La Russie est au premier rang mondial pour la superficie de son territoire. Son vaste territoire abrite un énorme potentiel en terme de ressources minérales et énergétiques. La «débureaucratisation» de l’économie est une priorité affichée, mais c’est une réforme lente et très progressive. Elle bute sur les réticences des administrations chargées de mettre en œuvre la réforme administrative, la corruption étant toujours répandue et très rémunératrice.
Capitale : Moscou. Villes principales : Saint Pétersbourg, Nizhni Novogrod, Novosibirsk, Gorki, Yekatarinburg, Kouibychev, Omsk, Tchéliabinsk, Kazan’, Rostov, Volgograd, Krasnoïarsk, Saratov, Vladivostok, Irkoutsk, Khabarovsk, Mourmansk, Arkhangelsk. Point culminant : Gora Elbrus 5 633 m. Pays voisins : Pologne, Lituanie, Lettonie, Estonie, Finlande, Norvège, Biélorussie, Ukraine, Géorgie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Chine, Mongolie, Corée du Nord.
Superficie : 17 075 400 km²
Les 17 millions de km² de la Russie s’étendent d’ouest en est en cinq bandes de territoire à la végétation contrastée. Du nord au sud, on trouve : – la toundra, recouverte de glace en hiver, et qui laisse en été pousser le lichen dont se nourrissent les rennes – la taïga, qui constitue le plus vaste massif forestier du monde – la forêt mixte où les déboisements entrepris à partir du XIIe siècle ont permis le développement d’une agriculture en Russie centrale – puis la steppe, et quelques étendues de désert au nord des ex-républiques d’Asie centrale.
Chef de l’Etat : Vladimir POUTINE, Président de la Fédération
Chef du Gouvernement : Dmitri MEDVEDEV, Premier Ministre
Vladimir POUTINE : Officier du KGB, principal service de renseignement de l’URSS post-stalinienne, en poste à Berlin au moment de la chute du mur, il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l’un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du Service fédéral de sécurité en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l’année suivante.
En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, ce dernier le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Fréquemment accusé d’autoritarisme dans son mode de gouvernement, il est pour la première fois significativement contesté à la suite des élections législatives de 2011.
Candidat à l’élection présidentielle de 2012 avec le soutien du président Medvedev, il l’emporte au premier tour et retrouve la fonction de président de la Fédération de Russie pour un mandat allongé de deux ans en vertu d’un amendement adopté en 2008. Au cours de cette période, il s’efforce de restaurer l’influence russe sur la scène internationale. D’une part, dans le cadre de la guerre du Donbass, à la suite d’un référendum contesté, il permet le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie, ce qui lui vaut des accusations de violation du droit international. D’autre part, il implique militairement la Russie dans la guerre civile syrienne, au cours de laquelle il soutient Bachar el-Assad.
Il brigue un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle de 2018. Vladimir Poutine est réélu triomphalement président de Russie dès le premier tour, avec plus de 70 % des voix, selon les premières estimations publiées par les médias russes. Ce résultat est le meilleur jamais obtenu par Vladimir Poutine en 18 ans de règne, et donc meilleur que celui qu’il avait obtenu en 2012 (63,60%). Des records sont atteints en Crimée et en Tchétchénie, où le président dépasse les 90 %.
Étant donné l’immensité du territoire russe, les climats sont très variés, mais souvent marqués par le froid hivernal :
La majeure partie des Russes vivent sous un climat continental, car le pays est vaste et compact : le centre de la Russie se trouve à environ 3 800 km de tout littoral. le sol est gelé en profondeur (pergélisol) pendant plusieurs mois, ce qui gêne la production agricole et provoque l’apparition de marécages à la fin de l’hiver. Les fleuves gèlent à l’instar de la Volga entre décembre et avril
La plupart des grandes chaînes montagneuses, situées au sud et à l’est, bloquent les masses d’air tempérées venues de l’océan Indien ou Pacifique. La Grande Plaine de Russie à l’ouest et le nord sibérien ne sont pas protégés des influences arctiques venues du nord. Le climat continental se caractérise par des amplitudes thermiques fortes, les hivers froids (Moscou) ou très rigoureux (Sibérie), les étés humides et chauds. Du mois de mai au mois de septembre la température de Moscou jusqu’au Caucase varie de 18 à 30 °C. Cependant, les hivers ne sont pas très neigeux et la couverture de neige au sol n’est jamais très épaisse, même si elle se maintient longtemps en raison du froid
Un quart de l’espace russe se trouve au nord du cercle polaire arctique. Ces régions sont dominées par le climat polaire. L’hiver y est rude et très long. L’été est frais, les températures moyennes ne dépassant pas les 10 °C.
Les montagnes du sud et de l’Extrême-Orient offrent des conditions climatiques particulières.
Les marges du sud-est sont concernées par la sécheresse estivale.
Le littoral pontique possède un climat de type subtropical humide6.
L’enclave de Kaliningrad connaît un climat continental moins rigoureux.
Le littoral pacifique sud reçoit les influences maritimes avec des températures annuelles peu élevées
La population de la Russie s’établit à un peu plus de 146,2 millions d’habitants en 2015, avec un taux d’urbanisation de 74 %. La population a atteint un sommet historique de 148 689 000 en 1991, juste avant la dislocation de l’Union soviétique ; il s’ensuivit un déclin démographique prononcé avec une diminution de sa population d’environ 0,5 % par an, par la combinaison d’une baisse de la natalité et d’une augmentation de la mortalité. Mais cette baisse démographique a ralenti depuis le milieu des années 2000, et depuis 2009, la population du pays augmente légèrement, notamment du fait de l’immigration et d’une hausse de la natalité.
En 2013, la Russie connaît un accroissement naturel positif pour la première fois depuis 19921.
La Russie a une forte diversité ethnique, avec environ 160 différentes nationalités sur son sol. Selon le recensement de 2002, les Russes constituent 80 % de la population totale, tandis que six autres nationalités ont une population supérieure à 1 million : les Tatars (3,8 %), les Ukrainiens (2 %), les Bachkirs (1,1 %), les Tchouvaches (1,1 %), les Tchétchènes (0,9 %) et les Arméniens (0,8 %).
La densité de peuplement de la Russie est de 8 habitants par km². Le peuplement est plus dense dans la partie européenne du pays. En 2015, quinze villes comptent plus d’un million d’habitants. Ce sont, d’ouest en est : Saint-Pétersbourg, Moscou, Rostov-sur-le-Don, Voronej, Nijni Novgorod, Volgograd, Samara, Oufa, Kazan, Perm, Iekaterinbourg, Tcheliabinsk, Omsk, Novossibirsk et Krasnoïarsk.
Le russe, langue officielle et administrative, est aussi la langue maternelle de plus de la moitié de la population. Si vous restez quelques temps sur place il peut être utile d’apprendre l’alphabet cyrillique et la translittération en caractères romains pour pouvoir lire les cartes et les plans originaux et repérer plus facilement les panneaux indicateurs.
Bien que communisme et religion n’aient jamais fait bon ménage, l’église russe orthodoxe a survécu et exerce une influence grandissante dans l’actuelle Russie. En Asie centrale, les populations sont de religion musulmane. Subissant depuis des décennies un antisémitisme virulent, une grande partie de la population juive a émigré.
Lorsque Noël tombe en désuétude à l’ère soviétique, toute sa charge symbolique est reportée sur le Nouvel An. Ce n’est que depuis quelques années que l’on fête de nouveau Noël dans les grandes villes. Le Noël orthodoxe reste une fête éminemment religieuse, même si tout le monde ne lui accorde pas la même importance. Certains fêtent aussi Noël le 25 décembre, juste pour le plaisir de partager une autre fête avec le reste du monde (ou du moins une partie). Mais la fête la plus célébrée est sans doute le Nouvel An, pour laquelle on se prépare en avance et que l’on fête entre amis plusieurs jours d’affilée. Le soir du 31 décembre, on « accompagne » d’abord l’année passée. Les 12 coups de minuit frappés par l’horloge de la tour Spasskaya du Kremlin sont retransmis par la première chaîne. Il est temps alors d’« accueillir » la nouvelle année. Les Russes, qui aiment faire la fête, n’attendent pas qu’une année soit écoulée pour recommencer. Le calendrier orthodoxe, en retard de 13 jours sur le nôtre, fournit le prétexte de fêter de nouveau le Nouvel An en janvier. Le gouvernement a décrété une dizaine de jours de congé obligatoires chaque année à cette période, histoire d’englober les deux Nouvel An. Dans certaines campagnes, au début de l’été, la fête d’Ivan Koupala (comparable à la Saint-Jean) donne encore lieu à la perpétuation de traditions antérieures à l’arrivée du christianisme. Ivan Koupala célèbre à la fois saint Jean-Baptiste (Ivan), et Koupala, dieu de la Fertilité se baignant dans l’eau pour renaître. La fête se déroule durant la nuit du solstice au bord d’une rivière. Elle s’accompagne de rites complexes liés au feu et à l’eau, au cours desquels les jeunes femmes descendent dans la rivière et sont aspergées d’eau.
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Autres Religions : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
862 : La fondation de Novgorod par le Viking Riourik du Jütland est traditionnellement considérée comme la naissance de ce qui deviendra l’État russe. 882 : Son successeur, Oleg, fonde l’État de Kiev, dont il fait sa capitale. Xe-XIe siècles : Kiev devient le siège du pouvoir régional dominant avant de se retrouver à l’écart des grandes routes commerciales. Les marchands de Novgorod déclarent ensuite leur indépendance par rapport à Kiev et rejoignent la nouvelle ligue des marchands de la Hanse – une fédération de principautés qui contrôlent alors le commerce sur la Baltique et en mer du Nord. XIIIe siècle : Plusieurs siècles de prospérité et de croissance sont brusquement interrompus par les invasions des Tatars mongols, qui séviront jusqu’en 1840. XVIe siècle : Début du règne expansionniste d’Ivan le Terrible, qui fait régner la terreur et dont les incursions dans la région de la Volga éveillent l’hostilité des pays voisins (Pologne et Suède). La dynastie riourikide s’achève au bout de 700 ans avec Fédor II, un prince sans héritier. Les envahisseurs polonais et suédois se vengent et revendiquent le trône de Russie dans un bain de sang. 1613 : Début des 16 ans de règne de Mikhaïl Romanov, dont la dynastie se maintiendra au pouvoir jusqu’en 1917. Son plus célèbre représentant, Pierre le Grand, fait de la Russie un empire et une grande puissance mondiale. Il célèbre sa victoire sur les Suédois en faisant construire une nouvelle capitale : Saint-Pétersbourg. Pour financer les travaux de cette nouvelle ville somptueuse, il met en place toute une série d’impôts inquiétants : sur les cercueils, les barbes et les âmes des jeunes gens des classes inférieures. 1762-1796 : Règne de Catherine II, femme de Pierre III qu’elle écarte du pouvoir. Revendiquant un « despotisme éclairé », cette impératrice réformatrice brise la révolte de Pougatchev (1773-1774), le soulèvement paysan le plus important qu’a connu la Russie tsariste. Elle contribue également à la conquête de nouveaux territoires aux dépens de l’Empire ottoman et de la Pologne. XIXe siècle : Le nouveau siècle commence par les guerres contre l’armée de Napoléon, qui devra battre en retraite en 1812. Suite à l’abolition du servage en 1861, l’opposition au régime tsariste répressif et autocratique s’accroît. Les paysans sont furieux de devoir payer des terres qu’ils estiment leur appartenir et les libéraux exigent une réforme constitutionnelle sur le modèle de celle de l’Europe de l’Ouest. En 1881, Alexandre II est assassiné par des terroristes. De nombreux radicaux se réfugient à l’étranger, y compris le plus célèbre d’entre eux, Vladimir Oulianov, plus connu sous le nom de Lénine. 1904-1905 : Sous le règne du jeune et faible Nicolas II, la défaite de la guerre sino-russe entraîne de nouveaux troubles. Une pétition revendiquant de meilleures conditions de travail est réprimée par les armes. Ce « dimanche sanglant » débouche sur des grèves massives et le massacre de propriétaires terriens et industriels. Les activistes socio-démocrates mettent en place des conseils d’ouvriers, les soviets, et en octobre 1905 une grève générale paralyse le pays. Le tsar finit par céder et autorise la formation du premier Parlement du pays (la douma), qu’il dissout dès qu’il n’apprécie pas les revendications des députés de gauche. La désastreuse performance des Russes lors de la Première Guerre mondiale amène davantage de chaos, les attaques allemandes faisant deux millions de morts côté russe et laissant d’immenses terres sous contrôle germanique. Les soldats et la police refusent de tirer sur des manifestants dénonçant la pénurie alimentaire. Un nouveau Parlement, composé de représentants de l’élite intellectuelle et commerciale, assure le gouvernement. Parallèlement, des soviets d’ouvriers et de soldats se forment, créant ainsi deux bases de pouvoir alternatives. Les deux forces s’associent pour exiger le départ du tsar, contraint d’abdiquer le 1er mars 1917. 1917 : Le 25 octobre, un groupe de socio-démocrates conduit par Lénine, les bolcheviks, s’empare du pouvoir et impose le régime des soviets. Dirigé par Lénine, soutenu par Trotski et le Géorgien Staline, le gouvernement soviétique redistribue la terre à ceux qui la travaillent, signe un armistice avec l’Allemagne, met sur pied une police secrète pour combattre l’opposition (la Tcheka) et crée l’Armée rouge, placée sous le contrôle de Trotski. 1918 : En mars, le Parti bolchevik est rebaptisé Parti communiste, et la capitale déplacée de Petrograd (le nouveau nom de Saint-Pétersbourg dont la consonance germanique avait été jugée gênante) à Moscou. L’assassinat de l’ancien tsar et de sa famille s’inscrit dans un programme systématique d’arrestations, de tortures et d’exécutions. Plusieurs groupes de citoyens hostiles au régime communiste (les Russes blancs) gagnent du terrain dans le Sud et l’Est du pays. S’ensuivent trois années de guerre civile qui pousseront environ 1,5 million de personnes à choisir l’exil. 1920-1921 : Les conséquences économiques catastrophiques de la guerre civile culminent avec la grande famine qui fera entre 4 et 5 millions de morts. 1922 : Création de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). 1924 : Après la mort de Lénine, son successeur Staline introduit la collectivisation (1929), mettant fin à la paysannerie à la fois en tant que classe et mode de vie. Suite à la résistance des paysans, des millions d’entre eux sont exécutés ou exilés dans des camps de concentration en Sibérie et en Asie centrale. 1940-1945 : La signature du pacte de non-agression entre l’URSS et l’Allemagne annonce la Seconde Guerre mondiale. Le vent tourne en 1941, quand l’opération Barberousse lancée par Hitler débouche sur une période de guerre qui fera au total entre 26 et 28 millions de victimes – un sixième de la population soviétique. Les batailles de Leningrad (l’ancienne Petrograd) et de Stalingrad (l’actuelle Volgograd) sont particulièrement longues et sanglantes. Un million de soldats soviétiques trouveront la mort en défendant Stalingrad. Après-guerre : À la fin de la guerre, le contrôle élargi de l’URSS sur la majorité des pays de l’Est sera la clé de la restauration de l’après-guerre et de l’émergence de l’Union soviétique comme l’une des deux grandes puissances mondiales. Staline rétablit l’ancien système des purges. Alors que s’intensifie la guerre froide, il fait de l’idéologie et de l’influence occidentales le nouvel ennemi de l’URSS. 1953 : Après la mort de Staline, Nikita Khrouchtchev accède au pouvoir et entame une prudente déstalinisation du Parti (1956). À l’extérieur, il soutient ouvertement et militairement Cuba. Ses efforts sont contrariés par le conservateur Brejnev, qui remet Staline sur un piédestal. Malgré une répression accrue, les mouvements dissidents prennent de l’ampleur, soutenus par le ressentiment populaire face à la vie dorée que mènent les dirigeants du Parti. Bientôt, l’image du communisme soviétique se transforme avec l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev. 1988 : Après avoir introduit des réformes politiques et économiques (perestroïka) et appelé à une plus grande ouverture (glasnost), Gorbatchev surprend le monde entier en organisant des élections dans le but de transférer le pouvoir du Parti à un nouveau Parlement. Quinze républiques soviétiques en profitent pour proclamer leur indépendance, à commencer par les États baltes. Sa sphère d’influence se réduisant de plus en plus, et la crise économique s’aggravant, Gorbatchev est contraint de se retirer. 1991 : Le putsch tenté en août contre Gorbatchev prépare l’accession au pouvoir d’un successeur plus radical, Boris Eltsine. Une nouvelle Communauté des États indépendants (CEI) est mise en place et Eltsine est élu à la présidence de la nouvelle Fédération de Russie. 1993 : Eltsine dissout le Soviet suprême. À l’issue des élections législatives, une nouvelle Constitution entre en vigueur. S’installe alors un statu quo entre les groupes nationalistes et communistes et les partis réformateurs. 1994 : Confronté au désir d’autonomie de peuples intégrés à la Fédération, Eltsine intervient militairement en Tchétchénie. 1996 : Malgré son indécision et son autoritarisme, Eltsine est réélu président. 1999 : Le Premier ministre Yevgueny Primakov et son gouvernement sont limogés, alors que celui-ci s’apprête à voter la destitution de Eltsine. Une vague d’attentats attribués aux « bandits » (rebelles) tchétchènes entraîne une nouvelle guerre en Tchétchénie. Fin 1999 : Vladimir Poutine est nommé président par intérim. La « sale guerre » se poursuit en Tchétchénie. 2000 : En mars, organisation d’élections qui confirment Poutine dans sa fonction de président. Les opérations armées se poursuivent en Tchétchénie. La lutte contre la corruption politique et financière connaît un début de mise en application. Mais le pouvoir d’achat des ménages, déjà peu élevé, est menacé par un nouveau ralentissement de la croissance. 2002 : La guerre de Tchétchénie fait irruption au cœur de la capitale russe : en octobre, un commando tchétchène prend en otage 800 personnes dans un théâtre de Moscou. Le gaz utilisé par les forces spéciales russes provoque la mort de 115 otages et de tout le camando. Les opérations militaires s’intensifient en Tchétchénie, et la perspective de la paix et d’une solution négociée s’éloigne. 2004 : La prise d’otages dans une école d’Ossétie du nord, en septembre, fait 372 morts dont 32 terroristes. Vladimir Poutine annonce en octobre la création d’une « chambre sociale ». Mais il annonce en même temps la fin de l’élection des gouverneurs de région au suffrage universel, qui seront désormais désignés par les Assemblées régionales, sur proposition du Président. 2006 : La société russe Gazprom décide d’interrompre la livraison de gaz naturel en Ukraine, avant de trouver quelques jours plus tard un accord mettant fin à cette privation. En octobre, la journaliste Anna Politkovskaia, connue pour ses reportages engagés sur la Tchétchénie, est assassinée. 2007 : En avril, l’ancien président Boris Eltsine meurt à la suite d’une défaillance cardiaque. 2008 : Élections présidentielles : Dimitri Medvedev, dauphin désigné de Vladimir Poutine, est élu sans surprise. Vladimir Poutine devient son Premier ministre. Août 2008 : Deuxième guerre d’Ossétie du Sud qui oppose la Géorgie à cette province séparatiste soutenue par la Russie. Le cessez-le-feu est prononcé le 16 août et le 26 août, la Russie reconnaît l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie. Décembre 2008 : Alexis II, patriarche de l’Eglise orthodoxe russe, meurt. Son successeur sera Kirill, métropole de Smolensk et de Kaliningrad.