Atouts stratégiques
Le Danemark dispose d’une économie robuste : la croissance s’accélère grâce à un allégement de la pression fiscale et, par voie de conséquence, la consommation est au beau fixe. Le PIB par habitant est le second de l’Union européenne, derrière le Luxembourg. Ce petit pays est un modèle d’intelligence sociale et de respect de l’environnement.
Mais ce capitalisme tempéré et solidaire n’incite pas à être un héros de la création d’entreprise. Au Danemark, il fait bon être salarié. Le droit du travail est souple et le turn-over des cadres est important, surtout parmi ceux qui disposent des compétences requises pour travailler dans des entreprises internationales.
Aides et zones franches
Mesures législatives pour encourager les IDE
Le gouvernement danois ainsi que l’Union Européenne ont mis en place un certain nombre d’aides afin de favoriser les investissements au Danemark. La demande d’aides se fait auprès de l’agence mise en place par le Ministère des Affaires Etrangères danois : Invest in Denmark. Celle-ci propose par ailleurs un guide d’investissement très complet.
La bonne santé de l’économie danoise repose sur un bon équilibre entre un important secteur public et le secteur privé. Le pays continue d’appliquer avec succès sa politique de l’emploi dite de ‘flexicurité’, mélange de flexibilité et de sécurité, sur laquelle de nombreux pays dont la France tente de s’inspirer. Le taux de chômage (environ 5.5%) semblait même trop bas pour certains économistes inquiets par les pénuries de main d’oeuvre dans certains secteurs comme le commerce et les transports.
En 2005, le Danemark a dégagé l’un des plus grands excédents publics (2.5% du PIB) parmi les 25 pays de l’union européenne.
Les Danois ont refusé l’entrée dans l’Union monétaire européenne, le pays répond néanmoins aux critères de convergence imposés par l’UE. La couronne est indexée sur l’euro et la politique économique suit celle des autres Etats membres.
Le secteur agricole compte pour seulement 3% du PIB. Les deux tiers de la production agricole sont exportés.
Les ressources naturelles du Danemark sont limitées, ce qui a freiné le développement de l’industrie lourde.
Les principaux piliers de l’économie sont les technologies avancées et les biotechnologies, l’industrie pharmaceutique et les services en général (ils constituent 71% du PIB). Le Danemark est le premier fabricant mondial d’éoliennes et exporte 85% de sa production.
Le commerce extérieur du Danemark est considérable, compte tenu de la taille du pays. La valeur des exportations ainsi que des importations constitue environ un tiers du PIB.
Flux & IDE en milliards $
2002: 4,43
2003: 1,18
2004: -8,80
2005: 12,83
2006: 2,41
2007: 11,80
2008: 2,19
2009: 3,91
2010: 11,76
2011: 13,55
2012: 2,75
2013: 1,59
Données économiques
Sources : Commission européenne – eurostat
PIB : 256,8 Mds € en 2014
PIB par habitant : 45.514 € (2014)
Taux de croissance : 1,6 % en 2015 (prév. 2016 : 2,0 %)
Taux de chômage : 6,3 % en 2015
Taux d’inflation : 0,5 % en 2015
Déficit budgétaire : -3,3% du PIB en 2015 Dette publique : 40,2 % du PIB en 2015
Balance commerciale (2013) : 10,2 Md€ (Exportations : 82,9 Md€ – Importations : 72,7 Md€)
Principaux clients (1er semestre 2014) : Allemagne (17,4%), Suède (11,7%), Royaume-Uni (7,3%), Etats-Unis (7%), Norvège (7%), Pays-Bas (4,1%)
Principaux fournisseurs (1er semestre 2014) : Allemagne (20,3%), Suède (12,21%), Pays-Bas (7,4%), Chine (6,7%), Norvège (6,1%), Royaume-Uni (4,6%)
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2013) :
- agriculture : 1,5 %
- industrie : 21,4 %
- services : 77,1 %
PIB en milliards $
2002: 178
2003: 218
2004: 251
2005: 264
2006: 282
2007: 319
2008: 352
2009: 319
2010: 319
2011: 341
2012: 322
2013: 335
Taux de chômage %
2002: 4,6%
2003: 5,4%
2004: 5,5%
2005: 4,8%
2006: 3,9%
2007: 3,8%
2008: 3,4%
2009: 6,0%
2010: 7,5%
2011: 7,6%
2012: 7,5%
2013: 7,0%
PIB & Taux de croissance %
2002: 0,5%
2003: 0,4%
2004: 2,6%
2005: 2,4%
2006: 3,8%
2007: 0,8%
2008: -0,7%
2009: -5,1%
2010: 1,6%
2011: 1,2%
2012: -0,7%
2013: -0,5%
Opportunités
Les investisseurs étrangers réussissent notamment dans les secteurs de pointe : biotechnologies, parapharmacie et électronique.
Dépendant aux 2/3 des échanges extérieurs, le Danemark n’a pas été épargné par la crise économique (recul du PIB de 4,9% en 2009) mais son économie affiche à nouveau de bons résultats. La consommation privée reste néanmoins bridée par le niveau élevé d’endettement des ménages (270 % de leur revenu disponible brut), en raison de l’envolée des prix de l’immobilier. La dette publique reste à un niveau comparativement favorable, évoluant autour de 45% du PIB.