L’Islande est un État insulaire qui dispose d’importantes ressources énergétiques issues de sa géologie unique et de son hydrographie abondante. Grâce à celles-ci, 86,8 % de la consommation d’énergie primaire totale du pays provenait d’énergies renouvelables en 2014 : géothermie 69,1 % et énergie hydraulique 17,8 %. Les combustibles fossiles ne contribuaient que pour 13,2 % (principalement le pétrole : 11,9 %). Mais ces consommations émettrices de gaz à effet de serre suffisaient à amener les émissions de CO2 de l’Islande à un niveau très proche de la moyenne européenne en 2013.
Le principal usage de l’énergie géothermique est le chauffage, la chaleur étant distribuée aux bâtiments grâce à un important réseau de chaleur. L’hydroélectricité représente la majeure partie de la production électrique. La plupart des centrales hydroélectriques sont détenues par Landsvirkjun, la compagnie nationale d’énergie, qui est le principal fournisseur électrique en Islande.
Le potentiel énergétique de l’Islande est bien supérieur aux besoins de sa population de 320 000 habitants. Or, l’Islande étant une île, située à plusieurs centaines de kilomètres des terres les plus proches, son électricité ne peut être exportée. Ceci a conduit le pays à attirer des industries à forte consommation énergétique sur son territoire, de telle sorte que ces industries représentent de nos jours 80,9 % de la consommation électrique
La consommation d’énergie primaire du pays en 2014 provenait pour 86,8 % d’énergies renouvelables autochtones (géothermie 69,1 %, énergie hydraulique 17,8 %) et pour 13,2 % de combustibles fossiles importés (pétrole : 11,9 %, charbon : 1,3 %)
L’électricité est à 100 % produite à partir de sources renouvelables, et la géothermie a remplacé le fioul et le charbon pour la chaleur, procurant le chauffage de 90 % des bâtiments, piscines ou serres agricoles. Au total, les renouvelables ont représenté 87 % de l’énergie primaire consommée par l’Islande en 2014. Le pays s’est fixé pour objectif de devenir le premier pays au monde 100 % vert à horizon 2050, en remplaçant le pétrole par les renouvelables dans les transports