Située à l’embouchure de la rivière Liffey, Dublin possède la beauté subtile des villes du nord. Laissez-vous surprendre par le charme des avenues bordées de maisons georgiennes en briques rouges et portes de couleur, par les squares et greens qui parsèment le centre ville ou par la beauté de la route qui longe la côte avec vue sur les monts Wicklow…
Point culminant : Carrantuohill 1 041 m. Pays voisins : Royaume-Uni.
Pays insulaire de l’océan Atlantique situé au large de la côte occidentale de la Grande Bretagne, la république d’Irlande occupe environ 85% de l’île d’Irlande. Le Nord de l’Irlande est séparé politiquement du Sud depuis 1921 ; il fait partie du Royaume-Uni, alors que la république d’Irlande au Sud est un État indépendant depuis 1937.
Statut : République parlementaire. Chef d’État : Michael D. Higgins Premier ministre : Enda Kenny
Le Parlement (Oireachtas), bicaméral est constitué de la Chambre des Députés (Dail Eireann),composé de 166 membres qui sont élus tous les cinq ans au suffrage universel direct, et du Sénat (Seanad Eireann) composé de 66 membres Le Gouvernement actuel est composé par une coalition entre les conservateurs, le Fianna Fail (FF), les Progressive Democrates et les Indépendants.
Un vrai climat océanique tempéré qui faire dire aux irlandais sur le ton de la plaisanterie, qu’il n’y a que 2 saisons, le printemps, du 1er février au 1er août, suivi de l’automne. L’hiver, grâce à l’action du Gulf Stream, le thermomètre descend rarement sous 0° (4,4 à 7,2°C). En revanche l’été reste frais (15 à 16°C), même lors des canicules… Dublin est au bord de la mer, le vent fait partie de la vie quotidienne, chaque journée vous réservera ses surprises météorologiques, mais la lumière est toujours magnifique.
La densité reste assez faible : avec un peu plus de 60 hab/km2, elle est presque deux fois moindre que la moyenne de l’Union européenne, ensemble dont l’Irlande regroupe moins d’1 % de la population.
Le dynamisme démographique est relativement nouveau dans le pays. Il est dû à la relative jeunesse de la population, à un taux de natalité élevé pour l’Europe et surtout à une forte immigration. Il s’agit d’un phénomène assez nouveau : la croissance démographique n’a commencé que dans les années 1960. Auparavant, la région s’était fortement dépeuplée. Elle comptait 6,5 millions d’habitants en 1841, et passe à 5,1 millions en 1850 du fait d’une grande famine accompagnée d’une émigration massive. L’émigration s’est poursuivie pendant le XIXe siècle et une bonne partie du XXe siècle, et a fait plus que contrebalancer l’excédent naturel. La population a donc globalement continué à décroître jusque dans les années 1960 : 3,2 millions d’habitants en 1901 et 2,8 millions en 1961. À partir de cette date la population a crû de nouveau. Dans les années 1990, et plus encore les années 2000, la population immigrée a fortement augmenté. En 2011, 544 357 non-nationaux vivaient en Irlande, soit une augmentation de 143 % par rapport au recensement de 2002. La plupart viennent d’Europe, du Royaume-Uni pour plus de la moitié, d’Europe de l’Est pour une part importante et en rapide augmentation.
1 Janvier: Jour de l’an 17 Mars: Fête de la Saint-Patrick 28 Mars: Lundi de Pâques (†) 2 Mai: Jour férié de Mai 6 Juin: Jour férié de Juin 1 Août: Jour férié d’Août 31 Octobre: Jour férié d’Octobre 25 Décembre: Noël (†) 26 Décembre: Fête de la Saint Étienne (†)
(†) Jours fériés religieux : Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
(†) Minorités religieuses : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
300 av. J.-C : Les Celtes, ces guerriers de l’âge du fer venus d’Europe de l’Est, atteignent les rives de l’Irlande. Ils vont contrôler le pays pendant un millénaire et lui laisser de nombreux traits spécifiques, comme la langue et la culture, encore vivaces aujourd’hui, notamment dans les régions de Galway, Cork, Kerry et Waterford. IXe siècle : Les Vikings envahissent l’Irlande, formant des alliances avec les chefs locaux et leurs familles. Ils fondent Dublin. 1169 : Les Anglais arrivent avec les Normands, s’emparant sans difficulté de Wexford et de Dublin. Le roi anglais Henry II est reconnu par le pape « Lord of Ireland ». Le pouvoir anglais va se consolider au cours des siècles. 1607 : La fuite sans gloire de O’Neill, comte de Tyrone, et de 90 autres chefs irlandais, laisse place à la colonisation anglaise, connue sous le nom de « Plantation ». 1641 : Les Irlandais (ainsi que les « Old English ») se rebellent contre l’occupant. Le conflit sera sanglant ; Oliver Cromwell viendra y mettre un terme, ne laissant derrière lui que mort et destruction. 1695 : Entrée en vigueur du popery code, ensemble de lois rigoureuses interdisant aux catholiques d’acheter de la terre, d’élever leurs enfants dans la foi catholique, de rejoindre les forces de l’ordre… Toute la culture irlandaise – musique, éducation – est prohibée. 1800 : L’Act of Union unit politiquement l’Irlande au Royaume-Uni. 1845-1851 : La tragédie de la grande famine met un terme temporaire à la résistance anti-anglaise et débouche sur une émigration qui perdurera jusqu’au XXe siècle. 1918 : Le soulèvement sanglant de Pâques 1916 a donné un nouvel élan au mouvement indépendantiste ; aux élections législatives, les républicains irlandais gagnent une grande majorité des sièges. Menés par Eamon de Valera, ils déclarent l’indépendance du pays, ce qui provoque la Guerre anglo-irlandaise (où l’IRA jouera un grand rôle). 1921 : Le traité anglo-irlandais accorde l’indépendance à 26 comtés, permettant à 6 autres, majoritairement protestants, de choisir de rester liés au Royaume-Uni : c’est la création du Parlement d’Irlande du Nord. La politique des dirigeants du Nord va se diviser de manière croissante sur des bases religieuses au cours des décennies qui suivront. 1948 : Le Sud du pays se déclare officiellement République d’Irlande ; il quittera le Commonwealth l’année suivante. Années 1960-1970 : Apogée des troubles en Irlande du Nord. 1994 : Le cessez-le-feu est accueilli dans l’enthousiasme. 1998 : Les deux parties conviennent d’un plan de paix (baptisé l’accord du Vendredi saint) offrant un large degré d’autonomie pour l’Irlande du Nord et l’instauration d’un Conseil Nord-Sud à même de mettre en œuvre des mesures affectant l’ensemble du pays, décidées conjointement par Dublin et Belfast. Le Sud met fin à sa revendication territoriale sur le Nord. 1999 : Suite à l’accord de paix, mise en place d’un exécutif biconfessionnel semi-autonome en Irlande du Nord. 2001 : La République d’Irlande refuse, par référendum, de ratifier le traité de Nice, qui prévoit l’élargissement de l’Union européenne. En Irlande du Nord, à la demande du Sinn Féin, sa branche politique, l’IRA, annonce son désarmement pour sauver le processus de paix. 2002 : En octobre, le gouvernement de Tony Blair décide de suspendre l’exécutif biconfessionnel en raison du blocage du processus de paix. 2004 : En novembre, la présidente sortante de la République d’Irlande, Mary McAleese, est renouvelée dans ses fonctions pour 7 ans. 2005 : L’IRA annonce en juillet la fin de la lutte armée et appelle ses « volontaires » à déposer les armes, et à n’avoir plus recours qu’à l’action politique. 2007 : L’Irlande du Nord connaît un tournant dans son histoire politique avec la constitution d’un nouveau gouvernement à la tête duquel on trouve le pasteur Ian Paisley, dirigeant du Parti unioniste démocratique (DUP), en tant que Premier ministre, et le catholique Martin McGuinness, appartenant à l’aile politique de l’IRA, en tant que numéro deux. Les deux hommes ont célébré la réouverture du Stormont (le parlement nord irlandais) le 29 mai. Les militaires britanniques ont quitté l’Irlande du nord en 2007, en même temps que la retraite de Tony Blair, pour encourager la poursuite du processus de paix. 2008 : Brian Cowen a été élu Président du Fianna Fáil le 9 avril 2008 après la démission de Bertie Ahern et a été nommé sans surprise Taoiseach (premier ministre d’Irlande) le 7 mai 2008 par le Dail. En Irlande du Nord, Peter Robinson est devenu Premier ministre le 5 juin après la démission de Ian Paisley le 31 mai. 2009 : La République d’Irlande connait une importante récession (-7,6% en 2009), subissant de plein fouet la crise économique. 2010 : La République d’Irlande reçoit le soutien financier de l’Union européenne et du FMI (85 milliards d’euros). Grâce à des mesures pour consolider son budget et restructurer le secteur bancaire entre autres, le pays a vu son PIB croître de 1,6% par rapport aux trois premiers mois de l’année. 2011 : En février, les élections législatives bouleversent le paysage politique de la République irlandaise : le parti de centre droit Fine Gael l’emporte, sans majorité absolu. Le parti au pouvoir Fianna Fáil est totalement désavoué, il arrive en troisième place, derrière le parti travailliste. Enda Kenny, le leader de Fine Gael, devient le nouveau premier ministre. Le 27 octobre, Michael Daniel Higgins est élu président de la république. Ancien travailliste, il renonce à son étiquette pour préserver l’indépendance du poste et représenter tous les Irlandais. La même année, la reine Élisabeth II est la première souveraine britannique à visiter la république d’Irlande. 2012 : Le taux de chômage atteint un seuil historique de plus de 14%. 2014 : Michael D. Higgins est le premier Président irlandais à se rendre à Londres en visite d’État depuis l’Indépendance.