La République Démocratique du Congo dispose d’immenses atouts économiques. En voici quelques-uns :
- Sa superficie de 2 345 409 km2 offre de vastes espaces (11eme pays le grand du monde),
- Un réseau hydrographique très important (avec des cours d’eau comme le fleuve Congo 4 700 km de longueur, 7 500 à 21 000 m³ de débit par seconde) qui lui confère un potentiel hydroélectrique estimée 100 000 de MW soit 13% du potentiel hydroélectrique mondial,
- Un massif forestier estimé de près de 128 000 000 ha, avec environ 10 500 espèces d’arbres,
- Une grande diversité climatique favorable à une agriculture moderne,
- Une population estimée à plus de 78 millions d’habitants constituant un important marché potentiel de consommation,
- Un relief très diversifié constitué de plaines, de plateaux, de collines,
- Une pluviométrie abondante et régulière, atout majeur pour l’agriculture,
- Un potentiel géologique énorme (avec des minerais tel que l’or, le diamant, le magnésium, le cuivre, le cobalt, l’uranium etc…) encore sous exploité,
- Un accès sur l’atlantique à Matadi,
- Des contacts privilégiés avec un important réseau de pays importateurs parmi lesquels la Chine, les Etats Unis, le Brésil,
- Une biodiversité faunique et florale parmi les plus importantes du monde après l’Amazonie.
Flux & IDE en milliards $
2002: 0,14
2003: 0,39
2004: 0,40
2005: 0,16
2006: 0,23
2007: 1,79
2008: 1,67
2009: -0,27
2010: 2,72
2011: 1,59
2012: 2,89
2013: 1,69
Principaux indicateurs économiques
-
PIB (2014) : 35,9 MdUSD courants (estimation FMI)
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PIB/habitant, en parité de pouvoir d’achat (Banque mondiale, 2014) : 650 USD
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Taux de croissance (2014) : +9% (Banque mondiale)
-
Taux de chômage (estimation du gouvernement congolais, 2014) : 43 %
-
Taux d’inflation (2014) : < 1% (53% en 2009, 2011 13%). Ce faible taux est lié à la quasi-dollarisation de l’économie (> 85%)
-
Balance commerciale (2014) : -2 MdUSD
-
Principaux clients (2010) : Chine (44%), Belgique (16%), Finlande (10%), Etats-Unis (8%)
-
Principaux fournisseurs (FMI, 2010) : Afrique du sud (29%), Belgique (10%), Zambie (7%)
-
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- Agriculture et forêts : 40%
- Industrie et mines : 28%
- Services : 32%
- Production de pétrole brut : 21 900 barils/jour (Perenco RDC, 2015)
- Principales ressources : Agriculture, Industries et Mines, Services.
- Risque pays (Coface): 6/6
- Notations BM: 184/189
PIB en milliards $
2002: 8,72
2003: 8,93
2004: 10,29
2005: 11,96
2006: 14,29
2007: 16,36
2008: 19,20
2009: 18,26
2010: 21,56
2011: 25,83
2012: 29,30
2013: 32,69
Taux de chômage %
2002: 8,2%
2003: 8,2%
2004: 8,2%
2005: 8,2%
2006: 8,2%
2007: 8,2%
2008: 8,2%
2009: 8,2%
2010: 8,2%
2011: 8,2%
2012: 8,2%
2013: 8,0%
PIB & Taux de croissance %
2002: 2,9%
2003: 5,6%
2004: 6,7%
2005: 6,1%
2006: 5,3%
2007: 6,3%
2008: 6,2%
2009: 2,9%
2010: 7,1%
2011: 6,9%
2012: 7,1%
2013: 8,5%
De manière générale, l’économie congolaise repose essentiellement sur les industries extractives. Toutefois, certains secteurs d’activités sont reconnus comme étant à fort potentiel :
Avec une contribution au PIB de 46,3% en 2016, c’est le secteur le plus productif de l’économie congolaise. Cette productivité, qui s’observe nettement dans le secteur des TIC, tire avantage de l’installation de la fibre optique. Celle-ci a eu pour principale conséquence l’augmentation de la bande passante et donc l’augmentation du volume des données transportées et l’amélioration de la qualité des services fournis par les opérateurs de télécommunication. Ce qui a favorisé la libéralisation du secteur de la téléphonie mobile et l’installation de nombreuses compagnies. Cette explosion des télécommunications a également permis le développement de services à forte valeur ajoutée. Les besoins d’extension de la fibre optique restent une préoccupation pour les pouvoirs publics et donc constituent une opportunité d’investissement. A côté des TIC, le secteur des transports est lui aussi l’un des secteurs porteurs, notamment le transport interurbain.
C’est le deuxième secteur producteur de richesse avec une contribution au PIB de 32,5% en 2016, tiré par la production minière. Le potentiel géologique de la RDC est en effet immense : deuxième réserve mondiale de cuivre, première réserve mondiale de cobalt, plusieurs autres minerais rares. A côté de cette industrie minière, il existe une industrie agroalimentaire tout aussi importante avec des filiales de multinationales comme Heineken ou Castel qui se partagent le marché.
- Le secteur primaire (20,6% du PIB)
La République Démocratique du Congo offre des opportunités d’investissement dans le secteur agricole, de la production à la commercialisation. Le potentiel agronomique est exceptionnel du fait de conditions climatiques favorables (une pluviométrie de 1 000 mm/an, une température moyenne annuelle de 20 °C), d’une superficie arable estimée à 80 millions d’hectares, d’une grande variété de sols (argileux, sablonneux, volcaniques), d’une végétation diversifiée (forêt, savane, steppes…) et d’un potentiel humain exceptionnel. La RDC dispose donc d’atouts immenses susceptibles de favoriser l’investissement dans le secteur agricole. Les principales cultures de rente en RDC sont : le cacao, le palmier à huile, l’hévéa, la canne à sucre, le tabac, le coton, le thé etc… Les cultures vivrières sont très variées : manioc, maïs, riz, arachide, bananes plantain, pomme de terre, igname, blé, sorgho, haricot, soja, niébé, taro, patate douce, etc.
Entreprendre ou investir dans le domaine des start-ups en RDC peut représenter une véritable opportunité : c’est un secteur encore embryonnaire et au riche potentiel. Les start-up se développent dans le domaine du digital, de la conception informatique, pour une demande locale sans cesse croissante.
5 Premiers secteurs
1: Agriculture 46%
2: Services 28,65%
3: Industrie 25,33%
4:
5:
10 Premières entreprises
1: Fortis
2: Danzer Group
3: Bolloré
4: Air Algérie
5: First Quantum
6: Kadelma
7: Dryden Wealth Management
8: GWK Ltd
9: Maritime Electric
10: Top Lease
La République démocratique du Congo possède des réserves de pétrole, de gaz naturel, le charbon et une centrale hydroélectrique avec une capacité potentielle de production d’énergie de l’ordre de 100.000 MW. Le barrage d’Inga, seul sur le fleuve Congo, a la capacité de générer un potentiel de 40.000 à 45.000 MW de puissance électrique, suffisante pour alimenter les besoins en électricité de toute la région d’Afrique australe. Des incertitudes en cours dans l’arène politique, et un manque d’intérêt des investisseurs qui en résulte ont fait que le potentiel du barrage d’Inga a été limité.
En 2001, le barrage a été estimée à une capacité de production installée de 2473 MW. On estime que le barrage est capable de produire plus de 650 à 750 MW, parce que les deux tiers des turbines de l’installation ne fonctionnent pas. Il est prévu d’augmenter la centrale Inga à 44.000 MW la capacité d’ici 2010.
La Banque africaine de développement a accepté de fournir 8 millions $. Le gouvernement a également accepté de force les interconnexions Inga-Kolwezi et Inga-Afrique du Sud et de construire une 2de ligne d’alimentation pour alimenter Kinshasa.
Si il est poussé à son potentiel maximum, l’hydroélectricité pourrait fournir de l’énergie pour l’ensemble de l’Afrique.
En 2007, le RDC avait une production brute d’électricité publique et auto-produite de 8,302 millions de kWh. Le RDC a importé 78 millions de kWh d’électricité en 2007. Le RDC est également un exportateur d’énergie électrique. En 2003, les exportations d’électricité ont atteint 1,3 TWh, avec la puissance transmise à la République du Congo et de sa capitale, Brazzaville, ainsi qu’à la Zambie à l’Afrique du Sud. Il y a un plan pour construire un corridor Western Power (Westcor) afin de fournir de l’électricité à partir de la centrale hydroélectrique d’Inga III à la République démocratique du Congo, l’Angola, la Namibie, le Botswana et l’Afrique du Sud.
Le RDC possède des réserves de pétrole brut qui sont juste derrière à l’Angola en Afrique australe. En 2009, les réserves de pétrole brut de la RDC ont atteint 180 millions de barils (29.000.000 m3). En 2008, la production de la RDC était de 19,960 barils (3.173 m3) de pétrole par jour et à consommé 11.000 barils par jour (1 700 m3 / j). En 2007, la RDC a exporté 20.090 barils par jour (3194 m3 / j) et importé 11,350 barils par jour (1.805 m3 / j).
En 2007, la RDC a produit 836.000 tonnes de pétrole brut, en a exporté 836.000 tonnes et avait une réserve de 25.000.000 tonnes. La RDC n’avait aucune capacité de raffinage en date du 1er Janvier 2005, et doit donc importer des produits pétroliers raffinés. En 2002, les importations de produits pétroliers raffinés ont totalisé 8.180 barils par jour (1.301 m3 / j).
Les importations de produits pétroliers se composent d’essence, de kérosène, de l’essence d’aviation, de mazout et de gaz de pétrole liquéfié. Les produits pétroliers sont exportés et importés par Cohydro. En 2008, la RDC avait des réserves de gaz naturel de 991,1 millions cu m. Il n’y avait ni de production, ni consommation ni importation ni exportation de gaz naturel. Galaxy Oil Moriah est le fournisseur de pétrole pour le gouvernement de la RDC.
En Juillet 2005, le RDC est signalé à avoir des réserves de 97 millions de tonnes courtes de charbon. la production intérieure de charbon et de la consommation en 2003 ont totalisé 0,11 millions de tonnes courtes et 0,26 millions de tonnes courtes, respectivement.
Le résultat de ces analyses émane de l’équipe de praticiens spécialisés en développement international, confrontés à la pratique des affaires en situation réelle, et imprégnés d’expériences multiples. Ces informations s’appuient sur des sources fiables, et reposent sur la situation politique et financière internationale, et de chaque pays. Les tableaux synthétique ci-dessus permettent de quantifier objectivement les risques du pays mais ne saurait engager la responsabilité de RENAUDOINGD.