Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
- 2002: 1,08
- 2003: 1,70
- 2004: 2,78
- 2005: 10,03
- 2006: 20,18
- 2007: 22,04
- 2008: 19,76
- 2009: 8,62
- 2010: 9,05
- 2011: 16,17
- 2012: 13,22
- 2013: 12,91
Economie
Avec un PIB de 800 milliards USD en 2014, et une population de 78,7 millions d’habitants, la Turquie se classe dans les pays à revenu moyen par habitant (10 404 USD/hab) et occupe le 17ème rang des économies mondiales.
Après la forte croissance des années 2000 (5,2% en moyenne entre 2002 et 2012) et après avoir plutôt bien surmonté et rebondi après la crise des années 2008 et 2009 (progression du PIB de 9,2% en 2010 et 8,8% en 2011), le pays a vu son rythme de croissance ralentir ces dernières années (croissance de 2,2% en 2012, 4,1 % en 2013, 2,9% en 2014). En 2015, malgré un environnement international peu porteur et un contexte géopolitique, domestique et régional adverse, et en dépit d’un début d’année morose, la croissance a été de 4%. Cela s’explique principalement par une consommation privée et publique très dynamiques, tandis que l’investissement, notamment privé, n’a pas connu de véritable reprise, et que le commerce extérieur a contribué négativement, malgré une meilleure tenue en fin d’année.
Pour 2016, l’objectif gouvernemental de croissance a été fixé à 4,5% (le FMI table sur 3,8%). Les facteurs conjoncturels ne sont pas porteurs : reprise encore modeste en Europe, demande russe en chute ( -38% en 2015) que la mise en œuvre des sanctions suite à la destruction de l’avion militaire russe devrait amplifier, et une situation régionale, notamment en Irak, peu propice à une reprise des échanges. A l’inverse, l’Iran pourrait constituer un relai de croissance, et les matières premières devraient encore être une ressource pour la balance commerciale et le déficit courant.
En dépit du ralentissement de l’activité, les tensions inflationnistes perdurent (+8,2 % en 2014, +8,81% en 2015), bien au-delà de la cible de 5% retenue par la banque centrale, nourries par la dépréciation de la livre turque (-25% vis-à-vis du dollar sur 2015) en proie à de vives tensions depuis mai 2013, et par de fortes hausses (+12% en moyenne annuelle sur les 12 derniers mois) des prix des denrées alimentaires
Repères économiques
PIB (2015) : 722Mds$
Taux de croissance (2015) : + 3%
Taux de chômage (2014) : 9,9%
Taux d’inflation (2014) : 8,9%
Dette publique en % du PIB (2014) : 33,5%
Principaux clients (2014, en pourcentage des exportations turques) : Allemagne (9%), Irak (7,9%) ;
Principaux fournisseurs (2014, en pourcentage des importations turques) : Russie (10%) ; Chine (9,8%) ; Allemagne (9,6%) ;
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
Agriculture : 8,5%
Industrie : 27,1%
Services : 64,4%
PIB en milliards $
- 2002: 232
- 2003: 303
- 2004: 392
- 2005: 482
- 2006: 530
- 2007: 647
- 2008: 730
- 2009: 614
- 2010: 731
- 2011: 774
- 2012: 788
- 2013: 822
Taux de chômage %
- 2002: 6,5%
- 2003: 8,4%
- 2004: 10,4%
- 2005: 10,5%
- 2006: 10,6%
- 2007: 10,2%
- 2008: 11,0%
- 2009: 14,0%
- 2010: 11,9%
- 2011: 9,8%
- 2012: 9,2%
- 2013: 10,0%
PIB Taux de croissance %
- 2002: 6,2%
- 2003: 5,3%
- 2004: 9,4%
- 2005: 8,4%
- 2006: 6,9%
- 2007: 4,7%
- 2008: 0,7%
- 2009: -4,8%
- 2010: 9,2%
- 2011: 8,8%
- 2012: 2,1%
- 2013: 4,1%
Grands chantiers
Le gouvernement turc accorde une priorité spéciale aux grands projets d’infrastructures, en particulier dans le secteur du transport – la plupart fonctionnant sous le modèle de COT (construire opérer transférer).