Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
- 2002: 4,10
- 2003: 0,55
- 2004: 3,03
- 2005: 2,99
- 2006: 4,07
- 2007: 3,89
- 2008: 4,07
- 2009: 1,60
- 2010: 2,11
- 2011: 3,65
- 2012: 1,52
- 2013: 2,14
Economie
La situation de la Slovaquie s’est nettement améliorée avec le retour de la stabilité financière et la reprise économique en Europe.
Une croissance économique en hausse et un taux de chômage qui, bien qu’élevé, est en baisse
Après une contraction de 4,9 % du PIB en 2009, la Slovaquie a retrouvé une forte croissance (4,4 %) dès 2010. En 2015, la croissance était de 3,5 % et elle pourrait se maintenir à 3,2 % en 2016. Cette croissance est en partie tirée par la reprise de la demande intérieure. La consommation des ménages est en effet confortée par une inflation nulle et par une réduction du chômage (de 14,2% en 2013 à 11,5% en 2015).
La situation économique semble ainsi être favorablement orientée. Néanmoins, le pays reste vulnérable aux chocs externes : le maintien de la croissance chez ses principaux partenaires commerciaux, en particulier l’Allemagne, est essentiel et l’évolution en Grèce, cruciale, car la participation slovaque aux mécanismes européens en fait l’un des pays les plus exposés à la dette grecque. La crise en Ukraine, son voisin oriental, a eu peu de conséquences économiques dans l’ensemble.
Après plusieurs années de rigueur, l’effort de consolidation a été ralenti
Après 2012, où il s’établissait à 4,2 % du PIB, le déficit public a toujours été contenu sous la barre des 3% du PIB (2,7% en 2015). L’amélioration des rentrées fiscales, due à la reprise économique et aux bons résultats de la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, a donné une certaine marge que le précédent gouvernement a utilisée pour mettre en place deux « paquets sociaux », à l’approche des élections du printemps 2016 (hausse du salaire minimal et gratuité des trains pour les retraités et les étudiants, baisse de la TVA de dix points à 10 % pour les produits alimentaires de base, bons de vacances ou de camps d’été, hausse des allocations lors du congé de maternité, aide spécifique aux régions les plus touchées par le chômage, etc).
La dette publique a connu en 2014 son premier recul depuis l’éclatement de la crise en 2009. En effet, alors qu’elle est passée de 28,2 % du PIB en 2008 à 54,6 % en 2013, la dette a baissé d’un point l’année suivante (53,5%). En 2015, elle représentait 52,3% du PIB.
Le secteur bancaire apparait sain
Le marché bancaire slovaque est dominé par des groupes étrangers au comportement conservateur. Il est réputé sain. Selon les résultats publiés par la Banque centrale, le profit du secteur bancaire a atteint 560 M€ en 2014, en augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente. Le secteur emploie un peu moins de 20 000 personnes, dont un millier à la Banque centrale. Les cinq premiers établissements génèrent environ 70 % du total des bilans, mais 87 % du profit.
La solvabilité des banques apparaît globalement robuste avec un ratio de capital qui s’est encore renforcé en 2014, pour atteindre son plus haut niveau depuis 2005. De 15,8 % en 2012, le ratio d’adéquation des fonds propres est passé à 17,3 %.
Pour tester les capacités de résistance du secteur bancaire, la Banque nationale a de nouveau effectué des tests de résistance qui, sur la base des données arrêtées à la fin décembre 2014, couvrent la période 2015-2016. L’enseignement majeur en est que le secteur bancaire dans son ensemble apparaît encore résilient, notamment grâce à l’importance de ses fonds propres et à sa capacité, assumée, à générer un revenu d’intérêts net, même pendant des périodes de stress. Dans son analyse, la Banque centrale souligne le risque que quelques banques concentrent, soit vis-à-vis de quelques pays perçus comme risqués (Russie, Chypre), soit vis-à-vis de leur maison-mère.
Les prévisions macroéconomiques pour les prochaines années sont encourageantes.
Le ministère slovaque des Finances prévoit une croissance de 3,6 % en 2017. Le taux de chômage passerait de 12,9 % en 2015 à 10,5 % en 2018.
Repères économiques
PIB (2015) : 77,9 Mds €
PIB par habitant (2014) : 20 797 € (19ème sur 28, moyenne UE : 27 340 €)
Salaire minimum (2015) : 380€ (France : 1 458€)
Taux de croissance (2015) : 3,5% (prévision 2016 : 3,2%)
Taux de chômage (2015) : 11,5 %
Taux d’inflation (2015) : -0,3%
Dette publique (2015) : 52,3 % du PIB
Solde budgétaire (2015) : -2,7 % du PIB (prévision 2015 : -2,1 %)
Principaux clients (2014) : Allemagne (22%), République tchèque (12,8%), Pologne (8,3%), Hongrie (6,3%), Autriche (6,1%), France (5,1%)
Principaux fournisseurs (2014) : Allemagne (18,7%), République tchèque (16,6%), Autriche (9,2%), Russie (7,7%), Hongrie (6,1%), Pologne (6,1%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2014) :
- agriculture : 4,4 %
- industrie : 33,6 %
- services : 62 %
PIB en milliards $
- 2002: 35
- 2003: 46
- 2004: 57
- 2005: 62
- 2006: 70
- 2007: 86
- 2008: 99
- 2009: 88
- 2010: 89
- 2011: 97
- 2012: 92
- 2013: 97
Taux de chômage %
- 2002: 18,6%
- 2003: 17,5%
- 2004: 18,1%
- 2005: 16,2%
- 2006: 13,3%
- 2007: 11,0%
- 2008: 9,6%
- 2009: 12,1%
- 2010: 14,4%
- 2011: 13,5%
- 2012: 13,9%
- 2013: 14,2%
PIB Taux de croissance %
- 2002: 4,7%
- 2003: 5,4%
- 2004: 5,2%
- 2005: 6,4%
- 2006: 6,9%
- 2007: 5,5%
- 2008: 2,7%
- 2009: -4,8%
- 2010: 4,8%
- 2011: 2,7%
- 2012: 1,6%
- 2013: 1,4%