enregistrement.
– Certains sites et points de passage sont fermés à certaines catégories de véhicules en vertu de la règlementation locale, y compris certains camping-cars. C’est le cas notamment du col de Kamchik entre la région de Tachkent et la vallée de Ferghana, ce qui contraint les véhicules concernés à transiter par le Tadjikistan. Dans ce cas, un visa tadjik et l’acquittement de taxes douanières aux frontières (montant pouvant s’élever à plusieurs centaines d’euros), tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire ouzbek, sont nécessaires. Il est donc utile de se renseigner à l’avance sur la possibilité de franchir certains tronçons de votre itinéraire en fonction de la catégorie de votre véhicule.
D’une façon générale les véhicules hors gabarit doivent obtenir une validation expresse de leur itinéraire par les autorités locales.
Téléphone – Indicatif :
Bien que les télécommunications téléphoniques intérieures et internationales soient assurées de façon satisfaisante, elles peuvent parfois souffrir de perturbations plus ou moins longues. Par ailleurs, chaque ville a son propre indicatif téléphonique.
Les indicatifs téléphoniques des grandes villes d’Ouzbékistan
Tachkent 71 + N°
Andijan 742 +N°
Boukhara 65 + N°
Djizak 72 + N°
Karchi 75 + N°
Navoy 36 + N°
Namangan 692 + N°
Noukous 61 + N°
Samarkand 662 + N°
Termez 7622 + N°
Goulistan 672 + N°
Fergana 732 + N°
Ourguench 62 + N°
Les indicatifs téléphoniques des petites villes touristiques
La région de Kachkadarya Chahrisabz 7552 + N°
La région de Navoy Nourata 3652 + N°
La région de Noukous Mouynak (la mer d’Aral) 6132 + N°
La région de Fergana Kokand 7355 + N°
Marguilan 7323 + N°
Richtan 7345 + N°
La région de Khorezme Khiva 6237 + N°
NB : Pour appeler depuis la France, composer le 00 + l’indicatif international 998 + indicatif de la ville + N°.
Courant : alternatif fonctionnant sur 220 volts, en période de 50 Hz. Les prises sont très souvent petites, bipolaires, et sans prise de terre.
Internet : Le suffixe internet .uz
Il est possible d’accéder au réseau Internet dans les grandes villes (hôtels, cybercafés).
Nos d’Urgence : pompiers : 01 ; police : 02 ; ambulances : 03
Médias :
Principaux journaux nationaux : Delovoy Partner, Eurasia Insight Uzbekistan, Harakat, Hurriyat, Khalk Suzi, Muslim Uzbekista
Chaînes de télévision : TV Yoshlar
Les spécialités sont savoureuses, et la seule difficulté que rencontrent réellement les Occidentaux est la cuisine à l’huile de coton, peu digeste pour les estomacs qui n’y sont pas habitués. Ce désagrément passe après une courte période d’adaptation.
Och
Le plat national ouzbek est le och, ou plov en russe, à base de riz sauté et de viande de mouton. Il en existe une centaine de recettes selon les régions.
À Boukhara, le riz n’est pas sauté, mais bouilli. Dans la vallée de Ferghana, il est accompagné de feuilles de vignes farcies de viande et d’oignon. Ailleurs, il sera agrémenté d’ail, de pois chiches ou de raisin. Le plat est traditionnellement cuisiné le vendredi, ainsi que pour toutes les grandes occasions : navrouz (jour de l’an), fin du ramadan, mariage, anniversaire… Dans les tchaïkhanas des bazars, on en trouve tous les midis.
Chachlik
L’autre spécialité culinaire est le chachlik, littéralement « six morceaux ». Ce sont des brochettes composées de six morceaux de viande et de gras, ou bien uniquement de gras. Les plus communes sont à la viande de mouton, mais on en trouve également au bœuf ou au poulet.
Les kebabs ou – viande rôtie – sont des pièces de viande hachée, moulées à la main autour de la brochette.
Chachliks et kebabs se mangent accompagnés d’oignon au vinaigre. La viande est légèrement épicée ou parfumée à la coriandre.
Autres spécialités ouzbèkes
Enfin, les bazars regorgent d’autres spécialités ouzbeks, ouighours ou kazakhes. Les plus courantes sont les laghmans, de longues nouilles qui se mangent en soupe ou sautées, les manty, de gros raviolis cuits à la vapeur et fourrés de viande et d’oignon, les chuchvara, des raviolis également, mais qui sont garnis de carotte ou de potiron ou encore le bechbarmak, une spécialité des nomades kazakhs, faite de viande bouillie de mouton ou de bœuf et de morceaux de foie, servie avec des oignons, des pommes de terre et des nouilles.
En septembre et octobre, les bazars se gorgent de fruits et de légumes d’excellente saveur, dont la plupart proviennent de la fertile vallée de Ferghana. C’est aussi la saison du melon, des pastèques et des citrouilles. Dans les bazars, quand kovum saili, la fête du melon bat son plein, on procède à l’élection des meilleurs produits du pays.
Le thé, vert ou noir, est la boisson incontournable en Ouzbékistan. Servi à toute heure de la journée, en guise de bienvenue, d’au revoir, ou juste pour passer le temps, le thé est une véritable religion et le servir obéit à tout un cérémonial.
Il est préalablement versé trois fois dans une tasse et reversé à chaque fois dans la théière. Ces trois temps symbolisent loy, l’argile, moy, la graisse et tchaï, le thé ou l’eau. Le premier étanche la soif, le second isole du froid et du danger, le troisième éteint le feu. Les tasses ne sont jamais remplies, ce qui signifierait qu’il est temps, pour l’invité, de partir.
Remplir une tasse est très mal perçu par celui qui la reçoit.
La main gauche étant impure, théière ou tasses doivent êtres prises ou données de la main droite.
La vodka est la seconde boisson en Ouzbékistan, un peu moins traditionnelle, mais tout aussi présente. Un souvenir laissé par les Soviétiques avec lequel les Ouzbeks arrosent les repas à coup de toasts, en se jetant ensuite sur une boisson gazeuse non alcoolisée pour faire passer le canon.
Il faut dire que la vodka produite en Ouzbékistan a tout de l’alcool de bois. Et si l’estomac du touriste peut facilement supporter la cuisine locale, le réveil après une soirée arrosée se révèle beaucoup plus pénible…
La tradition d’accueil et d’hospitalité est une constante en Asie centrale, qui là encore est plus prégnante dans la vallée de Ferghana que dans les villes plus touristiques comme Samarkand et Boukhara. Il n’est pas rare pour un touriste de se faire inviter chez l’habitant pendant plusieurs jours de suite.
Dans l’ensemble, l’Ouzbékistan pratique un islam très tolérant et ouvert. Seules quelques mosquées de la vallée de Ferghana sont fermées aux femmes, et les hommes seront gentiment priés de sortir à l’heure de la grande prière.
Les habitants de l’Ouzbékistan sont connus pour leur hospitalité et adorent recevoir des invités à la maison. Si vous êtes invité chez quelqu’un, vous pouvez vous attendre à un superbe festin, accompagné de nombreuses boissons. Autant de plats que disponibles seront servis, et, bien que cela puisse paraitre exagéré pour les visiteurs, c’est un signe de respect envers les invités. Il n’est pas important de manger tout ce qui vous est servi, car les conventions disent que les plats ne doivent jamais être vides et qu’il ne devrait jamais avoir une indication d’un manque de nourriture sur la table.
Boire de la bière ou d’autres boissons alcooliques dans la rue n’est pas acceptable, bien que ce comportement soit toléré pour les voyageurs étrangers. Il n’est pas interdit de fumer en public, mais une femme fumant en public générera beaucoup d’attention. En général, les femmes bénéficient des mêmes droits que les hommes, mais une tradition d’humilité est la base de l’éducation traditionnelle envers les jeunes filles.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, rougeole-oreillons-rubéole).
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.
Il est vivement recommandé de ne pas consommer l’eau du robinet, ni l’eau provenant des pompes de particuliers : préférer la consommation d’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
En cas de maladie ou d’accident, il est souhaitable, si cela est possible, avant toute transfusion sanguine, de prendre l’attache d’un des médecins connus du poste (Clinique internationale de Tachkent et Association Soriz).
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base », à emporter avec soi. On veillera à se munir des quantités de médicaments nécessaires au traitement des maladies chroniques pour toute la durée du séjour, accompagnés des ordonnances correspondantes.
Les médicaments doivent être déclarés en douane, et l’original de l’ordonnance doit être présenté. Certains médicaments autorisés à la vente en France sont interdits à l’importation en Ouzbékistan. La loi prévoit que l’importation de médicaments est soumise à autorisation du ministère de la Santé ouzbek. Une liste des types d’articles pharmaceutiques autorisés à l’importation pour une utilisation personnelle sans autorisation est disponible sur le site de l’ambassade de France en Ouzbékistan.
Le réseau médical et hospitalier ne correspond pas au niveau et normes occidentaux.
Le rapatriement sanitaire étant généralement la meilleure option, une assurance individuelle incluant le rapatriement sanitaire est absolument indispensable.
L’Ouzbékistan fait de sa stabilité et de sa sécurité des priorités. A ce titre, les mesures visant à contrôler les activismes religieux, terroriste et extrémiste se sont multipliées depuis les attentats survenus à Tachkent en 2004. La situation à Tachkent est très calme et le dispositif policier étoffé.
Le pays accueille, selon les autorités ouzbèkes, presque un million de touristes par an. Les grands sites touristiques du centre et de l’ouest du pays (Samarcande, Boukhara, Khiva, Noukous) semblent bien sécurisés.
La situation s’est apaisée dans la vallée de Ferghana après le retour vers le Kirghizstan des personnes qui s’y étaient réfugiées, suite aux incidents inter-ethniques de juin 2010 dans les villes kirghizes d’Och et de Djalal Abad. Aucun incident sécuritaire majeur n’est à relever depuis 2009.
Pour autant, compte tenu des tensions périodiques et de l’instabilité dans la région, la menace terroriste ne peut être définitivement écartée et le voyageur est invité à suivre l’actualité centrasiatique au moment de son voyage, et à faire preuve de vigilance pendant son séjour dans le pays. Il est également recommandé de contacter la section consulaire de l’ambassade de France à Tachkent, afin de recueillir des informations actualisées.
Certains secteurs frontaliers sont interdits ou soumis à autorisation. Les zones frontalières avec le Kirghizstan et le Tadjikistan ne sont pas encore toutes délimitées et démarquées. Pour cette raison, il est fortement déconseillé de se déplacer dans ces zones montagneuses, en dehors des routes et des sentiers balisés. Les zones contestées avaient été minées à l’indépendance des Etats, et les nombreux mouvements de terrain dans cette région les ont donc rendu dangereuses. Par ailleurs, les zones frontalières avec le Kirghizstan et le Tadjikistan connaissent régulièrement des tensions et des incidents (le plus souvent sans gravité, mais sans exclure les affrontements), qui peuvent apparaître de manière tout à fait inopinée. Il est donc préférable de les éviter.
La région de Sourkhandaria (province du sud-est limitrophe de l’Afghanistan et d’une partie du Tadjikistan) est désormais accessible aux touristes étrangers sur autorisation . Il convient donc de solliciter les autorités ouzbèkes (ambassades d’Ouzbékistan à l’étranger ou ministère des Affaires étrangères à Tachkent) avant de s’y rendre. Ces dernières obligent souvent les voyageurs à justifier leurs projets de déplacements dans cette région.
La route menant à la ville de Termez est ouverte. Toutefois, pour passer de Termez en Afghanistan par le pont de l’Amitié sur l’Amou-Daria, il faut disposer d’un visa pour l’Afghanistan. Il est également fortement conseillé de vérifier auprès des autorités ouzbèkes (ambassade ouzbèke à Paris ou ministère des Affaires étrangères à Tachkent) qu’une autorisation de franchir le pont n’est pas exigée. Toutefois, les voyages individuels ou collectifs en Afghanistan sont formellement déconseillés dans tous les cas.
Les contrôles douaniers et policiers étant très stricts, tant à l’arrivée sur le territoire ouzbek qu’à la sortie, il est recommandé de respecter scrupuleusement la législation douanière locale, notamment pour ce qui concerne l’introduction en Ouzbékistan de devises étrangères, de valeurs (elles doivent être déclarées en totalité) ou de produits ou objets interdits (les médicaments doivent être déclarés en douane et l’original de l’ordonnance doit être présenté).
Enfin, pour pallier les inconvénients liés aux contrôles en ville et sur les grands axes routiers, la section consulaire peut délivrer aux ressortissants français qui voyagent dans le pays individuellement et sans accompagnateur, une attestation de protection bilingue mentionnant leurs noms, les caractéristiques de leurs passeports et la durée de leur séjour. Cette attestation peut se révéler utile lors de contrôles routiers.
Pour des raisons évidentes de sécurité, ce document ne peut être délivré par notre section consulaire que sur comparution personnelle du voyageur.
Le portail Ariane, créé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, permet aux voyageurs français qui le souhaitent de communiquer des données relatives à leurs voyages à l’étranger. Ces données pourront être exploitées, en cas de crise uniquement, par le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et par les ambassades, afin de contacter les utilisateurs dans l’hypothèse où des opérations de secours seraient organisées.
Le niveau d’insécurité reste particulièrement faible, et notablement moindre que dans les autres pays de l’ex-URSS. Cela étant, les voyageurs et touristes étrangers suscitent inévitablement des convoitises. Il est donc recommandé de surveiller en permanence et tenir bien fermement ses effets personnels. Il faut éviter de se prêter au jeu de personnes qui vous accostent pour proposer de changer de l’argent, ou qui usent de différents stratagèmes bien connus pour dévaliser des étrangers de leur argent. En cas de difficulté pour se débarrasser d’un importun, appeler le milicien de service dans les parages.
Quelques rares cas d’agressions avec violences ou de tentatives d’agressions, de nuit, sur des étrangers ont été signalés. Généralement, ces agressions sont perpétrées pour voler la victime. Comme dans toute grande agglomération, il est recommandé aux Français qui visitent Tachkent et/ou les autres grandes villes d’Ouzbékistan de ne pas se déplacer à pied seuls la nuit et d’utiliser des taxis « officiels ».
Il est recommandé de rester vigilants dans les lieux de distraction nocturne et de ne pas se fier aux individus qui peuvent faire des propositions de rencontres, ou entraîner des étrangers à des excès de boisson. A noter également que la sécurité est parfois moins bien assurée dans les régions reculées du pays, où le passage d’étrangers est inhabituel et susceptible de tenter des voleurs potentiels. Sur la route, comme en ville, il peut arriver que des policiers tentent de faire payer abusivement à leur profit des amendes aux automobilistes.
L’Ouzbékistan se trouve dans une zone de risque sismique élevé (en 1966, la ville de Tachkent a été partiellement détruite par un tremblement de terre). En cas de séjour dans le pays, il convient donc de suivre les recommandations de base.
Dans tous les cas, il faut conserver son calme, suivre les instructions données et attendre les secours, si nécessaire. Tout séisme important est suivi d’une série de secousses secondaires.
Si un tremblement de terre se produisait lors d’un séjour, il est recommandé à nos ressortissants de prendre immédiatement contact avec leurs familles ou leurs proches, afin de les rassurer sur leur sort ou, le cas échéant, en cas de problème de communication avec l’extérieur, avec l’ambassade de France.
Les auberges se sont plus développées en Ouzbékistan que dans les autres républiques d’Asie Centrale. Boukhara offre les meilleurs, Samarkand et Khiva la rattrapent peu à peu. Le premier programme de tourisme communautaire, dans les monts Nuratau, remporte un grand succès. On peut aussi séjourner en yourtes. Séjourner chez l’habitant ou camper risquent de poser des problèmes pour l’enregistrement. Il est toutefois possible d’opter ponctuellement pour ce genre d’hébergement, à condition de se faire enregistrer par un hôtel au moins toutes les trois nuits comme l’exige la loi appliquée aux touristes (voir Visa Ouzbékistan).
Les hôtels de Tachkent, de la vallée de Fergana, et les hôtels d’État en dehors de
la capitale indiquent leurs prix en dollars, mais les convertissent en soums au taux officiel. Cela signifie que les voyageurs économisent 30% (lors de nos recherches)
en payant avec des soums achetés au marché noir.
En dehors de Tachkent, la plupart des agences de voyages et des hôtels privés – dont les B&B de Boukhara, Samarkand et Khiva – indiquent également leurs prix en dollars, mais les convertissent en soums au taux du marché noir. Vous ne ferez donc pas d’économies en payant en soums.
L’Ouzbékistan possède des hébergements charmants, mais il faut réserver en haute saison, surtout à Boukhara, à Khiva et à Samarkand, où les meilleures adresses affichent généralement complet. Les autres se classent, hélas, nettement en dessous côté confort et cachet.
Infrastructure routière
Réseau de routes asphaltées couvrant assez largement le pays et reliant en tout cas les principales agglomérations. Cependant le défaut d’entretien des routes rend la circulation difficile et dangereuse, y compris dans les villes. Conducteurs et piétons doivent être très vigilants en raison du comportement parfois imprévisible des automobilistes locaux.
Il est recommandé de ne pas circuler en voiture de nuit (obstacles divers non éclairés : piétons et cyclistes, fréquentes traversées de bétail, véhicules arrêtés presque jusqu’au milieu de la route tous feux éteints…)
En cas d’accident la police de la route (DAN) doit être appelée pour dresser le constat. L’assurance automobile n’est pas obligatoire, la carte verte n’est pas valable en Ouzbékistan.
Pour les liaisons entre villes et villages on peut louer aisément des voitures avec chauffeur ou trouver des taxis individuels ou collectifs à des prix abordables (à se faire préciser avant la course). Il n’est pas possible de louer un véhicule sans chauffeur.
Les points d’approvisionnement en carburant sont irréguliers. L’approvisionnement en diesel est particulièrement difficile. La qualité de l’essence inégale. Prévoir une réserve pour les longs trajets.
Réseau ferroviaire
Les dessertes ferroviaires se sont améliorées ces dernières années. Des trains rapides circulent désormais entre Tachkent et les villes de Boukhara, Samarkand et Karchi. Les autres dessertes restent lentes et les risques de vols ou d’agressions ne sont pas à exclure.
La ligne Tachkent-Boukhara-Urgentch-Noukous passe en territoire turkmène sur une large partie de son trajet. Il a été signalé des cas où les garde-frontières turkmènes ont rançonné les voyageurs occidentaux sous prétexte qu’ils n’avaient pas de visas pour le Turkménistan.
Des trains de voyageurs relient l’Ouzbékistan au Kazakhstan au Nord vers Chymkent et au Nord-Ouest vers Beyneu.
Transport aérien
Les liaisons aériennes internationales sont fiables. Paris est relié à Tachkent au rythme de trois vols directs hebdomadaires les mardi, jeudi et vendredi par Uzbekistan Airways (En période d’hiver, seuls 2 vols sont maintenus les mardi et jeudi).
Les liaisons avec la France sont également possibles via Istanbul (Turkish Airlines), Prague (Czech Airlines), Francfort ou Londres (Uzbekistan Airways) ou via Moscou.
La flotte utilisée pour les vols internationaux (Airbus, Boeing) bénéficie du standard et d’une maintenance conformes aux normes occidentales.
En revanche, la flotte vieillissante d’appareils (Yak 40, Tupolev 154, Antonov 24, IL 114, datant de la période soviétique) utilisés pour les lignes intérieures (à destination des villes de Samarkand, Boukhara, Noukous, Urgentch, Termez) et la fiabilité relative des procédures de maintenance peuvent faire craindre aux voyageurs de ne pas être assurés, sur ces vols, d’une sécurité maximale.
Université internationale de Westminster à Tachkent (WIUT) a été fondée le 16 Janvier 2002 en partenariat avec l’Université de Westminster (Londres) et la Fondation UMID du Président de la République d’Ouzbékistan. WIUT été la première institution internationales accréditées en Asie centrale. L’objectif de WIUT est de fournir internationalement reconnues degrés de l’enseignement supérieur aux niveaux universitaire et post-universitaire, le tout validé par l’Université de Westminster. WIUT a encore développé sa capacité en fournissant des cours de formation professionnelle et de l’expansion de ses résultats de recherche. Professeurs et personnel sont des spécialistes hautement qualifiés en provenance d’Ouzbékistan, Royaume-Uni, Etats-Unis, l’Europe et d’autres pays. L’Université de Westminster offre un soutien pour le développement du personnel, des systèmes et la gestion de l’Université. La stratégie de l’Université est de renforcer et de maintenir une qualité de classe mondiale de l’Enseignement Supérieur en partenariat avec d’autres institutions et organisations internationales.
L’éducation pour tous fut un des grands acquis des ouzbeks pendant la période soviétique. Garçons et filles, sur les mêmes bancs de l’école, ont, pendant des générations, bénéficié d’un bon niveau d’éducation. Le taux d’alphabétisation du pays est de 99 %. A l’école, les élèves sont divisés en plusieurs groupes : groupe russe, groupe ouzbek et groupe mixte. Il existe également quelques écoles locales destinées à accueillir les enfants des ethnies minoritaires, en particulier tadjikes, mais aussi kazakhes ou coréennes. Si, officiellement, l’égalité est de mise entre ces groupes, la réalité est tout autre puisque les écoles mixtes ouzbek-russe sont les plus cotées, mais cette transition est néanmoins nécessaire étant donné la réapparition de l’ouzbek en tant que langue nationale après des décennies d’usage du russe.
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