Malgré son image de pays neutre et bien ordonné, la Suisse ne manque pas de relief ! En témoignent ses massifs alpins féeriques, appréciés par les skieurs, mais aussi sa culture nationale, qui compte pas moins de 3 influences : allemande, italienne et française. Des villes toutes aussi belles les unes que les autres, et des gens généralement très accueillants. Les montagnes et les lacs font de la Suisse un terrain privilégié pour les activités de plein air.
La Suisse est un pays de 41 285 km² limité au nord par l’Allemagne (356 959 km²), à l’est par l’Autriche (83 859 km²) et la principauté du Liechtenstein (160 km²), au sud par l’Italie (301 230 km²), à l’ouest et au sud-ouest par la France (543 965 km²). Enclavée au sein de l’Europe occidentale, la Suisse est entourée par la France, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie. Les Alpes occupent le centre et le sud du pays tandis qu’au nord-est le Jura marque la frontière avec la France. Entre ces deux systèmes montagneux s’étend le Mittelland bernois, formé de collines et de plateaux, où sont situées les villes les plus peuplées. Les montagnes et les forêts couvrent respectivement plus de 60% et de 25% du territoire. Le pays pratique une agriculture intensive et l’élevage dans les pâturages alpins. Si la pointe Dufour (4 634 m) du mont Rose est le plus haut sommet, le Cervin (4 478 m) jouit d’une plus grande renommée.
Capitale : Berne Villes principales : Fribourg ; Genève ; Nidwald ; Obwald ; Saint-Gall ; Schaffhouse ; Schwytz ; Zurich Point culminant : la pointe Dufour du mont Rose (4 634 m) Pays voisins : Autriche ; Liechtenstein ; Allemagne ; France ; Italie
Nature du régime : État fédéral – démocratie semi-directe
Présidente de la Confédération : Doris Leuthard
La politique en Suisse est celle d’un État fédéral comportant trois niveaux politiques : la Confédération, les cantons et les communes. Les 26 États fédérés cèdent une partie de leur souveraineté à l’État fédéral. État démocratique, il se caractérise par une démocratie semi-directe, l’importance des droits civiques, politiques et fondamentaux ainsi que la neutralité en politique extérieure. La politique interne respecte la séparation des pouvoirs. Elle répond à la nécessité de recherche de consensus liée aux diversités régionales et linguistiques, par une représentation équilibrée au sein des institutions.
Dans un pays où cohabitent de multiples communautés linguistiques et religieuses, le système politique est l’un des rares dénominateurs culturels communs de la Suisse. Celui-ci est stable, les institutions politiques suisses datant de 1848 (à l’exception du référendum populaire).
La Suisse connaît un climat semi-continental, subissant des influences océaniques, et parfois aussi méditerranéennes. Les hivers sont rigoureux, et les étés sont chauds et humides. Les pluies sont moins fréquentes l’été. Septembre connaît encore un temps d’été, puis l’automne s’installe avec du brouillard dès octobre, puis les premières gelées en novembre. Au printemps, les températures augmentent, sauf dans les Alpes. Toutes les saisons sont favorables au tourisme, tout dépend de l’activité envisagée.
De décembre à mars, prévoyez des vêtements chauds, des bottes imperméables, des gants, un bonnet, etc. De juin à août, emportez des vêtements d’été légers, un lainage pour les soirées et un imperméable.
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1,1
4,8
9,0
11,9
15,3
14,4
11,9
8,4
2,8
0,6
T(F)
28,8
29,5
34,0
40,6
48,2
53,4
59,5
57,9
53,4
47,1
37,0
33,1
Genève : En janvier, de -2°C à 4°C En mars, de 2°C à 11°C En mai, 9°C à 19°C En juillet, de 15°C à 25°C En septembre, de 11°C à 21°C En décembre, de -1°C à 5°C
Langues officielles : allemand, français, italien et romanche. Tenant compte de ses différentes composantes ethniques, la Suisse se reconnaît trois langues officielles. Environ 66% de la population parlent allemand, 18% français et 10% italien. Le romanche, quatrième langue nationale, n’est parlé que par 1% de la population, principalement dans les Grisons. Dérivé du latin, cet idiome a survécu dans l’isolement des vallées montagneuses.
Religions : 49% de catholiques romains et 48% de protestants
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
40 % des Suisses sont protestants et 46 % catholiques romains . Cette répartition varie selon la ville et le canton. Berne, Zürich et Neuchâtel sont des hauts lieux du protestantisme tandis Fribourg, Lucerne et le Valais sont traditionnellement catholiques.
Au mois de février, de nombreuses villes organisent un carnaval, ou Festnacht. Celui de Bâle, où de magnifiques cortèges parcourent les rues dès 4h du matin, les éclipse tous. En Valais, les combats de reines, de mars à octobre, déterminent le choix des vaches qui conduiront les troupeaux dans les pâturages l’été suivant. De renommée mondiale, le Festival de jazz de Montreux attire en juillet les plus grands musiciens de jazz internationaux. La fête nationale (1er août) est célébrée par des feux d’artifice à travers le pays et, dans la vallée d’Emmental, à l’est de Berne, par des concours de lutte sur le pré. Le 4e lundi de novembre, Berne accueille sa célèbre foire aux oignons (Zibelmarit), occasion pour les marchands d’envahir la ville et de faire couler quelques larmes.
1er janvier : Nouvel An 6 janvier : Épiphanie Février : Carnaval de Bâle, Festival musical de Montreux Avril : Vendredi Saint, lundi de pâques Mai : Ascension Début octobre : Fête des vendanges 1er Août : Fête Nationale
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux, ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
IIe siècle av. J.-C. ; XIe siècle : Peuplée par la tribu celtique des Helvètes, la Suisse est envahie en 107 av. J.-C. par les Romains, qui franchissent le col du Grand-Saint-Bernard. Mais, en raison du relief, ils ne parviennent pas à asseoir leur domination et sont progressivement repoussés par les Alamans, un groupe de tribus germaniques qui s’établit en Suisse au Ve siècle. Le territoire est unifié en 1032, sous le Saint Empire romain germanique, mais il faut attendre l’avènement de la dynastie allemande des Habsbourg pour assister à la centralisation du pouvoir. XIIIe-XVe siècles : À la mort de l’empereur Rodolphe Ier, en 1291, les cantons forestiers voient l’opportunité d’acquérir leur indépendance et concluent une alliance qui sera à l’origine de la Confédération helvétique. C’est à cette lutte contre l’autorité des Habsbourg que se rattache la légende de Guillaume Tell. Encouragés par les victoires de leurs compatriotes, d’autres cantons se joignent aux confédérés et obtiennent leur séparation définitive des pays allemands en triomphant de Maximilien Ier en 1499. Ayant affermi leur puissance militaire, les Suisses s’allient tour à tour aux Français, puis aux Vénitiens, pour une dernière tentative de conquête étrangère. Après la victoire de François Ier à Marignan, la Confédération renonce à toute politique étrangère et proclame sa neutralité. XVIe-XVIIIe siècles : Au XVIe siècle, la Réforme provoque des bouleversements dans toute l’Europe. Né des enseignements de Luther, Zwingli et Calvin, le protestantisme se répand rapidement en Suisse, mais le centre du pays demeure catholique. Restée en dehors du conflit pendant la guerre de Trente Ans, la Confédération pose définitivement les bases de sa neutralité en 1648, lorsque le traité de Westphalie reconnaît solennellement son indépendance. En 1798, des agitations révolutionnaires donnent cependant un prétexte au Directoire français pour envahir le pays et proclamer la République helvétique. Devant le refus des Suisses de se soumettre aux règles de la centralisation, Bonaparte finit par rétablir le fédéralisme. En 1815, le congrès de Vienne, qui vise à instaurer une paix durable après les guerres napoléoniennes, garantit à la Confédération la neutralité et l’inviolabilité de son territoire. XIXe siècle : En 1848, le pays adopte une nouvelle Constitution fédérale dont les grandes lignes sont toujours en vigueur. Berne devient la capitale et une assemblée fédérale est créée pour s’occuper des affaires nationales. La Suisse se donne alors les moyens de concentrer ses efforts sur les questions économiques et sociales. Elle développe ses industries, qui emploient essentiellement une main-d’œuvre hautement qualifiée. La construction des réseaux ferroviaire et routier désenclave les régions alpines jusqu’alors inaccessibles et favorise le développement du tourisme. La Croix-Rouge internationale est créée à Genève en 1863 et l’enseignement devient gratuit et obligatoire. Première moitié du XXe siècle : Les grands conflits du XXe siècle voient les Suisses préserver soigneusement leur neutralité. Pendant la Première Guerre mondiale, ils se bornent à organiser les unités de la Croix-Rouge. Durant la Seconde Guerre mondiale, en revanche, le pays, mû par un antisémitisme latent, choisit son camp de façon insidieuse, non seulement en prêtant de l’argent à l’Allemagne nazie, mais aussi en fermant ses frontières aux réfugiés juifs et en expatriant de force ceux qui avaient réussi à s’introduire sur son territoire pour échapper aux nazis. Tandis qu’au lendemain de la guerre l’Europe se reconstruit péniblement, la Confédération accroît sa puissance commerciale, financière et industrielle déjà bien assise. Zurich devient un centre international dans le secteur des banques et des assurances tandis que de nombreux organismes mondiaux, dont l’Organisation mondiale de la santé, installent leur siège à Genève. 1992 : Emboîtant le pas aux autres États membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), la Suisse finit par faire acte de candidature à l’Union européenne en 1992. Au préalable, le pays devait adhérer à l’EEE (Espace économique européen), mais le refus exprimé par les citoyens lors du référendum de décembre 1992 anéantit les projets communautaires du gouvernement. Depuis cette date, la candidature de la Suisse à l’UE est gelée, tandis que le gouvernement s’efforce de promouvoir l’intégration du pays au sein de l’Europe. 2001 : En 2001, un nouveau référendum pour l’adhésion à l’UE obtient 80% de non. 2002 : En 2002, la question de l’adhésion à l’ONU a marqué le débat politique. À la suite d’un référendum, approuvé à 72%, la Suisse devient le 192e État membre de l’ONU. 2005 : En 2005, la Suisse rejoint l’espace Schengen. 2008 : Le Président de la Confédération élu pour l’année 2008 est M. Pascal Couchepin, qui assume en même temps les fonctions de chef du Département fédéral de l’Intérieur. Il a succédé le 1er janvier 2008 à Mme Micheline Calmy-Rey. La Suisse, tout comme l’Allemagne et les Pays-Bas, connaît une grande grève des producteurs de lait. Elle accueille avec l’Autriche le tournoi de football de l’Euro 2008. 2011 : De nouvelles élections se tiennent en décembre pour l’élection d’un président de la Confédération. Eveline Widmer-Schlumpf est élue et prend ses fonctions en janvier 2012.