Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Entrée/Sejour : La carte nationale d’identité ou le passeport en cours de validité suffit pour aller en Suisse.
Visa : Aucun visa n’est requis pour un séjour de moins de 90 jours. Pour les ressortissants de l’Union européenne, la carte d’identité en cours de validité suffit. Pour les autres nationalités, le visa n’est pas nécessaire pour les séjours de moins de 3 mois, mais un passeport est nécessaire.
Limitation en douane : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 250 grammes de tabac ; 2 litres de vin et 1 litre de spiritueux ; le parfum pour une valeur de 100 CHF (environ 60 euros) ; Souvenirs/cadeaux : jusqu’à 200 CHF (environ 120 euros). Autres marchandises : jusqu’à 100 CHF.
Unité monétaire : Franc Suisse
Code de la Monnaie : (CHF)
Taux de Change : 1,00 CHF = 0,908533 EUR – 1,00 EUR = 1,10068 CHF
Pourboire : Même si le service est compris dans les notes (restaurant, hôtels, taxis), les pourboires sont courants en Suisse.
Conduite et Permis de conduire : Sigle International : CH
Monnaie : Franc Suisse
Téléphone – Indicatif : 41
N° d’Urgence : 112
Internet : En Suisse, l’Office fédéral de la communication (OFCOM)2 mandate la fondation à but non lucratif SWITCH pour gérer les noms de domaine Internet en .ch. SWITCH est également mandatée par l’Office de la communication de la Principauté du Liechtenstein (AK) pour la gestion des noms de domaine en .li.
Médias 24Heures, (Lausanne) Basler Zeitung, (Bâle) Berner Zeitung , (Berne) Corriere del Ticino, (Lugano) Le Matin, (Lausanne) Neue Zürcher Zeitung, (Zürich) Tages Anzeiger, (Zürich) Tribune de Genève, (Genève)
La cuisine suisse est, à l’image du pays, fragmentée par sa diversité linguistique et sa géographie. Typiquement paysanne, robuste et faisant bon usage des ingrédients de saison, la gastronomie locale est surtout connue à l’étranger pour ses repas traditionnels au fromage que sont la fondue et la raclette. Les gourmands penseront pour leur part au chocolat, traditionnellement au lait, dont les Suisses sont les premiers consommateurs au monde, avec près de 11 kilos par an et par personne en 2008. C’est également une spécialité culinaire, le rösti, qui donne son nom au « röstigraben » pour désigner la différence culturelle entre Suisses romands et alémaniques.
– La fondue : véritable institution nationale ; fromage fondu servi dans un caquelon et qu’on déguste en l’enrobant autour d’un morceau de pain piqué au bout d’une fourchette. On la sert souvent « moitié-moitié » (50 % de gruyère bien fait, 50 % de vacherin fribourgeois). Mais parfois aussi « pur vacherin », presque tiède et avec des morceaux de pommes de terre.
– La raclette : demi-meule de fromage traditionnellement fondue devant un feu de bois (ou devant un gril spécial), raclée avec un grand couteau plat et que l’on sert avec de petites pommes de terre (sans charcuterie).
– La croûte au fromage : un morceau de pain rassis garni d’une sérieuse couche de fromage, avec incorporation de lait, de beurre, de farine et d’un peu de vin blanc, le tout fondu au four.
– Les röstis : galette de pommes de terre râpées, dorées dans une poêle.
– L’émincé à la zurichoise : émincé de veau et de rognon dans une sauce à la crème avec du vin blanc et des champignons. Nombreuses variantes.
– Le papet vaudois : mélange de poireaux et de pommes de terre servi avec une saucisse aux choux.
– Le Bölletünne : tarte à l’oignon avec des lardons, de la crème acidulée, des œufs et du cumin.
– La viande des Grisons ou du Valois : viande de boeuf maigre salée, épicée et séchée.
– La potée valaisanne : potée de lard salé et fumé avec des raves, du chou, des poireaux et des pommes de terre.
– La busecca : potage tessinois à base de tripes et de pesto (basilic).
– Les malakoffs : beignets de gruyère salé.
– La tourte de Zoug : génoise avec une crème au beurre et au kirsch.
– La longeole : saucisse composée de viande de porc et de fenouil (spécialité du canton de Genève).
– Le pain de poires : croustade farcie avec une pâte de poires cuites dans du vin rouge, des figues, des pruneaux secs, des dattes et un mélange d’amandes, de noix et de noisettes.
Chocolat
On ne saurait évoquer la gastronomie helvétique sans parler de chocolat, symbolisé par la barre de Toblerone.
Il existe grosso modo deux variétés de cacao : le criollo, principalement cultivé en Amérique du Sud, et le forestero, qui vient d’Afrique occidentale.
Vous trouverez le chocolat industriel, fort bon, à meilleur prix dans les grandes surfaces. Les chocolats de Migros – dont les noms ressemblent (phonétiquement) à ceux des grandes marques (Suchard, Lindt, Cailler, Nestlé…) – sont spécialement avantageux, à qualité presque égale.
Vins suisses
Les vins suisses ne sont pas des vins de garde. Leur exportation est confidentielle. La grande majorité des vignes se trouve en Suisse romande.
– Les vins blancs sont souvent remarquables. Ils sont issus du chasselas surtout , mais aussi du sylvaner, du riesling, des pinots gris et blanc, ou encore du chardonnay. Quelques spécialités valaisannes à ne pas manquer, si vous avez la chance de vous en faire proposer : l’amigne, la petite arvine et l’humagne blanc. Genève est certainement le meilleur « laboratoire » côté innovation.
– Les vins rouges proviennent surtout du gamay et du pinot noir, mais aussi du merlot. Il faut absolument goûter un humagne rouge valaisan ou, mieux encore mais nettement plus rare, un cornalin.
Absinthe et eaux-de-vie
Il semble bien que la fameuse fée verte soit née en Suisse. En tout cas, la toute première distillerie d’absinthe a été créée dans le Val-de-Travers. Depuis 2005 et la levée de presque un siècle d’interdiction, c’est à nouveau dans le Val-de-Travers que se concentrent les distilleries d’absinthe (une vallée où on a toujours distillé clandestinement…). Si on distille également des fruits (notamment des poires Williams) un peu partout en Suisse, le Valais s’est fait une vraie spécialité de l’abricotine.
La Suisse, pays du « propre en ordre » ? D’aucuns prétendent que ce n’est plus vrai, mais les visiteurs de passage sont toujours impressionnés par la discipline (et les voitures qui s’arrêtent pour laisser passer les piétons sur les passages prévus à cet effet) et le sens de la propreté suisse (observez les passants qui gardent leurs papiers en main le temps de trouver une corbeille… un mégot ne s’écrase pas sur le sol). Les petites boîtes vertes, où pendent des sachets de plastique de la même couleur, sont des distributeurs de sachets mis à disposition des propriétaires de chiens pour ramasser la crotte. Et ça marche ! Les Suisses sont aussi des interlocuteurs à la ponctualité sourcilleuse. On n’arrive pas en retard à un rendez-vous professionnel, et le costume reste une marque de respect. Les gens s’appellent par leur nom de famille, et la familiarité n’est jamais de mise.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de pouvoir bénéficier d’une prise en charge par la Sécurité sociale, les Français de passage doivent être munis d’une carte européenne d’assurance maladie, à demander à leur caisse locale au moins 15 jours avant le départ.
En Suisse, les frais d’intervention et de mission des services de secours d’urgence (équivalent du SAMU, secours en montagne…) qui ne sont pas couverts en tout ou partie par les caisses maladie ou les contrats d’assurance accident sont à la charge des personnes secourues. Ces frais peuvent être élevés (plusieurs milliers d’euros).
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
• Recommandations pour votre santé
Consultez si besoin votre médecin traitant pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations.
Constituez votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emportez que les médicaments nécessaires.
• Vaccinations
Il est conseillé de mettre à jour les vaccinations habituelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite en incluant rubéole, oreillons et plus particulièrement la rougeole.
La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée, de même que la vaccination contre la fièvre typhoïde, ou le méningocoque, selon la durée et les conditions du séjour.
Selon les lieux fréquentés et la durée du séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale pourra être conseillée (séjour en zone rurale ou forestière). Il est conseillé de prendre l’avis de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
Présentes jusqu’à 2 000 m d’altitude en Suisse, les tiques sont surtout actives entre mars et novembre. Elles sont à l’origine de deux principales maladies infectieuses :
•Maladie de Lyme
La maladie de Lyme est transmise lors d’une piqûre de tique infectée par une bactérie. Toutes les tiques ne sont pas infectées et l’infection est souvent sans symptôme. Cependant elle peut provoquer une maladie parfois invalidante.
•Encéphalite à tiques
L’encéphalite à tiques est une maladie virale transmise notamment par la piqûre de tiques. Les symptômes associent de la fièvre à des troubles digestifs, et des signes méningés (maux de tête, raideur de nuque). Des troubles neurologiques divers peuvent également apparaître. La vaccination peut vous être conseillée par votre médecin et est fortement recommandée par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), en particulier pour tout déplacement en zone forestière.
•Prévention contre les piqûres de tiques
La prévention contre les autres infections transmises par les tiques inclut la couverture vestimentaire, l’application de répulsifs cutanés sur les parties découvertes et la recherche de la présence de tiques sur le corps.
•Infection par le virus VIH – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
• Délinquance
Les visiteurs doivent rester attentifs à l’existence d’une petite délinquance (vols) dans les gares, les aéroports et les transports publics des grandes agglomérations.
D’une manière générale, l’attention des visiteurs peut aussi être appelée sur le respect nécessaire de la réglementation et des usages locaux (code de la route).
En Suisse, les frais d’intervention et de mission des services de secours d’urgence (équivalent du SAMU, secours en montagne…) qui ne sont pas couverts en tout ou partie par les caisses maladie ou les contrats d’assurance accident sont à la charge des personnes secourues. Ces frais peuvent être élevés (plusieurs milliers d’euros). Il est conseillé de prendre une assurance accident et rapatriement et de vérifier les risques couverts par la police d’assurance.
Le risque terroriste existe en Suisse comme ailleurs en Europe. Ce risque est pris en compte par les autorités suisses. Une simple attitude de vigilance générale est recommandée dans les lieux publics, notamment aux heures de grande affluence.
La Suisse est beaucoup plus chère que la plupart des autres pays d’Europe.
Si vous disposez de moyens limités, logez en auberge de jeunesse et préparez vos repas : comptez alors entre 40 et 50 € par jour, après l’achat d’une carte d’abonnement ferroviaire. En logeant en pension, en mangeant au restaurant et en sortant le soir, vous dépenserez au moins le double. Toutes les grandes cartes de crédit sont acceptées partout, comme les travellers chèques. Le change des espèces et des chèques n’entraîne aucun frais de commission, néanmoins il est conseillé de faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleurs taux (les hôtels offrent généralement les moins intéressants). Le pourboire est rarement nécessaire car la loi prévoit 15% de service dans les hôtels, les restaurants et les bars. Le service est également compris dans les taxis.
Manger
Budget économique : < 30 FS
Budget moyen : 30-80 FS
Budget supérieur : > 80 FS
Dormir
Budget économique : < 150 FS
Budget moyen : 150-350 FS
Budget supérieur : > 350 FS
La Suisse possède un réseau de transports publics très complet (train, bus, bateau, tramway et téléphérique). Le réseau ferroviaire est long de 5 000 km et les trains sont fiables et fréquents. En outre, des bus, dont les arrêts sont situés à côté des gares, sont destinés à compléter les lacunes de ce réseau. Il existe des agences de location de voitures dans la plupart des agglomérations importantes. Les routes sont bien entretenues, bien indiquées et rarement embouteillées. Il faut toutefois prendre garde, au volant, de ne pas se laisser distraire par la beauté du paysage ! La vignette est obligatoire pour circuler sur toutes les autoroutes, elle s’achète aux postes frontières, dans les bureaux de poste et les commissariats. On peut louer des bicyclettes dans la plupart des gares et les ramener dans n’importe quelle autre gare disposant d’un bureau de location. À moins de posséder de bons mollets, on ne se rend cependant pas très loin par ce moyen ! Tous les grands lacs sont desservis par des bateaux à vapeur, généralement accessibles avec la carte d’abonnement ferroviaire.
Les compétences des autorités fédérales suisses sont limitées pour l’école obligatoire, laquelle comprend le primaire et le secondaire pour la partie qui concerne des élèves jusqu’à 16 ans. Pour ces secteurs, il est en conséquence peu approprié de parler de système éducatif suisse. En effet, même si des tentatives d’harmonisation ont d’ores et déjà abouti, il est légitime de considérer que la Suisse compte 26 systèmes éducatifs, soit un par canton. Le concordat sur la coordination scolaire de 1970 est la base légale de la coopération intercantonale dans le domaine de l’éducation et définit des caractéristiques structurelles importantes de l’école obligatoire (âge d’entrée à l’école, durée de la scolarité obligatoire). D’autres accords conclus dans les années 1980 et 1990 permettent quant à eux d’assurer la reconnaissance des diplômes de fin d’études à l’échelon national ainsi que la mobilité sur l’ensemble du pays au niveau de l’enseignement post-obligatoire1. La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) a négocié un nouveau concordat sur l’harmonisation scolaire (projet HarmoS) de 2001 à 2007, et le 21 mai 2006, le peuple suisse s’est prononcé en faveur d’une uniformisation du système éducatif au niveau fédéral. Le concordat doit maintenant être ratifié par les cantons. Pour simplifier, il est cependant possible pour présenter schématiquement le système suisse d’éducation de le diviser en trois niveaux : – le primaire (divisions élémentaire et moyenne) – le secondaire, – le tertiaire.
L’école obligatoire constitue la base du système scolaire suisse. Celle-ci dure généralement neuf ans. Elle est répartie entre le degré primaire et le degré secondaire I. Dans la plupart des cantons, le degré primaire dure 6 ans. Le degré secondaire I y fait suite, généralement pour une durée de 3 ans. Avec lui s’achève l’obligation scolaire. Comme préparation au niveau primaire, on distingue le degré préprimaire. Aussi appelé école élémentaire, ce degré ne fait pas partie de la scolarité obligatoire. Le degré secondaire est lui aussi subdivisé en deux parties, l’une faisant partie de l’école obligatoire, l’autre plus.
En cours de saisie