La principauté d’Andorre est située aux confins de la France du Sud et de l’Espagne du Nord, dans la partie orientale de la chaîne des Pyrénées. Avec ses 468 km2, Andorre reste l’un des plus petits États du monde; par comparaison, la France compte une superficie de 543 965 km2, l’Espagne, 504 748 km². Par rapport à ses deux grands voisins, Andorre paraît presque un État lilliputien. Andorre a été admis aux Nations unies en 1993 et est également membre du Conseil de l’Europe depuis 1994.
Superficie : 470 km2
C’est au cœur des Pyrénées que le petit territoire andorran siège fièrement, encerclé par la France et l’Espagne. Au cœur des montagnes, dont la plus haute Coma Pedrosa se hisse à 2 946 mètres, trois vallées étroites se rejoignent en une seule, formant sur leur parcours un Y. La rivière Valira est le seul cours d’eau majeur de la région. Pays frontaliers : Au nord : France Au sud : Espagne Indépendance : 14 mars 1993, première constitution Régime politique : Coprincipauté parlementaire Capitale : Andorre-la-Vieille (Andorra la Vella)
Coprince épiscopal : Joan-Enric Vives i Sicília Coprince français : Emmanuel Macron Chef du gouvernement : Antoni Martí
Politiquement, de 1368 à 1993, Andorre a été placée sous la souveraineté de deux co-princes. Traditionnellement, il s’agit du chef de l’État français et de l’évêque du diocèse espagnol de Seo de Urgel (en Catalogne). Jusqu’en 1993, ceux-ci pouvaient, du moins en principe, exercer certains droits de veto, notamment sur les affaires extérieures. En 1993, se dotant d’une nouvelle Constitution, Andorre est devenue un État autonome de ses co-princes. Depuis lors, les deux co-princes continuent d’assumer «conjointement et de façon indivise» la plus haute représentation politique de la principauté, mais ils exercent maintenant leurs fonctions «à titre personnel et exclusif» (art. 43 de la Constitution). La France et l’Espagne assurent toujours la défense du pays, car l’État andorran n’entretient pas d’armée.
Autrement dit, ce n’est ni la France ni l’Espagne qui exerce la plus haute représentation politique de l’État, mais les co-princes, et ce, à titre strictement individuel, la principauté demeurant politiquement souveraine.
La principauté d’Andorre, appelée «El País dels Pirineus» ou «le pays des Pyrénées», ne compte qu’une seule Chambre d’assemblée: le Conseil général des Vallées ou Consell General de las Valls (28 sièges, avec des membres élus au vote populaire directe dont 14 dans une seule circonscription nationale et 14 pour représenter chacune des sept «paroisses».
Par ailleurs, la principauté d’Andorre présente des caractéristiques politiques particulières. En effet, elle n’est ni membre de l’espace économique européen, ni candidate à l’Union européenne et n’a pas signé d’accord de coopération douanière avec l’Union. Cependant, en 1990, elle a signé un accord partiel d’union douanière avec la Communauté européenne; la monnaie est l’euro.
Vie politique
Les élections législatives du 1er mars 2015 ont permis au gouvernement sortant de conserver la majorité absolue, mais avec un seul siège de majorité (contre 7 auparavant).. Avec 37% des voix, la coalition de la droite andorrane les « Démocrates pour Andorre » (conduite par le chef du gouvernement sortant, M. Antoni Marti) a obtenu 15 des 28 sièges que compte le parlement. Les Libéraux d’Andorre avec 27,7 % – 4 sièges, le parti socialiste et les Verts, avec 23,5%- 3 sièges et la liste Social-Démocratie Progrès avec 11,7 % – 2 sièges.
M. Marti et ses colistiers n’ont pas bénéficié de la prime au sortant mais semblent, au contraire, avoir fait les frais auprès d’une partie de l’électorat de la mise en œuvre d’une politique de transparence, d’ouverture à l’Europe et de redressement (fiscalité nouvelle, révision du régime de retraites de la fonction publique,…). Les Libéraux, quant à eux, absents sous cette étiquette depuis deux scrutins (en 2009 ils étaient regroupés dans une coalition réformiste et en 2011 englobés dans DA) représentent désormais, avec 8 sièges, le deuxième groupe politique du Parlement.
Pour son second et dernier mandat M. Marti bénéficiera d’une très courte majorité.
Devant lui : l’ouverture de la négociation avec l’UE ; la poursuite des réformes et la redéfinition des compétences et des ressources financières entre l’Etat et les 7 communes, avec la perspective des élections municipales en novembre prochain.
Le climat y est particulier. En effet, même s’il est à dominante montagneuse, sa présence tout près de la mer Méditerranée influe beaucoup. Les températures sont donc relativement douces pour une région montagneuse. Il faut compter environ 2°C l’hiver et 25°C l’été. De quoi ravir les férus de ski un brin frileux.
La population de la principauté d’Andorre était estimée à 72 786 en 2014. C’est la paroisse d’Andorre-la-Vieille (Andorra-la-Vella) qui compte la population la plus élevée, suivie de la paroisse d’Escaldes-Engordany et de la paroisse d’Encamp.
Comme dans tout le nord-est de cette région des Pyrénées, ainsi que le sud de la France, Andorre fait partie de l’aire linguistique du catalan, une langue romane, comme l’espagnol et le français. Presque tous les Andorrans parlent une langue romane comme langue maternelle, généralement le catalan, l’espagnol (castillan), le portugais ou le français. Parmi tous les États d’Europe, la principauté d’Andorre demeure le seul où les ressortissants d’origine (les «nationaux») demeurent minoritaires.
En effet, les hispanophones forment au moins 38 % des locuteurs, contre 36 % pour les catalanophones, 11,5 % pour les lusophones (portugais) et plus de 6 % pour les francophones. Il reste encore 6 % ou 7 % pour d’autres langues. Il faut préciser que non seulement la principauté compte une très importante communauté immigrante, mais que celle-ci est instable.
Gentilé : Andorran, Andorranne
Population totale : 72.786 Accroissement naturel : -4,2% Densité : 155 habitants/km2 Population urbaine : 85,6% Origines ethniques : Espagnol 43%, Etorran 33%, Portugais 11%, Français 7%, autres 6%.popu
Le catalan parlé par les Andorrans d’origine est le catalan occidental du Nord, plus précisément le dialecte de Ribagorza en usage dans le nord-ouest de la Catalogne et dans la province de Huesca en Aragon.
Pays membre de la francophonie : C’est en 2004, qu’Andorre est devenue «membre associé» de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Sommet des chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage, qui a eu lieu à Ouagadougou (Burkina Faso) les 26 et 27 novembre. Puis, la principauté a également été admise à la Cumbre de Estados Iberoamericanos («Sommet des États latino-américains») ainsi qu’à l’Union latine; le catalan, langue officielle de la Principauté, est ainsi devenu la sixième langue de l’Union latine après l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le roumain (mais seuls l’espagnol, le français, l’italien et le portugais constituent les langues de travail). La principauté d’Andorre est aussi devenue le 22e membre de la Communauté ibéro-américaine (pays de langue espagnole ou portugaise).
Le catalan parlé par les Andorrans d’origine est le catalan occidental du Nord, plus précisément le dialecte de Ribagorza en usage dans le nord-ouest de la Catalogne et dans la province de Huesca en Aragon.
Pays membre de la francophonie : C’est en 2004, qu’Andorre est devenue «membre associé» de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Sommet des chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage, qui a eu lieu à Ouagadougou (Burkina Faso) les 26 et 27 novembre. Puis, la principauté a également été admise à la Cumbre de Estados Iberoamericanos («Sommet des États latino-américains») ainsi qu’à l’Union latine; le catalan, langue officielle de la Principauté, est ainsi devenu la sixième langue de l’Union latine après l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le roumain (mais seuls l’espagnol, le français, l’italien et le portugais constituent les langues de travail). La principauté d’Andorre est aussi devenue le 22e membre de la Communauté ibéro-américaine (pays de langue espagnole ou portugaise).
Langue officielle : Catalan Autres langues parlées : Français, Castillan, Portugais Langue(s) des affaires : Anglais Religion : Catholiques (majoritaires).
01 janvier 2016 : Nouvel an (†) 06 janvier 2016 : Épiphanie (†) 08 février 2016 : Lundi gras 14 mars 2016 : Jour de constitution d’ Andorre 25 mars 2016 : Vendredi Saint (†) 27 mars 2016 : Pâques (†) 27 mars 2016 : Début de l’heure d’été 28 mars 2016 : Lundi de Pâques (†) 01 mai 2016 : Fête du travail 15 mai 2016 : Pentecôte (†) 16 mai 2016 : Lundi de Pentecôte (†) 24 juin 2016 : Fête de la Saint-Jean (†) 15 août 2016 : Assomption (†) 08 septembre 2016 : Fête nationale d’ Andorre 30 octobre 2016 : Fin de l’heure d’été 01 novembre 2016 : La Toussaint (†) 08 décembre 2016 : Immaculée Conception (†) 25 décembre 2016 : Noël (†) 26 décembre 2016 : Deuxième jour de Noël (†)
(†) Jours Fériés Religieux : basés sur un calendrier religieux ces fêtes peuvent être modifiées en dernière minute.
(†) Minorités religieuses : Certaines des personnes que vous pourriez vouloir rencontrer, pourraient faire partie de minorités religieuses si peu répandues dans le pays qu’aucun jour férié ou fête légale n’apparaît dans la liste ci-dessus. Par mesure de sécurité, veuillez vous en assurer, avant d’entreprendre un voyage d’affaires, un déplacement…
En raison de sa situation géographique (entre la France et l’Espagne), Andorre a fait partie de l’Empire romain; les Andorrans se sont latinisés, puis christianisés. Vers le VIIIe siècle, le pays s’est fait envahir par les Arabes (appelés «Sarrasins»). Sans que des documents puissent l’attester, il semble que Charlemagne fut à l’origine de la libération et de l’autonomie dont jouit Andorre encore aujourd’hui.
En réalité, il faut attendre la fin de la première moitié du IXe siècle pour trouver les premiers témoignages écrits relatifs à Andorre. Un document daté de 843 et signé du roi Charles le Chauve (843-877), fils de Louis le Pieux, attribua les vallées d’Andorre à l’un de ses amis, Sunifred, comte d’Urgel — Urgel étant une ville de la Catalogne sise dans la province de Lleida. En 988, Borrell II, alors comte de Barcelone et d’Urgel, céda ses droits à l’Église du diocèse d’Urgel. Au cours des années, l’évêque d’Urgel est devenu progressivement le «suzerain temporel» de la principauté. Cependant, étant donné que les évêques qui se sont succédé n’avaient pas d’armée, ils demandèrent aide et protection aux seigneurs les plus proches afin de défendre les Andorrans contre les diverses attaques dont ils étaient la cible, en particulier de la part des comtes d’Urgel, qui tentèrent à plusieurs reprises de regagner ce que leurs ancêtres avaient cédé.
En 1278, dans la ville de Lleida (en fr. Lérida), l’évêque d’Urgel et le comte de Foix signèrent un traité, appelé «paréage», créant l’institution de la co-principauté. Bien qu’ils exercèrent en principe conjointement leur autorité politique et judiciaire, les comtes de Foix et les évêques d’Urgel en vinrent souvent à séparer leurs pouvoirs. Par exemple, pendant que les comtes de Foix accordaient aux Andorrans des privilèges, des franchises et des libertés civiles, notamment en matière militaire, les évêques d’Urgel prescrivaient des ordonnances en matière judiciaire et fiscale. Par la suite, c’est par l’intermédiaire des comtes de Foix que les droits de la France ont été transmis aux rois de France, puis plus tard aux présidents de la République française. Ainsi, de 1368 jusqu’en 1993, la France et l’Espagne, représentées respectivement par les délégués
permanents du chef de l’État français (le préfet des Pyrénées-Orientales) et de l’évêque espagnol d’Urgel, exercèrent conjointement leur souveraineté sur Andorre.
Cependant, suite à des réformes politiques entamées au début des années 1980 et à l’adoption de la Constitution de 1993, les deux co-princes ne représentent plus aujourd’hui que la souveraineté andorrane au plan international, un peu comme des chefs d’État sans pouvoir, à l’exemple de maintes monarchies constitutionnelles, Andorre demeurant un État souverain.