Atouts stratégiques
Flux & IDE en milliards $
2002: 0,90
2003: 2,09
2004: 2,66
2005: 4,09
2006: 7,87
2007: 13,87
2008: 10,29
2009: 3,89
2010: 1,86
2011: 2,12
2012: 1,57
2013: 1,88
Repères économiques
Données économiques (chiffres pour 2015)
PIB : 44,1 Mds € (prévision 2016 : 45,1 Mds €)
PIB/hab : 6 115 €
Taux de croissance : 3 % (prévision 2016 : 2 %)
Taux de chômage : 9,2 %
Taux d’inflation : -1,1 %
Déficit budgétaire : 2,1 % (prévision 2016 : 2 %)
Dette publique : 26,7 %
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :
- primaire : 5,3 %
- secondaire : 27,2%
- tertiaire : 67,6 %
PIB en milliards $
2002: 16
2003: 21
2004: 25
2005: 29
2006: 33
2007: 43
2008: 53
2009: 50
2010: 48
2011: 55
2012: 52
2013: 54
Taux de chômage %
2002: 18,1%
2003: 13,7%
2004: 12,0%
2005: 10,1%
2006: 8,9%
2007: 6,9%
2008: 5,6%
2009: 6,8%
2010: 10,2%
2011: 11,3%
2012: 12,3%
2013: 12,9%
PIB & Taux de croissance %
2002: 4,5%
2003: 5,4%
2004: 6,6%
2005: 6,0%
2006: 6,5
2007: 6,9%
2008: 5,8%
2009: -5,0%
2010: 0,7%
2011: 2,0%
2012: 0,5%
2013: 1,1%
Agissant dans un cadre contraint (régime de parité fixe depuis le 1er juillet 1997, d’abord avec le deutschemark puis avec l’euro), le gouvernement s’attache à respecter les critères de convergence en vue d’une future adhésion à l’euro, et parvient en général à conserver de bons indicateurs budgétaires. Si l’on a observé un relâchement de cette discipline budgétaire en 2014 (avec un déficit public passé de 0,4% à 5,4% du PIB et une dette de 17,1% à 27%), les autorités bulgares sont revenues en 2015 à leur traditionnelle discipline budgétaire (déficit de 2,1%), qui devrait maintenir la dette publique en dessous des 30% au cours des prochaines années.
Avec un taux de croissance de 3%, l’économie bulgare a connu en 2015 une embellie, soutenue par les exportations et une meilleure consommation des fonds structurels, qui semble l’avoir fait sortir du cycle de croissance limitée (comprise entre 0,4% et 1,8%) qu’elle connaissait depuis la récession de 2009 (-5,5%). Les prévisions pour 2016 et 2017 tablent sur une croissance égale ou supérieure à 2%. L’un des enjeux pour le pays reste de mener à bien le processus de rattrapage qu’il a entamé par rapport à ses partenaires européens : son PIB par habitant demeure le plus faible de l’UE, même si, calculé en parité de pouvoir d’achat, il est passé de 32 % de la moyenne européenne (UE 28) en 2002 à 46 % en 2015. Le chômage, qui avait dépassé la barre des 10% après la récession (alors qu’il n’était que de 5,6% en 2008), a entamé une décrue (9,2% en 2015), dans un contexte cependant de vieillissement de la population et d’une forte émigration des jeunes.
De plus, le pays a connu une crise bancaire en juin 2014, marquée par des retraits massifs de liquidités (« bank run ») au sein de la FIB et de la KTB, respectivement 3ème et 4ème banques du pays, ce qui a fait craindre une déstabilisation du système bancaire local (les deux banques représentaient à l’époque 18% des actifs du secteur). Une aide d’Etat d’1,7 Md €, autorisée par la Commission européenne, a permis de fournir des liquidités et de rétablir le fonctionnement normal de la FIB, mais la KTB, placée sous surveillance spéciale, a dû faire faillite après le retrait de son agrément début novembre 2014 (les rapports de surveillance avaient révélé un déficit de près de 2 Mds € dans ses comptes). Les failles dans son système de supervision bancaire ont conduit la Bulgarie à manifester un intérêt nouveau pour l’Union bancaire. Aucune demande officielle de participation n’a encore été faite à ce stade, mais la Banque nationale bulgare (BNB) compte s’y préparer en faisant réaliser d’ici fin juillet 2016 un audit indépendant des actifs des banques présentes dans le pays, puis une évaluation du secteur financier. La BNB a également adopté en octobre 2015 une série de réformes visant à améliorer la surveillance bancaire, en conformité avec les principes de Bâle III.
BULGARIA: VARNA: PEOPLE STRUGGLING TO SURVIVE IN ECONOMIC DECLINE