Transport aérien : Bon, c’est le moyen de transport le plus confortable et rapide, à travers l’ensemble du réseau des aéroports espagnols, toutefois il est souvent encombré : les retards au départ des vols sont fréquents. Iberia et Spanair sont les deux compagnies intérieures présentes en Espagne. Dernière venue sur le marché, la low cost, Vueling, développe aussi les liaisons dans le pays.
Réseau ferroviaire : Bon, notamment les TGV : AVE (Madrid – Seville) et Euromed (Barcelone – Alicante), Madrid à Barcelone.
Deux TrainHôtels franco-espagnols (Elipsos TrainHôtel), uniquement composés de voitures-lits, relient quotidiennement depuis Paris-Austerlitz les gares de Madrid-Chamartin (TrainHôtel Francisco de Goya) et Barcelone-Sants (TrainHôtel Joan Miró). Le premier prend des voyageurs en gares de Blois et Poitiers à destination de Vitoria, Burgos, Valladolid et Madrid ; le second en gares d’Orléans-Les Aubrais et Limoges à destination de Figeras, Gérone et Barcelone.
Ce sont les seuls trains directs depuis la France et ils changent l’écartement de leurs roues en deux temps trois mouvements. Réservation obligatoire. Presque tous les trains sont maintenant climatisés, même les trains de banlieue (hormis les vieilles voitures).
Routes : Le réseau est bon dans l’ensemble. À noter tout de même que les jours de pluie (oui, ça arrive), il convient de redoubler de prudence, même sur les autoroutes, l’écoulement des eaux s’effectuant parfois assez mal. Conséquence : de gros risques d’aquaplaning. Côté budget, les autoroutes sont plutôt moins chères qu’en France. Les autovías, qui correspondent à nos » voies express » (4 voies avec un terre-plein central), sont gratuites.
Les limitations de vitesse ne sont pas toujours les mêmes qu’en France et, malgré les apparences, le port de la ceinture est obligatoire. Les Espagnols conduisent un peu comme les Français (c’est-à-dire comme des dingues), mais ils nous ont tout de même semblé plus respectueux des autres et globalement moins hargneux et moins impatients : pas d’insultes, pas de coups d’avertisseur permanents…
L’autobus : Un excellent moyen de transport, sûr et économique. Les véhicules sont modernes et confortables. Comme c’est un mode de transport très populaire, les gares routières et les compagnies sont très bien organisées.
Aussi bien sur les axes majeurs que sur les routes secondaires où elles sont parfois les seules à proposer une liaison, les compagnies de bus peuvent être un bon recours pour ceux qui tiennent à économiser le plus possible sur leur transport ; le bus revient parfois plus de deux fois moins cher que le train (dans toutes les liaisons entre le Pays basque, Barcelone et Madrid, par exemple). Cependant, malgré des bus récents et tout confort (avec clim’ et vidéo – uniquement les pires films des dix dernières années), le train reste un peu plus rapide (pas toujours) et plus confortable. N’hésitez pas à comparer.
La voiture : Attention : depuis juillet 2004, sont obligatoires dans tous les véhicules (y compris étrangers) circulant en Espagne un gilet fluorescent (à conserver dans l’habitacle, à portée de main, et non dans le coffre), ainsi que 2 triangles de signalisation. Le gilet devra être utilisé par tout automobiliste amené à quitter son véhicule sur le bord d’une route, sous peine d’une amende de 90 €. Ce type de gilet est désormais en vente dans la plupart des stations-service du pays.
La limitation de vitesse sur autoroute est de 120 km/h (et non 130 km/h comme chez nous). Important également : les stops ne sont pas toujours marqués par une bande blanche au sol.
Parkings : choisissez de préférence des parkings gardés et, surtout, ne laissez rien traîner sur les sièges ou la plage arrière. Les bris de glace, même pour voler quelques livres, sont fréquents dans les voitures immatriculées à l’étranger. Voilà, on vous a averti. Une solution : laissez votre voiture ouverte pour ne pas retrouver vos vitres cassées. Mais évitez de le faire avec une voiture de location sauf si vous souhaitez avoir des problèmes d’assurance. Autre solution : laissez ostensiblement un journal espagnol ou encore mieux régional.
Sur le bord des autoroutes, vous remarquerez sans doute d’énormes découpes métalliques noires en forme de taureau, de 13 m de hauteur. Ces panneaux publicitaires pour la marque de brandy « Osborne » devaient être retirés depuis que la publicité est interdite sur les bordures d’autoroutes.
Mais un comité composé d’intellectuels, de politiques et d’artistes fit tellement de tapage, déclarant qu’on tuait là un véritable symbole national, que les autorités cédèrent en 1994. Ainsi subsistent quelques dizaines de vaillants taureaux aux attributs avantageux et aux cornes fièrement dressées, qui paissent impunément le long des autoroutes. Ouvrez l’œil !
La moto : C’est un moyen de transport génial pour visiter l’Espagne. Partout, on peut s’arrêter facilement et admirer les points de vue, surtout sur la côte. Faites attention quand même quand il pleut : les revêtements ne sont pas terribles. Ne roulez pas avec un sac à dos et portez toujours un casque, ça va de soi.
L’auto-stop : Pas facile de faire du stop en Espagne. Sur le littoral, la présence des touristes rend l’exercice plus aisé. Être pris par un autochtone s’avère plus difficile.