Avant le départ
En cours de saisie
En cours de saisie
Les voyageurs se rendant en Azerbaïdjan doivent être obligatoirement munis, préalablement à leur départ, d’un visa valable pour toute la durée de leur séjour. Ce visa ne pourra être obtenu qu’auprès de l’Ambassade d’Azerbaïdjan compétente. Il est impossible d’obtenir un visa dans un poste-frontière terrestre.
Avant tout séjour et déplacement à Bakou et dans le reste du pays, il convient donc de s’assurer, avant son départ, de la validité des documents administratifs (visas, carte de résident le cas échéant), en fonction de la nature du séjour envisagé. En raison de problèmes récurrents, il est demandé aux voyageurs de vérifier, dès la délivrance, trois éléments essentiels du visa qui leur est accordé :
Pour un séjour de 3 à 90 jours :
Désormais, tout étranger arrivant en Azerbaïdjan et désirant y séjourner pendant plus de trois jours doit s’enregistrer dans les trois jours suivant son arrivée. La structure d’accueil de l’étranger (hôtel, agence immobilière ou propriétaire d’un appartement privé) devra adresser au Service d’Etat des Migrations, par courrier postal ou électronique (qeydiyyat@migration.gov.az) ou en dépêchant un représentant au Service d’Etat des Migrations (202 autoroute de Binagadi – 3123 Block – Binagadi district – Bakou), un formulaire d’enregistrement (téléchargeable sur leur site officiel) assorti de la copie du passeport du visiteur étranger souhaitant s’enregistrer. Un certificat d’enregistrement doit ensuite être adressé à la structure d’accueil par le Service d’Etat des Migrations dans les 48 heures. La durée d’enregistrement est égale à la durée du visa. Le départ de l’étranger doit, en sens inverse, être notifié par la structure d’accueil au Service d’Etat des Migrations. Tout changement de lieu de résidence de l’étranger au cours de son séjour en Azerbaïdjan devra également être notifié au Service d’Etat des Migrations. Cet enregistrement ne donne lieu à l’émission d’aucune carte d’enregistrement. A défaut de structure d’accueil, c’est à l’étranger qu’il incombe, à titre personnel, de s’acquitter de l’ensemble de ces formalités. Tout défaut d’enregistrement est passible d’une amende. Cette amende devra être payée au Service d’Etat des Migrations et ne peut en aucun cas l’être à l’aéroport international de Bakou ou dans un poste-frontière.
Pour un séjour de plus de 90 jours, se renseigner auprès de l’ambassade d’Azerbaïdjan en France.
Les problèmes de visa sont fréquents pour les voyageurs en provenance ou à destination de Turkmenbachi, arrivant au port de Bakou par ferry. Compte tenu de l’irrégularité des liaisons, il est recommandé de disposer d’un visa valide quelques jours supplémentaires pour les deux pays (Azerbaïdjan et Turkménistan).
L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes détentrices d’un visa délivré par les autorités de facto du Haut-Karabakh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabakh ou dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Ces personnes s’exposent à des poursuites judiciaires et à une incarcération pour cause d’entrée illicite dans le pays.
L’importation des devises est contrôlée à l’entrée dans le pays (un formulaire doit être rempli et conservé car il est réclamé à la sortie).
L’exportation de tout objet artisanal ou d’art et de toute antiquité est soumise à la délivrance d’une autorisation préalable de sortie du territoire national, sous peine dans le cas contraire de confiscation ou de paiement d’une amende. C’est le cas notamment des tapis, dont l’exportation est soumise à la présentation d’un permis délivré par le Musée d’Etat des Tapis, et que doit impérativement se procurer le vendeur.
La réglementation azerbaïdjanaise limite à 125 grammes l’exportation de caviar à titre privé.
Code de la monnaie : AZN
La monnaie est le nouveau manat (AZN), réévalué en janvier 2006 (c’est donc le nouveau manat). Il existe des coupures de 1, 5, 10, 20, 50 et 100 manat. Cette monnaie n’est convertible que dans le pays.
En juillet 2016, 1 € = 1,80 AZN et 1 AZN = 0,55 €.
Banques
Les banques proposent des taux similaires aux bureaux de change. Mais vous pourrez également y trouver des distributeurs bancaires (surtout dans le centre de Bakou), ou y changer des chèques de voyage si vous avez opté pour cette formule.
Change
Si vous êtes arrivés par voie terrestre avec des poches remplies de billets iraniens ou turkmènes, vous pourrez changer des devises de ces pays voisins dans les banques. Euros et dollars sont aussi facilement échangeables.
Vous trouverez de très nombreux bureaux de change dans les principales villes du pays, en général regroupés dans les mêmes quartiers. D’un bureau de change de Bakou à un autre, les taux de changes sont à peu près similaires. Comme partout ailleurs, plus vous vous éloignerez du centre, plus vous trouverez des taux intéressants… mais plus les possibilités de change seront rares. Mieux vaut donc faire le change avant de quitter Bakou.
Carte bancaire
La carte bancaire vous sera surtout utile à Bakou. La plupart des hôtels de luxe et les restaurants habitués à la clientèle expatriée l’acceptent. Chez les commerçants, même si les vitrines arborent souvent le macaron Visa, il arrive fréquemment que les terminaux ne fonctionnent pas. Vous trouverez également de nombreux distributeurs bancaires dans la rue ou dans les locaux des principales banques, ainsi que dans les halls de réception des hôtels les plus prestigieux.
En dehors de Bakou, l’usage de la carte bancaire est beaucoup plus restreint, limité à quelques distributeurs occasionnels (et occasionnellement en état de marche).
De manière générale, ne comptez pas trop sur la carte bancaire pour régler vos hébergements. Conservez toujours sur vous une somme en liquide, en monnaie locale ou éventuellement en dollars, surtout si vous logez dans des petits hôtels, si vous mangez dans les bazars et si vous privilégiez les transports en commun.
Depuis le 1er mai 2013, la réglementation contraint les usagers utilisant en Azerbaïdjan un téléphone mobile acheté à l’étranger et doté d’une carte SIM locale à s’enregistrer auprès de l’une des agences de l’un des opérateurs téléphoniques locaux (Bakcell, Azercell ou Nar), dans un délai de 30 jours à compter de l’achat de la carte SIM, ou de l’entrée sur le territoire azerbaïdjanais si l’usager détenait une carte SIM azerbaïdjanaise avant le 1er mai. Faute de cet enregistrement, il ne sera pas possible d’accéder au réseau téléphonique local. Aucune sanction financière n’est prévue. En cas d’oubli, le téléphone pourra être débloqué dans un délai de trois jours. Le centre d’appels du Ministère des communications répond, en anglais, à toutes les demandes de précisions (1677).
La monnaie est le nouveau manat (AZN), réévalué en janvier 2006 (c’est donc le nouveau manat). Il existe des coupures de 1, 5, 10, 20, 50 et 100 manat. Cette monnaie n’est convertible que dans le pays.
En juillet 2016, 1 € = 1,80 AZN et 1 AZN = 0,55 €
Azerbaijani cuisine – Azərbaycan mətbəxi
Le climat joue un rôle important dans la formation de la cuisine azerbaïdjanaise : la diversité du climat fait que la cuisine azerbaïdjanaise est très colorée et riche. Les notes des voyageurs étrangers visitant l’Azerbaïdjan montrent que les gens cultivaient le blé, le riz, le sésame, la betterave, la vigne, les pommes, le tabac, le coton, le coing et produisaient de la viande (surtout ovine), du caviar et pratiquaient la pêche.
Les noms des repas nationaux trouvent leurs origines dans la technique de leurs préparations et rappellent les régions d’où ils viennent. Par exemple, le nom du dolma vient de deux mots : doldurmaq signifie « remplir » et dolamaq signifie « rouler ».
Dans la cuisine nationale azerbaïdjanaise, la viande de bovins et de moutons est très utilisée. Les archives prouvent que d’antan les viandes de cheval et de chameau étaient aussi utilisées. Les Azéris préfèrent la viande des animaux de montagne. On utilise aussi la graisse, les abats et les tripes des animaux dans la cuisine azerbaïdjanaise.
Grâce à la variété des fleuves et des rivières, la cuisine azerbaïdjanaise contient beaucoup de plats de poisson. Les goûts des poissons rôtis, farcis et les chachlik (brochettes) de poisson sont très appréciés.
Parmi les produits volaillers, les œufs sont très utilisés dans la cuisine nationale. Les omelettes aux œufs (sebzi kuku), le poulet aux œufs (çığırtma) sont des mets courants très appréciés. Les Azéris aiment utiliser les produits laitiers dans leur cuisine : atlama, dovğa, doğramac, ayranaşı.
Différentes sortes de pain comme lavach, yukha, sengah, khamrali, tendir coreyi, décorent les tables azerbaïdjanaises.
Les pâtes occupent une place importante dans la cuisine azerbaïdjanaise. Les repas préparés avec de la farine comme duchbéré, gurzé, horra, khechile, khengel, etc., sont plutôt mangés en hiver.
Les pâtisseries sont omniprésentes. Autrefois, les paysans cultivaient les betteraves sucrières, ils produisaient du miel et l’utilisaient dans leur cuisine. Les Azéris sont fiers de leurs baklavas, chekerbouras, halvas, etc. Les différentes confitures sont apparues grâce à la production locale de sucre. La production de sucre raffiné en Azerbaïdjan a commencé au Xe siècle. Les confitures de coings, de cornouilles, de raisins, de figues, de noix et autres fruits sont souvent servies avec du thé. Les sorbets préparés avec des fruits et du sucre sont servis avec des pilafs.
Les vodkas (araq en azéri) faites à base de cornouilles et de mûres sont surtout utilisées comme traitement de certaines maladies. Autrefois, les Azéris préparaient une boisson appelée buzé, apparentée à la bière. Le thé a une place très importante dans la vie quotidienne azerbaïdjanaise.
L’Azerbaïdjan est un pays musulman à majorité chiite, mais laïc ; la tolérance à l’égard des autres religions y est avérée. Les signes extérieurs d’appartenance religieuse existent mais sont rares. Il est toutefois recommandé d’observer une certaine réserve dans l’expression publique des marques d’affection et d’adopter le code vestimentaire adéquat dans les lieux de culte. L’homosexualité, dépénalisée depuis 2001, peut être toutefois mal perçue.
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place.
Les services hospitaliers publics sont en principe gratuits, mais mal équipés. Les centres médicaux étrangers sont relativement bien équipés à Bakou et disposent de la plupart des traitements nécessaires, mais les consultations y sont très chères (de 50 à 250 USD). Coordonnées de centres médicaux et hôpitaux. En cas d’accident ou de maladie graves, il n’est pas rare que les victimes ou malades se rendent en Turquie et en Iran.
Recommandations pour votre Santé
Consulter si besoin votre médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de votre état de santé, et bénéficier de recommandations sanitaires notamment sur les vaccinations. Consulter éventuellement votre dentiste avant votre départ.
Constituer votre pharmacie personnelle en conséquence et n’emporter que les médicaments nécessaires ; ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons).
Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant Rubéole, Oreillons et Rougeole chez l’enfant.
En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas en fonction des conditions et lieux de séjour. Demander conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Maladies transmises par les moustiques
. Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme entre mai et octobre. Cependant, compte tenu du très faible risque, aucun traitement préventif contre le paludisme n’est recommandé. Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (cf. ci-après). Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
. Grippe aviaire :
Les mesures suivantes sont néanmoins recommandées :
. Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées.
. Infection par le virus VIH – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
L’eau n’est pas potable en Azerbaïdjan ; Même si les grands hôtels internationaux disposent de systèmes de filtration, la consommation d’eau au robinet reste néanmoins déconseillée.
La fiabilité des contrôles sanitaires sur les viandes et les produits frais importés (de Turquie, de Russie ou de Dubaï) est aléatoire. La chaîne du froid n’est pas toujours respectée, surtout en période estivale. Il est donc recommandé de vérifier les dates de péremption de ces produits et de ne pas les consommer en cas de doute.
Pour se préserver des contaminations digestives ou de contact :
Délinquance
La délinquance de droit commun est modérée en Azerbaïdjan et la sécurité est assurée dans la capitale Bakou, en particulier dans le centre-ville, régulièrement patrouillé par la police. Toutefois, certains quartiers et rues de la capitale ne bénéficient que d’un éclairage public limité et il est préférable de ne pas s’y promener seul la nuit.
Il est vivement recommandé de se munir de copies (papier ou numériques) des documents d’identité, des titres de voyage et des visas. Il est également possible de stocker ces documents sur le site mon.service-public.fr. Il sera ainsi facile d’en récupérer une copie en cas de vol ou de perte. Il peut également être utile de conserver sur soi le numéro de téléphone de sa compagnie d’assurance.
Risques naturels
. Risque sismique
L’Azerbaïdjan est situé dans une région d’activité sismique. En cas de séisme, il importe de respecter les recommandations de base.
. Risques naturels en montagne
Les voyageurs sont invités à prendre toutes les précautions utiles : agence de voyage fiable, guide professionnel expérimenté… En complément d’une inscription sur le portail Ariane, il est par ailleurs souhaitable d’informer précisément ses proches de l’itinéraire emprunté, ainsi que des dates et des horaires des déplacements prévus. A noter que les épisodes neigeux sont imprévisibles en hiver.
Zones formellement déconseillées
Haut-Karabagh et districts adjacents
Le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan portant sur le Haut-Karabagh n’est toujours pas réglé. La « République du Haut-Karabagh » n’est reconnue par aucun Etat et la protection consulaire de nos ressortissants ne peut y être assurée. L’entrée en Azerbaïdjan est formellement interdite aux personnes qui ont séjourné au Haut-Karabagh ou dans l’un des sept districts azerbaïdjanais occupés adjacents sans l’autorisation préalable des autorités azerbaïdjanaises. Ces personnes s’exposent au risque d’arrestation immédiate pour entrée illicite dans le pays.Toute personne ayant visité le Haut-Karabagh se verra systématiquement inscrite sur la liste des « persona non grata » en Azerbaïdjan.
Les zones frontalières avec l’Arménie et les abords de la ligne de cessez-le-feu autour du Haut-Karabagh et des territoires occupés adjacents doivent être absolument évités, des incidents armés s’y produisant à intervalles réguliers. Il en est de même en ce qui concerne les zones frontalières entre le Nakhitchevan et l’Arménie. Par ailleurs, ce sujet étant d’une extrême sensibilité en Azerbaïdjan, il est conseillé de faire preuve de réserve dans ses propos relatifs à la question du Haut-Karabagh et au conflit avec l’Arménie.
Zone frontalière avec le Daghestan
Compte tenu de l’instabilité qui prévaut en république du Daghestan (Russie), les déplacements le long de la frontière entre cette république et l’Azerbaïdjan sont formellement déconseillés.
Zone déconseillée sauf raison impérative
. Zone frontalière avec l’Iran
En raison de l’existence de trafics, et de l’absence de signalisation claire de la ligne de démarcation à la frontière entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, il est déconseillé aux voyageurs, sauf raison impérative, de se rendre dans cette zone. Le passage de l’Azerbaïdjan vers l’Iran est possible au poste-frontière d’Astara.
En moyenne, le coût de la vie à Bakou en 2016 est 45% moins important qu’en France.
Hébergement
L’hébergement à Bakou est onéreux, et bien plus cher que dans le reste du pays. Par ailleurs, les tarifs y fluctuent beaucoup moins qu’en province.
Les tarifs suivants correspondent à ceux de la haute saison touristique, d’avril à septembre. Une ristourne de 10 à 15 % est commune au-delà de trois nuits dans le même établissement. Hors saison, vous pouvez tabler sur une décote de 30 à 50 % selon l’endroit.
– Bon marché : comptez moins de 40 € dans les hôtels soviétiques ou dans les dortoirs, souvent sans petit-déjeuner ni salle de bain utilisable. Pour 5 à 10 € de plus, vous pourrez trouver des hébergements chez l’habitant, formule qui commence à se développer en Azerbaïdjan. Passez par une agence de voyage locale pour bénéficier de tarifs négociés.
– Prix moyen : à Bakou, n’espérez pas trouver en haute saison une chambre double à moins de 80 voire 100 € dans le centre. Dans le reste du pays, des chambres doubles autour de 70 € proposent un confort acceptable et une salle de bains ainsi que le petit déjeuner.
– Plus chic : comptez 150 à 200 € minimum pour une chambre double dans un bel hôtel du centre de Bakou où dans les resorts des endroits touristiques. Les tarifs sont en général dégressifs selon le nombre de nuits passés.
Restaurants
– Bon marché : un shawarma et un thé consommés sur le pouce dans la rue ne vous coûteront pas plus de 2 €. Pour des brochettes, une salade et du thé, tablez sur 5 €. Sans vous ruiner, vous pourrez également faire des repas complets et copieux dans les petites cantines de quartier (5 à 8 €).
– Prix moyen : 10 à 15 € sont largement suffisants pour déjeuner dans un établissement de bonne qualité ou un restaurant d’hôtel réputé. En province néanmoins, à part des pizzerias, vous aurez du mal à trouver des restaurants dits gastronomiques.
– Plus chic : à quelques exceptions près, les établissements haut de gamme ne se trouvent qu’à Bakou. Pour 30 € sans les boissons, vous ferez un très bon repas et pourrez choisir votre destination gastronomique : Bakou regorge de restaurants italiens, géorgiens, indiens, chinois, français…
Sorties
Là encore, Bakou révèle tous ses contrastes ; vous pourrez aussi bien dépenser des dizaines d’euros dans une boîte de nuit à écouter de la musique occidentale et boire des alcools importés que siroter une bière sur la terrasse d’un café moins huppé pour un demi euro. Le fait est que Bakou ne manque pas de vie nocturne. Concerts, théâtres, pubs (souvent chers car fréquentés par la population expatriée) et même un festival de jazz. Le théâtre est relativement bon marché, à partir de 8-10 € la place, les concerts ont des tarifs évoluant au gré des artistes venant se présenter à Bakou.
Dans le reste du pays, les occasions de sorties se font plus rares, mis à part les bars des resorts souvent ouverts 24h/24 mais en vous promenant dans les villes ou villages de province vous passerez fréquemment devant un établissement sans enseigne, légèrement éclairé, où se réunit la population du quartier pour boire du thé. La vodka, héritage de la présence soviétique, est très fréquente dans les restaurants, réunions de famille et grandes occasions tels les mariages.
Transports
– Location de voiture avec chauffeur : compter à partir de 50 € par jour, et 250 € la semaine. Les tarifs peuvent être beaucoup plus élevés si vous faites votre réservation sur place via les hôtels de luxe. On peut passer louer auprès de grandes agences comme Avis et Hertz, présentes à l’aéroport international de Bakou.
– Minibus Ford : la meilleure manière de se déplacer dans le pays. Un peu plus cher que le bus, mais plus rapide et souvent plus confortable. À titre d’exemple, pour traverser le pays de Bakou à Sheki, il faut compter autour de 6 AZN et 4 à 5h de trajet, contre 5 AZN et 6h de trajet en bus. En outre, les minibus Ford se succèdent dans toutes les gares routières au rythme d’un départ toutes les heures ou demi-heures selon la période de la journée, alors que les bus partent souvent tôt le matin ou en fin d’après-midi.
– Train : les tarifs défient toute concurrence, mais les délais aussi (même les bus sont plus rapides), et on ne parle pas du confort. Seuls les aficionados du rail s’acharneront à privilégier ce type de transport.
– Avion : il n’existe que très peu de vols internes en Azerbaïdjan compte tenu de la faible étendue du pays. La seule qui pourra vraiment intéresser le touriste est la liaison Bakou-Nakhchivan, pour ceux qui souhaitent visiter la république autonome enclavée.
XINALIQ – the highest village in Azerbaijan
Il n’y a aucune restriction de circulation en Azerbaïdjan, sauf dans les régions avoisinant la ligne de front. La frontière internationale avec la Géorgie est ouverte (via les deux postes-frontière de Lagodekhi – route du Nord – ou via le poste-frontière du Pont Rouge – route du Sud M27). Il est en revanche formellement déconseillé de se rendre en Russie par voie terrestre, via le Daghestan (cf. onglet « Sécurité » de la présente fiche).
L’entrée sur le territoire azerbaïdjanais d’un véhicule étranger n’est soumise à aucune taxe dans la mesure où le séjour de ce dernier en Azerbaïdjan n’excède pas 30 jours et correspond à la durée de validité du visa de son propriétaire. Le permis de conduire français est admis pour les courts séjours. Malgré des améliorations significatives sur les grands axes routiers le réseau secondaire reste de qualité médiocre et la circulation automobile est dangereuse. En province, il n’est pas rare de rencontrer des troupeaux de vaches ou de moutons sur les axes routiers, autoroutes incluses.
Le taux d’accidents est élevé, notamment à Bakou. Les piétons en sont fréquemment les victimes. Il est recommandé de faire preuve de la plus grande prudence aux carrefours, même équipés de feux de signalisation. Les accidents sont dus à une vitesse excessive, en ville comme en province, et à l’absence de respect des règles basiques du code de la route.
En cas d’accident de la route, il est nécessaire d’appeler la police pour qu’un constat soit dressé. Lorsqu’il y a des victimes, il est impératif de contacter la police et d’informer l’ambassade.
A Bakou, il est recommandé de recourir aux taxis officiels type « London Cab », de couleur aubergine, récemment mis en service et dotés d’un compteur. En complément du service des taxis, il existe un réseau d’autobus et une ligne de métro.
Il est ancien mais très utilisé ; le confort y est relatif. Les horaires des trains sont respectés, mais les trains sont lents et circulent souvent la nuit. Pendant le voyage, il est recommandé de fermer sa cabine de l’intérieur la nuit et de ne pas laisser ses affaires sans surveillance.
L’aéroport international Heydar Aliyev est situé à 25 kilomètres du centre-ville. Il dessert la plupart des destinations européennes et internationales, ainsi que les villes azerbaïdjanaises de Cheki, Gandja, Gabala, Lenkoran, Nakhitchevan et Zagatala. Une nouvelle liaison Bakou-New York vient d’être mise en service. A l’exception de l’Arménie, l’ensemble des pays voisins sont desservis par liaisons aériennes.
Les écoles azerbaïdjanaises se partagent entre établissements de langue azéri et établissements de langue russe. Jusqu’au début des années 2000 l’enseignement en russe était la règle. Depuis les lois linguistiques de 2002, l’azéri prend le pas et devient la langue officielle de l’enseignement public. La plupart des établissements hébergent les 3 cycles : primaire, collège et lycée. Souvent surchargées (30 à 45 élèves par classe) les écoles assurent un service du matin pour une partie des élèves, et un autre service l’après-midi.
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