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Les points forts
Le Kazakhstan a besoin de diversifier son économie pour consolider sa croissance. Le pays doit attirer des investisseurs étrangers pour moderniser les infrastructures existantes et en créer de nouvelles. La situation économique est relativement bonne malgré un secteur financier touché par la crise financière. Le Kazakhstan dispose d’un fort potentiel économique et d’un système bancaire de qualité et d’une remarquable stabilité politique depuis l’indépendance.
Les points faibles
De lourdes contraintes fragilisent le potentiel économique du Kazakhstan. Il s’agit de son enclavement, de ses structures économiques obsolètes et d’une économie encore trop peu diversifiée. La manne pétrolière freine le processus de réformes structurelles. La corruption constitue un point négatif puisque le Kazakhstan est classé au 145ème rang sur 180 selon Transparency international.
Les mesures mises en place par le gouvernement
La politique gouvernementale encourage l’investissement étranger depuis près de quinze ans (grâce aux lois de décembre 1994 et de février 1997) par des mesures telles que la réduction, voire l’exonération des taxes pour 5 ans, une subvention en nature de l’Etat, l’exemption partielle ou totale de droits et taxes pour les équipements, les matières premières et autres matériels nécessaires à l’installation de l’investissement. La loi sur les investissements de janvier 2003 garantit l’égalité entre investisseurs étrangers et locaux, la protection des droits des investisseurs et l’arbitrage des conflits. En pratique, il existe des clauses de garantie de stabilité, de garantie contre la nationalisation ou expropriation et le droit au rapatriement des bénéfices. L’agence Kazinvest joue un rôle essentiel pour les investisseurs étrangers qui doivent lui présenter leur projet.
Une nouvelle loi visant à apporter des améliorations importantes au climat de l’investissement au Kazakhstan est entrée en vigueur le 24 Juin 2014 et sera applicable à partir du 1er Janvier 2015. La loi introduit un traitement préférentiel pour les investisseurs impliqués dans des «projets d’investissement prioritaires».