Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Visa– Le visa de tourisme est délivré gratuitement, à l’arrivée, pour une durée maximum de 4 mois, aux Français en possession d’un passeport dont la validité doit être d’au moins six mois supérieure à la fin de validité du visa délivré, des justificatifs du séjour (hébergement, tour-operator) et d’un billet d’avion aller-retour.
Il convient d’insister sur ce dernier point : en effet, des difficultés avec les services de l’immigration de l’aéroport de Nadi ont été constatées lorsque des voyageurs de passage ne sont pas en possession d’un billet retour. Un billet de retour est souvent proposé en échange d’une somme d’argent supplémentaire que rien ne justifie. Il est dès lors fortement recommandé d’entrer sur le territoire fidjien munis de ce billet.
Pour de plus amples informations sur les règles d’entrée et de séjour des étrangers aux Fidji, prendre l’attache du Département fidjien de l’immigration ou de l’ambassade de Fidji à Bruxelles
Il est rappelé à toute personne désirant se rendre à Fidji dans le cadre d’un projet de volontariat associatif qu’elle peut se rapprocher de France-Volontaires, afin de valider auprès de cette organisation les informations dont elle dispose sur son projet. France-Volontaires est une plate-forme réunissant les principaux acteurs du secteur ainsi que ceux désireux d’inscrire leur action dans une démarche de qualité.
Vaccination – Aucun vaccin n’est obligatoire. Un voyage aux îles Fidji est l’occasion de mettre à jour les vaccinations usuelles en France, en particulier la vaccination Diphtérie Tétanos Poliomyélite +/- Coqueluche.
Selon des conditions d’hygiène et la durée du séjour les vaccinations préventives de l’hépatite A et B ainsi que de la Typhoïde peuvent être recommandées.
Les passagers en provenance d’une zone infectée par la fièvre jaune, et qui y ont résidé dans les six jours précédents, doivent présenter un certificat international de vaccination (sauf pour les passagers en transit).
L’usage comme la détention de drogues (y compris « douces »), même en quantités minimes, sont totalement prohibés. Les peines encourues vont d’un à six ans de détention, assorties d’amendes. Suite à de récentes affaires de pédophilie ayant impliqué des étrangers, la répression en matière d’infractions liées aux mœurs est devenue plus sévère.
Les importations sont soumises à restriction (quantité autorisée par personne : tabac : 250 grammes par adulte ; alcool : 2,25 litres). L’introduction d’armes à feu, de certaines armes blanches, de viandes et de produits laitiers, de graines et de plantes ainsi que de documents pornographiques sont interdits.
L’importation d’animaux domestiques est réglementée, avec une quarantaine dont la durée dépend de l’animal importé et de l’accord préalable de l’administration. S’agissant des animaux domestiques, tels que chiens et chats, la quarantaine est fixée à 6 semaines. Pour ce qui concerne les animaux importés dans un but commercial et/ou industriel, l’administration effectue une évaluation sanitaire des risques, en l’absence d’accord bilatéral avec la France. Cette évaluation peut prendre de 2 à 6 ans.
Les devises ne font l’objet d’aucune restriction, mais le transport de sommes supérieures à l’équivalent de 10 000 FJD doit être déclaré aux douanes à l’arrivée, comme au départ. L’euro est accepté sans difficulté par les bureaux de change. L’usage des principales cartes de crédit est aisé et répandu dans les lieux touristiques ainsi que dans la capitale, sauf dans les petits commerces, où les paiements en espèces sont préférés.
Unité monétaire : DOLLAR des îles Fiji
Code de la Monnaie : FJD
Taux de change du 26/06/2017: 1 FJD = 0,434151 EUR ; 1 EUR = 2,30334 FJD
Pourboire – Les taxes sont incluses dans les prix, et le pourboire n’est pas d’un usage très répandu aux Fidji.
Les cartes de crédit (Mastercard, Visa, Diners Club, American Express) sont acceptées dans de nombreux établissements et permettent de retirer des devises dans les banques et bureaux de change. La ville de Suva est équipée de deux distributeurs automatiques pour les cartes de crédit. Aussi, il est conseillé de disposer d’espèces ou de chèques de voyage en dollars US, dollars australiens ou en livres sterling car plus faciles à changer que les euros.
Conduite : Permis de conduire international exigé.
Sigle International : FJI
Horaires d’ouverture / de travail – Les magasins sont ouverts généralement, de 9 h à 17 h, du lundi au vendredi, et de 9 h à 12 h, le samedi. Les banques et administrations ferment plus tard le vendredi.
Téléphone – Indicatif : 679
Numéro d’urgence: 911
Internet : On trouve des cybercafés dans les plus grandes localités notamment à Suva, Lautoka et Nadi pour ne citer que celles là. De nombreux hôtels offrent également un accès Internet. Le réseau Internet avec wifi existe aussi aux Fidji dans certaines localités.
Électricité : Le voltage 240 V est différent aux Fidji et est plus bas qu’en France (230 V), mais ceci ne pose pas de problème. Les fabricants ont tenu compte de la différence (tolérance). Vous pouvez donc utiliser tous vos appareils. En cas de doute, contrôlez les. Les chargeurs de tablette, de portable, appareil photo, téléphone portable, brosse à dent électrique sont presque tous utilisable en aux Fidji. Ils comportent cette mention: ‘INPUT: 100-240V, 50/60 Hz’.
Média La presse écrite est dominée par trois quotidiens extrêmement lus et facilement trouvables, aussi bien dans les petites îles que dans les zones reculées. Fiji Times, le plus ancien quotidien crée en 1869 ; Daily Post crée en 1987 et Fiji Sun, quotidien du dimanche et crée en septembre 2000. La radio fidjienne se compose de deux stations généralistes principales mêlant informations et sessions musicales : Bula FM qui se décline en version fidjienne et indienne, et radio Fiji One destinée plus aux jeunes, qui se décline également en version fidjienne et indienne. On trouve aussi des radios ethniques et chrétiennes. Fiji One, est l’unique chaîne de télévision du pays créée en 1995. Le journal télévisé quotidien de 40 minutes constitue le programme phare de cette chaîne. De plus, les Fidjiens ont la possibilité de recevoir le bouquet satellite payant Sky TV, bien que la réception soit généralement très mauvaise, excepté sur Viti Levu, mais sur les autres îles la réception est quasi inexistante.
La cuisine locale comprend des plats fidjiens et indiens. Parmi les principaux plats fidjiens on trouve : le Kakoda (le walu) fait à base de poisson qui a été nettoyé avec du jus de citron et trempé dans du lait de coco ; le Lovo, plat traditionnel fait de légumes, racine, plante alimentaire, fécule et diverses viandes, le tout enfui dans la terre formant un brasier et recouvert de feuilles de bananier qu’on laisse cuire pendant de longues heures. Les plats indiens sont familièrement appelés curry car ils sont faits de sauce, accompagnés d’épices. Il y a aussi des plats préparés façon garam masala, un mélange de poivre, de clous de girofle, de cannelle et de cumin. Les fruits tropicaux sont excellents pris comme dessert.
L’eau aux Fidji est potable dans quasiment tous les hôtels clubs car souvent dotés de leur propre système de traitement de l’eau. Ailleurs, elle n’est pas potable et il est donc recommandé d’acheter de l’eau embouteille ou faire bouillir l’eau avant de la consommer.
Une donnée majeure et immanquable dans le mode de vie fidjien est la différenciation constante et systématique qui est établie entre Fidjiens et Indo-Fidjiens. Il y a un territoire commun, mais des statistiques distinctes pour chacune de ces ethnies, une propriété des terres pour les uns, une location pour les autres, un passé ainsi qu’une culture qui les séparent plus que tout. Aussi, les Indiens et les Fidjiens se côtoient-ils sans se mélanger. S’ils ne se vouent pas une haine viscérale, il est difficile de dire qu’ils s’apprécient. Disons simplement qu’ils coexistent, les uns à côté des autres. Et pour cause, leur mode de vie est totalement éloigné l’un de l’autre : langue, religion, culture et rites sont très distincts. Enfin, le mode de vie varie considérablement entre ceux qui habitent sur la grande terre et dans les centres urbains et ceux qui poursuivent un mode de vie archaïque, perdus sur leur petite île.
En dehors des sites touristiques, les Fidjiens ont préservé leur mode de vie traditionnel. Respectez les us et coutumes des communautés fidjienne et indienne et conformez-vous aux mœurs locales en adaptant votre comportement et vos vêtements.
Les coutumes se portent essentiellement sur l’habillement. Si vous êtes une femme, vous devrez parfois porter un sarong autour des hanches. Dans certains villages, ranger casquettes et lunettes de soleil. Renseignez-vous dans les guides de voyages, auprès de votre agence ou directement sur place, sur les codes de conduite et les conventions à respecter. Sur les plages publiques, le monokini ainsi que le naturisme sont interdits.
Les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention d’infimes quantités de drogue quelle qu’elle soit, sont punies de peines de prison. Les conditions de détention sont précaires. Les ambassades ont des possibilités d’action très limitées en cas d’arrestation de concitoyens.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
• Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccination international pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consultez éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituer votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires ; ne consommez jamais des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
• Vaccinations
• Maladies transmises par les moustiques
Dengue
Les autorités sanitaires locales attirent l’attention de la population en raison de la multiplication des cas de dengue dans la zone ouest, nord et centrale. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement.
En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Chikungunya
La transmission du Chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Zika
Les îles Fidji sont touchées par le virus Zika Cette maladie est transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés.
Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées) et sont analogues à ceux observés au cours d’autres infections virales telles que la dengue. Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est notamment recommandé à tous :
• De respecter les mesures habituelles de prévention des piqûres de moustique (cf. ci-dessus), ceci tant la nuit que le jour ;
• De consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.
• Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut, de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage, et d’éviter tout rapport sexuel non protégé avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères rappelle que la décision d’annuler ou de maintenir un voyage à l’étranger appartient au seul voyageur.
Leptospirose
Les autorités sanitaires recommandent la plus grande prudence à l’égard de la leptospirose. La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier, et signalée dans l’ouest de l’île de Viti Levu ; cette maladie est transmise à l’homme par contact avec les milieux souillés par les urines d’animaux infectés. La prévention repose sur les mesures d’hygiène générales (lavage des mains, lutte contre les rongeurs, assainissement…) et sur la vaccination des personnels à risque.
Fièvre Typhoïde
Les autorités sanitaires recommandent la plus grande prudence à l’égard de la fièvre typhoïde dans les zones des Fidji où les conditions d’hygiène sont dégradées. La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées.
Autres maladies
Il est déconseillé de consommer des poissons de demi-fond entre les mois de novembre et avril, en raison de la présence de toxines dans l’eau de mer absorbées par leur organisme, à l’origine d’empoisonnements (ciguetera).
Les cheptels des Fidji souffrent régulièrement de brucellose. L’attention des voyageurs est attirée sur les risques liés à la consommation du lait local et des produits laitiers non pasteurisés qui peuvent transmettre cette maladie à l’homme.
Infection par le virus HIV – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Aucun incident visible n’est à signaler sur le plan de la sécurité. Les forces de l’ordre se font discrètes et la circulation sur les grands axes routiers reste normale.
La situation sécuritaire est marquée par une forte augmentation :
Il convient :
Le touriste individuel est invité à vérifier que les plages aux abords des villages ne sont pas des propriétés privées et que l’accès à certaines localités lui est autorisé. Certaines îles ou groupes d’îles sont interdits et les autorisations sont systématiquement refusées aux plaisanciers désirant se rendre à « Lau Group » ou à « Bau ». Avant tout voyage itinérant, il convient donc de se renseigner sur les restrictions en vigueur.
Des noyades sont signalées tous les ans. Il faut donc éviter de se baigner sur les plages isolées où les courants créés par les récifs sont parfois très forts. La présence de requins dans certaines zones commande aux plongeurs de s’informer préalablement de la situation auprès des opérateurs touristiques.
La saison des cyclones s’étend traditionnellement du début du mois de novembre à la fin du mois d’avril. Durant cette période, des dépressions se forment au dessus des océans dans tout le Pacifique Sud, qui peuvent évoluer en intensité pour parfois devenir des cyclones, généralement en 12 à 48 heures.
Lors d’épisodes cycloniques, il est impératif de se conformer aux consignes de sécurité des autorités locales et/ou des personnels des hôtels et resorts. Des instructions précises sont diffusées à l’attention des navires présents dans la zone d’activité cyclonique et, sur terre, aux autorités compétentes et aux populations. Il convient, dès diffusion d’une préalerte cyclonique, de rejoindre le lieu de séjour (hôtel, resort) et de ne plus se déplacer avant la fin de toute alerte. Les autorités sont à même d’instaurer un couvre-feu.
Toutes les informations utiles (bulletins météorologiques et alertes) sont consultables sur le site officiel des services météorologiques fidjiens, et des messages retransmis régulièrement par la radio « Legend FM » 96.8 Mhz. Il est également recommandé de consulter les sites du Joint Typhoon Warning Center (JTWC) et du Central Pacific Hurricane Center.
Ces précautions doivent être respectées scrupuleusement : chaque année, des victimes sont à déplorer, qui n’avaient simplement pas, dans la plupart des cas, respecté les consignes de sécurité avant, pendant et après l’épisode cyclonique (chutes de branches, d’objets dues aux forts vents, électrocutions dues au non respect des consignes après le passage du cyclone, naufrages, disparitions, etc.).
Par ailleurs, les dégâts causés par une tempête tropicale peuvent être suffisamment importants pour provoquer des coupures de courant, d’approvisionnement en eau et nécessiter la fermeture des aéroports internationaux pendant plusieurs jours. Il convient de prévoir ce type de difficulté en cas de séjour durant la période cyclonique, en souscrivant une assurance de voyage adaptée, ou de préférer une autre période de l’année pour se rendre aux Iles Fidji.
Il est recommandé aux personnes de passage de signaler leur présence, leur temps de séjour et de communiquer leurs coordonnées précises à l’ambassade de France à Suva durant les horaires d’ouverture (tél. +679 331 05 26 / +679 331 05 27), par mesure de sécurité. Enfin, en règle générale, il convient d’informer régulièrement famille et proches en France de tout déplacement, projet de déplacement, dates et lieu de séjour.
Hôtels 5 étoiles, chambres d’hôtes, auberges de jeunesse, motels, complexes touristiques, cabanes dans les arbres, bungalows sur la plage, campings et logements chez l’habitant dans les villages : les Fidji ne manquent pas d’options d’hébergement.
Complexes hôteliers Le terme de resort (complexe hôtelier) est largement utilisé aux Fidji pour désigner à peu près tout ce qui se situe à un lancer de frisbee d’une plage. Prenez note des tarifs et vérifiez sur Internet pour savoir de quoi il retourne. Si les prix sont bas, il est fort probable que ce ne soit pas un établissement luxueux, mais il peut s’agir d’une agréable option économique.
Hébergement bon marché La plupart des auberges de jeunesse des Fidji ressemblent plus à des villages-vacances que les hôtels les moins chers, non pas en raison de leurs conditions luxueuses, mais du fait de leur emplacement, généralement en bord de mer, et des activités qu’elles proposent. Pour faire un choix entre ces adresses et un hôtel d’entrée de gamme, vous devrez décider ce qui est plus important pour vous.
Camping Il y a peu de campings aux Fidji. L’hébergement se fait en principe en dortoir, dans des cabanes rudimentaires et dans des tentes. Certains terrains peu chers accueillent les touristes qui aiment passer la nuit sous la tente, mais, comme l’emplacement coûte quelques dollars de moins qu’un lit en dortoir, s’embarrasser d’une tente ne semble pas valoir la peine. Ne campez pas sans autorisation. La plupart des terres de l’archipel, y compris dans les zones les plus reculées en apparence inoccupées, sont la propriété du groupe mataqali (famille élargie) ou du village. Avant de monter votre tente, offrez votre sevusevu (cadeau) de racine de kava au chef et demandez-lui sa permission. Vous serez probablement invité à dormir dans une famille de toute façon et si vous refusez cette invitation, la famille pensera certainement que vous ne trouvez pas sa maison digne de vous.
Séjour chez l’habitant Certains villages offrent un hébergement chez l’habitant pour pouvoir gagner un peu d’argent. Il s’agit non seulement d’une manière bon marché de voyager, mais cela permet également d’approcher de près les traditions fidjiennes et de se faire tout un village d’amis par la même occasion. Viseisei, Navala, Namatakula, Rabi et Silana accueillent tous en permanence des touristes curieux. Sur les îles plus reculées, comme dans les archipels de Lau, Moala et Rotuma, l’hébergement chez l’habitant et en chambres d’hôtes sont l’unique option.
CouchSurfing Le CouchSurfing gagne en popularité aux Fidji avec une cinquantaine de membres. Les CouchSurfers ont la possibilité de bénéficier d’un hébergement gratuit, mais la vraie récompense réside dans l’opportunité de rencontrer des locaux, de discuter avec leur famille et de participer à leurs activités quotidiennes.
Locations de vacances La location d’une maison de vacances appartenant à un particulier peut être une option au bon rapport qualité-prix, surtout pour les touristes voyageant en groupe ou en famille. Les tarifs, à la semaine, oscillent généralement entre 800 et 3000 dollars fidjiens, avec des jours d’arrivée et de départ fixes. C’est une option idéale pour ceux qui recherchent un point de chute fixe d’où organiser des excursions à la journée. Beaucoup de ces locations se trouvent à Pacific Harbour, sur l’île de Viti Levu, ou à Vanua Levu et Taveuni.
Le réseau routier est constitué de routes à deux voies bitumées, souvent en mauvais état : des ornières se forment lors des précipitations orageuses. Les routes peuvent être dangereuses du fait de l’indiscipline des conducteurs et du non-respect du code de la route. Il convient d’être attentif aux vitesses maximales autorisées (50km/h en agglomération, 60km/h aux abords des agglomérations, 80km/h partout ailleurs). De nombreux contrôles sont pratiqués. La conduite de nuit est fortement déconseillée en raison de l’absence d’éclairage public, du comportement dangereux de certains conducteurs (taxis et minibus), de la présence de personnes sur la chaussée ou d’animaux domestiques errant sur les routes. En cas d’accident, il est à noter que les secours routiers sont pratiquement inexistants en dehors des agglomérations : il est donc impératif d’être prudent sur la route. Le parc locatif est généralement de bonne qualité.
Transport aérien « Air Pacific » et « Pacific Sun » se partagent la desserte intérieure des îles.
Transport maritime Les naufrages mortels survenus dans la circonscription, la vétusté de certains navires, ainsi que les dernières alertes aux tsunamis, conduisent à mettre en garde les voyageurs qui privilégient la voie maritime. Il est prudent d’éviter de partir en haute mer pour de longs trajets.
L’inscription à l’école est gratuite jusqu’à la fin du second cycle. Cependant les coûts associés aux uniformes, chaussures, livres et transport sont très élevés. De plus, le transport est un véritable problème dans cet archipel où les infrastructures routières ou maritimes sont insuffisantes, ce qui explique l’écart observé au niveau de la scolarisation entre les enfants issus de milieux ruraux ou de milieux urbains. Par conséquent, seulement 65% des enfants sont scolarisés en primaire et 33% en secondaire. Enfin, même si le système éducatif fidjien est l’un des meilleurs de toute la région pacifique, il est mal adapté aux besoins de main d’œuvre de la communauté et mène plus de la moitié des étudiants au chômage.
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