Il n’y a pas de biens inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco pour les Îles Wallis et Futuna.
Le territoire de Wallis-et-Futuna se caractérise par une production musicale importante, allant de la musique traditionnelle a cappella nommée Hua lau et accompagnée de percussions en bois, à de la variété, de la pop ou du reggae. La plupart des chansons sont composées en wallisien ou en futunien. Les artistes sont produits sur le territoire.
Le Hua lau désigne le chant traditionnel qui est chanté par le Lau qui est un groupe polyphonique. Ce dernier peut être mixte. Les chants abordent différents thèmes : les histoires d’amour, la guerre, les grands événements historiques, la mort, etc. L’une des caractéristiques musicales du territoire réside dans son traitement du décès dans ses chants. Les familles peuvent demander aux auteurs de composer des chants funèbres en mémoire de leurs morts.
« Le répertoire des chants wallisiens en effet n’est pas de type cumulatif, mais de type transitoire : les chants naissent, se connaissent, puis meurent – progressivement et définitivement – par oubli. Ce phénomène de déperdition, ou plus exactement d’effacement par remplacement, se lira concrètement dans les textes de chants funèbres »
La culture de Wallis-et-Futuna est encore méconnue et très peu documentée. Cependant, il existe un Service des Affaires Culturelles sur le territoire situé à Aka’aka dans le district de Hahake à Wallis.
À propos de la culture wallisienne et futunienne, l’anthropologue Dominique Pechberty écrit : « Wallis et Futuna sont parmi les rares îles polynésiennes à avoir conservé vivantes des coutumes qui ailleurs ont progressivement disparu lors des contacts répétés avec les Occidentaux (…) Il ne s’agit pas d’un folklore à l’usage des touristes, ni de la reconquête d’un patrimoine culturel pour retrouver une identité perdue. »
Chaque année, le territoire organise des concours de danses traditionnelles, la plus connue étant le Soamako. On peut aussi voir lors de ces concours la danse du Niutao, du Kailao, du Eke, etc. La plupart du temps, ce sont des danses guerrières. Les textes des chants qui accompagnent les danses sont composés pour chaque fête ou grande occasion : le répertoire musical est donc régulièrement renouvelé. Une partie des danses sont réalisées debout, tandis que le reste des danses se font assis. Pour Raymond Mayer, « elles constituent un phénomène social qui dépasse la simple analyse musicale et esthétique »
Il est important de noter la forte présence de l’artisanat sur les deux îles. Quatre matériaux essentiels à cette activité peuvent être listés :
- Le bois (tel que le feta’u) est utilisé pour la réalisation de sculptures représentant la plupart du temps les animaux et la nature.
- La noix de coco est très prisée pour son huile. Cette dernière est mélangée à d’autres fleurs comme la tiaré ou l’Ylang-ylang pour la confection de l’huile parfumée locale. C’est l’équivalent du Mono’i.
- Les coquillages sont utilisés pour la confection de divers colliers et parures.
- Le tutu est une fibre végétale.Elle est utilisée pour la confection des lafi (sur Futuna) et gatu (sur Wallis), plus connu sous le nom de tapa. Ce dernier est présent sur de nombreuses îles du Pacifique. Cette fibre peut être décorative ou utilisée comme vêtement, notamment pour les mariages, ou en guise de linceul.
Il est possible d’acheter à peu près tout ce que l’on trouve en métropole. Il y a 2 supermarchés (la S.E.M. et “Chez Peny”, ainsi que plusieurs petites épiceries).
Les rayonnages se remplissent en fonction des arrivées des 2 bateaux qui desservent l’île : le Moana et le Sofrana.
Il y a un “centre commercial” : le Fenuarama où l’on trouve plusieurs boutiques (photographe, librairie, coiffeur, Bricorama, bazar, parfumerie, banque, le MacDo, seul café de l’île…)
Un magasin de souvenirs est à signaler : Atulau, qui propose des objets de très bonne qualité.