Atouts stratégiques
PIB (2013) : 31 980 M€
PIB / hab. (2014) : 4 280 €
Taux de croissance (2014) : – 2 %
Taux de chômage : 21 %
Taux d’inflation (IPC fin de période) : 2,2%
Solde budgétaire : – 7,5 % du PIB
Dette publique (FMI) : 70% du PIB
Balance courante : – 6,1 % du PIB
Balance commerciale (2013) : – 9,1 % du PIB
Principaux clients (2013) : Italie, Allemagne, Bosnie-Herzégovine, Russie.
Principaux fournisseurs (2013) : Italie, Allemagne, Russie, Chine, Hongrie.
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- agriculture : 12,7 %
- industrie : 23,4 %
- services : 63,8 %
L’économie serbe se caractérise par son important secteur primaire (13 % du PIB) et un secteur secondaire vieillissant. Les échecs répétés de ses campagnes de privatisation sont révélatrice de la faible attractivité de l’appareil productif serbe. Certains retards ont pu être comblés par l’IDE (1,2 Md€/an sur 2008-2012) mais l’investissement reste au final insuffisant. La situation économique et financière ne s’est pas rétablie depuis la crise de 2008 et le PIB serbe se situe à 10 % en-dessous de son niveau d’alors. L’ouverture de deux chapitres dont le 32 (contrôle financier) a toutefois donné un signal important à la communauté d’affaires internationale.
La reprise enregistrée en 2013 ne s’est pas confirmée en 2014, mais l’activité économique est repartie à la hausse en 2015 et les résultats attendus pourraient être meilleurs que les prévisions (+0,5%). La croissance a été également tirée par la consommation (favorisée par la chute de cours du pétrole, le maintien du niveau des salaires dans le secteur privé et de celui des transferts des émigrés), la production industrielle et les exportations.
Le déficit budgétaire est en nette amélioration mais la dette publique continue d’augmenter mais le déficit de la balance courante s’est un peu atténué. Plusieurs réformes ont été lancées depuis 2014 : marché du travail, faillites et successions, privatisation d’entreprises, baisse substantielle du niveau des pensions et de certains des salaires du public. Souvent impopulaires (cf. privatisations), elles ont représenté un risque politique pour la coalition au pouvoir.
Ce texte conclu avec le FMI en février 2015 puis révisé en septembre, repose sur 3 piliers :
a) le maintien de la politique de consolidation budgétaire (bons résultats, réduction de la dette dès cette année …).
b) l’amélioration du secteur bancaire par la résorption des prêts non-performants (23 % de créances douteuses en 2015).
c) La poursuite des réformes structurelles (poids de l’administration publique dans les dépenses publiques : 61%).
La mise en vigueur de l’accord intérimaire commercial associé à l’accord de stabilisation et d’association a conduit à une progression sensible des échanges commerciaux avec l’Union Européenne (un tiers des importations serbes et plus de 60 % des exportations entre 2009 et 2013).
En 2014, les échanges de marchandises avec l’Union Européenne représentaient 63,5 % du total du commerce extérieur du pays. En stock d’investissement, l’Union européenne est le premier partenaire de la Serbie avec 78,4% du total.