Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
2002: 0,16
2003: 0,33
2004: 0,49
2005: 0,45
2006: 1,17
2007: 1,87
2008: 1,59
2009: 0,65
2010: 0,86
2011: 1,08
2012: 0,83
2013: 0,94
Repères économiques
La dynamique de croissance du pays a reposé de 2003 à 2013 largement sur les investissements étrangers et le secteur des services, au détriment de l’industrie et surtout du secteur agricole, qui constitue pourtant un des avantages comparatifs potentiels de la Géorgie. Cette dernière tire également avantage de sa situation de pays de transit pour les hydrocarbures avec notamment l’oléoduc BTC et le gazoduc BTE.
Après une année 2009 difficile (recul de 3,8% du PIB) due au double choc du conflit de 2008 et de l’embargo russe et de la propagation de la crise financière mondiale, la Géorgie a connu une période de forte croissance : +6,3% en 2010, +7% en 2011, +6,1% en 2012, alimentée par d’importants flux d’aide étrangère à la reconstruction post-conflit (évalués à 4 Mds USD). Le gouvernement de M. Ivanishvili et celui de M. Gharibashvili ont décidé de mettre en place une politique de développement agricole pour relancer l’économie. Cette politique s’inscrit dans la stratégie Georgia 2020, visant à moderniser le pays d’ici à cette date. Toutefois, en 2013, l’économie géorgienne a connu un net ralentissement. La croissance est tombée à 3,3%, en 2014, elle a atteint 4,7%, et s’est maintenue à +2,8 % en 2015 dans un contexte régional déprimé avec, selon les prévisions du FMI, +3% pour 2016.
La monnaie géorgienne, le lari (GEL), a connu un affermissement au début de 2015 jusqu’à 1€ pour 1,85 GEL puis a chuté brutalement en mars. Il oscille ensuite (de mars 2015 à août 2016) autour de 1€ pour 2,6 GEL, entre 1€ pour 2,4 GEL et son plus bas historique du 7 septembre 2010 à 1 € pour 2,86 GEL.
Le classement Doing Business 2016 de la Banque Mondiale classe la Géorgie à la 24ème position mondiale sur 189 économies. En matière de lutte contre la corruption, la Géorgie se situe en 2015 à la 48ème place sur 167 (68ème sur 180 en 2011) pour l’indice de perception de la corruption établi par Transparency International.
La fiscalité a été allégée – et surtout simplifiée – et la corruption a diminué au sein du service des douanes. Ces progrès sont de nature à faciliter le développement du secteur privé. En dépit de ces progrès réalisés depuis 2003, la Géorgie reste toutefois handicapée par l’étroitesse de sa base industrielle.
Les liens économiques de la Géorgie avec la Russie sont aujourd’hui très en-deçà de ce qu’ils étaient avant la guerre de 2008, malgré la présence d’une importante communauté géorgienne à Moscou. Les importations géorgiennes proviennent à hauteur de 7% de Russie, contre 23 % du Canada, 14 % de Turquie, et 6 % de Chine ainsi que d’Irlande. (GéoStat, premier semestre 2016, chiffres provisoires)
L’embargo imposé par Moscou en 2006 a stimulé la réorientation du commerce extérieur géorgien. Il a fait chuter la part de la Russie dans les exportations de la Géorgie de 18% en 2005 (1er pays client) à 2% en 2008, revenue à 9% aujourd’hui (3ème pays client). Il a obligé la Géorgie à améliorer la qualité de sa production qui a dû trouver de nouveaux débouchés. Les exportations géorgiennes vers l’UE se chiffrent à 30% et ses importations à 32%, contre 19% et 25% respectivement en 2005. Ces exportations vers l’UE ont augmenté de 4% en 2015, alors que celles vers la zone CEI ont diminué de 44% la même année.
Les exportations géorgiennes vont à hauteur de 11% vers la Turquie , 10% vers la Chine, 9% vers la Russie , 8% vers l’Arménie et 7% vers la Bulgarie. (GéoStat, premier semestre 2016, chiffres provisoires).
Principaux indicateurs économiques
PIB (2014) : 16,5 Mds USD (Banque mondiale)
PIB/hab (2014) : 4 500 USD (7 582 $ en parité de pouvoir d’achat)
Taux de croissance (2015) : + 2,8 % (2012 : +6,2% ; 2013 : +3,3% ; 2014 : 4,7% ; prévisions du FMI : +3% pour 2016)
Taux de chômage (2015) : 12,7 % (2014 : 15 %)
Taux officiel d’inflation (2015) : 4 % (2014 : 3,1 %)
Déficit budgétaire (2015) : -3 %
Dette publique (2015) : 45,5 % du PIB (2014 : 34,8 %)
Principaux clients (2015) : l’Azerbaïdjan (11%), la Bulgarie (10%), la Turquie et l’Arménie (8%), et la Russie (7%).
Principaux fournisseurs (2015) : Turquie (17%), la Chine et la Russie (8%), l’Azerbaïdjan (7%), l’Irlande et l’Ukraine (6%)
(source : Office national de la statistique géorgien, données provisoires 2015)
Principaux secteurs d’activités dans le PIB (2014) :
- agriculture 9 %,
- industrie 22 %,
- services 69 %
PIB en milliards $
2002: 3,39
2003: 3,99
2004: 5,12
2005: 6,41
2006: 7,76
2007: 10,17
2008: 12,79
2009: 10,76
2010: 11,63
2011: 14,43
2012: 15,84
2013: 16,14
Taux de chômage %
2002: 12,6%
2003: 11,5%
2004: 12,6%
2005: 13,8%
2006: 13,6%
2007: 13,3%
2008: 16,5%
2009: 16,9%
2010: 16,3%
2011: 15,1%
2012: 15,0%
2013: 14,3%
PIB & Taux de croissance %
2002: 5,5%
2003: 11,1%
2004: 5,9%
2005: 9,6%
2006: 9,4%
2007: 12,3%
2008: 2,3%
2009: -3,8%
2010: 6,3%
2011: 7,2%
2012: 6,2%
2013: 3,3%
Opportunités
Luxembourg – Tbilissi, le 21 juin 2007
La BEI est prête à investir en Géorgie
La Géorgie et la BEI signent un accord-cadre
M. Aleksi Aleksishvili, ministre des finances de la République de Géorgie, et M. Torsten Gersfelt, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), ont signé ce jour à Tbilissi un accord-cadre qui fixe les grandes lignes des activités futures de la BEI dans le pays.
Cet accord permettra à la Banque d’engager le financement de projets présentant un intérêt commun essentiel pour la Géorgie et l’Union européenne dans le domaine des infrastructures de transport, d’énergie, de télécommunications et d’environnement. Les activités de la BEI en Géorgie seront définies en étroite collaboration avec la Commission
européenne et la BERD, ainsi qu’avec d’autres institutions financières internationales (notamment le Fonds monétaire international) qui interviennent dans le pays. Un accord qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage : cette extension de l’activité de la BEI à la Géorgie soutient la politique européenne de voisinage qui a pour objectif de renforcer les liens entre l’UE élargie et ses pays voisins et de favoriser la création d’un espace de prospérité, de stabilité et de sécurité. C’est dans cette optique qu’en décembre 2006 le Conseil des ministres de l’UE a
autorisé la BEI à octroyer, sur la période 2007-2013, jusqu’à 3,7 milliards d’EUR de prêts en Europe orientale, en Russie et, pour la première fois, dans le Caucase du Sud. La Géorgie est le premier pays caucasien à conclure un accord-cadre avec la BEI.
Informations générales
La Banque européenne d’investissement, l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, soutient des projets d’investissement qui contribuent à l’intégration de l’UE, en favorisant la réalisation des politiques communautaires dans six domaines prioritaires, à savoir : la cohésion et la convergence ; le soutien aux PME ; la durabilité environnementale ; la recherche-développement et l’innovation ; les réseaux transeuropéens ; l’approvisionnement énergétique sûr, compétitif et durable. Elle intervient également en dehors de l’Union européenne dans le cadre des politiques extérieures de coopération et d’aide au développement de l’UE. Propriété des 27 États
membres de l’UE, la BEI se procure ses ressources sur les marchés des capitaux (émetteur AAA). En 2006, elle a emprunté 48 milliards d’EUR et prêté 45,8 milliards d’EUR au total.