Avant le départ
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Visa
Depuis le 10 avril 2001 – les citoyens de l’Union européenne n’ont pas besoin de visas pour se rendre en Bulgarie pour un séjour inférieur un mois. Vous devez cependant être muni d’un passeport en cours de validité
L’entrée en Bulgarie avec la carte nationale d’identité n’est pas permise. Vous devez également être munis d’une assurance médicale de voyage à l’étranger pour la durée de votre séjour en Bulgarie.
Voyage en voiture
Toute personne voyageant en véhicule motorisé doit être en possession du Permis de conduire, de la carte grise et de la carte verte, qui certifie votre assurance en « responsabilité civile ».
Une mention sera faite sur votre passeport et une carte statistique que vous devrez conserver précieusement vous sera délivrée par la police des frontières.
Vaccination
Pas de vaccinations administrativement exigées pour les voyageurs en provenance d’Europe de l’Ouest.
Les vaccinations « universelles », recommandées à tous les Européens de l’Ouest, voyageurs ou non : tétanos, poliomyélite, hépatite B, diphtérie ; une attention toute particulière doit être portée à cette dernière vaccination : de très graves épidémies de diphtérie ont sévi dans les années 1990 dans les pays de l’ex-bloc de l’Est et ont déjà fait plusieurs victimes parmi les voyageurs ;
Les vaccins contre l’hépatite A (et éventuellement la typhoïde) sont recommandés : ces maladies, liées à une mauvaise hygiène alimentaire, sont fréquentes dans ces pays et d’autant plus menaçantes pour les voyageurs d’Europe de l’Ouest que ceux-ci ont perdu leur immunité naturelle contre le virus de l’hépatite A.
Sans oublier le vaccin contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale et contre la rage si vous séjournez en milieu rural.
Douane / Limitation des douanes : 200 cigarettes ou 50 cigares ou 250 g de tabac ; 2 litres de vin et 1 litre de spiritueux ainsi que 50 g de parfum. L’exportation d’objets d’art faisant partie du patrimoine national est strictement interdite. On peut entrer dans le pays avec des devises étrangères,sans déclaration à la frontière jusqu’à l’équivalent de 4 000 €.
Unité monétaire : Lev bulgare – Code de la monnaie : BGN
Pourboire : En Bulgarie, on ne laisse pas le pourboire sur la table, il faut le tendre au serveur ou à la serveuse en même temps que la note. Prévoyez un pourboire allant de 5 à 10% du montant de l’addition.
Petit lexique des 1ers mots usuels du pays :
– Oui : Da ;
– Non : Ne ;
– Merci : Blagodarya ;
– S’il te plaît / S’il vous plaît : Molya ;
– Excusez-moi : Izvinete ;
– De rien/ pas de quoi : Nyama zashto ;
– Bonjour (le matin) : Dobro utro ;
– Comment allez-vous? : Kak ste?
Horaires d’ouverture / de travail
Banques ouvertes tous les jours sauf le dimanche, et ferment généralement tôt
Électricité
220 V, 50 Hz
Conduite
A droite et Permis de conduire de préférence international
Sigle International : BG
Téléphone
Indicatif : 359
Pour contacter un correspondant à l’étranger vous devrez composer :
– le préfixe international
– l’indicatif
– le numéro d’appel de votre correspondant (sans le 0 au début).
N° d’urgence
Samu : 150
Internet
Le suffixe internet des sites enregistrés en Bulgarie est : .bg
Médias
Principaux journaux nationaux : 63 quotidiens dont Demokratisiya, Duma, Zemya et Trud
Chaînes de télévision publiques et privées : 1 chaîne publique, 3 chaînes privées
Stations de radio publiques et indépendantes : 1 radio publique, 9 radios privés
La cuisine bulgare a sa propre originalité slave teintée d’Orient. Les viandes sont très présentes et les assiettes sont généralement plus que copieuses.
Plats
L’apéritif, le plus souvent de la rakya, est toujours pris avec une salade, de la charcuterie ou des fromages bulgares. L’incontournable chopska salata mêle concombres, tomates,’oignons et siréné râpé, un fromage blanc à base de lait de brebis ou de vache, salé et proche de la feta grecque. Parfois, on y ajoute des poivrons cuits. Une véritable institution !
– Le tarator est une soupe froide à base de yaourt, concombre et aneth, voire des noix. En été, elle constitue la meilleure des entrées pour le déjeuner.
Dans les restaurants, on sert aussi la snejanka, proche cousin du tzatziki grec (yaourt, concombre et aneth) en un peu plus crémeux.
– En entrée, on prend aussi des soupes aux lentilles ou aux haricots blancs, mais à midi seulement. Vous pouvez aussi goûter la chkembe tchorba, une soupe de tripes au lait, préparée avec piments, ail et vinaigre.
– Le kachkaval, un fromage au lait de brebis de couleur jaune qui rappelle un peu notre cantal, qu’on sert pané à l’apéritif.
– La charcuterie bulgare est assez bonne. La pastarma est faite en principe de viande de chèvre et les deux autres de porc.
– Le kyopolou, caviar d’aubergines, fait aussi partie des spécialités culinaires bulgares. Il est préparé à base d’aubergines et de poivrons grillés écrasés avec du persil et de l’ail. Les poivrons grillés sont servis en entrée soit entiers, avec les pépins, soit coupés en petits morceaux ; ils sont délicieux froids, avec de l’huile et de l’ail.
– Parmi les entrées chaudes, on trouve les feuilles de vigne farcies à la viande hachée et les tchouchki burek, des poivrons frais ou grillés, farcis de fromage blanc et frits ensuite.
Les pulneni tchouchki sont, eux, farcis de viande hachée, de riz, de tomates, d’oignons, de persil et de thym.
– La kavarma est un plat consistant : sorte de ragoût de porc ou de poulet, tomates, poivrons, champignons, beaucoup d’oignons, souvent recouvert d’un œuf, le tout servi dans des petits pots en céramique.
Les plus pressés hésiteront entre les kebaptcheta, boulettes allongées de viande hachée, les keufteta, boulettes sphériques, servies avec des frites, les vréténo (paupiettes de veau), les chichtcheta (brochettes) de viande de porc ou de poulet, ou encore les sandwichs « princesse », recouverts de viande hachée. Les Bulgares les dégustent avec une pincée de sel et de tchoubritza (épice jaune légère).
Le porc et le poulet sont servis partout, mais le bœuf est plus rare et pas toujours très tendre. Le foie gras d’oie frais grillé est fréquent.
Le mich-mach est une purée non hachée de poivrons et d’oignons aux œufs brouillés.
En dehors des restaurants spécialisés et au bord de la mer Noire, on trouve peu de poisson, sauf en montagne, où on sert de la truite (pastarva) grillée ou frite à la poêle. Sur le bord du Danube, débarquent poisson-chat et carpe.
– Les amateurs de pain commanderont une bonne parlenka toute chaude : un pain non levé, généralement enduit de beurre.
Desserts
On trouve des pâtisseries au sirop : des baklavas, du kadaïf, des touloumbitchki (de la pâte cuite, qui est frite ensuite, puis trempée dans un sirop sucré), du riz au lait, de la crème au caramel, sans oublier les crêpes (palatchinka) et, bien sûr, le fameux yaourt bulgare (kisselo mliako) ! Les Bulgares mangent certains plats avec du yaourt ; ainsi les feuilles de vigne ou les poivrons farcis.
Boissons
La Bulgarie, produit vins, bières et eaux-de-vie, dont la rakia, qui peut être de raisin , de prune, de pomme, de cerise, etc. Une véritable institution !
Il existe aussi une sorte d’ouzo (alcool anisé) local, la mastica, des cognacs (d’Euxinograd, de Pliska, Preslav, Pomorié) et des liqueurs (rose, framboise, griotte) d’assez bonne qualité.
Coutumes : Les Bulgares adorent faire la fête, et les occasions ne manquent jamais pour cela. Outre les fêtes religieuses et les jours fériés, il célèbrent avec ferveur tous les événements importants de la vie et de la famille, tels que les mariages, les anniversaires, les baptêmes, « les premiers pas » (d’un enfant), et les pendaisons de crémaillère.
Ils n’oublient jamais les fêtes liées au saint dont ils portent le nom (on célèbre ainsi les Aleksandar tous les 30 novembre, le jour de la St Aleksandar). Chaque année, le plupart des villages connaissent un jour de fête. Les habitants arrêtent alors de travailler pour manger, boire et entreprendre des activités ludiques (comme les courses à cheval et la lutte) ou traditionnelles, tel que la danse sur des charbons ardents (dans les villages reculés du parc national de Strandja). La Bulgarie reste une société conservatrice et traditionnelle. Le mode de vie rural n’a guère changé depuis un siècle. Il en va différemment dans les villes, tournées vers l’Europe et le mode de vie occidental.
Culture : La Bulgarie est un pays où l’Est et l’Ouest se rencontrent, où les cultures et les traditions sont toujours bien vivantes. Cela ne se remarque pas uniquement dans les nombreuses églises, monastères et musées dont la qualité architecturale et spirituelle est élevée, mais aussi au travers des festivals, de la musique, de la danse, des festivités saisonnières et des rites, et des opéras qui constituent une part essentielle de la Bulgarie d’aujourd’hui.
Les traditions bulgares sont perpétuées aussi par l’artisanat toujours pratiqué du cuivre, de la sculpture sur bois et de la céramique.
La musique, la danse et les nombreuses fêtes culturelles font toujours partie intégrante de la vie quotidienne en Bulgarie. Et si Sofia attire le visiteur grâce à son opéra, ses concerts et ses événements culturels, le folklore est encore très présent dans les campagnes et les collines, que ce soit l’un des célèbres festivals ou simplement l’atmosphère typique des restaurants locaux et des tavernes.
Architecture : La Bulgarie fut en son temps le territoire des Thraces, des Grecs et des Romains, et leur héritage culturel a continué de vivre longtemps après eux, tout comme la grandeur culturelle de Byzance et le charme exotique de l’art musulman. La place principale de Sofia, par exemple, contient une mosquée, une grande église orthodoxe et synagogue.
Le prise de la ville par les Turcs en 1382 marqua le début de cinq siècles de domination turque, sous laquelle la ville s’épanouit en tant que centre commercial. Malheureusement, très peu subsiste de cette tranche de l’histoire de la Bulgarie, sauf quelques mosquées.
Le déclin économique s’abattit sur la ville au cours du 19e siècle et, en 1878, lorsqu’à la libération les troupes russe mirent les Turcs en déroute, Sofia n’était rien de plus qu’un centre provincial. Cet événement déclencha la fondation d’un Etat bulgare indépendant.
La nation bulgare fut fondée aux 7e et 8e siècles lorsque les proto – bulgares, tribu nomade et belliqueuse d’Asie centrale, menèrent les tribus slaves dans le bassin inférieur du Danube à la conquête de l’Europe du sud-est. Bien que ces fondateurs de l’Etat bulgare trouvèrent les restes de l’héritage millénaire des Thraces, des Roumains et des Byzantins dans les terres de la péninsule balkanique, ils ne tardèrent pas à construire leurs propres bâtiments officiels et lieux de culte.
Le premier Empire bulgare, qui était chrétien orthodoxe, devint le centre de la culture et de la spiritualité slaves jusqu’au 11e siècle, lorsque l’Empire byzantin releva à nouveau la tête. A cette époque, la Bulgarie régnait sur de vastes territoires s’étendant de la mer Noire à l’Adriatique et des Carpates à l’Egée. Des quelques oeuvres de cette période, on apprend que le style pictural bulgare trouva ses origines aux 9e et 10e siècles et atteignit sa maturité entre le 12e et le 14e siècle.
Au 12e siècle, l’aristocratie locale s’affranchit de la mainmise de Constantinople et restaura les gloires passées sous la forme du Second Empire Bulgare. La croissance de l’Empire Ottoman au 14e siècle fit entrer la Bulgarie sous le joug turc pour 500 ans, toute réalisation antérieure étant anéantie. La conquête ottomane de la péninsule des Balkans et la soumission définitive de la Bulgarie à la domination ottomane en 1396 ont eu des conséquences radicales sur le développement futur du pays. Aucune liberté ne fut laissée à l’art et à l’architecture bulgares sous le joug ottoman, dès lors que l’Empire ottoman était loin d’être culturellement et économiquement viable.
Le vieux Plovdiv : Le grec lucien appelait Plovdiv « la plus grande et la plus belle de toutes les villes » de Thrace. Avec une population de 400.000 habitants, elle est la deuxième ville de Bulgarie tout en étant un centre commercial actif. La vieille ville incarne l’histoire longue et variée de Plovdiv. Les fortifications thraces utilisées par les maçons macédoniens et recouvertes de murs byzantins et de grands châteaux érigés durant la renaissance bulgare, dominent les mosquées ottomanes et les maisons des artisans de la ville basse. La vitrine de Plovdiv, ce sont les dizaines de maisons de style Renouveau National qui sont autant d’excellents exemples de l’apogée de ce style. Elles furent construites sur une pente, étage par étage en utilisant des fenêtres encadrées de poutres, résolvant intelligemment le problème du terrain disponible et la demande des marchands pour des espaces plus larges au 19e siècle.
Monastères : Les monastères, églises et couvents dispersés dans toute la Bulgarie rappellent en permanence le riche héritage du passé de la Bulgarie, héritage qui n’a pas de prix que ce soit en argent ou en spiritualité. Ces bastions de la religion recèlent de remarquables trésors, en matière architecturale comme en matière de beaux-arts, le plus souvent cachés dans de magnifiques paysages de montagnes restés intacts.
Festivals : Il y a trois festivals d’importance en Bulgarie, deux annuels et un troisième, le Grand Festival du Folklore de Koprivchtitza, qui se tient tous les cinq ans. Celui-ci est l’occasion du plus grand rassemblement de musiciens et chanteurs traditionnels. Il s’agit d’un mélange entre un festival pop et une foire médiévale. Ce festival a quelque chose d’unique : des milliers de musiciens et de chanteurs prenant leurs quartiers pour quelques jours dans les collines au-dessus du village pittoresque de Koprivchtitza. Rajoutez-y les échoppes colorées des marchands et les milliers de visiteurs qui viennent ici tous les cinq ans. On y joue de la musique bulgare comme elle était jouée aux temps passés, par les descendants de ceux qui l’ont initiée. C’est peut-être ainsi que l’on approche de l’authenticité. Des musiciens qui déambulent ou des solistes jouant seulement pour le plaisir de sens, formant des groupes improvisés avec d’autres musiciens ou laissant leur musique poindre des collines.
Le Festival international de Folklore de Burgas, qui se tient annuellement dans la seconde moitié du mois d’août, attire une pléiade d’artistes bulgares et internationaux.
Le Festival des Roses de Kazanluk se tient tous les ans, début juin. Purement local à l’origine, il s’est transformé en événement international. Non seulement les roses, principale industrie de Kazanluk, sont en fleur, mais la ville elle-même s’épanouit tandis que le visiteurs s’amusent au « Pique-nique de la Rose » mais aussi grâce à tous les divertissements propres à un festival folklorique avec ses costumes, chants et danses.
Musique, chants et danses : On ne peut oublier la première fois que l’on entend de la musique et des chants traditionnels bulgares. Le son émouvant et sublime des voix féminines chantant a capella le folklore traditionnel a déjà été immortalisé sur compact disque. L’origine de ces chants remonterait aux temps où les femmes célibataires se réunissaient le soir pour coudre, broder et échanger les rumeurs. Pour les Occidentaux connaissant déjà la musique bulgare, des noms comme Nadka Karadjova, Yanka Rupnika et Koyna Stojanova sont de parfaits exemples du style « gorge ouverte », ainsi qu’on le dénomme en Occident.
Comme tous les pays, la Bulgarie recèle une quantité de styles folkloriques, qu’il s’agisse de danses, de musique ou de chants, variant fortement selon les régions. Les lamentations des plaines thraces contrastent avec les mélodies douces et pures du nord-est.
Les danses traditionnelles, festives ou rituelles, diffèrent elles aussi de région en région, incarnées dans le nord-est par les danses lentes et truculentes de Dobroudja en opposition avec les mouvements légers et saccadés des habitants de Sofia, les Chopes.
La Bulgarie est un pays où l’Est et l’Ouest se rencontrent, où les cultures et les traditions sont toujours bien vivantes. Cela ne se remarque pas uniquement dans les nombreuses églises, monastères et musées dont la qualité architecturale et spirituelle est élevée, mais aussi au travers des festivals, de la musique, de la danse, des festivités saisonnières et des rites, et des opéras qui constituent une part essentielle de la Bulgarie d’aujourd’hui. Les traditions bulgares sont perpétuées aussi par l’artisanat toujours pratiqué du cuivre, de la sculpture sur bois et de la céramique.
La musique, la danse et les nombreuses fêtes culturelles font toujours partie intégrante de la vie quotidienne en Bulgarie. Et si Sofia attire le visiteur grâce à son opéra, ses concerts et ses événements culturels, le folklore est encore très présent dans les campagnes et les collines, que ce soit l’un des célèbres festivals ou simplement l’atmosphère typique des restaurants locaux et des tavernes.
Depuis le 1er janvier 2007, les soins médicaux qui auront été nécessaires lors d’un séjour peuvent être directement pris en charge pour les personnes munies d’une carte européenne d’assurance maladie. Individuelle et nominative, la CEAM doit être demandée avant le départ du voyageur auprès de sa Caisse d’Assurance Maladie. Chaque membre de la famille devra disposer de sa propre carte, y compris les enfants de moins de 16 ans.
La CEAM, valable un an, remplace le formulaire E111 et d’autres formulaires (E110, E119 et E128), utilisés jusqu’à présent dans le cadre de séjours temporaires en Europe. Elle ne permet en aucun cas de recevoir des soins dits programmés (soins consécutifs à un traitement entrepris avant le séjour, soins ne pouvant être dispensés en France), qui restent soumis à la présentation du formulaire E112 et à l’accord préalable de la caisse de sécurité sociale.
A défaut, il est conseillé aux voyageurs de contracter une assurance médicale de voyage auprès d’un assureur privé.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite +/- coqueluche est nécessaire. Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
En cas de séjour prolongé, en situation d’isolement, la vaccination préventive contre la rage peut être évoquée. Par ailleurs, pour les séjours en zone rurale ou forestière, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tiques peut être conseillée.
Demandez conseil à votre médecin.
A l’instar de nombreux autres pays, la Bulgarie a été touchée par les épidémies de grippe « aviaire » et de grippe « porcine » lors de périodes virulentes de ces épidémies. Aucun élément objectif ne permet cependant de considérer ce pays comme plus exposé que d’autres. Là encore, les précautions de bases relatives à l’hygiène des mains et la prudence à adopter quant aux lieux publics confinés se révèlent être nécessaires.
Les conditions de sécurité sont satisfaisantes. Bien que la délinquance générale soit globalement peu élevée, un certain nombre de précautions élémentaires s’imposent.
Il est recommandé :
Une attention particulière doit être portée au comportement à adopter vis-à-vis des personnes qui se tiennent près de luxueuses voitures, ou à la sortie des bars et restaurants. Il s’agit souvent de gardes du corps de personnalités ou d’hommes d’affaires. Généralement armés, ils peuvent se montrer agressifs, voire violents. Il convient d’éviter tout contact et de ne pas répondre en cas de provocation.
Les principales atteintes aux biens concernent les cambriolages et les fraudes à la carte bancaire.
L’attention des voyageurs se rendant en Bulgarie avec un véhicule est appelée sur le risque de vols de voitures, notamment des 4×4 ou des modèles récents.
Face à l’accroissement du risque terroriste sur l’ensemble du territoire européen, les autorités bulgares ont renforcé les mesures de sécurité autour des infrastructures d’importance nationale et des lieux de rassemblement. Les Français résidents ou de passage sont invités à se conformer à ces mesures de sécurité.
La Bulgarie se trouve dans une zone sismique : même si l’activité y est rare, et en général modérée, un séisme est possible à tout moment. Les précautions de base doivent donc être adoptées.
Les dernières secousses importantes enregistrées à Sofia se sont produites en mai 2012 (l’épicentre se situait à une vingtaine de km de Sofia, à Pernik) et le 24 mai 2014 (un séisme de 6,9 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre était situé à 440 km de Sofia, a secoué la mer Égée et s’est répercuté en Grèce, en Turquie et en Bulgarie : la secousse ressentie en Bulgarie était de magnitude 4 sur l’échelle de Richter). Elles n’ont provoqué aucun dégâts matériels ni blessés.
Le risque routier est élevé en Bulgarie, notamment en raison du mauvais état des infrastructures. En 2014, le nombre de victimes sur les routes s’était élevé à 660 tués et 9300 blessés. En 2015, la Bulgarie arrivait en tête du classement de la mortalité routière dans l’Union européenne.
Il convient pour tout déplacement en voiture de prendre quelques précautions d’usage : conserver en toute circonstance une distance de sécurité suffisante et une vitesse adaptée, ne pas rouler de nuit hors agglomération, serrer à droite dans les routes de montagne.
La réglementation bulgare impose par ailleurs de garder les feux de croisement allumés même de jour. La conduite de véhicules à deux roues est fortement déconseillée, même en ville.
Le risque nucléaire se concentre dans les environs de la centrale de Kozlodouy (rive sud du Danube, en face de la Roumanie).
Les plages sont rarement surveillées. Les pistes de montagne et les sentiers de randonnée ne sont pas toujours balisés.
La Bulgarie est l’une des destinations d’Europe parmi les moins chères; comptez entre 23 à 30 €/jour (un peu plus si vous séjournez longtemps dans les stations balnéaires).
On peut manger pour pas cher en Bulgarie (moins de 10 Lev). Sur toutes les routes, vous trouverez des petits restaurants reconnaissables à leurs tables installées et à leur marmite qui contient de la viande chaude en permanence : brochettes, kebaptcheta ou kiufteta (boulettes de viande hachée), mais si vous voulez faire un repas acceptable et goûter au vin du pays, compter entre 10 et 25 Lev.
A signaler que très souvent il existe dans les hôtels et autres hébergements un prix « bulgare » et un (bien plus cher) « étranger ». Mais la Bulgarie n’a pas le « monopole » de ce dispositif, en usage dans bien d’autres pays.
On vous proposera fréquemment aussi de payer en dollars ou autres devises fortes, mais préférez plutôt régler en monnaie locale car cela revient généralement moins cher par rapport aux taux de changes pratiqués.
A signaler aussi des possibilités d’hébergements dans certains monastères (tarifs en gros identiques aux hôtels).
Chez l’habitant : Possibilités très intéressantes à tous niveaux pour environ 5/10 € la nuit par personne selon les endroits. A voir auprès des Office de Tourisme et agences locales.
Restaurant :
Repas économique : de 2 à 4,5 €
moyen : de 4,5 à 10,5 €
gastronomique : à partir de 10,75 €
Hébergement :
Chambre économique : de 8,5 à 17€
moyenne : de 17 à 43 €
Confortable : à partir de 43 €
Un peu toute la gamme d’hébergements existe maintenant en Bulgarie, notamment bien sûr dans les grandes villes et sur la côte où d’ailleurs il est conseillé de réserver en période de pointe. Fort logiquement ce sont les zones touristiques qui disposent du plus grand choix en quantité et qualité, alors qu’ailleurs les opportunités peuvent parfois encore se limiter à des hébergements.
En revanche, en individuel, on vous demandera probablement des prix exorbitants dans les anciens hôtels d’État où le rapport qualité-prix n’existe pas encore. Les chambres doubles, avec des lits séparés, coûtent entre 85 et 140 Lev dans les catégories 3 et 4 étoiles (jusqu’à 210 Lev à Sofia, dans les grandes villes et au bord de la mer Noire).
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Par la route : Réseau routier pas toujours en état, notamment hors des axes principaux et surtout en hiver du fait de la neige qui peut rendre la circulation difficile.
Location de voiture : Possible pour 200 à 250 €/semaine auprès d’agences internationales ou pour beaucoup moins cher auprès de certains loueurs locaux qui proposent encore d’anciens modèles des pays de l’Est.
A la limite, on peut aussi affréter un taxi (ou le véhicule d’un particulier) à la journée pour une quarantaine d’Euros.
Bus : Réseau de bus développé et économique assuré par l’état ou des compagnies privées. Au niveau du confort, ça peut aller du bus de 15 ans d’âge à ceux modernes que l’on rencontre en Europe de l’Ouest.
Trains : Réseau plutôt développé et économique (ex. : Sofia-Plodiv pour environ 3 € et 2 heures de trajet). Dans l’ensemble, si quelques lignes sont d’assez bonne qualité (Sofia-Mer Noire, « Express » internationaux), les trains bulgares sont encore loin d’être au top et restent lents, moyennement confortables, mais par contre relativement ponctuels.
Taxis : On trouve des taxis jaunes partout dans les centres-ville et surtout près des gares routières ou ferroviaires. Ils ont tous un compteur et le prix au kilomètre est affiché, en général de 35 à 40 Stotinki du kilomètre. Le taxi reste un moyen de transport bon marché, très utilisé par les Bulgares eux-mêmes. Ne payez jamais en euros, seulement en Leva.
Bateaux et hydroglisseurs : Les principaux ports de la mer Noire et les stations balnéaires sont desservis par des lignes d’hydroglisseurs ou de bateaux. En été uniquement. Liaisons Nessebar-Bourgas, Bourgas-Sozopol-Primorsko, Varna-Balchik, Varna-Odessa, Varna-Novorossiisk. Renseignez-vous d’abord dans les agences de voyages ou les offices du tourisme.
Utile à connaître : le nom des gares en cyrillique sous peine de rater ses arrêts. D’où l’utilité de toujours se renseigner auprès des autres passagers pour savoir où l’on est. La ligne qui traverse les Monts Rila (Sofia-Vidin) est la plus spectaculaire de Bulgarie.
La structure du système éducatif bulgare
La structure du système éducatif bulgare est à tronc unique, elle est donc similaire à celle des autres pays latins et comprend l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur. L’enseignement préscolaire concerne tous les enfants âgés entre 3 et 6-7 ans et vise à préparer les enfants à l’école en développant des compétences en lecture et en écriture. Cet enseignement est fourni dans les jardins d’enfants (Detska gradina), qui bien qu’ils soient publics, impliquent pour les familles de contribuer avec des frais d’inscription proportionnés à leurs revenus. En outre, l’enseignement préscolaire est facultatif mais il devient obligatoire pour les enfants dès l’âge de 5 ans. En ce qui concerne la scolarité obligatoire, elle a une durée de 8 ans et se divise entre l’école primaire et l’école secondaire ou collège. Les enfants bulgares commencent généralement l’école primaire à l’âge de 7 ans mais dans certains cas, si le développement physique et mental le permet, ils ont la possibilité de commencer déjà à 6 ans dans des classes préparatoires. L’obligation scolaire termine à l’âge de 14 ans et il n’y a pas de frais à payer de la part des familles
En ce qui concerne la méthode d’évaluation pendant l’école primaire, les enseignants n’utilisent pas de notes mais plutôt des commentaires qui permettent d’évaluer la situation scolaire des enfants. De plus, le redoublement en Bulgarie est très peu pratiqué pour les enfants du cycle primaire ; par conséquent, dans les années plus récentes, la loi nationale sur l’éducation a été modifiée en interdisant le redoublement pendant les trois premières années d’école primaire et par conséquent, le passage d’une classe à l’autre est presque automatique.
L’évaluation dans le cycle secondaire comprend l’assignation de notes entre 2 et 6 sur des tests oraux et écrits. Cependant, pas toutes les matières sont évaluées avec des notes : par exemple dans le cas de l’art et l’éducation physique, ce qui compte est la présence fréquente et régulière des élèves dans ces cours.
Finalement, l’instruction supérieure comprend tous les jeunes de 14-15 ans jusqu’à 19 ans, a une durée de 4-5 ans et elle est divisée en plusieurs types de lycées. Il y a ainsi le lycée général (sans option particulière), le lycée à profil (avec option spécifique langue-s étrangère-s, mathématiques, humanités, etc.) avec section bilingue et le lycée professionnel, en bulgare ou avec section bilingue