Pour vivre « à la cal’ », laissez tomber les sandales et achetez-vous une paire de claquettes (tong) et une casquette. Les Calédoniens ne se « cassent pas la tête » avec la mode et aiment un style décontracté et confortable. Inutile donc de sortir systématiquement votre plus belle robe ou votre plus beau pantalon pour un déjeuner à la baie des citrons. Ici, l’ambiance est « tranquille » et l’on aime se laisser bercer par la douceur de vivre, en vivant au jour le jour.
Pour être apprécié et adopté, le visiteur se doit de respecter le pays et les usages de ses habitants. Il faut éviter les tenues provocantes, en brousse comme à la plage. Par ailleurs, on ne pénètre pas en territoire kanak comme en terrain conquis. La coutume veut ainsi qu’un cadeau soit offert au chef de la tribu… qui, lui-même, ne vous laissera pas repartir les mains vides.
Vêtement traditionnels : La robe mission, longue, ample et sans décolleté a été imposée aux femmes par les missionnaires chrétiens qui jugeaient les tenues traditionnelles indécentes. Toujours portée, elle se pare aujourd’hui de couleurs chatoyantes et de dentelles et est revendiquée comme un vêtement local.
Sculpture traditionnelle en bois : La flèche faîtière, petit totem sculpté qui s´élève sur le toit des cases est un exemple de l’importance de la sculpture sur bois dans la culture kanake. Elle est le symbole du clan et rend honneur aux ancêtres. Sur l’Île des Pins, on peut voir des totems en bois sculpté près de la plage Saint-Maurice.
Une habitude de politesse à respecter. Dès que vous croisez quelqu’un, n’omettez pas de le saluer d’un geste de la main. C’est une habitude locale.
La faune et la flore de Nouvelle-Calédonie sont originaires de l’Est du Gondwana. Lorsque Grande Terre s’en détacha il y a 80 millions d’années, ces espèces évoluèrent isolément. C’est pourquoi les îles possèdent de nombreuses espèces végétales et animales indigènes. Le nautile, un mollusque à coquille spiralée, est originaire des eaux néo-calédoniennes. Parmi les espèces d’oiseaux, 30% sont indigènes. Le massif montagneux de Grande Terre a créé une grande biodiversité : il existe de nombreux microclimats et habitats propres à certaines espèces. Seuls 20% de la forêt ancienne subsistent et les efforts de reforestation se heurtent à des problèmes fonciers. Outre des réserves naturelles, botaniques et animalières, il existe un vaste parc territorial. Une zone marine de 52 000 ha est également protégée.