Þingvellir National Park (2004) : Þingvellir (Thingvellir) est le site en plein air de l’Althing, assemblée plénière représentant l’ensemble de l’Islande, qui s’est tenu à partir de 930 jusqu’en 1798. Durant une session annuelle qui durait une quinzaine de jours, l’assemblée élaborait des lois conçues comme des pactes entre hommes libres et réglait les différends. Pour la population islandaise, l’Althing est un lieu aux profondes résonances historiques et symboliques. L’ensemble comprend le Parc national du Þingvellir ainsi que les vestiges de l’Althing proprement dit, soit des fragments de quelque 50 cabanes de tourbe et de pierre. Il devrait subsister des vestiges du Xe siècle enfouis sous terre. Le site comprend également des vestiges de l’activité agricole au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Le parc est un témoignage de l’aménagement du paysage sur près d’un millénaire.
Surtsey (2008): Surtsey, située à environ 32 km au sud de la côte islandaise, est une nouvelle île volcanique créée par des éruptions qui ont eu lieu de 1963 à 1967. Protégée dès sa naissance, elle fournit au monde un laboratoire naturel tout à fait remarquable. Libre de toute interférence humaine, Surtsey est une source unique et continue d’informations sur la colonisation d’une nouvelle terre par la vie végétale et animale. Depuis qu’ils ont commencé à observer l’île, en 1964, les scientifiques ont vu l’arrivée de graines transportées par les courants marins, l’apparition de moisissures, de bactéries et de champignons. A suivi, en 1965, une première plante vasculaire, bientôt rejointe par d’autres. Dix espèces se sont établies pendant la première décennie. En 2004, on en dénombrait 60, avec 75 bryophytes, 71 lichens et 24 champignons. On a répertorié à ce jour 89 espèces d’oiseaux à Surtsey, dont 57 se reproduisent aussi ailleurs en Islande. Les 141 ha de l’île servent également d’habitat à 335 espèces d’invertébrés.
Outre les possibilités d’équitation et de ski, l’Islande dispose de très nombreuses piscines alimentées par de l’eau naturellement chaude, relaxation garantie. Nos polyglottes seront intéressés par les nombreux potins qui y circulent… Les piscines sont en plein air et ouvertes généralement toute l’année (7h-22h en sem et 8h-20h ou 21h le w-e). C’est un lieu incontournable en Islande.
D’autres activités se développent, comme le kayak dans les fjords du Nord-Ouest et l’escalade sur les îles Vestmann notamment. Le sport le plus apprécié est certainement le football.
Sites : Reykjavik : le musée Asmundur Sveinsson, le musée en plein air Arbaer, le musée national, l’institut Arni Magnusson.
Les randonnées ou le trek à pied (même sur les glaciers), à cheval, en VTT, en 4×4, en ski ou en motoneige.
Les sources d’eau chaude et les volcans éteints ou en sommeil.
A l’Ouest : le volcan du Snaefells, surmonté d’une impressionnante calotte glaciaire, les impressionnants fjords aux falaises à pic.
Les visiteurs plus pressés ou les moins aventureux resteront à Reykjavík et pourront visiter les principaux points touristiques en achetant des excursions de durées variables, à la pièce. Une solution chère, mais adaptée aux escapades. Notez que le transporteur Icelandair permet, sans frais, les escales en Islande dans les liaisons entre l’Europe et l’Amérique.
La capitale, Reykjavík
En 874, le Norvégien Ingólfr Arnarson laisse les dieux le guider pour choisir où il s’établira. Ces derniers choisissent cette «baie fumante» – en raison de l’activité thermique -, d’où le nom, Reykjavík (réï-kya-viik, avec un r roulé). On pourrait dire que la capitale de 200 000 habitants, la seule vraie ville d’Islande, est à l’image des Islandais : simple, efficace, sans exubérance, mais aussi, fière comme un Viking. Cela ne l’empêche cependant pas de se faire toute jolie, au centre, avec ses petites maisons colorées. L’influence danoise et scandinave est évidente. On le remarque particulièrement près du parlement, un immeuble tout menu de deux étages.
Le Château Frontenac de Reykjavík, son monument phare : l’église luthérienne Hallgrímskirkja (hatl-grims-kirk-ya). D’un style unique, son clocher en forme de cône arrondi vers l’intérieur culmine à 75 mètres. D’en haut, la vue sur la ville et les montagnes des alentours est remarquable.
Une balade sur Laugavegur permet de se mettre au parfum de la mode islandaise et aussi d’apprécier son nightlife démentiel des vendredis et samedis, où l’on fête, dit-on, jusqu’à 5h du matin.
Reykjavík est une capitale européenne et se considère comme tel. Elle veut tenir la comparaison avec Copenhague, Stockholm et les autres. Par exemple, la construction d’un opéra de classe mondiale, un gigantesque édifice d’une audace remarquable, s’achèvera bientôt, près du port.
Il faut le visiter, ce port, pour constater l’ironie de voir un navire d’exploration des baleines tout juste à côté d’un navire qui les chasse… Bien que cette activité soit sévèrement contrôlée, elle est extrêmement mal vue par la communauté internationale. Mais en Islande, on fait comme les Islandais… La baleine, c’est une viande noire, très coriace, au goût assez fort, qui se rapproche de l’orignal, mais avec un goût ferreux très prononcé…
Le Golden Circle
Le Golden Circle porte bien son nom : c’est l’attraction principale de l’Islande. Il s’agit d’un circuit à plus ou moins 150 km de Reykjavík, composé de trois attractions principales : Geysir (guézir), Gullfoss et Þingvellir (thing-vet-lirh, th et g comme en anglais).
À Þingvellir, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, on voit la faille qui sépare les plaques tectoniques américaine et européenne. C’est également à cet endroit qu’a pris naissance le premier Parlement de l’humanité, en l’an 930. Cette démocratie a duré jusqu’en 1262, alors que le pays, déchiré par la guerre civile, se soumet au roi de Norvège. En 1380, l’Islande devient danoise et le restera jusqu’à la proclamation de son indépendance, en 1944, au milieu de la guerre, alors que 40 000 soldats américains étaient postés en Islande et que la mère patrie était occupée par les nazis.
Vous connaissez un mot islandais! Geysir, comme dans geyser, le seul mot islandais francisé. Et ce geyser, il s’appelle geyser, parce qu’il se trouve… à Geysir! C’est le deuxième arrêt du Golden Circle. En réalité, le vrai geyser de Geysir est asséché, mais un de ses petits frères a pris la relève.
Des chutes!
Gullfoss, Skógafoss, Seljalandsfoss, Goðafoss (ð comme un léger th en anglais), Dettifoss… Ce qu’il y en a des chutes en Islande! (Vous avez compris, foss veut dire «chute»!) Gullfoss, les chutes en deux étapes, découpées au couteau; Skgóafoss, la chute carrée, Seljalandsfoss, haute et étroite, qui s’admire autant de devant que de derrière… Au nord, Goðafoss ressemble aux chutes Niagara. On raconte qu’en l’an 1000, après que le président du Parlement eut accepté la conversion de l’Islande au christianisme, celui-ci aurait, sur le chemin du retour, jeté ses statuettes représentant les dieux nordiques dans ces chutes, d’où leur nom : chutes des dieux.
Mais Dettifoss, au nord-est, est peut-être la plus impressionnante de toutes, et vaut assurément les 60 km qu’on doit parcourir sur une mauvaise route de gravier pour l’atteindre. Contrairement aux autres, la plus puissante chute d’Europe n’est pas majestueuse ou enchanteresse, mais plutôt vertigineuse et terrifiante. Un exercice d’humilité devant la puissance de la nature.
Entre glaciers, ciel et mer
La route entre Vík et Höfn, au sud, est renversante, coincée entre les montages et les glaciers d’un côté, et l’océan, de l’autre. On aperçoit ces montagnes de glace gigantesques plusieurs dizaines de kilomètres avant d’y arriver. Il y a d’abord le désormais célèbre Eyjafjallajökull (éya-fiat-la-ïeu-kut-l, littéralement «glacier des montagnes des îles»), dont le volcan a eu le temps de se calmer après avoir paralysé les aéroports pendant plusieurs jours plus tôt cette année. On arrive ensuite au Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe.
Après avoir traversé le plus grand désert de cendres volcaniques du monde (1300 km2), entre le glacier et l’océan, on arrive à Jökulsárlón, un lagon où se rassemblent les icebergs qui se sont détachés du Vatnajökull avant d’aller mourir en mer. Le contraste entre la plage de sable noir et les gigantesques morceaux de glace d’un bleu pur, presque lumineux, est saisissant.
Mývatn en enfer
Le sous-sol de la région du lac Mývatn bouillonne, littéralement. Et c’est un peu comme si l’enfer s’était frayé un chemin jusqu’à la surface en se manifestant sous plusieurs formes, curiosités et phénomènes à voir. Du haut d’une colline de sable noir, on aperçoit un lagon sulfureux, un pseudo-cratère, un champ de lave, une usine géothermique, etc. Le parc du volcan Krafla (un des plus actifs d’Islande) permet de contempler grand nombre de ces phénomènes et de marcher sur des coulées de lave séchée.
Mais c’est à Hverir (kvé-rir) que le sentiment se trouver en enfer est plus présent. Le sable noir fait place au sable rouge vif ou blanc (attention, celui-là, il est chaud!), à travers duquel on trouve plusieurs cheminées de vapeur et des sources chaudes qui, à la surface, forment des étangs de mille couleurs. Rouge, bleu, vert, l’eau ou la boue frémit, bouillonne, boucane… et pue le soufre!
Randonnée : certaines régions d’Islande ont des sentiers balisés. Le tour opérateur islandais (Touring Club d’Islande), Ferdafelag Islands, Morkin 6, 108, Reykjavik organise des randonnées tout au long de l’année. En hiver, il ne s’agit que de randonnées d’un jour ou d’un week-end, mais en été des randonnées plus longues sont organisée.
Visites de glaciers : un certain nombre d’agences de voyage et de tour-opérateurs organisent des visites des glaciers islandais, qui couvrent 11 % de la superficie du pays. Les visiteurs sont emmenés en 4×4, en snow cats (grands scooters des neiges) ou, comme les visiteurs choisissent habituellement, en motoneiges (appelées également « skidoos »). La meilleure période pour faire de la motoneige se situe entre janvier et mars, lorsque la neige est fraîche et abondante. Les glaciers les plus visités sont Snaefellsjökull, Vindheimajökull, Glerádalsjökull et Drangajökull. Vous pouvez demander une liste des tours-opérateurs auprès de l’Office du tourisme islandais.
Ski : le ski est une activité qui se pratique tout au long de l’année et c’est aussi le sport d’hiver le plus apprécié des Islandais. Des stations de ski proposant des pistes de ski alpin comme de ski de fond se trouvent un peu partout dans le pays. On trouve de nombreuses stations de ski alpin près de Reykjavik (Bláfjöll), Akureyri (Hlídarfjall) et Isafjördur. Ces stations sont équipées de remontées mécaniques et des équipements classiques. On trouve de nombreuses descentes de ski de bonne qualité à une demi-heure seulement en voiture de Reykjavik. La principale saison de ski se déroule habituellement de janvier à mai ou juin. Il est possible de skier l’été sur les glaciers. My’rdalsjókull possède une remontée de ski ouverte tout l’été.
Baignade : elle est très répandue en Islande étant donné les nombreux bassins artificiels et naturels, comme le Lagon Bleu situé près de Reykjavik et chauffé par des sources géothermales. La plupart des petites et des grandes villes possèdent des bassins intérieurs et extérieurs remplis d’eau provenant de sources naturellement chaudes (la température de l’eau dans les bassins est en moyenne de 29°C. De nombreux endroits possèdent également des saunas, des jacuzzis et des points chauds avec une température de l’eau pouvant aller jusqu’à 44°C.
Pêche : l’Islande est réputée pour ces truites et plus particulièrement pour ces saumons. En effet, il est de notoriété publique que l’Islande fait partie des meilleurs endroits au monde pour la pêche au saumon. La saison de pêche au saumon se situe généralement du 20 juin à mi-septembre. Les permis de pêche doivent être réservés à l’avance auprès de l’Association nationale de la pêche, Bolholt 6, IS-105 Reykjavik. La saison de la pêche à la truite varie d’une rivière à l’autre, mais elle se situe généralement d’avril/mai à fin septembre/octobre. Les permis sont délivrés rapidement, souvent le jour même. Il est possible de louer des bateaux et du matériel de pêche dans les villes côtières.
Golf : on trouve environ 55 parcours de golf en Islande et tous sont ouverts aux visiteurs. Pendant la période du soleil de minuit (de fin mai à début aoÛt) il est possible de jouer au golf la nuit. Le Club de golf d’Akureyri dans le nord accueille l’Open Arctique annuel, une compétition internationale qui se déroule fin juin. La balle de départ se joue à minuit et le tournoi continue jusqu’au petit matin. Pour plus de renseignements, veuillez contacter l’Office de tourisme islandais.
Faune et flore : une des activités typiques les plus appréciées en Islande est l’observation des oiseaux. De nombreuses visites, comprenant généralement un tour en bateau, sont organisées. Les Îles Vestmannaeyjar sont particulièrement adaptées pour l’observation des oiseaux et possèdent la plus grande population de macareux au monde. Le Lac Myvatn, dans le nord de l’Islande, est apparemment la région la plus fertile du globe à cette latitude et constitue un terrain d’élevage privilégié pour de nombreuses espèces d’oiseaux, notamment les oiseaux d’eau. L’Islande du Sud est connue pour ces colonies de grands stercoraires qui vivent sur la plage. L’observation des baleines est presque aussi appréciée que celle des oiseaux et de nombreuses visites sont organisées dans les meilleurs endroits de la côte. L’Office du tourisme islandais est en mesure de vous fournir de plus amples renseignements à ce sujet.
Randonnées équestres (chevaux islandais) : lorsque les Vikings créèrent le premier Parlement d’Islande (et du monde) en 930 après notre ère, une de leurs premières lois fut d’interdire les nouvelles importations de chevaux. Plus de dix siècles plus tard, l’élevage de chevaux islandais est resté pur. Ce cheval de petite taille mais robuste et agile est réputé pour sa gentillesse et sa détermination à emmener les cavaliers sur les terrains les plus difficiles. Il est possible de louer des chevaux dans presque toutes les villes, avec des guides expérimentés, si besoin est. Des expéditions plus longues, camping compris, peuvent être organisées par des tours-opérateurs.
Course à pied : le Marathon de Reykjavik a lieu tous les ans en aoÛt et attire des milliers de coureurs. Les participants ont le choix entre courir un marathon ou un demi-marathon (« course pour s’amuser »). Les niveaux de pollution à Reykjavik sont très bas.
Les pull-overs islandais, bien sûr. Très chauds, très épais, tricotés dans la tradition. Bon, on aime les motifs ou pas… Essayez d’en acheter dans les fermes : même si vous n’en trouvez pas, le contact avec les paysans vaut la peine. Et si vous en trouvez, ils seront de meilleure qualité et moins chers. Vérifiez si le raccord des manches au corps est bien fait sous les bras. Les pulls sont plus chers à Reykjavík que dans les usines Kurpjon ou chez les grands-mères tricoteuses que vous pourrez rencontrer sur votre route. De même que les pulls, on trouve des gants, bonnets et chaussettes de laine. Également, un artisanat plus confidentiel en décoration et un prêt-à-porter à base de bois, lave, peau de poisson séchée… Et bien sûr, du saumon ou de la morue séchée, carrément moins chers qu’en France. On trouve aussi du chocolat Sirius, pas mauvais du tout. Une variante : des petits raisins enrobés de ce fameux chocolat.
Si vous cherchez un endroit agréable, paisible à vivre, l’Islande est le pays idéal. En effet, selon les statistiques de 2014, cet État insulaire de l’Océan Atlantique Nord est le plus sûr et le plus pacifique au monde, et ce depuis cinq années consécutives.
Les islandais sont tellement pacifiques qu’ils ont seulement 600 policiers, dont quelques dizaines armés, qui tirent pour la première fois sur un homme et le tue en 2013.
Bien que ce pays soit membre de l’OTAN, il n’a pas d’armée, l’Islande contribue surtout financièrement à cette organisation politico-militaire.
C’est la Norvège, le Danemark et surtout les États-Unis qui assurent la défense de ce pays par des traités.