Avec un climat idéal la Croatie est une destination phare pour les européens car elle est accessible par la route cette année Elle est accessible par la route (comptez 1 000 à 2500 km selon votre pays d’origine). La Croatie brille par son littoral exceptionnel et ses criques magnifiques. Bien que certaines se soient largement urbanisées ces dernières années, on déniche encore quelques petits paradis.
La Croatie offre, sans aucun doute, le littoral le plus intéressant, le plus insolite et préservé d’Europe. Il y a encore peu la Croatie ressemblait au Sud de la France ou de d’Espagne il y a 50 ans, bien avant que le béton ne commence à y être déversé.
Statut : démocratie parlementaire (constitution juin 1991)
Chef d’Etat : Kolinda Grabar-Kitarovic (Présidente élue le 11 janvier 2015)
1er ministre : Andrej Plenković
Gouvernement :
Le système politique, établi par la Constitution de 1991, était à l’origine présidentiel. Il a été rééquilibré en 2000, lors du tournant européen pris par le pays, pour devenir un régime parlementaire où le Premier ministre, issu de la majorité au Parlement, conduit la politique nationale.
Les élections présidentielles du 11 janvier 2015 ont été remportées par Kolinda Grabar-Kitarovic, incarnant l’aile modérée du parti conservateur HDZ. Favorable à l’ancrage de la Croatie au sein de l’UE et de l’OTAN, elle a notamment su tirer parti des difficultés du gouvernement social-démocrate, dans un contexte économique dégradé, en orientant sa campagne sur le thème du retour à la croissance et l’emploi.
Les élections législatives du 8 novembre 2015 n’ont pas permis de départager la coalition de centre-gauche (SDP), menée par le Premier ministre sortant Zoran Milanovic, au pouvoir depuis fin 2011, et celle de l’opposition conservatrice du HDZ. Avec respectivement 56 et 59 députés élus, ni le SDP ni le HDZ n’ont pu franchir la barre des 76 sièges nécessaires à la constitution d’une majorité parlementaire. Arrivée en troisième position, avec 18 députés, la formation « Most », rassemblement hétérogène de listes indépendantes, d’inspiration réformiste, occupait dès lors une position d’arbitre.
A l’issue de négociations complexes, et sous l’impulsion de la Présidente Kolinda Grabar-Kitarović, le HDZ et MOST sont finalement parvenus, le 23 décembre 2015, à un accord sur la formation d’une coalition et la désignation d’un Premier ministre. Leur choix s’est porté sur une figure « d’expert », sans affiliation politique : Tihomir Oreskovic. Agé de 49 ans, celui-ci a effectué ses études supérieures -ainsi que l’essentiel de sa carrière- au Canada, dans le secteur pharmaceutique. Il possède la double nationalité croate et canadienne. M. Oreskovic a fait du redressement de l’économie croate la priorité de son mandat. Il entend mettre l’accent sur la réduction des déficits publics, la réforme de l’administration publique et l’amélioration du climat des affaires. Parmi les chantiers de réformes mis en avant figurent également l’optimisation du recours aux fonds européens, la mise en œuvre d’une stratégie pour l’agriculture, l’appui aux investissements dans le secteur touristique et la construction de nouvelles infrastructures de transport.
Le nouveau gouvernement croate a reçu l’investiture du Parlement le 22 janvier 2016. Composé de 9 ministres issus des rangs du HDZ et de 3 ministres de la formation MOST, il accorde une large place (11 postes) à des ministres sans étiquette, présentés comme des figures d’experts. Tomislav Karamarko et Bozo Petrov, respectivement chefs des partis HDZ et MOST formant la nouvelle coalition, occupent les postes de Vice-Premiers ministres. A noter que la désignation au poste de ministre de la culture et des cultes de Zlatko Hasanbegovic, historien à l’origine d’écrits controversés sur la Seconde Guerre mondiale, a suscité une vive polémique en Croatie.
Parmi les grandes priorités qui attendent le futur gouvernement figurent notamment la gestion de la crise des réfugiés, alors que près de 600 000 migrants ont déjà franchi la frontière entre la Serbie et la Croatie depuis septembre 2015, la poursuite des efforts de consolidation budgétaire imposée par la procédure de déficit excessif et la relance des investissements à travers la mobilisation de fonds communautaires.
Les Croates sont extrêmement fiers de leur identité et la revendiquent. S’il y a quelque chose qu’ils détestent par-dessus tout, c’est qu’on les compare à leurs voisins serbes ou bosniaques. Les langues croate et serbe peuvent sembler très proches d’un point de vue extérieur. Pourtant, les Croates n’en voient que les différences et ne cessent de les souligner. Il en est de même pour les traditions et les coutumes.
De plus, les Croates se sentent beaucoup plus proches de l’Europe de l’Ouest que leurs comparses. D’ailleurs, ils adhèrent totalement aux valeurs occidentales et aspirent à une future intégration à l’Union Européenne.
Le croate fait partie des langues slaves avec le serbe, le bosniaque et le slovène. Il utilise l’alphabet latin contrairement à d’autres langues slaves qui, elles, ont adopté l’alphabet cyrillique.
C’est une langue à caractère phonétique, c’est-à-dire que toutes les lettres se prononcent. De plus, leur prononciation ne change pas selon leur place dans le mot. En ce qui concerne l’accentuation, sachez que l’accent se porte généralement sur la première voyelle du mot. La dernière syllabe, quant à elle, n’est jamais accentuée.
Pour la grammaire, le croate utilise des déclinaisons selon la fonction du mot dans la phrase. En outre, les noms communs sont de trois genres : féminin, masculin ou neutre.
L’anglais est beaucoup parlé par les plus jeunes, surtout dans les secteurs du tourisme et du commerce, et l’italien est tout aussi présent, surtout vers la côte dalmate, mais aussi dans le reste du pays. Pour des raisons historiques, l’allemand est aussi parlé (la Croatie est une ancienne région de la monarchie austro-hongroise, et aussi, l’allemand est une langue pratiquée par une partie de la diaspora croate qui travaille en Allemagne, et en Autriche. Le hongrois, lui, est parlé dans les régions de l’est de la Croatie.
90 % des Croates sont de confession catholique alors que leurs voisins des Balkans sont orthodoxes. Ce qui les différencie encore un peu plus. Le catholicisme a une influence majeure sur la vie de bon nombre de Croates. Lors des grandes fêtes religieuses, les églises sont noires de monde. Mais la pratique religieuse n’est pas qu’épisodique. 30 % des Croates déclarent aller à la messe chaque semaine.
La Croatie ne connaît pas de crise des vocations, prêtres et nonnes croates viennent combler les lacunes des pays étrangers. L’église jouit d’une image de marque exceptionnelle. Elle est présentée comme l’institution qui inspire la plus grande confiance. Une telle vision ne peut que plaire au Vatican avec lequel la Croatie possède des liens anciens et profonds. Les autorités papales aimeraient faire de ce pays le chef de file du catholicisme en Europe.
Cependant la plupart des autres religions sont présentes sur le sol croate dont certaines depuis très longtemps comme l’orthodoxie, le judaïsme ou l’islam
1er janvier : Nouvel An 6 janvier : Épiphanie Mars ou avril : Lundi de Pâques 1er mai : Fête du Travail Mai ou juin : Fête-Dieu 22 juin : Commémoration de la Résistance antifasciste 25 juin : Fête nationale 5 août : Jour du Souvenir national 15 août : Assomption 8 octobre : Jour de l’Indépendance 1er novembre : Toussaint 25 et 26 décembre : Fêtes de Noël
En outre, s’y adjoignent pour les citoyens de confession orthodoxe la Noël orthodoxe (7 janvier), pour les musulmans l’Aïd el-Fitr (Fête de la rupture) et l’Aïd el-Kebir (Fête du sacrifice) et pour les citoyens de confession juive, la fête de Roch Hachana (Nouvel An) et le Yom Kippour (Jour du Grand Pardon).
La Croatie moderne, indépendante depuis 1991, est l’héritière des principautés médiévales croates du ixe siècle qui s’étaient constituées sur les marches (fiefs en zone frontalière) de l’Empire carolingien, puis l’héritière du Royaume de Croatie, fondé en 925, à l’époque du roi Tomislav. Peu après la mort du dernier grand roi croate, Dmitar Zvonimir, la Croatie entra en 1102 dans une union personnelle avec la Hongrie dont le trône est revenu au xive siècle à la dynastie française d’Anjou. Par suite de l’incursion des Ottomans au xvie siècle et de la perte d’une grande partie de ses terres, la noblesse croate élit Ferdinand Ier de Habsbourg comme souverain, la Croatie devenant ainsi partie intégrante de l’Empire d’Autriche-Hongrie, jusqu’en 1918. La première moitié de cette période a été marquée par des guerres avec les Ottomans et par l’appropriation par Venise de plus en plus de littoral croate (Istrie et Dalmatie), sauf à l’extrême sud où Dubrovnik va pouvoir se développer, de 1358 à 1808, en tant que république indépendante et va pouvoir commercer librement dans toute la Méditerranée. Après la défaite de Venise et une brève intégration du sud de la Croatie aux Provinces illyriennes de Napoléon (1809–1813), toutes les terres croates vont se retrouver au sein de la Monarchie des Habsbourg, mais toujours en entités séparées. Elles seront brièvement réunies en 1848, à l’époque du Renouveau national croate. Après la Première Guerre mondiale, la Croatie a fait partie du Royaume de Yougoslavie devenu, après 1945, une fédération communiste, dont elle fut, jusqu’à sa dissolution en 1991, l’une des six républiques. Bien que reconnue, au niveau international, en tant qu’État indépendant le 15 janvier 1992, la Croatie a dû défendre son indépendance par les armes, jusqu’en 1995 et la libération de ses territoires occupés. La Croatie est devenue membre des Nations unies en 1992, membre de l’OTAN en 2009 et membre de l’Union européenne le 1er juillet 2013.