Avant le départ
Durée de vol : A environ 6h des principales capitales européennes, de celles du Proche Orient, desservies par l’ensemble des grandes compagnies.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Durée de vol : A environ 6h des principales capitales européennes, de celles du Proche Orient, desservies par l’ensemble des grandes compagnies.
En savoir plus : Avant de partir & conseils pratiques
Visa : les pièces à fournir
– Votre passeport valable 6 mois après votre date de retour
– Deux photos
– Un formulaire de demande de visa
– Une attestation de votre agence de voyage indiquant durée et date de séjour
Pour un voyage touristique vous devez joindre une lettre d’invitation d’un contact sur place visée par la mairie locale ou une réservation d’hôtel.
Pour un voyage d’affaire vous devez joindre une lettre de mission de votre employeur indiquant les dates de séjour, la prise en charge et l’adresse du correspondant , ainsi qu’une lettre d’invitation de votre contact au Cameroun.
Le délai théorique* d’obtention du visa est de soixante-douze heures.
Pour les enfants inscrits sur le passeport des parents joindre 2 photos, le visa est gratuit.
En savoir plus : voir Avertissement.
Vaccination : Fièvre jaune ( carnet de vaccinations obligatoire à l’arrivée)
En savoir plus :voir Coût de la vie ( Santé)
Conduite à droite et le permis de conduire international est exigé.
Limitations en douanes : Autorisé à l’importation : du parfum pour une utilisation personnelle. Tabac et alcool sont en principe interdits.
Unité monétaire : Franc CFA BEAC (XAF)
Code de la monnaie : XAF
Taux de change au 30/12/2015 :
1,00 XAF = 0,00152449 EUR = 0,00166568 USD
1,00 EUR = 655,957 XAF
1,00 USD = 600,354 XAF
Pourboire : Le service est inclus dans la plupart des hôtels et restaurants du Cameroun. Le pourboire est à votre discrétion.
Conduite et Permis de conduire
Un permis de conduire international (PCI) valide est requis au Cameroun pour des visites de moins d’un an. Un permis étranger seul n’est pas valide au Cameroun. Si vous comptez rester pour plus d’un an dans le pays vous devez obtenir un permis de conduire camerounais. Vous devez pour ce faire présenter votre permis de conduire à la Délégation des transports publics de la ville où vous résidez. Cela ne prend habituellement que 24 heures.
Sigle International : CM
Les cartes bancaires ne sont acceptées que dans les hôtels des chaînes internationales et les compagnies aériennes. Quelques distributeurs automatiques d’espèces commencent à être mis en service, principalement à Yaoundé et Douala ; le chèque est d’un usage encore très inégal et ce moyen de paiement est fortement déconseillé au Cameroun.
Le Crédit Lyonnais du Cameroun, la Société Générale de Banques du Cameroun (filiale de la Société Générale) et la BICEC (Groupe des Banques Populaires) sont les principales banques françaises installées dans le pays.
Il n’existe pas de contrôle des changes pour les particuliers et l’entrée de devises sur le territoire camerounais n’est pas soumise à déclaration.
Unité monétaire : Franc CFA BEAC (XAF)
Code de la monnaie : XAF
Taux de change au 30/12/2015 :
1,00 XAF = 0,00152449 EUR = 0,00166568 USD
1,00 EUR = 655,957 XAF
1,00 USD = 600,354 XAF
Horaires d’ouverture / de travail
Les journées de travail se terminent entre 15 et 16h.
Telephone – Indicatif : 237
Médias
Cameroun Radio Television (Radio et télévision camerounaise)
Club des Journalistes Solidaires du Cameroun
Cameroun Tribune
Quotidien national bilingue
Cameroun Info
Le Messager
Le Patriote, hebdomadaire nationale
Principaux journaux nationaux : Le Messager du Peuple, Mutations.
Chaîne de télévision : 1
Produits de consommation courante peuvent parfois connaître des ruptures de stock.
Specialités : Kwem (purée de manioc), ntomba (pâte d’arachide avec viande ou poisson), nkui (soupe), poissons, couscous de mil, vin de palme, bières.
Plutôt conservateurs en matière vestimentaire, les Camerounais accordent une place importante à la manière de s’habiller : mieux vous vous habillerez, mieux vous serez considérés et traités. Les Camerounais sont très accueillants, mais ils peuvent parfois être suspicieux à l’arrivée d’inconnus, en particulier dans les endroits peu fréquentés par les touristes.
Il est conseillé aux voyageurs de demander l’autorisation avant de photographier les habitants.
Par ailleurs, il est strictement interdit de photographier des sites militaires, des aéroports ou encore des bâtiments publics.
Mode de vie
Les croyances et coutumes traditionnelles (animisme) restent vivaces dans l’ensemble de la population. Les chefferies traditionnelles de l’Ouest, ou les sultanats et lamidats du Nord, jouent un rôle important dans la vie sociale et politique du pays, rôle par ailleurs officiellement reconnu car ces chefs sont auxiliaires de l’administration territoriale.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’Ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
• Recommandations pour votre Santé
Consultez si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccination international pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf ci-après).
Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Chikungunya – Dengue
La transmission du Chikungunya ou de la Dengue est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Épidémie de Méningite
Entre janvier et juin, le Nord Cameroun est régulièrement touché par des épidémies de méningite à méningocoques. La plus grande prudence est conseillée en cas de déplacement dans cette zone, et il convient d’éviter de s’y rendre avec de jeunes enfants.
L’infection à méningocoque peut se présenter sous la forme d’une méningite (fièvre avec maux de tête, vomissements) ou d’une septicémie avec apparition de taches cutanées (purpura). Dès suspicion, Il convient de consulter un médecin en urgence pour la mise en route d’une antibiothérapie en urgence. Il est donc vivement recommandé de consulter un médecin préalablement à un voyage, pour faire une évaluation sur la nécessité de vaccination. La vaccination par le vaccin tétravalent est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135).
Poliomyélite
Le Cameroun a rapporté plusieurs cas de poliomyélite. Les autorités ont annoncé, pour éviter sa propagation, la mise en place, dans les aéroports, de mesures de contrôle et de vaccinations pour les personnes non à jour. L’Organisation mondiale de la Santé recommande :
• Aux voyageurs souhaitant se rendre au Cameroun : de disposer d’un certificat de vaccination contre la poliomyélite datant de moins de 12 mois (à inscrire sur un certificat de vaccination internationale) ;
• Aux voyageurs ou résidents présents au Cameroun depuis plus de 4 semaines (et n’ayant pas été vaccinés dans les 12 derniers mois) : de bénéficier d’un rappel vaccinal contre la poliomyélite.
Grippe aviaire
Les autorités camerounaises font état d’une épizootie de grippe aviaire (H5N1) dans plusieurs régions du pays. Cette maladie est potentiellement transmissible à l’homme par contact direct ou indirect avec des oiseaux contaminés vivants ou morts. Aucun cas de transmission à l’homme n’a pour l’instant été déclaré. La vente de volailles a été interdite dans plusieurs départements des régions Centre (chef-lieu : Yaoundé), Sud (chef-lieu : Ebolowa) et Ouest (chef-lieu : Bafoussam).
De manière générale, sur l’ensemble du territoire camerounais, il est recommandé de :
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. La prévention repose sur la vaccination qui est recommandée et sur les précautions liées à l’hygiène alimentaire.
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Régulièrement des épidémies de choléra sévissent dans plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala. Pour les voyageurs, une hygiène alimentaire stricte et une propreté de base sont, en règle générale, suffisantes pour éviter une contamination.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Terrorisme
Le risque terroriste existe en particulier en zone rouge dans l’Extrême-Nord, formellement déconseillée (cf. infra). Il ne peut être écarté dans le reste du pays, dans les lieux fréquentés par les étrangers et dans les grandes villes. Le risque d’enlèvement est très élevé dans l’Extrême Nord du pays et, de façon générale, dans les zones frontalières des régions Extrême-Nord, Nord et Adamaoua. Des combats fréquents opposent les forces de défense et de sécurité camerounaises aux miliciens dans certaines zones, souvent mouvantes, de l’Extrême-Nord. La pose de mines par Boko Haram est observée.
• Délinquance
Le taux de criminalité au Cameroun demeure d’un niveau modéré.
Cependant les étrangers peuvent constituer une cible privilégiée pour les délinquants de toutes sortes. Les agressions, principalement motivées par le vol de biens matériels ou d’objets de valeur, peuvent s’accompagner de violences graves pouvant aller jusqu’au meurtre. Le respect de consignes générales de sécurité, la vigilance et le bon sens permettent cependant de voyager dans les zones figurant en jaune sur la carte. Les voyageurs français sont invités à s’inscrire sur le portail Ariane, afin de recevoir le cas échéant, des messages de sécurité.
Dans les grandes agglomérations, il est conseillé de prendre certaines précautions tant lors des déplacements à pied ou en véhicule, qu’à domicile (hôtel, appartement situé en étage, villa). Des rôdeurs isolés mais aussi des bandes organisées se livrent à des cambriolages et à des agressions nocturnes.
• Risque routier
Sur les routes et les pistes, en tout premier lieu sur l’ »axe lourd » Yaoundé-Douala, le comportement imprévisible de nombreux conducteurs entraîne une insécurité permanente et nécessite une attention de tous les instants. La circulation de nuit y est particulièrement dangereuse et est déconseillée.
Coupeurs de route : des agressions ont régulièrement lieu, de jour comme de nuit, sur les routes. Il est donc vivement conseillé de se déplacer en convoi de plusieurs voitures connues de jour, de ne pas rouler la nuit et d’éviter de transporter d’importantes sommes d’argent, mais d’avoir, en revanche, quelques billets qui pourront être remis, sans délai et sans hésitation, en cas d’agression. Il est vivement conseillé de ne pas résister.
Les axes routiers (routes goudronnées et pistes de brousse) dans les régions de l’Extrême-Nord (formellement déconseillée), et du Nord (où les déplacements sont déconseillés sauf raison impérative et formellement déconseillés dans le département du Mayo Louti) dans les départements du Mbéré et de la Vina à l’ouest de la région de l’Adamaoua (déconseillés sauf raison impérative), et le long des frontières est et ouest avec le Tchad, la RCA et le Nigéria(formellement déconseillées), sont des lieux d’attaques périodiques de bandes armées (coupeurs de route). Une recrudescence du phénomène est perceptible, ainsi qu’une extension des régions concernées. En conséquence, la prudence est recommandée dans l’ensemble du pays.
• Piraterie maritime :
La navigation de plaisance est formellement déconseillée dans le golfe de Guinée et a fortiori le mouillage près des côtes, compte tenu des risques liés à la piraterie maritime qui affecte cette zone.
• Risques naturels :
Le mont Cameroun est un volcan toujours en activité. L’ascension est possible, mais il est nécessaire de se renseigner sur les conditions du moment peu de temps avant le départ. Des gaz mortels peuvent émaner des lacs volcaniques Nyos et Monoum. Des mesures d’évacuation des gaz ont été prises ces dernières années, atténuant le danger d’émanations soudaines. Il est cependant conseillé de se renseigner avant d’entreprendre des excursions aux alentours.
Il convient d’être vigilant particulièrement autour des fêtes de fin d’année (décembre et janvier) ainsi qu’au moment de la rentrée scolaire (septembre).
Il est recommandé :
D’une manière générale, il est conseillé de :
• Ne jamais tenter de résister aux exigences des agresseurs, qui en général ne visent que les valeurs ou les biens.
• Ne pas se rendre dans les quartiers défavorisés et sur les marchés populaires sans être accompagné d’un guide ou d’une personne connaissant les lieux.
• Se montrer attentif, sur les pistes ou les routes, à toute interruption anormale du trafic en sens inverse (ce qui pourrait être le signe d’une attaque de véhicule en amont).
• En cas de location d’un appartement ou d’une villa, veiller à embaucher un gardien de jour et de nuit et s’assurer de l’identité des personnels que l’on embauche (garder copie des pièces d’identité). Il est préférable à cet égard de s’adresser à une société de surveillance plutôt qu’à un employé privé. Gardez une copie des pièces d’identité de vos employés et vos biens les plus précieux en un lieu sûr si vous le pouvez.
• Zones formellement déconseillées (rouge)
Région Extrême-Nord :
Toute la région Extrême-Nord du Cameroun dont la capitale, Maroua, est formellement déconseillée du fait des combats observés dans certaines zones, du risque terroriste (attentats-suicides à Maroua les 22 et 25 juillet 2015) et du risque d’enlèvements, attestés par les prises d’otages de Français et d’autres étrangers (les 19 février 2013, 14 novembre 2013, 4 avril 2014 et 17 mai 2014).
Il est actuellement vivement recommandé aux Français de quitter l’ensemble de cette zone.
Département du Mayo Louti :
Le Mayo Louti, département le plus septentrional de la région « Nord » et qui jouxte la région de l’ « Extrême-Nord », est une zone sensible. Il s’agit de la zone où la distance entre le Nigeria et le Tchad est la plus petite, parfois décrite comme « le cou du canard ». C’est une zone montagneuse qui permet de circuler clandestinement d’une frontière à l’autre. C’est aussi une zone de trafics en tous genres favorable à la présence de contrebandiers et de criminels. Même si peu d’événements sécuritaires ont été observés dans ce département, sa spécificité géographique en fait une zone particulièrement sensible, formellement déconseillée.
Frontière nigériane :
L’ensemble de la frontière avec le Nigéria est formellement déconseillée sur une profondeur de 30 km, du fait d’incursions potentielles et avérées de groupes terroristes ou criminels à partir du Nigéria (Boko Haram, miliciens du Delta du Niger, etc.).
Frontière avec la République centrafricaine (RCA) et avec le Tchad :
Il est formellement déconseillé de se rendre dans une bande de 30 kms le long de la frontière du Cameroun, du lac Tchad jusqu’au sud de la RCA en raison de la situation sécuritaire en RCA et de la porosité des frontières à des bandes armées (braconniers, bandits, trafiquants en tous genres…). Des accrochages violents ont lieu régulièrement entre forces de l’ordre camerounaises et éléments armés. De nombreux enlèvements ont été perpétrés. En mars 2015, un groupe de 16 voyageurs a ainsi été enlevé par des hommes armés, sur la route nationale 1, à proximité de Garoua Boulaï (ils ont été libérés en juillet 2016 ; deux sont morts en captivité).
Face à la recrudescence constatée d’activité des coupeurs de route, par précaution, toute la frontière avec le Tchad est formellement déconseillée sur une profondeur de 30 km. Tout mouvement dans cette zone doit se faire sous escorte armée.
Les villes de Garoua-Boulaï,de Touboro et de Yokadouma sont situées sur des axes routiers importants à proximité de la frontière Est du Cameroun, dans des zones formellement déconseillées. La traversée de la zone rouge par les personnes empruntant les routes reliant Yaoundé à N’Gaoundéré via Garoua-Boulaï, ainsi que celles qui relient Garoua et N’Gaoundéré à Moundou (Tchad) via Touboro, ou encore Bertoua à Yokadouma, doit se faire sous escorte armée.
Sud-Ouest :
Tout déplacement dans la presqu’île de Bakassi est formellement déconseillé compte tenu de l’isolement et des problèmes d’insécurité liés notamment aux activités de contrebandiers, qui affectent ce territoire rétrocédé au Cameroun par le Nigéria en 2008.
Le parc national de Korup se trouve en partie dans la zone frontalière. Il convient donc de ne pas s’y rendre. L’autre partie peut être visitée mais en y étant très vigilant et en prenant au préalable l’attache des autorités locales (gendarmerie) avant de quitter Douala, Buea ou Limbe et le cas échéant en sollicitant une escorte (contact à établir avec le consulat général ou l’ambassade).
• Zones déconseillées sauf raison impérative (orange)
Régions Nord et départements de la Vina et du Mbéré dans l’Adamaoua :
Dans les régions du Nord (capitale : Garoua) et dans l’est de l’Adamaoua (départements de la Vina et du Mbéré) , le risque terroriste est moins élevé que dans l’Extrême-Nord. Toutefois, des incidents de sécurité sont régulièrement signalés : coupeurs de route, découvertes de caches d’armes, infiltration d’éléments armés incontrôlés venus de l’extérieur, enlèvements nombreux visant principalement des éleveurs locaux.
• Zones à vigilance renforcée (jaune)
La plus grande vigilance est recommandée lors de séjours dans les stations balnéaires (Kribi, Limbe). Des attaques sur les villes côtières par des pirates lourdement armés se déplaçant à bord de vedettes rapides ont déjà eu lieu (notamment à Bata, en Guinée équatoriale et contre des banques à Limbe en 2007).
Par ailleurs, il est rappelé qu’il est strictement interdit de s’approcher à moins de 500m d’une plate-forme pétrolière ; cette interdiction pouvant être portée à 2 ou 3 milles nautiques dans certaines zones. Des renseignements peuvent être obtenus auprès de la capitainerie et des marinas.
A Limbe, compte tenu de plusieurs agressions survenues en février 2013 dans des hôtels, une prudence particulière doit être observée.
Région littorale :
Bien qu’au cours des derniers mois aucune agression de touristes par des bandits armés n’ait été signalée à proximité des chutes d’Ekom (entre Bafang et Nkongsamba), il est vivement recommandé de ne s’y rendre qu’en groupe et de quitter les lieux avant la tombée de la nuit. Malgré les dispositions qui ont été prises pour renforcer très sensiblement la sécurité dans la région des « monts de Manengouba et des Lacs jumeaux » (situés près de la ville de Melong – nord de Douala), tant sur les lieux d’hébergement qu’en montagne, il est recommandé de prendre contact au préalable avec les gérants des établissements hôteliers concernés et le cas échéant de solliciter auprès d’eux une escorte armée en montagne.
Départements « Mayo Banyo », de « Djerem » et de « Faro et Dea » à l’Ouest de la région de l’Adamaoua ainsi que sa capitale régionale (N’Gaoundere)
Aucune agression n’a été observée dans le parc de Mbam et Djerem ainsi que sur les axes routiers de ces trois départements ces derniers mois. Toutefois, il est vivement recommandé de ne s’y rendre qu’en groupe et de quitter les lieux avant la tombée de la nuit.
La zone frontalière avec le Nigéria dans les départements de Faro-et-Dea et de Mayo Banyo reste formellement déconseillée. Des coupeurs de route y sont régulièrement observés et le risque d’enlèvement reste très élevé. Quatre fonctionnaires des Nations unies en charge de la démarcation entre le Nigéria et le Cameroun ont été assassinés le 31 janvier 2017 dans la localité de Mafou (Faro-et-Daro), à proximité de la frontière.
La ville de N’Gaoundéré est calme. Les voyageurs peuvent s’y rendre par le train et ainsi éviter la route nationale n°1 qui longe la frontière avec la RCA à hauteur de Garoua-Boulaï (zone rouge).
Ville de Garoua (capitale régionale du Nord) :
Il est possible de se rendre à Garoua par avion (il convient d’éviter la route nationale 1 partiellement en zone rouge). Tout déplacement en dehors de la ville elle-même est déconseillé sauf raison impérative.
Les Camerounais sont d’un abord plutôt aisé et il est tout à fait possible de nouer des contacts amicaux avec eux. Il convient toutefois d’observer une certaine prudence à l’égard des personnes rencontrées au hasard.
Comptez de 23 à 30 € /jour.
Prix moyen d’un repas dans un restaurant
francs CFA |
Euros |
|
Restaurant de qualité supérieure |
41 800 |
63,8 |
Restaurant de qualité moyenne |
13 750 |
21,56 |
Légumes
francs CFA |
Euros |
|
Tomates (le kg) |
495 |
0,77 |
Salade (pièce) |
825 |
1,27 |
Pommes de terre (le kg) |
495 |
0,77 |
Fruits
francs CFA |
Euros |
|
Pommes (le kg) – importées |
2 365 |
3,61 |
Oranges (le kg) |
1089 |
1,66 |
Viandes
francs CFA |
Euros |
|
Veau filet (le kg) |
5 764 |
8,80 |
Boeuf filet (le kg) |
8 580 |
12,75 |
Mouton (le kg) |
4 840 |
7,37 |
Porc (le kg) |
5 225 |
7,96 |
Poissons
francs CFA |
Euros |
|
Sole (le kg) |
4 070 |
6,24 |
Bar (le kg) |
12 670 |
19,45 |
Crevettes (le kg) |
11 990 |
18,28 |
Produits laitiers
francs CFA |
Euros |
|
Lait (litre) |
1 089 |
1,65 |
Beurre (la livre) |
2 750 |
4,19 |
Oeufs (les douze) |
1 260 |
1,93 |
Yaourts (les 4) – importés |
1 182 |
1,80 |
Boissons
francs CFA |
Euros |
|
Bière (les six) |
1 760 |
2,68 |
Vins français (la bouteille) |
17 050 |
25,3 |
Conserves
francs CFA |
Euros |
|
Petits pois (250 g) |
683 |
1,05 |
Haricots Verts (250 g) |
2 268 |
3,45 |
Épicerie
francs CFA |
Euros |
|
Café (le kg) |
6 435 |
9,81 |
Thé (25 sachets) |
990 |
1,51 |
Sucre en morceaux (le kg) |
715 |
1,10 |
Huile (le litre) |
1 743 |
2,66 |
Produits pour bébé
francs CFA |
Euros |
|
Petit pot (le pot) |
880 |
1,34 |
Couches-culottes (les 52) |
20 007 |
30,50 |
Les routes principales sont en bon état, mais les routes secondaires sont vétustes et dangereuses. La conduite dangereuse, l’usage de véhicules mal entretenus et les infractions au code de la route sont fréquents. Gardez toujours vos fenêtres fermées et vos portières verrouillées. Évitez de conduire après la tombée de la nuit en région rurale et sur la route principale reliant Yaoundé et Douala. Le bétail et les piétons qui se trouvent sur la chaussée, ainsi que l’absence de panneaux de signalisation, constituent des dangers. La police locale érige des barrages sur les routes dans tout le pays et peut s’attendre à ce que vous lui donniez de l’argent. Il est recommandé de demander aux officiers de vous remettre une contravention décrivant les infractions commises. Cette contravention peut être payée à un tribunal local ou dans un poste de police.
Il faut être particulièrement vigilant sur les routes de la province de l’extrême Nord du pays, près de la frontière nigériane. Ces régions, surtout entre Garoua et Kousserie dans les provinces du Nord, sont réputées pour leurs brigands armés appelés « coupeurs de routes ». Les véhicules à quatre roues motrices sont ciblés.
Afin d’obtenir de l’assistance en cas d’accident, le conducteur devrait se rendre, si possible, au poste de police le plus près. Pour tout déplacement par voie terrestre, faites des provisions suffisantes d’eau, de nourriture et d’essence et munissez-vous d’un moyen de communication fiable, tel qu’un téléphone cellulaire ou par satellite.
Il est difficile de sortir du Cameroun par les frontières terrestres avec le Gabon et la République Centrafricaine à cause du piètre état des routes, surtout pendant la saison des pluies (voir section 8 ci-dessous). Vous devriez toujours avoir sur vous votre permis de conduire et l’immatriculation de votre véhicule.
Des autobus relient Yaoundé à Douala, Bafoussam, Bamenda, Foumban et Dschang. Des trains circulent quotidiennement entre Yaoundé et les villes de N’Gaoundéré et Douala. Des vols desservent régulièrement Yaoundé, Douala, Maroua, Garoua, N’Gaoundéré et plusieurs autres villes.
Trains : En gros une ligne qui permet de relier la mer (Douala) au centre (Ngaoundéré) en passant par Yaoundé.
Vols domestiques : Quelques liaisons intérieures aériennes avec la compagnie locale Cameroon Airlines.
Dans le domaine de l’éducation primaire et secondaire, les langues nationales ne sont pas interdites, mais tous les Camerounais qui s’instruisent sont assurés de recevoir un enseignement en français ou en anglais (selon la zone linguistique), du primaire à la fin du secondaire. L’enseignement de l’autre langue devient obligatoire en sixième année du primaire.
L’État garantit à tous l’égalité de chances d’accès à l’éducation sans discrimination de sexe, d’opinions politique, philosophique et religieuse, d’origine sociale, culturelle, linguistique ou géographique.
Le système éducatif est organisé en deux sous-systèmes, l’un anglophone, l’autre francophone, par lesquels est réaffirmée l’option nationale du biculturalisme.
Les sous-systèmes éducatifs sus-évoqués coexistent en conservant chacun sa spécificité dans les méthodes d’évaluation et les certifications.
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