Patrimoine mondial
Bien inscrit sur la Lites du patrimoine mondial:
Site archéologique de Joya de Cerén (1993)
Bien inscrit sur la Lites du patrimoine mondial:
Site archéologique de Joya de Cerén (1993)
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El Salvador le pays, San Salvador la capitale… bref, le Sauveur porte depuis longtemps les Salvadoriens sur ses épaules. Puis est récemment venu un autre sauveur : le touriste, qui se transforme aussi bien en archéologue et en historien qu’en amateur de volcans, de fleurs et de plages. Sans parler de la campagne car les paysans ont conservé leur mode de vie authentique, ou encore de la métropole grouillante où les citadins sont tournés vers l’avenir…
Sites :
San Salvador * (ville)
Volcan San Salvador *** (paysages, rando)
La Libertad * (plages)
Costa del balsamo ** (paysages)
Lago de Coatepeque, Cerro Verde et volcan Izalco **** (lac, nature, rando)
Tazumal * (site précolombien) Réserve de Montecristo *** (nature, faune)
Lago de Llopango et env. ** (paysages, lac volcanique, villages artisanaux)
San Miguel et env. ** (ville, volcans)
Golfo de Fonseca * (villages, plages)
Frontière du Honduras * (paysages, nature)
Le surf attire à lui seul la plupart des étrangers visitant le Salvador ! Avec plus de 300 km de côtes baignées de rouleaux puissants, le pays s’impose peu à peu comme une destination de prédilection des surfistas.
Cap sur le département de La Libertad et sur l’incontournable station balnéaire d’El Tunco. Les urbains dans l’âme peuvent se contenter de la Punta Roca, à La Libertad même, mais on préfère El Sunzal (juste à l’ouest), El Zonte (un peu plus à l’ouest) ou La Perla (encore un peu plus à l’ouest), endormis sous les cocotiers, avec leur lot de jolis spots – à disputer aux pointes rocheuses et à une mer parfois un peu brutale… On est là sur la Costa del Bálsamo, où se sont déjà déroulées des compétitions internationales. Et puis il y a aussi, au sud-est du pays, El Cuco, Punta Mango et Las Flores, avec leurs surf clubs…
La saison s’étend grosso modo de mars à octobre, lorsque la houle venant du sud creuse bien et déroule d’interminables droites. Les débutants ne sont pas toujours à la fête : certains jours, les vagues peuvent alors atteindre 3-4 m. Cela dit, vu la vigueur des pluies estivales, mieux vaut privilégier fin mars et avril, encore à peu près secs ! Et, si on manque un peu d’expérience, venir en hiver, ensoleillé et plus calme.
Si vous rêvez de baignade, attention ! Les vagues du Pacifique sont fortes et les courants violents par endroits. Mais les larges tapis de sable, souvent gris ou bruns, parfois plus clairs, invitent à lézarder longuement au soleil.
Le kayak se pratique dans les lointaines îles du golfe de Fonseca ou dans l’estuaire de la superbe Barra de Santiago, délimitée par un long cordon littoral, près de la frontière guatémaltèque. On peut aussi en faire sur certains lacs, notamment celui de Coatepeque.
La plongée, avec ou sans bouteilles, n’est pas extraordinaire. Les eaux du Pacifique sont un peu trop chahutées pour cela.
Pas de grandes marches au long cours au Salvador, mais de sympathiques grimpettes pour aller admirer les cratères des principaux volcans et profiter des points de vue.
Aux portes même de la capitale, la Puerta del Diablo (atteinte par un escalier) offre un vaste panorama qui s’étend jusqu’à la mer si les nuages ne s’en mêlent pas. On y pratique notamment l’escalade et on y trouve un parcours dans les arbres.
Juste à l’ouest, le parc national Boquerón englobe un profond cratère en partie reconquis par la végétation – joli petit cône adventif du fond excepté. On l’atteint en seulement 45 minutes de montée par un chemin entrecoupé de marches en bois.
Plus sportif ? Vous apprécierez la montée (2h à peine) du volcán de Santa Anna, dans le parc national du Cerro Verde. Depuis le sommet, le regard plonge vers le lac de cratère d’un bleu-vert intense, puis sur le vaste lago de Coatepeque en contrebas. Juste au sud pointe le phare endormi du volcan Izalco, aux hautes pentes dénudées.
Vers l’ouest, près de Tulapa, on traverse la forêt sur la zipline (tyrolienne) d’Apaneca (Canopy Tour). Pas moins de 13 lignes au programme, des plus faciles (pour commencer) aux plus vertigineuses (à 120 m au-dessus d’une vallée).
Nettement moins visitée par les étrangers, la région du Cerro El Pital, le point culminant du pays, limitrophe du Honduras, se prête à des randonnées plus longues et au VTT.
À l’ouest du pays, le parc national d’El Imposible est sans doute ce qui se fait de plus sauvage. Les sentiers y offrent davantage d’options et on y pratique même le canyoning dans les chutes. On peut aussi y camper.
Autre option : l’ascension du volcan de San Miguel (Chaparrastique), entré pour la dernière fois en éruption en 2013, au centre-est du pays. Comptez 9h pour atteindre le sommet.
Les cascades et les piscines des Chorros, comme les grands lacs, aux berges souvent aménagées (balnearios), invitent à la baignade pour se rafraîchir… à moins que l’on ne préfère tâter des eaux chaudes du lac Coatepeque ! Au lac d’Ilopango, on peut aussi plonger (la visibilité est étonnamment bonne) et pratiquer le parapente. Et puis il y a également le rafting sur le río Lempa et les balades à cheval.
L’artisanat du Salvador est assez pauvre. On pourra cependant rapporter de grands hamacs colorés, en grosse toile et bon marché. On peut aussi trouver des sacs de café cultivé dans les montagnes, le café salvadorien est l’un des meilleurs du monde.
Les horaires des commerces varient d’un lieu à l’autre mais généralement, ils ouvrent, de 8-9 h à 12-13 h, et de 14-15 h à 19-20 h, du lundi au samedi. A San Salvador, on trouve beaucoup de magasins ouverts 24 h sur 24.
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