Les points forts
Les atouts du marché américain sont multiples. Avec une population de plus de 300 millions et l’économie mondiale la plus forte, les Etats-Unis représentent le marché le plus important au monde quel que soit le secteur. La main d’œuvre américaine est considérée comme ayant un niveau de qualification élevé, et comme l’une des plus productives et des plus innovantes au monde. Ces dernières années, les Etats-Unis ont développés de forts « clusters » régionaux, qui sont des regroupements d’entreprises d’un même secteur d’activités sur une zone. Ces poles sont très attractifs pour les investissements étrangers.
Les points faibles
Les points faibles du États-Unis comprennent :
– Le marché américain est très concurrentiel. Les consommateurs sont habitués à avoir beaucoup de choix et ne sont pas nécessairement loyaux à une marque.
– Le système financier a été sérieusement affectée par la crise financière. En particulier, la crise des subprimes a mis la fin à certains projets d’investissement majeurs.
– Le Etats-Unis ont le troisième taux d’imposition marginal le plus élevé sur le revenu des sociétés.
Les mesures mises en place par le gouvernement
La politique de taxation et de réglementation américaine offre aux investisseurs étrangers une ample liberté de gestion. Cependant, dans le contexte sécuritaire actuel, les investissements contrôlés par les gouvernements étrangers sont parfois considérés comme une source d’inquiétude.
Le Ministère Américain du Commerce Extérieur propose un Guide des incitations et des programmes fédéraux disponibles pour les investisseurs répertoriant les informations, les programmes et les agences fédérales appropriées.
Les conventions bilatérales d’investissement signées par les États-Unis
Les Etats-Unis ont signé 47 conventions.
La CNUCED vous permet de visualiser et télécharger les conventions signées par les Etats-Unis.
La liberté d’établissement
Garantie
La réglementation concernant les prises de participation
Détenir une majorité des intérêts d’un holding dans le capital d’une société est légal aux Etats-Unis (à quelques exceptions près).
Les obligations de déclaration
Le texte de référence pour les investissements étrangers est l’International Investment Survey Act de 1976, bien que chaque état ait ses propres règlementations sur les investissements directs étrangers.
Le salaire minimum
Le salaire minimum fédéral est fixé à 7,25 USD par heure, mais d’autres États ont fixé un salaire minimum au-delà du salaire minimum fédéral.
Le salaire moyen
Le salaire médian hebdomadaire aux Etats-Unis est de 803 USD.
Les cotisations sociales
Les contributions sociales payées par l’employeur:
OASDI (6,2 % sur les premiers 118.500 USD annuels) + Medicare (1,45%) + FUTA (6 % sur le premiers 7.000 USD et déductible) + SUTA (variable selon les états)
Les contributions sociales payées par l’employé:
OASDI (6,2 % sur les premiers 118.500 USD annuels) + Medicare (1,45% + une taxe de 0,9% sur les salaires de plus de 200.000 USD).
Le dialogue social et les partenaires sociaux
Aujourd’hui, la plupart des syndicats de travailleurs aux Etats-Unis sont membres d’un ou deux organisations parapluie plus importantes : la Fédération américaine des organisations industrielles de congrès du travail (AFL-CIO) ou la Fédération Changer pour gagner, qui s’est séparée de l’AFL-CIO en 2005.
Les syndicats
Syndicats
Le taux de syndicalisation
Les adhésions connaissent un déclin régulier aux Etats-Unis depuis 1983. En 2007, le département du travail a rapporté la première augmentation depuis 25 ans et la plus importante depuis 1979. La plupart des gains récents en adhésions syndicales se sont produits dans le secteur des services alors que le nombre d’employés syndicalisés dans le secteur de la production continue à décliner. La plupart des gains dans le secteur des services provient des états de la Côte Ouest comme la Californie, où le taux de syndicalisation est actuellement de 16,7% contre 12,1% au niveau national.
Consultez nos appréciations pour les États-Unis sur notre tableau comparatif Amériques !
Le « Sunshine State » est l’Etat préféré des retraités américains. Le climat n’est pas leur unique motivation. La fiscalité attrayante en est une autre, car la Floride ne perçoit pas d’impôt sur le revenu. Un avantage dont profitent aussi les expatriés. Un Français qui s’y installe ne supporte donc que l’impôt progressif fédéral dont les taux varient entre 10 % et 39,6 %, ce dernier ne s’appliquant qu’au-delà d’un revenu d’environ 370 000 euros. Pour acheter un bien en Floride, étape incontournable, vous devez faire appel à un agent immobilier. Le processus d’acquisition est transparent et parfaitement sécurisé : historique des transactions et bilan sur le bien, plus complet que les diagnostics en France, sont fournis systématiquement. Les mauvaises surprises sont rarissimes. Les droits à payer sont faibles (0,6 % à Miami). Quant aux prix, si les villas du front de mer de Palm Beach ou des îles privatives de Miami valent des dizaines de millions d’euros, on trouve aussi de belles maisons et des biens dans des résidences réservées aux seniors entre 400 000 et 500 000 euros. Attention, la property tax, l’équivalent de notre taxe foncière, est assez lourde.
Avantages : vous profitez de l’American Way of Life et d’un environnement juridique balisé par les nombreuses conventions bilatérales signées entre la France et les Etats-Unis, qui facilitent les procédures.
Si vous avez déjà séjourné aux États-Unis durant votre vie active, la convention internationale de la Sécurité sociale entre la France et les États-Unis vous permet de cumuler les années travaillées dans les deux pays pour le calcul de votre retraite française. Pour bénéficier de cet avantage, vous devrez remplir le formulaire SSA2490 (« Application for Benefits under a US International Social Security Agreement ») remis par le bureau local « Social Security » américain.
Les États-Unis couvrent un territoire immense avec une multitude de traditions et de paysages. Tout en conservant un mode de vie occidental, vous ne vous ennuierez probablement jamais si vous voyagez.
Inconvénients : Il est très difficile de pouvoir réellement s’établir aux États-Unis pour sa retraite. Il faudra donc prévoir une double résidence (dans et hors du pays) et avoir le budget pour faire les allers-retours. Ce manque de stabilité de vie peut décourager certaines personnes.
Même avec une retraite payée par la France et les États-Unis, il est préférable d’avoir soit des économies, soit une retraite complémentaire, car une bonne situation financière est nécessaire pour passer sa retraite aux États-Unis, d’autant plus que le coût de la vie est assez proche de celui de la France.
Démarches :
Visas
Les visas sont relativement compliqués à obtenir pour séjourner de façon permanente aux États-Unis. Il faut savoir qu’il n’existe pas de visa spécifiquement conçu pour les retraités étrangers, ce qui rend l’expatriation difficile.
Sans visa
Vous pouvez néanmoins entrer aux États-Unis sans visa. Il vous faut pour cela avoir demandé une autorisation électronique de voyage avant votre départ : l’ESTA (pour « Electronic System for Travel Authorization »), autorisation qui est valable deux ans. Vous devrez en outre posséder un passeport à lecture optique, un passeport électronique (délivré depuis 2006) ou un passeport biométrique (délivré depuis juin 2009).
Ensuite, il faudra simplement remplir le formulaire vert qui vous sera remis dans l’avion avant votre arrivée sur le sol américain (« visa waiver », ou exemption de visa). Vous pourrez alors séjourner trois mois (90 jours) aux États-Unis mais pas un jour de plus. Aucune prolongation ne vous sera accordée.
Le visa B2
Vous pouvez vous procurer un visa de tourisme B2 de 6 mois au consulat des États-Unis, en France. Il vous faut remplir un formulaire (DS-160) et payer les frais de demande de visa par mandat compte. Vous devrez également prendre rendez-vous au 0 810 26 46 26 (coût d’appel de 14,50 ?) et vous déplacer à Paris pour un entretien. À noter que si vous avez plus de 80 ans, votre demande peut se faire par courrier.
Votre demande de visa B2 ne sera dans la très grande majorité des cas acceptée qu’à la condition que vous puissiez prouver que vous ressortirez du pays. L’idéal est de signaler que vous possédez un logement en France, que vous y avez de la famille, que vous avez suffisamment d’argent pour faire un aller-retour France-États-Unis ou toute autre preuve allant dans ce sens.
Vous pourrez ainsi passer 6 mois par an aux États-Unis (à noter qu’il vous sera strictement interdit de travailler sur place).
La carte verte
Autre option possible : obtenir un visa de résident (carte verte). Elle est plus difficile à obtenir, et vous devrez, entre autres, justifier de revenus importants. Obtenir la carte verte est une procédure de longue haleine, qui peut parfois prendre plusieurs années mais qui vous donne la citoyenneté américaine et donc le droit de séjourner aux États-Unis durant autant de temps que vous le souhaitez.
Une fois votre visa obtenu, si vous souhaitez séjourner régulièrement aux États-Unis durant votre retraite, d’autres démarches administratives seront nécessaires.
L’assurance santé
Une des premières choses à faire est de penser à sa couverture santé. Aux États-Unis, il faut prévoir de souscrire une assurance santé qui couvre correctement tous les frais médicaux et hospitaliers et qui peut se révéler assez onéreuse (environ 200 ? par mois).
Vous pouvez néanmoins adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE) pour couvrir vos dépenses de santé. La chose est possible si vous totalisez au moins 20 trimestres de cotisation au régime des retraites en France.
Banque
Parmi les démarches les plus importantes à effectuer, ouvrez un compte bancaire. Il est maintenant possible de le faire assez facilement directement sur Internet.
Vous serez imposé aux États-Unis en fonction de l’importance de vos revenus. Mais si vous résidez à la fois en France et aux États-Unis, c’est en France que vous payerez vos impôts.
Permis de conduire
Si vous allez en Floride, il faudra avoir en votre possession un permis de conduire international (vous l’obtiendrez assez rapidement auprès de votre préfecture, et sa validité est de trois ans).
Dans les autres États, votre permis de conduire français suffit pour un séjour de trois mois. Au-delà, il est recommandé de passer le permis de conduire (« driver license ») de l’État dans lequel vous résiderez.