Avant le départ
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Visa : Pas de visa nécessaire pour un séjour de moins de 3 mois.
Vaccination : Aucune vaccination n’est obligatoire mais celles contre le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde, la diphtérie et l’hépatite A et B sont fortement conseillées.
Le pays est actuellement en alerte jaune, le risque d’attraper la dengue, le chikungunya ou le zika est élevé. La vigilance est de mise et il est recommandé de se munir de répulsif et de vêtements long en toute circonstance.
Conduite à droite. Même si le permis de conduire national suffit, nous vous recommandons d’avoir en votre possession un permis de conduire international.
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Unité monétaire : Dollar des États-Unis
Code de la monnaie : USD
Taux de change : 1,00 USD = 0,914658 EUR – 1 EUR = 1,09353 USD
L’unité monétaire utilisée au Salvador depuis les années 2000 est le Dollar des États-Unis. Les coupures existent en billet de 1, 2, 5, 10, 20, 50 et 100. Les billets de 500, 100 et 5000 ne sont plus imprimés depuis 1946.
Les pièces en circulation ont une valeur facial de 0,01 cent ou penny, 0,05 nickel, 0,10 dime, 0,25 quarter, 0,50 half dollar et de 1 dollar. Au Salvador les pièces de 1$ sont plus couramment utilisées que les billets, elle devront être échangées contre des billets pour se rendre dans les pays frontaliers.
Moyens de paiement :
Il est préférable d’éviter les transactions par carte bancaire qui sont taxés de l’ordre de 5 à 10% selon les banques.
Privilégier le liquide.
Pourboire : Lorsque le service n’est pas inclus dans la note des hôtels et des restaurants, il faut laisser un pourboire de 10% de la somme totale et 15% lorsque le montant n’est pas élevé. Les chauffeurs de taxis, en général, ne reçoivent pas de pourboires.
Petit lexique des 1ers mot usuels du pays :
– Oui / non : Si/no
– Bonjour : Hola
– Au revoir : Adios
– S’il vous plaît : Por favor
– Merci : Gracias
– Je ne comprends pas : No entiendo
– Combien coûte ? : Cuanto es… ?
Horaires d’ouverture / de travail :
Commerces: de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 du lundi au samedi.
Téléphone : Indicatif : 503
Médias :
Il existent une douzaine de revues de presse au Salvador, parmis elles figurent les plus populaires telles que « La pensa Gratifica », « Diario Co Latino »ou encore El Faro.
Le journal télévisé, les deux chaines de télévision et la chaîne de radio qui enregistrent le plus d’audience sont El Pais, ESMITV, Canal12 et la Radio Cadena YSKL.
Nos d’Urgence :
Police locale : 911
Médecins parlant français : Dr. Ivan Ordonez: (503) 22 25 58 55 (Hospital Central), ou (503)22 26 41 46
Principaux hôpitaux :
Hospital Rosales (22 21 58 66)
Hospital San Rafael à Santa Tecla (22 28 17 40)
Hospital Bloom pour la pédiatrie (22 25 40 99)
Cliniques privées :
Hospital de la mujer (22 65 12 12)
Hospital de diagnostico (22 64 44 22)
Hospital Central (22 25 58 55)
Hospital Ginecologico pour pédiatrie (22 47 11 22)
Ambassade de France/section consulaire : (503) 22.98.42.60 – 22.79.40.17 – 22.79.40.16/17/18.
Spécialités culinaires : La moqueca, les bobos, le vatapa et les acarajés (particulièrement ceux de la place Largo de Santana dans le quartier du Rio Vermelho).
Le Salvador a beaucoup de restaurants de cuisine chinoise, mexicaine, française, italienne et locale et des chaînes de restauration rapide. On trouve des stands de nourriture pour un prix raisonnable sur les marchés.
Quelques plats typiques du Salvador: les pupusas (galettes de maïs garnies avec du fromage, des haricots ou de la viande frite), les enchiladas, empanadas, tamales, chicharras, el ceviche (poisson macéré dans du citron avec des oignons, du piment vert et de la coriandre), soupe de fruits de mer, bouillon de haricots noirs avec de l’oignon et à la coriandre, le guacamole et les hojuelas. Il faut également goûter les langoustes salvadoriennes.
Boissons: les jus de fruit sont excellents, on les appelle les jugos ou batidos à base de papaye, zapote, mangue, melon ou ananas entre autres. Il y a aussi l’orgeat préparée à base de riz, de lait et d’eau. Il y a des bières nationales et internationales. Les autres boissons spécifiques du pays sont la liqueur de café et la chica (maïs fermenté avec du sucre brun).
Lorsque l’on cherche à faire des affaires au Salvador, il est préférable de toujours s’habiller correctement pour être pris au sérieux, costume pour les hommes et tailleur pour les femmes. Le contact visuel est également très apprécié lors d’échanges commerciaux. Conclure des affaires autour d’un bon repas est toujours un plus.
Les salvadoriens ne lésignent pas sur la gestuelle pour se faire comprendre, n’hésitez pas à faire comme eux sans toutefois pointer quelqu’un du doigt, geste très mal vu par la population. Bailler en public est également considérer comme un manque de politesse.
L’échange de petits cadeaux sans occasion particulière est très fréquent, il ne faut donc pas s’en étonner.
Si vous êtes invité chez un Salvadorien, il est de coutume d’apporter un cadeau, chocolat ou fleurs sont à privilégier. Evitez cependant les fleurs blanches qui sont associées à la mort.
Evitez de parler politique ou religion.
Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Des cas de paludisme ont été rapportés, excepté en altitude et dans les agglomérations. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées.
Pour ce qui est du traitement médicamenteux et compte tenu du faible risque, il est possible de ne pas prendre de traitement préventif pour un séjour inférieur à 7 jours, mais il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Dengue/Chikungunya
Ces maladies sont fréquentes sur tout le territoire du Salvador. Le vecteur en est le moustique « Aedes aegypti », qui prolifère en saison des pluies (juin-novembre).
Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Zika
Le virus Zika est présent au Salvador. Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré semblent possibles.
Il est notamment recommandé à tous :
Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
• Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Le diagnostic repose sur une consultation médicale urgente et sur la mise en route d’une antibiothérapie. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Criminalité
Le Salvador présente un des taux d’homicides les plus élevés au monde (supérieur à env. 82/100000 hab. en 2016, de source officielle).
Les homicides sont avant tout la résultante des affrontements entre groupes criminels (maras ou pandillas) ou des opérations d’extorsions (racket) : les étrangers y compris les touristes n’en sont pas des cibles privilégiées surtout s’ils se déplacent en voyages organisés.
Le phénomène des maras concerne l’ensemble du pays. Si certains secteurs sont bien moins touchés, tels que les quartiers résidentiels de la capitale (Zona rosa, Colonia San Benito, Colonia Escalón, grands centres commerciaux), il est en revanche vivement déconseillé de se rendre dans les zones marginales (quartiers d’habitations précaires) où la présence des groupes criminels est souvent importante.
Les autorités locales font également de réels efforts pour sécuriser certains des principaux sites touristiques, notamment par la police touristique, de manière permanente en certains lieux (complexe des volcans, par exemple), ou sur demande, comme dans le cadre d’une visite du centre historique de la capitale. Certaines municipalités mettent volontiers des agents des corps municipaux à disposition des visiteurs ou des randonneurs (CAM, équivalent de notre police municipale).
La délinquance peut se manifester en tout lieu et le grand nombre d’armes en circulation rend toute agression potentiellement très dangereuse. Il convient d’être extrêmement vigilant en toute circonstance et d’observer strictement les mesures de prudence et de sécurité qui suivent :
Risques dans les transports, risques routiers
Risques naturels
Le Salvador est situé dans une région sismique et volcanique. Les secousses y sont fréquentes. Des séismes de forte intensité (supérieure à 7 sur l’échelle de Richter) frappent régulièrement le pays (les plus récents 2013 et 2016) et certains (en 1986 et en 2001), ont causé des destructions importantes. Les grands hôtels, les bâtiments modernes ou les centres commerciaux sont en principe construits selon des normes antisismiques.
Plusieurs volcans sont en activité, site en espagnol). La dernière éruption s’est produite en 2016 (Volcan San Miguel). Il est recommandé de s’informer des risques et conseils sur la conduite à tenir sur le site du Ministère de l’environnement et des ressources naturelles (Ministerio de Medio Ambiente y Recursos Naturales).
De juin à novembre, le pays peut également être frappé par les ouragans (« Mitch » en octobre 1998) ou par des tempêtes tropicales (novembre 2009 et octobre 2011).
Il convient également d’être prudent lors des baignades en mer, de forts courants étant chaque année la cause de noyades y compris parmi les surfeurs les plus confirmés.
Sont formellement déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte) :
Pour se rendre sur les sites touristiques, il convient d’utiliser les principaux axes routiers qui offrent de jour les conditions de sécurité suffisantes.
La vie au Salvador est en moyenne 36% moins chère qu’en France.
Trouver un hébergement ne dépendra que de votre budget, à partir de 8h pour des nuitée en dortoir et entre 30 et 200€ la nuit d’hôtel.
Il en va de même pour les repas, les prix varient entre 3 et 30€. Le prix du poisson qui tourne au alentour de 10€ déstabilise souvent les touristes.
L’état des routes principales au Salvador est satisfaisant et la signalisation est correcte. Néanmoins, les accidents y sont nombreux et en augmentation, surtout les week-ends et à l’occasion des fêtes (semaine sainte en particulier). Beaucoup d’accidents mortels sont causés par des bus ou des camions mal entretenus ou par des automobilistes sous l’emprise de la boisson.
Il est recommandé de conduire très prudemment et d’anticiper les réactions des autres automobilistes ou des piétons. Évitez de prendre la route de nuit.
En cas d’accident mortel, ou ayant provoqué des blessures, le conducteur doit en général rester au Salvador, à la disposition de la justice, jusqu’à ce que les tribunaux aient déterminé les responsabilités.
Le Salvador offre à tous les enfants âgés de moins de 15 ans une instruction laïque et gratuite. Seuls les effets scolaires et l’uniforme est à la charge des parents. Toutefois, nombreuses sont les familles qui peinent à assumer ces dépenses, et bien que l’uniforme soit en principe obligatoire, la plupart des écoles acceptent de recevoir les élèves qui n’ont pas la possibilité de s’en procurer. En moyenne 1/4 des élèves ne portent pas d’uniforme.
Bien qu’en règle générale l’uniforme scolaire est utilisé pour gommer les inégalités sociales entre élèves, dans le cas du Salvador, on peut se demander si ce n’est pas tout le contraire puisqu’il existe des uniformes de marques et de prix différents (à partir de 15$). Officiellement, il est utilisé pour renforcer le sentiment d’appartenance de l’élève au système éducatif. Il joue également un rôle dissuasif pour le jeune qui s’essaierait à l’école buissonnière puisqu’il serait alors identifié comme élève et immédiatement conduit en garde à vue par la police.
Cursus scolaire :
Au Salvador l’école débute par un cycle de trois ans, équivalent à la maternelle en France, appelé « parbularia » accessible à l’âge de 4 ans.
Après le parbularia les enfants sont admis dans un second cycle de 9 ans dans ce qui correspondrait en France à un rassemblement dans une même structure du primaire et du collège. Bien que souvent localisés au sein du même établissement, le parbularia et le second cycle ont chacun leur propre fonctionnement. Y sont enseignés les mathématiques, l’espagnol, l’histoire, la géographie, la biologie, les sciences sociales, l’anglais (dès l’âge de 12 ans), l’éducation civique et sanitaire ainsi que la bible. L’enseignement de la bible est justifiée par son utilisation commune dans toutes les religions pratiqués par les élèves qui sont à 65% catholiques ou faisant parti d’ordres religieux tels que les témoins de Jéhovah.
Le nombre de redoublement au sein des écoles du Salvador n’est pas limité. Aucune classe n’est dédiée aux élèves en difficultés tout comme il n’existe aucune structure d’accueil des personnes présentant un handicap.
Dans la majorité des écoles les cours ont lieu du lundi au vendredi de 8h à 14. Dans les grandes écoles, un système de roulement, la moitié des élèves ont cours le matin et l’autre l’après-midi.
Correspondant au lycée en France, les élèves sont ensuite admis s’ils le désirent et s’il en ont les moyens dans l’Instituto. Le cycle dure 3 ans, chaque année coûte 4$ plus 8$ chaque mois. En plus de ces dépenses, les élèves doivent bien évidemment acheter leur uniforme et leur fournitures scolaires. Seuls 2 élèves sur 100 accèdent à l’Instituto. Par la suite 10 élèves sur 100 se rendront à l’université.
Un grand nombres d’enfants sont déscolarisés en raison des frais scolaires trop élevé pour les bourses de la plupart des familles. Au Salvador on considère qu’un enfant est apte à travailler à partir de l’âge de 12 ans ainsi peu d’élèves atteignent la classe de 3eme et partent travailler dans les champs.
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