Avant le départ
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Visa
Pour les Français, comme pour les autres étrangers, aucun visa préalable n’est exigé pour un séjour de moins de 30 jours.
Le visa est délivré gratuitement à l’arrivée aux Maldives sur présentation du passeport, valide pour la durée du séjour, d’un billet valide au départ des Maldives et d’une confirmation de réservation d’hôtel (ou à défaut de justificatifs de ressources suffisantes pour la durée du séjour : 100 USD + 50 USD par jour).
Afin d’éviter d’éventuels problèmes en cas de transit, il est fortement recommandé de disposer d’un passeport dont la durée de validité est de plus de 6 mois après la fin du séjour prévu.
Le visa délivré à l’arrivée est de 30 jours maximum. Les demandes de prolongation de séjour (jusqu’à 90 jours au total, inclus la durée du visa initialement délivré à l’arrivée) sont payantes et soumises à condition, en particulier : une assurance obligatoire, couvrant un montant de MVR 100 000, doit être obtenue auprès de Allied Insurance Maldives exclusivement. En cas de séjour dans un resort ou un hôtel, la demande de prolongation doit passer par le resort ou l’hôtel. En cas de logement en résidence privée, il convient de se faire recommander par un résident local. Les demandes de prolongation sont effectuées auprès des services de l’immigration à Malé.
Attention : la détention d’un titre de séjour dont la limite de validité a expiré peut entraîner de lourdes conséquences (arrestation, détention puis expulsion).
Vaccination :
Fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile peut être exigé à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée (Afrique …).
Il est préférable d’être à jour des vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite.
Selon avis médical, éventuellement : hépatite A et B, fièvre typhoïde.
Limitations en douanes : En matière de stupéfiants, qu’il s’agisse de possession ou de consommation, les mesures de répression sont très sévères, et les peines encourues très lourdes.
Il est interdit d’importer tout matériel qui pourrait être perçu comme « pornographique » par les autorités maldiviennes.
Il est possible d’importer du tabac, des cigares et des cigarettes dans les limites de l’usage personnel.
Il est cependant formellement interdit de transporter des armes à feu, de la drogue, des objets ayant trait à la pornographie, des chiens, des cochons et des produits à base de porc.
Pour importer de l’alcool, il convient d’acquérir un permis officiel.
Il est toutefois conseillé de se renseigner avant le départ.
Unité monétaire : Rufiyaa
Code de la monnaie : MVR
Taux de change : 1,00 EUR = 16,2598 MVR ; 1,00 MVR = 0,0615014 EUR
Pourboire : Aucune règle précise ne semble régir la pratique du pourboire aux Maldives. Presque toutes les dépenses sont assorties d’un service de 10%, depuis les boissons du minibar jusqu’au prix des chambres. Dans de nombreux pays, cela vous dispenserait de laisser un pourboire ; ici, pourtant, les gens qui vous serviront s’attendront souvent à recevoir quelque chose. Il est de bon ton de laisser un pourboire aux employés qui s’occupent de votre chambre et, dans les îles-hôtels de catégorie supérieure, à votre thakuru (maître d’hôtel). Donnez-le directement à la personne concernée et non au caissier de l’hôtel – en euros, en dollars ou en rufiyaas. Pour les employés de l’hôtel, quelques dollars par jour suffisent ; pour les porteurs, prévoyez 1 $US par bagage. Les employés de bar ne s’attendent pas à recevoir de pourboire.
Lexique des premiers mots :
bonjour : a-salam alekum
comment allez-vous ? : haalu kihine ?
merci : shukuria
oui : aa
non : noo
aujourd’hui : miadu
demain : madamma
cher : agu bodu
bon marché : agu heyo
OK : enge
Horaires d’ouverture / de travail : Si, dans les îles-hôtels, tout fonctionne presque sans aucune interruption, à Malé, le vendredi et le samedi sont jours de repos. Toutefois, les boutiques fréquentées par les touristes ne ferment généralement que le vendredi matin pour la prière. Sinon, elles sont ouvertes en permanence de 8h30 à 22h.
Les banques de Malé ouvrent du dimanche au jeudi de 8h à 13h30. Elles sont toujours fermées le vendredi et le samedi.
Code ISO 3166-1 : MDV, MV
Courant alternatif 220-240 volts. Les pannes peuvent être fréquentes sur certaines îles-hôtels. Celles-ci sont toutes dotées d’un générateur fonctionnant 24h/24.
Téléphone – Indicatif : +960
Internet : Domaine Internet .mv
Électricité : Le courant est de 230-240 Volts. Prévoyez un adaptateur.
Nos d’Urgence : 119
Médias :
Principaux journaux nationaux : Haveeru, kavaasaa, Minivan News, ReliefWeb Maldives
Chaînes de télévision : Sangu TV
Les ingrédients de base de la gastronomie maldivienne sont le poisson et le riz. Les plats les plus substantiels, qui se composent de riz et de « roshi » (un pain sans levain), sont dits « long eat » et sont à base, entre autres, de thon ou de sardines frites et de « valo mas », du poisson fumé. Le « hedhikaa », est dit « short eat », consiste en revanche en un assortiment d’amuse-gueule sucrés et salés, généralement servis au comptoir des bars.
Le jus de noix de coco encore verte, dit « kurumba », donne une boisson délicieuse et rafraîchissante, tandis que le « raa » est la lymphe du palmier, qui se boit à peine extraite.
Tabou alimentaire : Ne pas consommer l’eau du robinet, préférer l’eau en bouteille capsulée. L’importation et la consommation d’alcool sont interdites dans la capitale Malé et dans les îles habitées par des Maldiviens. Les boissons alcoolisées sont disponibles uniquement dans les îles-hôtels réservées aux touristes.
Si son traditionalisme ressort lors de certaines manifestations, comme le début et la fin du ramadan, la culture moderne divehi (Maldivienne) subit les influences extérieures du cinéma indien, des arts martiaux asiatiques ou encore des modes et de la musique occidentales.
L’Islam est religion d’État aux Maldives. Il convient d’éviter tout prosélytisme et de se garder de toute attitude intrusive à l’abord des mosquées (éviter de filmer ou de prendre des photos notamment). Une tenue correcte est exigée lors des visites de mosquées.
Lors de déplacements ou de séjours sur les îles habitées par les Maldiviens, il est recommandé d’apporter une attention particulière au respect des pratiques locales (se renseigner par exemple sur la possibilité ou non pour les femmes de se baigner en maillot de bain).
Il est recommandé d’être vigilant dans ces îles à l’égard des offres de service non sollicitées.
La législation des Maldives ne permet pas à des touristes de célébrer dans ce pays un mariage civil susceptible d’être transcrit dans les registres de l’état civil français. Certains hôtels des Maldives proposent à leurs clients des « confirmations ou renouvellements de vœux de mariage » qui n’ont aucune valeur juridique. Ces prestations sont réglementées et doivent se dérouler dans une langue connue de ceux qui les achètent ou en présence d’un interprète.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé : Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade de France. Les voyageurs ne maîtrisant pas l’anglais pourront inclure dans leur contrat d’assistance la prise en charge d’un interprète.
• Infrastructures médicales sur place : les infrastructures médicales sont limitées. Il existe deux hôpitaux (Indhira Gandhi Memorial Hospital et ADK Hospital) et plusieurs cliniques à Malé. Les îles habitées disposent de dispensaires et les atolls sont équipés d’hôpitaux régionaux. En cas de problème lors d’un séjour dans un site touristique, prévenir la direction de l’hôtel qui pourra vous aider à prendre les dispositions utiles (transport vers Malé par exemple). Renseignez-vous sur les infrastructures dans votre île-hôtel.
• Recommandations pour votre Santé
Chikungunya – Dengue : la transmission du chikungunya ou de la dengue est possible. S’il existe un vaccin contre la dengue, la prévention individuelle repose essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. L’ingestion d’aspirine est formellement déconseillée.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
• Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire et imprégnés de traitement textile insecticide (efficace deux mois et résistant au lavage).
• Utiliser des produits répulsifs cutanés.
• Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
• Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Zika : les Maldives ont été touchées par le virus Zika. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Aucun nouveau cas n’a été décelé depuis janvier 2017. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est notamment recommandé :
• de respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustiques (cf. ci-dessus), ceci tant la nuit que le jour ;
• de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
•Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustiques, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage, et d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
Grippe
• De manière générale, il est conseillé de suivre des mesures d’hygiène classiques pour limiter les risques de transmission :
• Il est également recommandé de consulter un médecin afin de discuter la mise à jour de la vaccination antigrippale, notamment chez les personnes à risque (notamment plus de 65 ans, femmes enceintes, malades chroniques, personnes immunodéprimées et obèses morbides).
Infection par le virus VIH – IST : concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact :
• Se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
• Eviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ; peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine).
• Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable.
• Terrorisme : en raison du risque terroriste existant à l’échelle régionale, il est conseillé de faire preuve d’une vigilance renforcée sur l’ensemble du territoire. Une manifestation en faveur de l’Etat islamique a été observée à Malé en septembre 2014 et le drapeau de l’organisation a été brièvement planté sur une plage de la capitale en 2017. Il convient d’être attentif à son environnement.
• Risques naturels : les Maldives sont très vulnérables au changement climatique et à la montée des mers. Elles sont soumises aux moussons de l’océan Indien, qui peuvent être violentes et provoquer des inondations. Les Maldives sont situées dans une zone d’activité sismique et peuvent être sujettes aux tremblements de terre et aux tsunamis. Il est conseillé de se tenir informé des prévisions météorologiques.
• Risques politiques : compte tenu de la situation politique tendue et du risque de manifestations qui peuvent donner lieu à des actes de violence, les séjours à Malé sont à éviter dans la mesure du possible. Les transferts vers les îles-hôtels se font directement par avion ou par bateau au départ de l’aéroport international Velana. Il est recommandé de se tenir à l’écart des rassemblements et réunions publiques organisées par les partis politiques ou les groupes religieux.
• Délinquance : il existe de nombreux gangs aux Maldives, principalement à Malé. Les attaques de visiteurs étrangers sont très rares, mais des vols d’objets personnels peuvent avoir lieu dans les chambres d’hôtel ou sur la plage.
• Piraterie maritime : la piraterie menace la sécurité de la navigation dans l’océan Indien. La zone d’action des pirates s’étend jusqu’au sud de l’Inde et aux Maldives. Des actes de piraterie, même s’ils sont de moins en moins fréquents, peuvent viser des plaisanciers. Lors du transit dans les zones à risques (du golfe d’Aden aux Maldives), il est recommandé de se signaler à l’état-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN, cf. « Contacts utiles ») et de communiquer sa position et ses intentions aussi souvent que possible (voir également la fiche « Piraterie maritime »).
L’ensemble du territoire est placé en vigilance renforcée.
• Ne pas transporter tous ses papiers et son argent dans un seul sac et sortir avec le strict minimum ; conserver en lieu sûr votre passeport et vos documents de voyage lorsque vous allez à la plage.
• Circulation : à Malé, les rues sont particulièrement étroites, et la circulation des deux roues est très dense. Des accidents graves impliquant des visiteurs étrangers ont eu lieu. Il est nécessaire de faire preuve de vigilance lors de vos déplacements.
• Inondations : du fait de l’insuffisance du réseau d’évacuation des eaux de surface, des inondations peuvent survenir à Malé en cas de pluies abondantes.
• Activités aquatiques : il est impératif de suivre les consignes de sécurité lors de la pratique d’activités en milieu marin. Plusieurs décès sont enregistrés chaque année (forts courants, etc.). Eviter de se baigner seul, même dans une île-hôtel.
• Pour la pratique de la plongée, un certificat médical peut être exigé. Une consultation médicale est conseillée avant le départ. Il convient de vérifier le sérieux des clubs de plongée (matériel, respect des procédures). Afin d’éviter tout accident de décompression, il est important de respecter strictement un délai suffisant entre la plongée (la première ou la dernière) et tout voyage en avion. Des caissons de décompression sont disponibles sur certains atolls et hôtels (cf. « Contacts utiles »). Se renseigner avant le départ sur les procédures en vigueur dans votre île-hôtel. Assurez-vous que votre police d’assurance couvre cette activité.
Il est arrivé que des touristes qui avaient acheté à des tours opérateurs des séjours en pension complète ne soient pas assez attentifs à leurs dépenses locales supplémentaires (boissons compter de 2 à 4 US$ pour une bouteille d’eau minérale, télécommunications et activités non comprises dans leurs forfaits) et se trouvent en difficulté pour les régler lors de leur départ.
Les îles-hôtels
La formule de l’île-hôtel a été mise en place par les autorités dès 1972 avec 2 villages-hôtels pour accueillir les vacanciers et préserver la population des méfaits du tourisme. Le tourisme sauvage et le logement chez l’habitant sont interdits.
Les îles-hôtels bénéficient de toutes les commodités. Il n’y a qu’un seul établissement par île, mais celui-ci propose généralement plusieurs catégories de chambres dont les prix varient en fonction du confort et de l’exposition. Les bungalows les plus onéreux ont souvent un accès direct à la plage ou sont construits sur pilotis au-dessus du lagon.
Lors de la réservation, vérifiez bien les différentes formules proposées par le voyagiste : hébergement sec (très rare), demi-pension (la plus répandue) ou pension complète. Vérifiez bien aussi la liste des activités gratuites comprises dans le forfait. Pour celles qui sont payantes, renseignez-vous sur les tarifs pratiqués. Attention : une île destinée aux sportifs offrira probablement moins de confort qu’une île conçue pour le farniente.
Le choix d’une île est important ; si vous vous êtes trompé, il ne sera plus possible de changer d’avis une fois sur place. Tous les voyagistes français éditent des brochures mentionnant, pour chaque resort, les avantages et les points faibles, quand il y en a. Le descriptif des prestations et des activités est presque toujours accompagné de photos. N’hésitez pas à consulter aussi le site de l’île-hôtel.
Les croisières
Cette formule permet d’éviter l’île-hôtel, de découvrir de nombreux atolls (croisière de détente), ou de plonger jusqu’à trois fois par jour dans des sites différents et de mouiller sur des îles inhabitées (safari-plongée). Le reste du temps est consacré à la détente et au bronzage sur le pont.
Il existe une centaine de bateaux aux Maldives. Cette flotte va du simple dhoni aménagé (eau douce froide et électricité) au navire de croisière doté de tout le confort (air conditionné, eau chaude, animation, bar, etc.). Généralement, des professionnels de la plongée font partie des membres de l’équipage.
Ces bateaux font parfois étape quelques heures dans les îles-hôtels, ce qui permet de bénéficier de leurs bars et de leurs équipements sportifs.
A Malé, les rues sont particulièrement étroites et la circulation des deux roues y est très dense. Des accidents graves impliquant des visiteurs étrangers ont eu lieu. Il est nécessaire de faire preuve de vigilance lors de vos déplacements.
L’état des routes est satisfaisant mais les parcours sont limités eu égard à la taille des îles.
Le taxi est le moyen de transport terrestre le plus utilisé par les touristes à Malé.
L’essentiel des déplacements des voyageurs se fait par voie aérienne ou maritime.
Le système traditionnel d’éducation qui s’est développé pendant plusieurs siècles est formé de trois types d’établissement : les madharsaa consacrés à l’alphabétisation en maldivien, les makthab pour l’apprentissage de la lecture et des écritures maldivienne et arabe, puis les kiyavaage équivalant au secondaire).
– Les écoles primaires
Un nouveau programme national d’études a été conçu en 1984 pour les écoles primaires. Toutes les écoles primaires ont dû enseigner la langue maldivienne (divéhi), les mathématiques, les sciences environnementales, la langue anglaise (en tant que langue seconde), les beaux arts, la culture physique et la calligraphie.
La langue d’enseignement est le maldivien et 98 % des Maldiviens sont alphabétisés. L’instruction islamique fait partie du programme obligatoire, avec l’introduction de l’arabe, mais il existe aussi des écoles coraniques où l’on enseigne qu’en arabe. Les écoles primaires privées sont autorisées à utiliser l’anglais comme langue d’enseignement. Il faut savoir que les écoles privées sont très populaires aux Maldives. Par exemple, au début des années 1990, le nombre des élèves dans les écoles gouvernementales de l’atoll de Malé était de 5892, contre 5341 pour les écoles privées. Si la tendance se maintient, les écoles vont enseigner de moins en moins le maldivien.
– Les écoles secondaires
Au secondaire, la place de l’anglais est accrue, car l’anglais devient la langue d’enseignement, même si le maldivien continue d’être enseigné comme discipline. Il n’y a pas d’université aux Maldives, les étudiants devant fréquenter des établissements au Sri Lanka, en Inde ou en Grande-Bretagne. Des organisations internationales ont permis la création du Centre en science de l’éducation (Science Education Center), du Centre de maldivien en éducation sociale (Maldives Center for Social Education), du Centre arabe d’éducation islamique (Arabic Islamic Education Center) et de l’Institut maldivien d’éducation technique (Maldives Institute of Technical Education). Dans ces établissements, on enseigne aussi bien en maldivien qu’en anglais. Malheureusement, le pays connaît des difficultés dans le recrutement des enseignants, ceux embauchés à l’étranger ne connaissant pas la langue officielle.
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