La Martinique, aussi surnommée « Madinina », « l’île aux fleurs », est une île des petites Antilles, collectivité territoriale unique, région ultrapériphérique européenne située dans les Caraïbes. Elle fait partie des Antilles françaises (depuis 1635, année d’installation de la première colonie française).
La Martinique est une île de carte postale, véritable ensorceleuse, qui sait amadouer le visiteur grâce à ses plages de sable blond pour mieux le séduire ensuite avec ses richesses intérieures. En Martinique, il y a certes le ciel, le soleil et la mer, mais aussi des champs de canne à sucre, des chemins forestiers hors du temps, des villages du bout du monde, des jardins fantastiques qui font oublier l’avancée du béton.
On vient essentiellement en Martinique pour profiter de ses plages qui s’étalent à perte de vue et de son climat clément mais pas seulement, la destination sait également se faire culturelle naturelle et gastronomique. Tous les ingrédients sont là; à chacun donc de conjuguer son séjour comme bon lui semble.
Superficie :1 128 km2 Nom officiel : Martinique Capitale : Fort-de-France Villes principales : Fort-de-France ; Sud caraïbe ; Presqu’île de Sainte-Anne ; Côte sud atlantique ; Côte nord atlantique ; Route de la trace ; Côte nord caraïbe. Point culminant : montagne Pelée à 1 397 m. Pays voisins : Dominique ; Guadeloupe ; Sainte-Lucie.
La Martinique est une île de 64 km de long sur à peine 20 km de large, dominée par la montagne Pelée culminant à 1 397 m. Elle présente une grande diversité dans le paysage. Le Sud est constitué de collines et de mornes à la végétation peu abondante. Le Nord est montagneux. La montagne Pelée et les pitons du Carbet se trouvent dans le Centre-Nord. Baignée à l’ouest par la mer des Antilles et à l’est par l’océan Atlantique, la Martinique est, en superficie, la deuxième île des Antilles françaises, après la Guadeloupe. Dans le Nord de l’île se détache un massif montagneux dominé par la fameuse montagne Pelée (1 397 m), volcan en activité. Le Centre est dominé par un paysage de plaines, tandis que des collines s’étirent dans le Sud. La côte dentelée se découpe en baies profondes et en criques. Les amateurs de forêt tropicale humide trouveront leur bonheur sur un gros tiers de la Martinique
Deux saisons. De fin décembre à mai, la saison sèche. Beau fixe malgré la saison humide : « l’hivernage » court de la mi-juin à novembre. La température peut dépasser 28°C de juillet à octobre et ne descend pas au-dessous de 26°C durant la saison sèche. Les pluies peuvent être particulièrement abondantes.
La Martinique offre tous les plaisirs des tropiques, malgré une humidité tempérée par le souffle des alizés. Capricieuses et irrégulières, les pluies sont aussi violentes que brusques. Quant aux cyclones, ils peuvent se montrer agressifs de juin à novembre. De fin août à octobre, ils adorent rouler les épaules. Ils ne se font pas toujours annoncer par le syndicat d’initiative. Toute l’année, le soleil se lève entre 5 h et 6 h et se couche entre 17 h 30 et 18 h 30.
La Martinique est un département d’outre-mer, mais aussi une des régions ultrapériphériques de l’Union européenne. Elle constitue avec la Guadeloupe, située à environ 150 km plus au nord, et la Guyane située au nord de l’Amérique du Sud, les départements français d’Amérique (DFA).
Chef d’État : Emmanuel Macron depuis mai 2017 Premier ministre : Édouard Philippe
La Martinique est divisée en quatre arrondissements et trente-quatre communes.
La « Collectivité territoriale de Martinique » est depuis le une collectivité territoriale de la République française régie par l’article 73 de la Constitution. La Collectivité territoriale de Martinique est également une des régions ultrapériphériques de l’Union européenne.
La préfecture de la Martinique est Fort-de-France. Les trois sous-préfectures sont Le Marin, Saint-Pierre et La Trinité. L’État français est représenté en Martinique par le préfet, actuellement Franck Robine, et par deux sous-préfets, actuellement Corinne Blanchot-Prosper au Marin et Emmanuel Baffour à La Trinité et à Saint-Pierre.
La Martinique est représentée depuis le à l’Assemblée nationale par quatre députés (Bruno Nestor Azérot, Serge Letchimy, Jean-Philippe Nilor et Josette Manin) et au Sénat par deux sénateurs Maurice Antiste et Catherine Conconne depuis le 24 septembre 2017.
La Martinique est également représentée au Conseil économique, social et environnemental par Philippe Edmond-Mariette depuis le 7 novembre 2015.
Avec une température moyenne annuelle de 25°C, la Martinique offre tous les plaisirs des tropiques, malgré une humidité tempérée par le souffle des alizés. À la saison sèche (de décembre à avril-mai) les températures sont en moyenne de 23°C. À la saison chaude (de mai-juin à novembre), elle peuvent atteindre 27°C durant les mois les plus chauds que sont juillet et août. Capricieuses et irrégulières, les pluies sont aussi violentes que brusques. Quant aux cyclones, ils peuvent se montrer agressifs de juin à novembre.
Le recensement de 2013 comptabilise 385 551 habitants, pour 1 128 km2, soit une densité de population de 341,8 habitants au km2, contre 117,1 en France métropolitaine. Comme dans la plupart des îles, cette densité a augmenté rapidement du fait de l’accroissement de la population : 255 hab./km2 en 1961, 319 en 1990, près de 353 en 2008. Mais la baisse récente de la fécondité, conjuguée avec un solde migratoire négatif, explique la diminution de la population du département depuis 2006. Ainsi, le taux d’accroissement dû au solde naturel a été de + 0,5 % par an de 2008 à 2013, alors que celui dû au solde apparent des entrées-sorties a été de – 1,1 % par an pendant la même période.
La population est majoritairement composée de noirs d’origine africaine, de métis et de mulâtres à 80 %, d’indo-caribéens (appelés péjorativement coolies) à 10 %, d’Européens (appelés « zorey ») à 10 %, et enfin de « békés » à 0,5 %, elle contient quelques descendants de Syriens, Libanais, Asiatiques, et des immigrés d’origines diverses, Haïtiens, Luciens, etc.
En tant que département et région d’outre-mer (DROM), le français constitue la langue officielle sur l’île comme sur l’ensemble du territoire de la République française. Néanmoins, la grande majorité de la population s’exprime aussi en créole, langue régionale composée de mots de diverses origines (français, anglais, espagnol, langues ouest africaines, caraïbe) articulée par une syntaxe, une grammaire et une conjugaison d’origine africaine. Environ 5 % des élèves suivent un enseignement du créole à l’école.
Le statut du créole a changé depuis la création en 2000 d’un CAPES en langue et culture régionales, option créole. La langue créole est enseignée dans le secondaire et à l’université des Antilles. En effet, une licence, un master et un doctorat de langue et culture régionales option créole existent depuis une dizaine d’années sur le campus de Schœlcher. En 2007, l’écrivain Raphaël Confiant publie, aux éditions Ibis rouge, le premier Dictionnaire créole martiniquais – français.
Même si la religion catholique constitue la première communauté de l’île, d’autres viennent désormais ici prêcher la bonne parole. Adventistes (deuxième communauté), baptistes, méthodistes, témoins de Jéhovah… Une insularité en appelle une autre. Comme en Polynésie, les micro-églises sont ici chez elles. Pour beaucoup d’Antillais, en effet, la ferveur importe plus que le chemin. La messe est suivie avec conviction.
L’hindouisme
Les temples hindous vous feront regretter Bénarès. Malgré les tridents et les lingams kitsch et bricolés, le sivaïsme originel s’est transformé au contact des chrétiens créoles.
On peut assister aux fêtes, qui se déroulent surtout dans le Nord atlantique et caraïbe. La grande fête, très spectaculaire, s’appelle tout simplement Bon Dieu Cooli (le coolie, c’est l’Indien). Quatre jours de sacrifices (un mouton, un coq) et de danses rituelles en costumes bariolés, qui peuvent aller jusqu’aux transes sacrées sur le tranchant d’un sabre. Âmes sensibles, s’abstenir (les gorges des moutons et des coqs sont tranchées d’un coup sec). Un grand repas convivial clôt les festivités. Les touristes compréhensifs et sympathisants sont les bienvenus (demander toutefois l’autorisation avant de faire des photos ou de filmer).
La sorcellerie et les superstitions
Sur cette terre marquée par les croyances africaines, on attendait les sortilèges. Même avec l’afflux de sorciers clandestins, vos chances sont minces de croiser un quimboiseur ou un séanciers. Ou plutôt, vous pouvez tout à fait en croiser un mais sans le savoir.
Les Martiniquais qui ont besoin de leurs services (le plus souvent concernant l’argent et l’amour) savent où les trouver. Les recettes courantes consistent en la confection d’amulettes, de philtres, de tisanes ou de bains corporels à base d’herbes, comme le crésyl qui éloigne le mauvais sort. Des pratiques plus noires en appellent à l’aide des morts pour éliminer un rival.
Dans l’imaginaire antillais, les zombis restent d’actualité. Ils ont un sens différent du vaudou haïtien et désignent divers « grands diables » qui viennent vous tourmenter, le plus souvent la nuit.
1 Janvier : Jour de l’an 27 Mars : Pâques 28 Mars : Lundi de Pâques 1 Mai : Fête du Travail 8 Mai : Jour de la victoire 15 Mai : Pentecôte 26 Mai : Fête-Dieu 14 Juillet : Fête nationale française 15 Août : Assomption de Marie 1 Novembre : Toussaint 11 Novembre : Armistice de 1918 25 Décembre : Noël
Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
Minorités religieuses : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
De 0 à 650 : Installation des communautés villageoises du delta de l’Orénoque. De 650 à 950 : Premières migrations caraïbes en provenance du bassin de l’Amazone. 15 juin 1502 : Lors de son quatrième voyage dans les Caraïbes, Christophe Colomb débarque en Martinique. 1626 : Création de la compagnie de Saint Christophe, regroupant marchands normands et corsaires, qui deviendra en 1635 et sous le patronage de Richelieu, la Compagnie des îles d’Amérique. 1635 : La Martinique devient une colonie française. 1636 : Autorisation de l’esclavage sur le territoire des Antilles françaises. Vers 1650 : La Compagnie des îles d’Amérique en difficulté vend la Martinique au gouverneur du Parquet. 1664 : La Compagnie des Indes occidentales, fondée par Colbert, rachète la Martinique à son propriétaire. 1674 : La Compagnie est dissoute et la Martinique comme les Antilles deviennent colonies françaises. 1685 : Colbert conçoit le Code noir qui définit les relations entre maîtres et esclaves et qui divise la société entre trois groupes (blancs libres, noirs esclaves et affranchis mulâtres ou noirs libres). Jusqu’à la Révolution française : La Martinique domine politiquement et surtout commercialement la Guadeloupe. 1794-1815 : Les Anglais gouvernent l’île. Maintien du système esclavagiste. 1815 : La Martinique revient définitivement à la France. 27 avril 1848 : Abolition de l’esclavage. 8 mars 1902 : L’éruption du volcan de la montagne Pelée provoque la disparition de la ville de Saint-Pierre et de ses 30 000 habitants. De 1940 à 1943 : La Martinique est soumise comme toutes les Antilles françaises au pouvoir autoritaire d’un haut commissaire du gouvernement de Vichy, l’amiral Robert. 1946 : La Martinique devient un département français d’Outre-mer (DOM). Pour la première fois, elle est représentée à l’Assemblée nationale et au Sénat. 1958 : Par référendum, les Martiniquais choisissent l’intégration à la communauté française plutôt que l’indépendance. 1974 : La Martinique est promue au rang de région. 1983 : Création du Conseil régional de la Martinique. 1998 : Alfred Marie-Jeanne est élu président du Conseil Régional 2000 : L’Assemblée nationale adopte la Loi d’orientation pour l’outre-mer (LOUM) qui institue dans les DOM un « congrès » aux pouvoirs limités. 2001 : Maire de Fort-de-France depuis 47 ans, Aimé Césaire (87 ans), poéte-apôtre de la « négritude », laisse la place à Serge Létchimy, du Parti progressiste martiniquais (PPM), qu’il a fondé. Le député indépendantiste et président du Conseil régional Alfred Marie-Jeanne remporte 39% des voix aux élections municipales. 2004 : Après plusieurs années de baisse de fréquentation, un plan de relance du tourisme est adopté. Yves Dassonville, 24e préfet de la Martinique, remplace Michel Cadot. 2006 : L’Union européenne met fin à son soutien à la banane antillaise. 2008 : Comme en France, le temps est à la protestation ; ce sont les professeurs martiniquais qui font entendre leurs voix. L’année est également marquée par le décès d’Aimé Césaire. Des obsèques nationales lui ont été rendues le 20 avril 2008 à Fort-de-France, en présence du chef de l’État. Un grand discours a été prononcé par Pierre Aliker, son ancien premier adjoint à la mairie de Fort-de-France, âgé de 101 ans. 2009 : En février, la Martinique entame une grève générale pour protester contre la vie chère et les bas salaires. Cette grève s’est étendue sur plus d’un mois jusqu’à ce que syndicats, patrons et gouvernement arrivent à un compromis. 2010 : Lors des élections régionales qui se sont tenues en mars, Serge Letchimy devient président du Conseil régional. 2011 : Le 10 janvier, les électeurs de Martinique et de Guyane se sont prononcés par référendum contre l’autonomie accrue de leurs départements.