Risk management
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Chasse ouverte
Les dispositions du titre « Chasse » du code de l’environnement ne s’appliquent pas dans ce département. Il n’y a donc pas de permis de chasse en Guyane : cette région équatoriale est le seul département français qui déroge à la règle.
Des arrêtés préfectoraux et ministériels permettent toutefois d’encadrer l’activité cynégétique : il est interdit de commercialiser les espèces sensibles aux prélèvements de chasse intensifs, comme le tapir et, a fortiori, les espèces protégées, comme le jaguar.
En revanche, la chasse d’espèces protégées n’est pas considérée comme un délit et n’est punie que d’une amende de 750 euros, un tarif qui s’avère peu prohibitif pour les braconniers. Une amende qui pourrait par contre être très dissuasive pour les Amérindiens vivant dans la forêt, même si une étude récente dans le parc amazonien a montré que leurs rituels incluaient toujours des espèces protégées comme le perroquet ara, la tortue terrestre et le singe atèle.
Mais, de l’aveu même de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), avec douze agents pour un territoire de près neuf millions d’hectares, grand comme le Portugal, difficile de mettre la main sur les contrevenants, reconnaît le chef de la police de l’environnement en Guyane, Jean Mehn. « Quand on se déplace en opération, on doit partir trois ou quatre jours et bivouaquer sur place », raconte-t-il.
L’Office en Guyane travaille à la mise en place d’une carte de prélèvement adaptée au contexte local, premier pas vers un équivalent du permis de chasse ainsi que d’une interdiction d’utiliser les armes à feu à proximité des habitations.
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