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Pour les ressortissants français, une simple carte d’identité en cours de validité est nécessaire pour entrer dans le 101ème Département. Les citoyens des pays membres de l’Union Européenne doivent se munir de leur passeport en cours de validité. Pour les étrangers hors Union Européenne, il convient de se rapprocher de votre agence de voyage pour obtenir les informations nécessaires sur l’obtention d’un visa, ou auprès du Consulat de France.
Vaccination : Les vaccins contre la variole, le choléra ou la fièvre jaune ne sont pas exigés à Mayotte.
Conduite et Permis de conduire : Conduite à droite; Ceinture de sécurité obligatoire, le permis de conduire national pour les ressortissants européens est valable.
Limitations en douanes : 200 cigarettes ou 100 cigares, 2 litres de vin, 1 litre d’alcool ou 2 bouteilles de whisky, 50 cl de parfum ou 100 cl d’eau de toilette.
Mayotte fait partie du territoire douanier de la France et de l’UE mais est exclue du territoire fiscal de la Communauté Européenne. Mayotte est devenue la 9e Région Ultrapériphérique Européenne le 1er janvier 2014 et applique la réglementation douanière communautaire de droit commun.
Unité monétaire : L’Euro – Code de la Monnaie : EUR
Taux de change au 16/02/2016 : 1 EUR = 1,11618 USD – 1 USD = 0,895910 EUR
Conseil relatif à l’argent: Vous trouverez quatre banques à Mayotte: la Banque Française Commerciale de l’océan Indien, le Crédit Agricole, la Banque de La Réunion et la BRED.
Il est à noter qu’il n’est pas possible de changer les devises étrangères une fois sur place. Il convient donc de prendre ses précautions avant votre séjour. Les banques présentes sur l’île sont la BFC, le Crédit Agricole, la BRED, la Banque de la Réunion et la Banque Postale. On dénombre 33 guichets et une cinquantaine de distributeurs automatiques de billets sur l’île, dont la majorité est tout de même concentrée sur Mamoudzou.
Pourboire: Le pourboire n’est pas véritablement appliqué, le service est compris dans le prix.
Petit lexique des 1ers mots Mahorais :
– Bonjour (à un ainé) : Kwezi / Réponse : Mbona
– Bonjour (à une même classe d’age) : Jeje / Réponse : Ndjema
– Il y a quelqu’un ? : Hodi ? oui, entrez ! : Karibu !
– Au revoir : Kwaheri
– Merci : Marahaba
– Madame : Bwéni / Monsieur : Monye
– Oui : Ewa / Non : Aha
– Un taxi : Taksi / La barge : Barji
– J’ai faim : Nisiona ndza / J’ai soif : Nisiona nyora
– L’eau : Maji
– Aujourd’hui : Leo,
– Demain : Meso
Horaires d’ouverture / de travail :
En général de 9h à 17h, rares sont les magasins ouverts entre midi et deux heures.
Téléphone – Pour joindre Mayotte, composer le 02. 69 + les 6 chiffres du numéro de votre correspondant. Depuis le mois de novembre 2001, le téléphone portable a été mis en service.
Depuis 2012, Mayotte est entrée dans l’ère moderne avec l’arrivée de l’ADSL. Une petite révolution pour le 101ème Département, tant dans le secteur économique que pour les particuliers. La plupart des restaurants, bars, hôtels et gîtes proposent ainsi un accès wifi à leur clientèle. Concernant la téléphonie fixe et mobile, trois opérateurs se partagent le marché : SFR, Orange et Only. En venant de l’extérieur, il convient de se renseigner auprès de son opérateur pour ne pas être surpris par des frais supplémentaires.
Médias
Panorama Télé et Audiovisuel
Médias de masse par nature, la télévision et la radio bénéficient d’un impact conforté par la tradition orale de Mayotte
Réseau France Outre-Mer (RFO) – Télé Mayotte est l’unique chaîne publique disponible à Mayotte. Les programmes transmis sont pour la plupart mis à disposition par la direction parisienne. Les programmes produits localement sont majoritairement soit d’actualité soit musicaux. Un journal télévisé local en français suivi d’un journal télévisé en shimaoré sont notamment diffusés quotidiennement.
Chaînes satellitaires – Canal satellite et TPS sont les alternatives, disponibles sur l’île, aux programmes de TéléMayotte.
Radios libres – Radio Mayotte est la seule radio publique. Sa programmation intègre des émissions musicales, culturelles et assure un service d’informations locales, nationales et internationales en français et shimaoré. Onze radios libres sont recensées officiellement sur l’île.
Presse écrite
Flash Infos – Flash Infos est le seul « quasi-quotidien » de Mayotte (parution du lundi au vendredi).
Le Mahorais
Mayotte hebdo – Mayotte Hebdo est un hebdomadaire d’informations générales, il paraît chaque vendredi. Il est diffusé à travers toute l’île.
L’Eco Austral – Mensuel d’informations économiques. Diffusé à travers l’Océan Indien, l’Eco Austral consacre à Mayotte, en plus de l’actualité régulière, 2 à 3 numéros spéciaux chaque année.
Les Gratuits – Les deux journaux gratuits de l’île (le Gratuit et le 97-6) sont disponibles sur tout l’île et sont essentiellement constitués d’annonces et de publicité.
Satisfaire ses papilles à Mayotte n’est pas compliqué, encore faut-il savoir où et surtout quoi manger. Bien évidemment, l’expérience mama brochetti (femmes qui font des brochettes) est souvent une étape conseillée. Mais si vous n’êtes pas fan de brochettes de viandes ou d’ailes de poulet (mabawa grillées), de nombreuses solutions s’offrent à vous.
Les plats qui sont souvent servis dans les restaurants sont le mataba ou feliki mhogo (feuilles de manioc pilées et cuites au lait de coco) ou le romazava (bouillon de viande ou de poisson accompagnées de brèdes mafana). Ceux-ci s’accompagnent de riz blanc et pour ceux qui aiment les plats relevés de piment, communément appelé poutou. Des fruits à pains sont généralement grillés au feu de bois pour accompagner les brochettes de viande et poisson.
Le pilao (au bœuf ou au poulet) est également un incontournable. Mais pour sortir des sentiers battus, vous pouvez demander à déguster des plats traditionnels qui sont habituellement confectionnés lors des grandes occasions. C’est le cas notamment du trovi ya nadzi (bananes au coco, agrémentées de viande ou de poisson), du mtsolola (ragoût de bananes, de fruit à pain et de manioc, au poisson ou à la viande), du mhogo wa piki (boulettes de manioc séchées cuites dans du lait de coco) ou encore du ubu wa ndrimu (soupe de riz citronnée aux fruits de mer). Ces plats riches rassasient largement.
De fait, il existe peu de desserts mahorais. Parmi ceux-ci figurent notamment le Toubtoub (boulettes de manioc séchées au coco) ou encore le fenyenyetsi (galette de riz cuite au lait de coco). Mais rien ne vaut les succulents fruits de saison que sont les mangues, les ananas, les papayes (excellente également en salade salée quand elle est verte), les pommes- cannelle ou encore les goyaves.
La tortue : il est interdit d’en consommer. Cependant, le braconnage perdure, car la demande existe. Servie en apéritif, la viande de tortue a ses (cruels) amateurs.
Boissons
Sur les marchés, vous pourrez trouver du jus de baobab et du trembo, un jus extrait du palmier ou du cocotier, alcoolisé ou pas. Mais la mode est actuellement aux boissons en canette : on en trouve plus facilement que des bouteilles d’eau !
L’alcool n’est pas interdit, mais n’est pas vendu partout. On trouve de nombreuses bières, et notamment la Hipo 101, une bière brassée localement, et la Castle. Tous les restaurants proposent une carte des vins assez complète, et notamment du vin français.
Mayotte est au centre du canal du Mozambique ; de par son histoire, la population est en majorité de confession musulmane, de par ses choix politiques, elle est française. La plupart des traditions mêlent ainsi coutumes musulmanes et pratiques animistes ancestrales, à l’instar des cérémonies de rumbus, où l’on invoque les esprits (djinns ou trumba en kibushi) à travers des fundis souvent par le biais d’alcool et sur fond de musique très rythmée. La fabrication de gris-gris et leurs conséquences – positives ou négative – est encore largement pratiquée.
A contrario le mois de Ramadan et les fêtes religieuses telles que l’Aïd el fitr, l’Aïd el kébir et Maoulida sont sacrées. Mayotte est le parfait exemple qu’Islam et République sont totalement compatibles. Le 14 juillet, jour de fête nationale est l’occasion pour la population de saluer les symboles de la République lors du défilé annuel. De même les notables religieux sont systématiquement associés aux cérémonies commémoratives nationales.
La population vit en harmonie sur un petit territoire où cohabitent mahorais, indiens, africains, malgaches et métropolitains. Les mélanges et le métissage se font naturellement et la pratique des langues est un parfait exemple des influences : le shimaoré, langue issue du swahili, a intégré des termes venus du français, de l’arabe, voire même de l’anglais et de l’italien.
La cohabitation du shimaoré et du kibushi illustre bien les liens étroits qui existent entre Madagascar et Mayotte. Si l’influence occidentale est omniprésente, plusieurs sociologues et linguistes locaux mènent un travail de recherche identitaire et cherchent à établir les bases de la « mahorité », entre religion, traditions et brassage ethnique.
La nature a pourvu Mayotte d’un environnement enchanteur. Son lagon de plus de 1500 km², l’un des plus grands lagons fermés du monde, fait le bonheur des amateurs de loisirs aquatiques. De juillet à octobre, les baleines séjournent dans le lagon avec leurs nouveau-nés. Les tortues pondent sur les plages de l’île et peuvent être observées dans quelques mètres d’eau. Les dauphins viennent fréquemment jouer dans les étraves des bateaux. La richesse de la faune marine du lagon est impressionnante : perroquets, bonites, thons, thazards, chirurgiens, poissons coffre, mérous, balistes, demoiselles, murènes, poissons clowns dans leurs anémones, poissons anges, langoustes, poulpes, oursins, etc. Les coraux ont créé une architecture sous-marine sophistiquée. Même s’ils ont récemment souffert des conséquences d’El Nino, de nombreux sites ont été préservés ou sont en voie de reconstitution.
A la tombée du jour, les roussettes envahissent le ciel : cette grande chauve-souris, totalement inoffensive, se nourrit exclusivement de fruits. Le caméléon, petit reptile d’allure préhistorique, se dissimule parfaitement dans la végétation.
Parmi les nombreuses espèces d’oiseaux présentes à Mayotte, on citera le martin (cousin du mainate), les inséparables verts, les courlis, les guêpiers, le cardinal, dont le mâle possède une belle couleur vermillon, les martins-pêcheurs, les colibris, les aigrettes et les pailles en queue.
La forêt couvre près de 20 000 hectares. Il reste quelques zones de forêt primaire, relativement denses. Manguiers, bananiers, bois noir, canneliers, tamariniers, eucalyptus, teck, bambous, cocotiers… Mayotte est un véritable herbier tropical. Les baobabs sont nombreux sur l’île, plus particulièrement dans le sud. La forêt abrite des espèces endémiques telles que le maki (lemur fulvus mayottensis), lémurien proche des espèces de Madagascar.
A cet effet, une procédure de classement en réserve naturelle de l’îlot BOUZY est en cours d’exécution. Celui-ci devrait permettre de répondre pleinement aux exigences de préservation écologique de la forêt sèche naturelle et reconnaître l’action de protection des lémuriens réalisée par une association sur cet îlot.
Le conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres, établissement public national compétent à Mayotte depuis 1995, constitue un acteur central de la préservation des espaces naturels de Mayotte. Plusieurs sites ont d’ailleurs déjà été classés (la plage de Moya, la vasière des Badamiers, les falaises de Papani, la Vigie, le Dziani).
En frottant un morceau de bois de santal sur une pierre de corail, le grain fon de cette ‘table à masque’ transforme le bois en poudre.
Les femmes y ajoutent quelques gouttes d’eau puis appliquent sur le visage la pâte blanche onctueuse obtenue, soit sous forme de masque soit en dessinant des motifs ornementaux qui se répètent.
Ce maquillage traditionnel fournit un écran naturel contre le soleil et gomme les impuretés de la peau. Donnant aux femmes un charme exotique, le msindzano, qui peut être préparé avec d’autrs poudres comme le safran ou le curcuma, est un outil de séduction au parfum naturel.
La tenue traditionnelle des Mahoraises est le salouva, composé de trois pièces : le salouva en lui-même, une grande bande de tissus cousue et nouée au niveau de la poitrine, un t-shirt souvent près du corps appelé aussi « body », et un kishali, châle couvrant la chevelure ou posé sur l’épaule.
Il existe plusieurs type de salouva, porté selon les occasions : le salouva broderie, qui peut s’avérer très onéreux, est privilégié pour les cérémonies importantes. Tandis que le mégaline et le nambawane sont plus courants.
Avec le brassage de population, les tenues évoluent et la jeune génération tend à se défaire du salouva pour ne porter que nonchalamment un châle sur les cheveux ou les épaules. Le chiromani venu d’Anjouan,
composé d’une seule pièce de tissu, dans lequel la femme se drape, est également très courant et beaucoup de mariées privilégient le sari indien.
Le m’sinzano (pâte fabriquée à partir de bois de santal) est très courant pour se protéger du soleil. Il se porte en masque intégral ou en décorations délicates pour souligner les traits fins du visage. Pour les hommes, si la tenue quotidienne reste à la mode occidentale, le kandzu (boubou brodé) se porte pour toutes les occasions à caractère religieux, et notamment avec le djoho (manteau de velours brodé au fil d’or) lors des mariages.
Le kofia – petit chapeau – se porte aussi de manière très courante, au quotidien.
La réforme du système de santé (ordonnance du 20 décembre 1996) a érigé l’hôpital de Mayotte, en établissement public de santé disposant de l’autonomie administrative et financière à compter d’avril 1997. L’Agence régionale d’hospitalisation (ARH) de La Réunion et la DASS (Etat) de Mayotte exercent les missions de contrôle et de tutelle sur l’hôpital. Une cotisation de 2%, assise sur l’ensemble des revenus représente la contribution des assurés au fonctionnement du nouveau Centre hospitalier, qui est actuellement reconstruit selon les normes les plus modernes.
Cette cotisation est prélevée par la caisse de prévoyance sociale de Mayotte, chargée de gérer le régime d’assurance maladie – maternité. Mais l’essentiel des recettes de fonctionnement de l’hôpital proviennent de l’Assurance maladie (82 %) et de deux subventions fixes de fonctionnement de l’Etat (5,5 %) et de la Collectivité départementale (5,5 %). Les soins extrahospitaliers sont assurés par les médecins dépendant de la DASS qui ont chacun en charge un des six secteurs géographiques où sont implantés les dispensaires. Le secteur rural dispose actuellement de 19 dispensaires principaux (dont six ouverts 24h/24 attenant à une maternité rurale gérée par le CHM) auxquels s’ajoutent 14 points de consultation. Ainsi, la population résidant à Mayotte bénéficie de la gratuité des soins préventifs et curatifs et des médicaments délivrés au sein de l’hôpital ou des dispensaires.
Par ailleurs, une dizaine de médecins généralistes et quelques spécialistes médicaux et paramédicaux sont installés sur l’île. Le remboursement par la CPS des frais de médecine générale et spécialisée ainsi que des actes de diagnostic biologique et de laboratoire du secteur libéral est prévu par l’ordonnance du 27 mars 2002 pour l’année 2003. Aucune vaccination n’est exigée pour entrer sur le territoire mais il est conseillé d’être à jour des vaccinations usuelles : Tétanos-polyo, hépatite B, voire hépatite A pour ceux qui envisagent un long séjour. Il est recommandé de se protéger contre les piqûres de moustiques (répulsif, moustiquaire etc.), certains moustiques peuvent être vecteurs de paludisme et contre la diarrhée du voyageur.
A Mayotte, une certaine catégorie de moustiques (les anophèles) étant porteur de paludisme, il est conseillé de suivre un traitement anti-paludéen.
S’il convient de ne pas céder à la paranoïa, pour passer un bon séjour, quelques mesures de précaution s’imposent. Il est conseillé de laisser vos papiers d’identité, objets de valeur et numéraires dans votre hôtel. Une vigilance est de mise car les plages et pistes de randonnées peuvent être des lieux de vols.
Criminalité
On signale des délits mineurs tels que des vols à la tire, des vols de sac à l’arraché et des vols dans des voitures non verrouillées, mais ils sont peu fréquents. Des touristes ont été victimes d’agressions. Évitez les plages isolées et ne faites pas de randonnées sans vous faire accompagner par un guide de la région. Faites preuve de prudence dans les marchés en plein air bondés, dans les parcs et à la plage. Veillez à ce que vos effets personnels, votre passeport et vos autres documents de voyage soient toujours en lieu sûr.
Manifestations
Des grèves et des manifestations ont lieu régulièrement et elles peuvent mener soudainement à des actes de violence. Il arrive aussi qu’elles entravent l’approvisionnement en nourriture et en carburant. Évitez toutes les manifestations et les grands rassemblements, suivez les conseils des autorités locales et surveillez les médias locaux.
Transport
Le taxi est le seul moyen de transport public dans les villes. Il existe par ailleurs des agences de location de voitures.
Un service de traversier assure la liaison entre les deux îles principales (Grande‑Terre et Petite‑Terre). Évitez les embarcations surchargées ou en mauvais état, car il est déjà arrivé que des bateaux chavirent.
Sécurité routière
La plupart des routes sont asphaltées. La conduite peut s’avérer dangereuse par endroits à cause des nids-de-poule, du manque d’entretien et d’éclairage, et de l’absence de feux de circulation.
La vie est plus chère qu’en métropole car beaucoup de produits sont importés de France, de la Réunion ou d’Afrique. La production locale est extrêmement réduite, l’île s’enfonçant dans l’assistanat généralisé. Ces importations subissent des frais de douane important, pouvant atteindre 90%, suivant le type de produit considéré ! Les professeurs de sciences sont ravis : Le matériel scientifique ( verrerie de chimie, multimètres d’électricité, dynamomètres,…) subit une majoration importante sur le prix TTC métropole.
Les prix fluctuent au cours de l’année , vous trouverez par exemple des tomates de 2 à 14€.. Au marché, la plupart des vendeuses ne savent pas bien calculer les rendus de monnaie. Aucun prix n’étant affiché ( il faut négocier les bananes, les mangues et les tomates ), le tas de 4 mangues est vendu naturellement à 1 euro. Vous pouvez payer un petit ananas d’un kilo 4.50 euros alors qu’en Afrique du sud ou à Madagascar, vous en aurez un énorme pour 50 centimes…En période de fête musulmane, les prix sont encore gonflés et les quantités encore diminuées…La plupart des vendeurs du marché de Mamoudzou ne sont en fait que des revendeurs. On trouve plus facilement des producteurs et des prix plus intéressants en se rendant » dans la brousse « .
Avec les travaux entrepris dans la capitale la circulation est très aléatoire en centre ville. En revanche, aucun problème pour louer un véhicule. Attention cependant à ne rien laisser à l’intérieur, y compris dans le coffre, si vous laissez le véhicule à l’entrée d’un sentier isolé situé en dehors d’une agglomération. Le risque de vol n’est pas négligeable.
La Barge :
Petite-Terre et Grande-Terre sont reliées par une barge qui assure le transport des passagers et des véhicules. Le paiement du transport aller-retour s’effectue à la gare maritime à Mamoudzou, en Grande-Terre. La traversée dure environ 15 minutes. Les tarifs sont les suivants : ticket Aller-Retour : 0,75 € – Carnet de 10 : 7 € – Carte mensuelle:12 €.
Les Taxis :
Les transports en commun n’existent pas à Mayotte, à l’exception des taxis collectifs qui transportent plusieurs clients. En zone urbaine, le prix de la course s’établit à 0,70 €. Le soir et le week-end, le prix est fixé à 1,20 €.
Les taxis collectifs sillonnent les routes de l’île. Il en existe trois sortes :
• les taxis urbains qui se cantonnent à la Petite-terre et Mamoudzou
• les taxis brousse qui vont vers le sud, le nord et le centre suivant des lignes prédéfinies
• les taxis touristiques, en petit nombre, et qui ont l’avantage de proposer aux clients – visiteurs, un service de guidage et d’accompagnement à la journée ou demie journée.
Si l’on admet que Mayotte va rejoindre la petite centaine de départements français, on doit également admettre que les cent mille jeunes de Mayotte vont se retrouver en concurrence sur le marché du travail. Avec quelles armes ? En majorité, avec un niveau sixième, peut-être un niveau troisième ou pour les plus chanceux un bac en poche, moins de 50% l’obtiennent. Quant aux études supérieures, seuls quelques privilégiés y accèdent… Aussi, avec des salaires qui se rapprochent de plus en plus de la métropole on voit mal comment amortir ce coût, pour une entreprise, si ce n’est que de surfacturé, et d’augmenter le coût de la vie, et de laisser sur le bord de la route des milliers de personnes, à cause d’un coût trop élévé.
A la rentrée 2002, Mayotte compte 56 459 élèves scolarisés soit :
– 39 100 élèves dans les écoles maternelles, primaires, en classes pré-professionnelles (PPF) ou autres classes d’adaptation.
– 17 359 élèves dans le second degré, répartis dans 14 collèges, 3 lycées d’enseignement général et technologique, 3 lycées professionnels et polyvalents.
Ces effectifs sont en croissance continue (+6,4 % pour l’année scolaire 2001-2002).Depuis 4 ans, un effort sensible a été consenti par l’Etat pour suivre l’évolution démographique avec la création de 300 postes par an (instituteurs, professeurs et non enseignants). Néanmoins, les capacités d’accueil restent insuffisantes à tous les niveaux de sortie en formation professionnelle, préscolarisation, scolarisation générale et prise en compte des handicaps divers.
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