Le secteur agricole est très limité en raison d’un manque d’eau et de terres cultivables. L’agriculture (la pêche principalement) représente seulement 0,4% du PIB et emploie 1,2% de la population active.

Avec 100 milliards de barils de pétrole de réserve (soit 9% du total mondial et l’équivalent de 100 ans de production), l’ensemble de l’industrie du pays est basée sur l’exploitation du pétrole. Ce secteur représente plus de la moitié du PIB et plus de 90% des exportations. Le Koweït a d’ailleurs prévu d’investir plus de 87 milliards USD dans le secteur d’ici 2030 (notamment pour la création d’une nouvelle raffinerie). L’industrie représente environ 64% du PIB et emploie 40% de la population active.

Le secteur non-pétrolier est dominé par les services, notamment immobiliers et financiers, qui ont relativement souffert de la crise. Le secteur représente 40% du PIB et emploie 58% de la population.

Une demande croissante en énergie

La consommation d’énergie au Koweït a connu une très forte augmentation ces dernières années. Entre 1971 et 2007 la demande en énergie a été multipliée par 5 et elle devrait doubler d’ici 2020. La consommation d’énergie par habitant au Koweït est la plus élevée des pays du CCEAG. En 2011, le Koweït y était le troisième pays consommant le plus d’électricité.

Les projets annoncés dans les secteurs de la construction et de la pétrochimie ne permettent pas d’envisager un ralentissement de cette consommation. La demande domestique en énergie est en constante augmentation car l’industrie lourde et pétrochimique consomme une quantité très importante d’énergie. Les techniques de désalinisation de l’eau sont très coûteuses en énergie or la demande en eau ne cesse d’augmenter. L’expansion urbaine et le boom des constructions accroissent la consommation. La faible prise en considération du facteur climatique dans les procédés de construction conduit à l’utilisation massive des climatiseurs qui ont une demande continue en énergie. En été, les pics de demande en électricité sont dus à 70% aux systèmes de climatisation. Le prix de l’eau et de l’électricité au Koweït sont les plus bas du CCEAG. Pour les nationaux, l’accès à l’eau et à l’électricité est considéré comme un droit naturel. Le faible prix de l’eau et de l’électricité ne responsabilise pas la population et entraîne des habitudes de gaspillage. La croissance démographique contribue également à l’augmentation de la demande.

En Juin 2011, la consommation énergétique a atteint 99% de la capacité de production du pays. Selon le ministère de l’eau et de l’électricité, le Koweït doit doubler sa capacité énergétique d’ici 2020. Le coût de l’augmentation des capacités de production s’élèverait à 25 MdUSD.

La situation au Koweït résume les difficultés rencontrées dans la région : une croissance rapide de demande entraînant des coupures de courant aux périodes de pointe ; la lenteur dans la mise en œuvre des plans de développement, et le manque d’approvisionnement en gaz naturel.

Une économie sous forte dépendance pétrolière et peu diversifiée

Le Koweït est le 9^e producteur mondial de pétrole (réserves estimées à 104 millions de barils). Ainsi, l’énergie est largement produite par la combustion de pétrole afin de répondre à 70% des besoins primaires. Cependant, cette méthode de production n’est pas soutenable à long terme puisqu’elle réduit d’autant la quantité de pétrole exportable et donc les recettes de l’État. En 2010-2011, le pétrole représentait près 90% des exportations, 56% du PIB et 94% des revenus de l’État.

La diversification et la restructuration du secteur de l’énergie sont envisagées par le gouvernement koweïtien qui a dévoilé un nouveau plan de développement du réseau électrique, planifiant la construction d’une centrale à Al-Zour qui produira 1,5 GW par an, avec une possibilité de doubler sa capacité dès 2017, dans le but d’anticiper une demande qui atteindra 25 GW en 2025. Le pays compte impliquer davantage de fonds privés en encourageant les projets de partenariat public-privé (PPP) et les projets indépendants d’eau et d’énergie (IWPP).

Par ailleurs, le Koweït souhaite générer 10% de son électricité par le biais d’énergies renouvelables en 2020, en mettant l’accent sur son potentiel en énergie solaire et éolienne. Depuis 1974, 140 projets de recherche sur l’énergie solaire ont été lancés en misant sur le fort potentiel du niveau d’ensoleillement qui est parmi les plus élevés au monde. Le projet Shagaya, lancé en 2011 par le Kuwait Institute for Scientific Research  a pour but de développer l’emploi des énergies renouvelables au Koweït. Il s’agit de bâtir un parc d’énergies renouvelables de 2000 MW dans le désert à l’Ouest du pays. Trois technologies différentes d’énergies renouvelables sont utilisées : l’énergie éolienne, l’énergie photovoltaïque et l’énergie solaire concentrée avec stockage d’énergie thermique. Ce projet fait partie du plan de développement du Koweït. Cette production équivaut à la combustion de 12 millions de barils de pétrole.  Le projet Shagaya va permettre de diminuer la très polluante combustion de pétrole et de réduire de 5 millions de tonnes les émissions de CO2.  Un autre projet de centrale thermique a été lancé par le ministère de l’eau et de l’électricité à Subiya. Il devrait générer 2100 MW.

Développer le nucléaire permettrait de réaliser des économies majeures. En 2009 un comité pour l’énergie nucléaire a été institué mais, après la catastrophe de Fukushima en 2011, les projets nucléaires ont été abandonnés.

Le secteur agricole est très limité en raison d’un manque d’eau et de terres cultivables. L’agriculture (la pêche principalement) représente seulement 0,4% du PIB et emploie 1,2% de la population active.

Avec 100 milliards de barils de pétrole de réserve (soit 9% du total mondial et l’équivalent de 100 ans de production), l’ensemble de l’industrie du pays est basée sur l’exploitation du pétrole. Ce secteur représente plus de la moitié du PIB et plus de 90% des exportations. Le Koweït a d’ailleurs prévu d’investir plus de 87 milliards USD dans le secteur d’ici 2030 (notamment pour la création d’une nouvelle raffinerie). L’industrie représente environ 64% du PIB et emploie 40% de la population active.

Le secteur non-pétrolier est dominé par les services, notamment immobiliers et financiers, qui ont relativement souffert de la crise. Le secteur représente 40% du PIB et emploie 58% de la population.