Situé dans l’Océan Atlantique Nord, à 25 km de Terre Neuve, l’archipel Français, collectivité d’outre-mer, a tout pour vous séduire. Ses paysages atypiques et ses habitations hautes en couleurs sauront vous charmer et graver dans votre mémoire toute la beauté du territoire.
L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, situé dans l’Atlantique nord-ouest à 25 km des côtes de Terre-Neuve, est un petit coin de France aux abords du golfe du Saint-Laurent, face au Canada. 4.600 km le séparent de Paris.
Les îles de l’archipel appartiennent à la grande formation géologique des Appalaches comme la Nouvelle-Ecosse et Terre-Neuve. En général et surtout à Saint-Pierre, le sol est pauvre, usé par l’érosion glaciaire, le climat et le déboisement excessif depuis le XVIIème siècle.
Tour à tour français puis anglais, définitivement français depuis 1816, l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon est constitué de trois îles principales : Saint-Pierre (26km2), Miquelon (110 km2) et Langlade (91 km2), ces deux dernières reliées depuis le XVIIIème siècle par un isthme de sable qui renferme dans sa partie nord une lagune salée « Le Grand Barachois ».
Quelques îlots, dont « Le Grand Colombier » et « L’île aux Marins » habitée jusque dans les années 60, entourent Saint-Pierre dans la partie Est.
Ces îles sont fort dissemblables : Saint-Pierre, la plus petite mais la plus peuplée, assure l’essentiel des activités économiques.
Sur Miquelon, on compte une centaine de familles vivant de la pêche et de l’agriculture.
A Langlade, l’Anse du Gouvernement est un hameau de résidences secondaires le long d’une splendide plage de sable fin, lieu de loisirs et de villégiature.
Capitale : Saint-Pierre Villes principales :Miquelon, Langlade et Saint-Pierre Pays voisins : États-Unis ; Canada Point culminant : Morne de la Grande Montagne sur l’île de Miquelon, 240 m.
L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est une collectivité d’outre-mer placée sous le régime de l’article 74 de la Constitution et dénommée « collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon ».
Il ne s’agit donc ni d’un département, ni d’une région.
Assemblée délibérante
Conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon
Président
Stéphane Artano
Préfet
Henri Jean
La collectivité est composée de deux communes : Saint-Pierre et Miquelon-Langlade, mais le chef-lieu de l’ensemble du territoire se trouve à Saint-Pierre.
Le français est la seule langue reconnue et obligatoire pour les services officiels. Le pouvoir exécutif est décentralisé et largement transféré au président du conseil territorial qui dispose de certaines attributions à caractère législatif de portée locale mais aussi d’une totale autonomie aux plans douanier, fiscal et urbanistique. De ce fait, les services de l’État sont mis à sa disposition et toute marchandise entrant dans l’archipel, provenant de France ou de l’étranger, à quelques exceptions près, sont taxées par les douanes. Il n’y a pas d’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Saint-Pierre-et-Miquelon ne fait pas partie intégrante de l’Union européenne contrairement aux régions ultrapériphériques françaises reconnues par le traité d’Amsterdam de 1997, c’est-à-dire actuellement pour la France, seulement les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte) et l’île de Saint-Martin (régie par l’article 74) : son statut, par rapport à l’Union européenne, est celui de pays et territoire d’outre-mer (PTOM).
Pourtant, les citoyens de cette collectivité territoriale possèdent un passeport français et européen en vertu de leur nationalité et de la Constitution française, et participent, comme tous les citoyens français, aussi bien aux élections des représentants français au Parlement européen qu’à l’ensemble des autres scrutins nationaux. Comme dans les régions françaises, sa monnaie officielle est l’euro, depuis 1999 (auparavant, c’était le franc CFA jusqu’en 1973 puis le franc français), bien que la collectivité ne fasse pas partie du territoire de l’Union européenne, ni de l’Espace Schengen.
Le climat est de type nordique, adouci par l’influence océanique. La moyenne annuelle est de 5° et le taux d’humidité supérieure à 80 %. Les hivers sont toutefois moins rigoureux qu’au Canada : -10°C à – 5°C l’hiver (120 jours de gel par an) et 10° à 20° l’été. Deux autres éléments climatiques sont déterminants : le vent d’une extrême variation et la brume courante du printemps au début de l’été.
Même si certains vestiges démontrent une présence amérindienne sur l’archipel, il est peu probable qu’il y ait eu de véritables peuplements au-delà d’expéditions de pêche ou de chasse. La première sédentarisation véritable remonte à la seconde moitié du XVIIème siècle et est d’origine française. Le peuplement traditionnel résulte d’apports de population des ports français, essentiellement normands, basques, bretons et saintongeais, d’Acadie et de Terre-Neuve.
En progression lente de la Première Guerre mondiale à la fin du XXe, la population diminue légèrement depuis lors. La population municipale au 1er janvier 2013, selon les chiffres de l’Insee, s’élevait à 6 057 habitants, soit 5 430 dans la commune de Saint-Pierre et 627 habitants dans celle de Miquelon-Langlade
Français, et parfois même basque, breton, normand.
Le français parlé ressemble à celui de Normandie et de Bretagne. Les habitants descendent très majoritairement de colons normands, bretons et basques.
L’anglais est très courant, et est généralement parlé en seconde langue par la majorité de la population : il est très utile pour le secteur du tourisme, car l’archipel reçoit de nombreux touristes anglophones américains et canadiens. Dans le cadre professionnel de la pêche, il est très utile pour communiquer avec les pêcheurs anglophones de Terre-Neuve, ou d’ailleurs.
La religion dominante du territoire est la religion catholique pour la majeure partie des habitants. Actuellement, l’archipel est pour l’Église catholique un vicariat apostolique. L’exégète catholique Simon Légasse, de l’Ordre des frères mineurs capucins, est originaire de Saint-Pierre.
Les évangéliques disposent d’un lieu de culte, et les Témoins de Jéhovah du leur, construit en août 2013. Les autres habitants du territoire peuvent aussi jouir de la cathédrale Saint-Pierre de Saint-Pierre-et-Miquelon
Il y en a 11, comme en France. Ce sont le 1er janvier, les 1er et 8 mai, le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, le 15 août, les 1er et 11 novembre et le 25 décembre. Ces jours-là, les administrations, banques, commerces… sont dans leur majorité fermés.
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
Les plus anciens indices archéologiques d’une présence humaine à Saint-Pierre et Miquelon attestent du bref passage d’Inuits en campagne de chasse à la baleine. Cet archipel fut d’ailleurs certainement connu aussi des pêcheurs et des chasseurs basques qui venaient chasser la baleine sur les bancs de Terre-Neuve, bien avant sa découverte officielle le 19 octobre 1520 par le navigateur portugais José Alvarez Faguendes. Baptisé alors îles des Onze Milles Vierges, l’archipel passe sous souveraineté française quand Jacques Cartier en prend possession au nom de François Ier en Juin 1535. Des Français venus de Bretagne, de Normandie et du pays Basque, pêcheurs pour la plupart, fondent Saint-Pierre. Les îles subissent à divers reprises l’occupation anglaise et sont définitivement françaises en 1816. Le ralliement de l’archipel à la France libre, le 24 décembre 1941, conduit plusieurs centaines de Saint-Pierrais et Miquelonnais à s’engager auprès du Général de Gaulle. Saint-Pierre-et-Miquelon reçoit d’illustres voyageurs comme René de Chateaubriand en 1791 (qui immortalise ces îles dans les « Mémoires d’outre-tombe ») et le général de Gaulle en 1967, alors président de la République.
Statut de Saint-Pierre et Miquelon Tour à tour colonie française puis anglaise, les îles de l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon deviennent définitivement françaises en 1816. En 1936, les municipalités au nombre de trois sont supprimées. Celles de Saint-Pierre et de Miquelon sont rétablies en 1945. L’archipel est un territoire d’outre-mer placé sous l’autorité d’un gouverneur, jusqu’en 1976.
Le 19 Juillet 1976, le territoire devient département. Saint-Pierre-et-Miquelon a été érigé en collectivité territoriale de la République Française par la loi du 11 juin 1985. Le préfet, représentant de l’Etat, réside à Saint-Pierre. L’archipel est doté d’un Conseil général de 19 membres élus au scrutin de liste à deux circonscriptions électorales, Miquelon-Langlade élit 4 conseillers et Saint-Pierre, 15. Le conseil général, qui est assisté d’un comité économique et social, a des compétences propres en matière fiscale, douanière, d’urbanisme et de logement. La collectivité territoriale compte deux communes, Saint-Pierre et Miquelon-Langlade. L’archipel est représenté par un député, un sénateur et un conseiller au Conseil Economique et Social. L’administration judiciaire de Saint-Pierre-et-Miquelon comprend un tribunal supérieur d’appel, un tribunal de première instance et un tribunal administratif.