Avant le départ
En cours de saisie
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La Croatie, membre de l’Union européenne depuis juillet 2013, n’est pas encore membre de l’espace Schengen : il est obligatoire d’être en possession de documents d’identité valides pour pouvoir entrer sur le territoire croate, de même que pour le quitter.
Les cartes nationales d’identité délivrées à des majeurs entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2013 seront encore valables 5 ans après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en attestera.
En conséquence, de façon à éviter tout désagrément pendant votre voyage, il vous est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un passeport valide à celle d’une CNI portant une date de fin de validité dépassée, même si elle est considérée par les autorités françaises comme étant toujours en cours de validité.
Si vous voyagez uniquement avec votre carte nationale d’identité, vous pouvez télécharger et imprimer une notice multilingue expliquant ces nouvelles règles à l’adresse suivante : http://media.interieur.gouv.fr/interieur/cni-15ans/document-a-telecharger-croatie.pdf
S’il s’agit d’un voyage d’un groupe de mineurs accompagnés d’adultes non détenteurs de l’autorité parentale, il est conseillé de préparer une liste nominative.
Quels produits sont autorisés ou à déclarer?
Toute introduction de produits carnés et laitiers et d’autres produits d’origine animale est soumise à un contrôle effectué par le vétérinaire inspecteur officiel du poste d’inspection frontalier. En matière de vins, la quantité maximum autorisée est de 5 L par passager, tout comme pour les autres alcools, à l’exception de la bière qui est autorisée à hauteur de 15L. Paradoxalement, certains produits comme le café sont soumis à des quantités plus limitées : 1kg. Les parfums sont autorisés mais à raison de 50ml de parfum et 250ml d’eau de toilette.
Depuis l’entrée de la Croatie dans l’union européenne, il est possible de passer les frontières de la Croatie avec du tabac à raison de 200 cigarillos (cigares ne pesant pas plus de 3g par pièce) ou 100 cigares ou 800 cigarettes (4 cartouches) ou 1 kg de tabac à fumer.
Les devises étrangères, la monnaie nationale et les chèques peuvent être importés et exportés librement, mais avec obligation de déclarer à la douane tout montant supérieur à 40.000 kunas. Tout équipement technique et professionnel de valeur doit également être déclaré au douanier au poste-frontière.
Les ressortissants étrangers peuvent obtenir le remboursement de la TVA croate pour toute facture individuelle supérieure à 500 kunas. A la sortie du territoire, ils doivent faire valider les factures et le formulaire »Porezni ček« (Tax cheque) auprès du service des douanes
La Croatie espère adhérer à l’euro en 2019, mais en attendant, la monnaie nationale est la kuna, une kuna équivalant à 100 lipas.
Billets : 1 000 Kn, 500 Kn, 200 Kn, 100 Kn, 50 Kn, 20 Kn, 10 Kn et 5 Kn.
Pièces : 25 Kn, 5 Kn, 2 Kn, 1 Kn, 50 lipas, 20 lipas, 10 lipas, 5 lipas, 2 lipas et 1 lipa.
Taux de change au 11 Juillet 2016 : 1 € = 7,47786 HRK ; 1,00 HRK = 0,133724 EUR
Vous aurez la possibilité de changer votre argent dans les bureaux de change, évidemment, mais aussi dans les banques et même dans les bureaux de poste. Cependant, dans ces derniers, les commissions retenues sont plus importantes.
Vous pouvez facilement changer de l’argent dans toutes les banques du pays, les bureaux de change, les bureaux de poste et dans presque toutes les agences de voyages, hôtels et campings. La majorité des établissements et des guichets automatiques accepte également les cartes de crédit, telles Visa, MasterCard, American Express, Diners, etc.
Les cartes de crédit
Les cartes de crédit internationales (Eurocard/Mastercard, Visa, American Express…) sont acceptées dans les boutiques, les hôtels et les restaurants touristiques. Par contre, elles sont souvent refusées dans les petits commerces. Il en est de même si vous logez chez l’habitant, on vous demandera généralement de payer en liquide.
En ce qui concerne les distributeurs automatiques, votre carte de crédit internationale vous permettra d’y retirer des kunas. Mais vous devrez payer des frais qui peuvent se révéler élevés. Les villes, grandes et petites, sont bien équipées en distributeurs. En revanche, ceux-ci sont plus rares dans les îles.
Les chèques de voyages
Si vous possédez des chèques de voyages vous serez obligés de les convertir dans les banques, seuls établissement qui les acceptent. De plus, sachez que leur taux de conversion est moins avantageux que pour les espèces.
Conduite : Les véhicules circulent à droite, feux de croisement allumés entre octobre et mars durant l’heure d’hiver (aux mêmes dates qu’en France).
La vitesse, sauf indications explicites, est limitée à 130 km/h sur autoroute, 90 km/h sur les routes nationales et à 50 km/h en agglomération.
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour le chauffeur et les passagers du véhicule.
L’usage du téléphone portable est interdit au volant. Cependant, l’usage d’un appareil muni d’un kit « mains libres » est autorisé.
Le taux d’alcoolémie au volant : Les autorités croates ont adopté la « tolérance zéro » en ce qui concerne l’alcool au volant. Le taux légal est récemment passé de 0,5 g/l à 0,0 g/l. Si vous êtes arrêté et contrôlé positif, vous écoperez d’une amende salée dont le règlement peut être immédiatement exigible.
Petit lexique des 1ères mots à échanger :
Dans la vie quotidienne
Oui : Da
Non : Ne
Bonjour : Dobar dan, dobro juto (matin)
Bonsoir : Dobra vecer
Au revoir : Dovidenja
S’il vous plaît : Molim
Merci : Hvala
Pas de quoi : Nema na cemu
Excusez-moi : Oprostite
Je suis désolé : ao mije
Comment allez-vous ? : Kako ste ?
Parlez-vous français ? : Govorite li francuski ?
Je ne comprends pas : Ja ne razumijem
A l’hôtel et au restaurant
Hôtel : Hotel
Restaurant : Restoran
Avez-vous une chambre libre ? : Imate li slobodnih soba
Toilettes : Toalet
Salle de bains : Kupaonica
Menu : Jelovnik
Eau : Voda
Petit déjeuner : Dorucak
Déjeuner : Rucati
Dîner : Vecera
Addition : Placanje
Les transports
Aéroport : Aerodrom
Gare : Postaja
Arrêt de bus : Autobusna
Avion : Avion
Train : Vlak
Bus : Autobus
Ticket, billet : Karta
Horaires d’ouverture / de travail : Les banques ouvrent du lundi au vendredi de 8h à 19h, le samedi de 8h à 12h.
Les administrations publiques sont ouvertes du lundi au vendredi de 9h à 17h.
Les commerces fonctionnent du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h à 15h.
Dans les régions très touristiques, le service se fait souvent en continu de midi à minuit.
La poste croate, HPT Hrvatska, est relativement lente. Il faudra au minimum cinq jours pour que votre lettre arrive à destination. En semaine, les bureaux de poste ouvrent de 7h à 19h, le samedi de 7h à 13h. Si vous vous trouvez dans une grande ville, ils ouvrent également le dimanche matin, de 7h à 13h. Mais vous pouvez acheter vos timbres dans tous les kiosques à journaux.
Électricité : Le voltage est du 220 V et les prises électriques sont identiques à celles trouvées en France et peuvent dispenser d’adaptateur.Système métrique 220 V, 50 Hz.Prises classiques avec fiches rondes.
La cuisine croate est le résultat des multiples influences dont a bénéficié le pays. Saveurs méditerranéennes et plats de l’Europe centrale se mélangent en toute harmonie. De plus, chaque région possède ses spécialités. Nous vous invitons à un tour culinaire de la Croatie.
Le nord de la Croatie et la région de Zagreb
Au nord du pays, la cuisine s’inspire beaucoup des recettes de l’Europe centrale. Ici, la cuisine tient au corps ! La viande est traditionnellement rôtie à la broche. Vous aurez le choix entre du porc, de l’agneau ou du canard. A Zagreb, on sert de la dinde rôtie, accompagnée de mlinci (gratin de pâtes).
L’autre spécialité de la capitale est l’escalope à la zagréboise. Il s’agit de veau pané farci au jambon et au fromage. Si vous êtes au régime, c’est sûr ce n’est pas l’idéal ! En Croatie, on trouve également des recettes hongroises tel que le célèbre goulasch (ragoût de boeuf). De passage à Karlovac, ne manquez pas de goûter la bière locale.
La Slavonie
La cuisine de Slavonie possède la particularité d’être épicée. Le paprika, notamment, se retrouve dans bon nombre de plats : poissons, saucisses…
La région propose également de délicieux desserts tels le gâteau au noix ou le gâteau à la confiture de prunes. La Slavonie héberge plusieurs cépages et produit plusieurs vins blancs de qualité.
L’Istrie
L’Istrie peut se vanter d’avoir la cuisine la plus raffinée de toute la Croatie. Les influences méditerranéennes s’y font particulièrement sentir. En entrée, vous pourrez déguster du pršut, le jambon fumé local, ou la maneštra, un potage qui se rapproche du minestrone italien. Ensuite, le risotto aux fruits de mer s’impose. Si vous en avez l’occasion, goûtez la truffe blanche d’Istrie, un véritable « must ».
Côté vin, l’Istrie a également une longueur d’avance. La malvoisie, un vin blanc sec, accompagne merveilleusement les fruits de mer tandis que le terran (vin rouge) est réservé pour les ragoûts.
La Dalmatie
Cette belle région côtière fait, évidemment, la part belle aux poissons, crustacés et coquillages. Les recettes sont variées. Le plus commun est de les faire griller. Ces aliments peuvent également être cuisinés à la buzzara (cuisson avec du vin blanc et de l’huile d’olive) ou à la gregada (sorte de bouillabaisse).
L’autre spécialité de la Dalmatie est le fromage de brebis. Le plus succulent vient de l’île de Pag et se nomme le paški sir. Cette région produit également du jambon sec d’une grande qualité.
En ce qui concerne les alcools, Zadar est réputée pour son marasquin, un alcool de cerise. De plus, l’île de Korcula produit d’intéressants vins blancs.
Après ce panorama de la cuisine croate, nous n’avons plus qu’une chose à ajouter… dobar tek (bon appétit) !
Le mode de vie traditionaliste est encore très répandu en Croatie. Même si les mentalités évoluent lentement, la place des femmes croates est peu enviable. Elles sont très peu représentées dans la sphère politique. De même, la seule idée d’une femme chef d’entreprise est rejetée par près de 60 % des hommes mais aussi 35 % des femmes.
D’ailleurs, les femmes sont d’avantage touchées par le chômage. Lorsqu’elles possèdent un emploi, elles doivent généralement y cumuler la quasi-totalité des tâches ménagères. Plus grave, les cas de violences physiques et de harcèlements sexuels ne sont pas rares. Les auteurs de ces actes ne sont que très rarement inquiétés.
Pour autant, les Croates possèdent une identité forte et se différencient de leurs voisins des Balkans par leur conception de la vie, résolument tournée vers l’Occident. Leur culture, teintée d’exubérance méditerranéenne et de chaleur d’Europe centrale est réellement passionnante. Voyager en Croatie, c’est partir à la découverte d’un peuple accueillant et festif.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à sa caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ. Pour plus d’information, consulter le site de l’Assurance Maladie ou pensez à contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les grandes villes sont dotées d’hôpitaux et de cliniques, les petites villes d’infirmeries et de pharmacies. Les touristes étrangers ne paient pas les frais des soins médicaux si la convention sur la sécurité sociale a été signée entre la Croatie et le pays dont ils sont ressortissants. En cas d’urgence médicale, ils bénéficient du dispositif de protection de la santé (y compris le transport médical d’urgence) dans les mêmes conditions que les assurés croates. Les ressortissants des pays avec lesquels cette convention n’a pas été signée supportent eux-mêmes les frais des soins médicaux.
La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée. Pour les voyages itinérants la vaccination contre la fièvre typhoïde peut être proposée.
Enfin, selon les lieux fréquentés et la durée du séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra être conseillée, en particulier pour les séjours en zone forestière.
Dans tous les cas, il convient de prendre l’avis de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
• veiller à sa sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• emporter dans ses bagages les traitements habituellement suivis, en quantité suffisante pour le séjour. Se munir de l’ordonnance (si possible traduite en Croate ou en Anglais) afin de pouvoir la présenter aux autorités de contrôle aéroportuaires.
La Croatie est un pays où la délinquance de voie publique (vols, agressions, violences) est très faible. A Zagreb, il convient d’éviter aux heures tardives le passage souterrain de la gare principale.
De manière générale, il convient d’appliquer des règles de prudence élémentaire, en particulier pendant la période touristique, dans les zones de forte affluence, et notamment sur la côte (pickpockets).
Il est vivement recommandé de se munir de photocopies des documents d’identité et des titres de voyage, ou bien de les scanner et de se les envoyer par mail, en pièce jointe, avant de partir. Il sera ainsi facile d’en récupérer une copie en cas de vol ou de perte. Il peut également être utile de conserver sur soi le numéro de téléphone de sa compagnie d’assurance.
Les grands rassemblements nationalistes ou sportifs, particulièrement ceux liés au football, peuvent être l’occasion de violences. Il conviendra d’éviter toute provocation.
La Croatie est dotée d’une législation très complète en matière de lutte contre toute forme de discrimination. Malgré l’existence de quelques groupuscules ouvertement homophobes, en particulier sur la côte dalmate, les « Gay Pride » se déroulent depuis plusieurs années sans incident.
De nombreux accidents surviennent chaque été. Il est important de bien respecter les précautions indispensables à la pratique des sports à risque en Croatie (canyoning, plongée, escalade, deltaplane, ULM…).
Il est en outre vivement recommandé de s’assurer au préalable que les personnes en charge de l’encadrement sont compétentes et possèdent les autorisations nécessaires.
La disparition inquiétante d’une ressortissante française à l’été 2014 doit inciter les voyageurs à faire preuve de toute la vigilance requise à l’occasion de ce type de rassemblement.
Il est notamment recommandé de consulter l’avertissement (« Présence de mines ») et la carte qui figurent plus bas et de ne pas s’éloigner des lieux de festivité. A titre d’exemple, le festival « Momento Demento » (MODEM) est organisé à 20 km de Slunj à proximité d’une zone minée.
Il demeure un certain nombre de zones minées en Croatie, résultant du conflit des années 1991-1995. Selon les dernières estimations du Bureau gouvernemental croate pour le déminage et du Centre croate pour le déminage (début 2016), environ 46.000 mines pourraient encore subsister dans différentes parties du territoire croate, totalisant 490 km² (voir les zones en jaune sur la carte ci-dessous). Plus de 13.000 panneaux signalent les sites dangereux.
Dans ces anciennes zones de confrontation, il est recommandé de prêter la plus grande attention aux pancartes et écriteaux (même d’apparence ancienne), de ne pas s’écarter des routes principales ou des chemins balisés, de ne pas camper dans des maisons abandonnées ou sur des terrains proches et de se renseigner localement sur les conditions de sécurité et de circulation. Une grande prudence est d’autant plus recommandée que les crues survenues en mai 2014 au sud de Vukovar ont pu modifier la localisation de certaines mines.
Le camping sauvage est strictement interdit en Croatie et puni de fortes amendes, payables sur le champ. Cette interdiction vaut également pour les camping-cars qui doivent stationner sur les aires de camping prévues à cet effet.
Il n’est pas rare de rencontrer des loups ou des ours lors d’une randonnée dans un parc national et en montagne.
D’importants feux de forêt sévissent pendant la période estivale. Il convient donc de faire preuve d’une vigilance accrue et de respecter les mesures de prévention contre le déclenchement des incendies.
La Croatie est dotée d’un réseau routier étoffé, à l’état satisfaisant. Il est conseillé de faire preuve de la plus grande vigilance au volant, notamment sur les routes secondaires mais aussi en ville et sur les axes où le trafic est très intense.
Informations sur l’état du trafic routier :
Tout dépend de la période de vos vacances, ce ne sont bien sûr pas les mêmes prix en août et en octobre… de la région où vous séjournez, de la ville, du village, de la distance par rapport à la mer et du type de logement. D’emblée sachez qu’entre la basse et la haute saison, les prix peuvent varier du simple au double. De septembre à mai, le coût de la vie est plutôt bas. En été, par contre, la Croatie est loin d’être la destination européenne la moins chère.
Mais pour vous donner une idée voici des prix approximatifs pour juillet-août.
Pour un repas économique, on trouve des pizzas à 3-4 euros, des plats de pâtes à 6 euros, un menu complet dans un restaurant de base. Si vous êtes gastronome, prévoyez 20 euros
En ce qui concerne la location de vacances en Croatie, vous pouvez louer des appartements (à la nuit, pas d’obligation de réserver toute la semaine) à environ 50 euros pour 2 personnes, 70 euros pour 4 personnes, 90 euros pour 6 personnes.
Si vous louez une chambre chez l’habitant alors cela vous coûtera moins cher disons 40 euros pour 2. Le petit-déjeuner est en général proposé pour un supplément de 5 euros par personne, et ne vous attendez pas aux croissants au beurre, le petit-déjeuner croate se compose de charcuterie et de fromages.
En Croatie l’hébergement chez l’habitant est une tradition ancestrale. Les prix sont très raisonnables, avec au menu de délicieuses spécialités locales, et vous apprenez à côtoyer la culture croate de l’intérieur. Que du plaisir !
En hôtel 3 étoiles comptez 50-70 euros par personne par nuit, en hôtel 4 étoiles 100-120 euros par personne par nuit et plus pour un hôtel 5 étoiles mais bien sur ayez à l’idée qu’un 3 étoiles à Dubrovnik ne vous coûtera pas le même prix qu’un 3 étoiles dans un petit village de bord de mer.
En camping comptez 4 à 10 euros par personne selon l’endroit et la catégorie du camping. Plus d’infos a camping.hr.
A cela vous devez ajouter la taxe de séjour qui vous sera facturée environ 1 euro (selon l’endroit) par adulte par jour, les enfants de 12 à 18 ans bénéficient d’une réduction de 50 % soit 0,50 euros et les enfants de moins de 12 ans ne la payent pas.
Cela dit dans la plupart des locations de vacances dites ‘chez l’habitant’ soit les chambres, studios et appartements, la taxe de séjour est en général comprise dans le prix de la location. Seuls les propriétaires de logement ayant maximum 4 couchages principaux (on ne compte pas les canapés dépliants et les lits d’appoints) dans leur maison peuvent vous faire payer cette taxe en plus de la location.
Sortez hors des sentiers battus ! Dormir dans un phare sur une île dans la région de l’Istrie au nord du pays, ou sur la côte entre Zadar et Sibenik, plongée, pêche, zénitude garantie.
Une expérience unique entre 20 et 30 euros la nuit.
Le pays bénéficie d’un réseau de bus étendu et peu onéreux. Les trains, moins chers et plus confortables, sont aussi plus lents. Il n’existe pas de train direct au départ de la France, de la Belgique ou de la Suisse. Le plus simple est de prendre un train pour Venise. De là, vous trouverez des trains directs pour Zagreb. Comptez environ vingt heures pour arriver à destination.
Voiture
Entre les capitales européennes et Zagreb il y a environ 1 000 à 2500 km dont 80% d’autoroute possible, via l’Allemagne, comptez moins de 50 euros, via l’Italie comptez quelques 130 euros. Vous pouvez vous rendre en Croatie via l’Allemagne ou l’Italie. Le trajet par l’Allemagne est moins pittoresque, mais plus rapide et plus économique. La route nationale entre l’Italie et l’Albanie offre un parcours tout à fait spectaculaire à travers les massifs du littoral croate.
Bon à savoir :
– tolérance 0 sur l’alcoolémie !
– obligation de rouler phares allumés
– infrastructure autoroutière : 3
– la route de la côte est un peu sinueuse et demande une certaine vigilance.
Circulation – Réglementation en vigueur
Pour conduire en Croatie, vous devez obligatoirement avoir votre permis de conduire et la carte grise de votre véhicule, fournir une carte verte d’assurance internationale couvrant la Croatie et comportant la mention HR. Sinon, vous pouvez souscrire un complément d’assurance à la frontière croate.
Les limitations de vitesse sont fixées à :
– 130 km/h pour les autoroutes.
– 80 km/h pour les routes principales et secondaires.
– 50 km/h en agglomération.
Les grandes sociétés de location de voitures sont représentées à Zagreb et à Split notamment.
AVERTISSEMENT ! Les taxis ont tendance à pratiquer les prix à la tête du client !
Ferry
Si un ferry dessert votre destination, prenez-le sans hésiter : naviguer parmi les îles de l’Adriatique est beaucoup plus palpitant que de rester assis dans un bus. Les ferries Jadrolinja circulent entre Dubrovnik et Rijeka. Si vous achetez un billet pour l’intégralité du trajet, vous pourrez faire en l’espace d’une semaine autant d’étapes que vous le désirez. D’autres ferries relient Pula, Mali Losinj et Zadar, ainsi que la plupart des grandes îles. Depuis l’Italie, vous pouvez embarquer votre voiture sur l’un des nombreux ferries qui rejoignent la Croatie. Les départs se font de Venise, Trieste, Ancône et Bari en direction de la côte dalmate (Dubrovnik, Split, Zadar) et des îles de Korcula et de Hvar.
Avion
L’avion est le moyen le plus pratique de se rendre en Croatie. Arrivé dans la capitale croate, vous aurez la possibilité de prendre une correspondance vers Dubrovnik, Pula, Split, Rijeka ou Zadar.
En haute saison (avril à septembre), de nombreux vols directs sont mis en place vers les différentes villes de Croatie. D’avril à octobre, on y ajoute des vols directs pour Split et Dubrovnik. La plupart des capitales européennes desservent la Croatie. La Lufthansa vous conduira jusqu’à Zagreb via Munich ou Francfort. Austrian Airlines propose également des vols vers la capitale de la Croatie, l’escale se fait à Vienne. Certaines grandes villes de province européenne proposent aussi des vols vers la capitale.
Aéroport de Dubrovnik
A 20 kilomètres au sud de la ville au dessus de la ville de Cilipi, près de l’autoroute E65. Service de bus et navettes.
Aéroport de Split
A 25 kilomètres au nord ouest de Split. Le transfert des passagers jusqu’à Split est organisé par les bus « PLESO – PRIJEVOZ », toutes les 20 minutes. Le bus local n°37 va également au centre ville de Split, l’arrêt est situé après le parking à 200m du terminal. Boutiques Duty Free.
Aéroport de Zadar
A 8 km à l’est de Zadar, près de la route 502. Le transfert des passagers de l’aéroport au centre ville est organisé par les bus de la « Croatia Airlines ».
Aéroport de Zagreb
A 16 km au sud de Zagreb. Bus assure la liaison entre l’aéroport et le centre ville.
Les balbutiements de l’instruction et de l’enseignement en Croatie remontent au xe siècle et, jusqu’au xviiie, ils étaient l’affaire de l’Église et du clergé. La scolarité obligatoire voit le jour sous le règne de Marie-Thérèse dont le Règlement général pour les écoles (Allgemeine Schulordnung), publié en 1774, engage une réforme de l’enseignement étayée par un nouveau réseau d’enseignement primaire.
Dès lors, chaque localité dotée d’une église paroissiale est tenue d’ouvrir une école élémentaire et tous les enfants âgés de 7 à 12 ans doivent la fréquenter. La même année, les premiers cours de formation des maîtres s’organisent à Bjelovar, Petrinja et Karlovac, et l’École d’instituteurs, première école publique du genre, ouvre ses portes à Zagreb en 1849. En 1874, le Sabor adopte une nouvelle loi sur l’instruction publique réglementant l’enseignement obligatoire de cinq ans et marquant l’abandon de l’allemand comme langue d’enseignement, au profit du croate. À partir de 1945, le nombre d’années de scolarité obligatoire passe à sept, puis à huit en 1958, pour tous les enfants âgés de 7 à 15 ans.
De nos jours, la scolarité commence dans les écoles maternelles, communales ou privées (gérées par des personnes physiques, des communautés religieuses ou des associations), et établissements offrant des programmes préscolaires complets ou des programmes courts (bibliothèques, associations et écoles primaires). Les écoles maternelles sont chargées de proposer un programme éducatif et d’enseignement pour la journée complète ou une durée plus courte, assurant la protection médicale, la restauration et la protection sociale des enfants à partir de 6 mois et jusqu’à leur scolarisation. En 2010, 58 % des jeunes enfants préscolaires, et 99 % des enfants dans l’année précédant leur scolarisation, fréquentaient de tels établissements.
Les enfants ayant atteint 6 ans et demi abordent le cycle d’enseignement primaire, qui dure 8 ans. Les élèves âgés de plus de 15 ans et n’ayant pas achevé l’école primaire peuvent s’intégrer dans le système d’enseignement primaire pour adultes.
Après avoir achevé l’école primaire, il est possible de poursuivre sa scolarité dans les établissements d’enseignement secondaire non obligatoire, qui se répartissent en fonction de leurs plans et programmes d’enseignement respectifs entre lycées généraux (gymnases) et lycées professionnels (techniques, industriels, d’artisanat) ou artistiques (musique, danse, arts plastiques). Les gymnases proposent un programme d’enseignement général de 4 ans et débouchent sur un examen final obligatoire : l’examen de maturité (baccalauréat). La scolarité en lycée professionnel ou artistique dure de 1 à 5 ans, et s’achève par l’élaboration et la présentation d’un travail final, mais elle donne également droit aux élèves ayant suivi un cycle d’enseignement secondaire de quatre ans à se présenter à l’examen de maturité (baccalauréat). Depuis 2010, le succès obtenu au baccalauréat est une condition obligatoire pour l’inscription en premier cycle universitaire. Outre les établissements secondaires, il existe des programmes de formation professionnelle et des centres d’enseignement pour adultes. La scolarité dans les établissements publics d’enseignement primaire et secondaire est gratuite.
L’enseignement universitaire a une longue tradition en Croatie, étant donné que la première université y a été créée à Zadar dès 1396, un siècle avant que les études dominicaines ne soient élevées, en 1495, au rang de studia generalia, se voyant accorder tous les droits et privilèges propres aux universités. Ces établissements se répartissent en écoles polytechniques, écoles supérieures, facultés et académies d’art. Tous les programmes d’études ont été harmonisés avec les critères du processus de Bologne en 2005, établi en vue de la création d’un système européen de l’enseignement supérieur.
Les études universitaires se divisent en premier, deuxième et troisième cycle. Le premier cycle, qui comprend trois à quatre ans d’études, aboutit à la licence et au titre de bachelier universitaire (univ.bacc.), le second cycle permet d’obtenir un mastère et le titre de maître (mag.) après un ou deux ans. Le troisième cycle d’études universitaires dure trois ans et se termine par la soutenance publique d’une thèse de doctorat, à la suite de laquelle l’étudiant obtient le titre de docteur ès sciences (dr. sc.) ou de docteur ès lettres ou en arts (dr. art.).
Les études professionnelles permettent aux étudiants d’acquérir des connaissances et des compétences nécessaires aux métiers techniques. Leur durée varie entre deux et trois ans. Elles sont dispensées par les écoles supérieures ou par les écoles polytechniques, mais aussi par les universités. L’étudiant obtient le titre de bachelier professionnel (bacc). Les écoles polytechniques et les écoles supérieures peuvent organiser des études professionnelles spécialisées de deuxième cycle qui durent de un à deux ans et sont destinées aux personnes ayant achevé leurs études professionnelles ou universitaires de premier cycle, pour obtenir le titre de spécialiste professionnel. L’université peut, de son côté, organiser des études spécialisées de troisième cycle, dont la durée est de un à deux ans et qui permettant à l’étudiant d’obtenir le titre de spécialiste universitaire avec la mention de la profession (univ. spec.).
L’enseignement universitaire a une longue tradition en Croatie, étant donné que la première université y a été créée à Zadar dès 1396, un siècle avant que les études dominicaines ne soient élevées, en 1495, au rang de studia generalia, se voyant accorder tous les droits et privilèges propres aux universités. Les débuts de l’Université de Zagreb remontent à 1669, lorsque le roi Léopold a élevé l’Académie jésuite de Zagreb au rang d’université. L’Académie royale des sciences, comprenant au début trois facultés : faculté de théologie, faculté de droit et faculté de philosophie, fut quant à elle fondée en 1776 par décret de l’impératrice Marie-Thérèse. L’université moderne de Zagreb a été fondée en 1874, avec trois facultés : théologie, droit et philosophie. Elle est aujourd’hui la plus grande université du pays avec 29 facultés, trois académies et nombre de centres universitaires. Il y a aussi des universités à Dubrovnik, Pula, Rijeka, Osijek, Split, Zadar, ainsi que l’Université catholique de Zagreb.
La Croatie compte quatre-vingt-dix établissements d’enseignement supérieur publics et trente-deux établissements d’enseignement supérieur privés.
Lors de l’année académique 2010-2011, 3 451 étudiants étaient inscrits en doctorat et 1 762 suivaient des études de troisième cycle ; en 2011, 1072 se sont vus décerner le titre de docteur et 1 229 personnes celui de maître ou de spécialiste universitaire. Dans les établissements d’enseignement supérieur, 16 594 professeurs et associés enseignaient en 2011-2012, dont 8 094 docteurs ès sciences.
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