Les Sites inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Les sites culturels :
Centre d’Angra do Heroismo aux Açores (1983): Cette ville située dans une des îles de l’archipel des Açores fut un port d’escale obligatoire depuis le XVe siècle jusqu’à l’apparition des bateaux à vapeur, au XIXe siècle. Ses imposantes fortifications de San Sebastian et San Juan Baptista, bâties il y a quelque 400 ans, sont un exemple unique d’architecture militaire. Ravagée par un tremblement de terre en 1980, Angra est en cours de restauration.
Paysage viticole de l’île du Pico (2004): Le site de 987 ha situé sur l’île volcanique du Pico, la deuxième de l’archipel des Açores par la taille, consiste en un remarquable réseau de longs murs de pierre largement espacés, courant parallèlement à la côte et remontant vers l’intérieur de l’île. Ces murs ont été érigés pour protéger du vent et de l’eau de mer des milliers de petits enclos (currais) rectangulaires, accolés les uns aux autres. La présence de cette viniculture, dont les origines remontent au XVe siècle, est manifeste dans cet extraordinaire assemblage de petits champs, dans les maisons et les manoirs du début du XIXe siècle, ainsi que dans les caves, les églises et les ports. Ce paysage modelé par l’homme, d’une beauté extraordinaire, est le meilleur témoignage qui subsiste d’une pratique autrefois beaucoup plus répandue.
L’îlot de Villa Franca : très bel îlot protégé (classé réserve naturelle), il est le repère des plongeurs pour sa faune aquatique exceptionnelle. Attention toutefois, le site est limité à 400 personnes pour préserver sa nature sauvage.
La cascade de Caldeira Velha : au centre de São Miguel, une magnifique cascade rejoint le Lac de Leu. Les visiteurs peuvent se baigner dans cette piscine naturelle (et chauffée!). Sous la cascade se cache un petit abri, qui n’est pas sans rappeler la scène de découverte du site caché du film La Plage.
Le Lac de Furnas : petite escapade gastronomique. Les habitants se servent des points d’eau bouillonnante que génère l’activité volcanique pour préparer le cozido à portuguesa. Il s’agit d’un pot-au-feu goutû composé d’oreilles et de pieds de porcs, avec du bœuf, du veau, du poulet et des saucisses portugaises.
La cathédrale de Terceira : l’édifice, qui est la plus grande église de l’archipel, fût construite au début du XVIe siècle. Elle domine le centre historique d’Angra do Heroismo. Surplombant un petit port de pêche, elle offre une vue unique lors du coucher du soleil.
Escapades maritimes : les Açores sont considérés comme la Mecque de l’observation des cétacés. La meilleure période s’étale de de mars à mai, il y a de bonnes chances de croiser des baleines bleues! Plus grand animal de la planète, ces dernières peuvent atteindre 30 mètres, les croiser procure un frisson inoubliable.
La tombe des éléphants : près de la ville de Capelas se trouve l’un des points de vues les plus insolites de l’archipel. La falaise ressemble à la tête d’un éléphant, avec une trompe qui tombe dans la mer et des oreilles parfaitement dessinées.
Plaisance : On ne présente plus la marina de Horta, escale mythique des voyageurs au long cours, qui traversent l’Atlantique vers les Caraïbes depuis quelques décennies déjà. Aujourd’hui, près de 1 500 voiliers ou yachts visitent Horta chaque année. C’est souvent là que s’abritent les bateaux endommagés, lors de la Route du Rhum par exemple. C’est aussi là que sont passées quelques-unes des plus grandes figures de la navigation. C’est encore là que l’on trouve l’un des cafés les plus fameux de la route maritime mondiale (le Peter’s bar). C’est enfin là qu’on respire une atmosphère cosmopolite très séduisante, comme un bouquet de parfums du monde entier. Horta n’a plus le monopole des plaisanciers. Angra et Praia, à Terceira, se sont aussi dotées de marinas, et Ponta Delgada attire aussi son lot d’aventuriers. Séjour indispensable pour tous ceux qui rêvent de rallier les Antilles depuis le nord de l’Europe, les marinas des Açores offrent tous les services classiques, et leur situation insolite, aux portes d’un nouveau monde et au beau milieu de l’océan, leur confère une étrange atmosphère assez fascinante. Plusieurs compétitions se tiennent au cours de l’année, comme la course de yachts de Horta à Velas (São Jorge) pendant la première semaine de juillet, ou la Semaine de la Mer au début du mois d’août, avec beaucoup d’événements organisés en rapport avec ce monde merveilleux.
Cyclisme : Le relief de l’archipel étant très accidenté, il est recommandé de louer des VTT. C’est possible dans de nombreuses îles. La douceur du climat, le silence des routes secondaires, la beauté des panoramas et l’éclat des fleurs sont des invitations permanentes à de telles promenades bucoliques.
Golf : L’archipel est doté de deux terrains de golf à São Miguel (à Furnas et à Fenais da Luz) et un à Terceira, pour l’instant, qui satisferont les amateurs les plus exigeants. Les paysages sont sublimes et concourent pleinement au plaisir de ce sport (plutôt préjudiciable à l’environnement, soit dit en passant). Les différents endroits sont mentionnés dans les parties correspondantes et sur le site www.azoresgolfislands.com
Observation des cétacés : Cette activité, l’une des plus touristiques assurément de l’archipel, est promise sans nul doute encore à un bel avenir. La saison s’étend de mai à septembre, mais il est possible d’admirer des dauphins pratiquement toute l’année.
Parapente : Le parapente est pratiqué sur São Miguel depuis 1992, quand un groupe de passionnés fonda le Club Asas São Miguel (Ailes São Miguel). Tous les ans, ce dernier organise un festival de parapente entre le 21 et le 25 août. Le baptême de l’air constitue l’un des moments forts de cet événement. Plus d’infos sur www.asassaomiguel.com.
Plages : Les Açores, contrairement à quelques idées reçues, ne se trouvent pas aux Caraïbes, et ne ressemblent pas aux Canaries. Peu de plages et aucun cocotier pour évoquer le paradis terrestre. Toutefois les accès à la mer sont plus nombreux qu’à Madère grâce à de nombreuses piscines naturelles aménagées un peu partout, et à quelques plages de galets ou de sable (noir le plus souvent, même si certaines plages, comme à Santa Maria, sont de sable blanc). Tous les endroits où l’on peut se baigner sont populaires mais rarement pris d’assaut en été ; quelques coins sont particulièrement appréciés, notamment à São Miguel sur la côte sud, mais il est toujours possible de trouver un petit endroit pour nager et bronzer tranquillement.
Plongée : On trouvera des centres sur toutes les îles, surtout réservés aux insulaires jusqu’à présent, cette activité demandant à se développer. Les possibilités de plonger avec bouteille sont très nombreuses. Comme les côtes sont d’origine volcanique, c’est une merveille de flâner entre les arches, les débris de quelque effondrement de falaise, les tunnels, les grottes, etc. De nombreuses variétés d’épaves attendent les plus téméraires, les corsaires ayant particulièrement apprécié la région il y a quelques siècles, et les batailles navales entre Portugais et Espagnols ayant fait rage à la fin du XVIe siècle notamment, coulant quantité de caravelles près des ports. On ajoutera que Corvo possède des fonds à découvrir.
Randonnée : Paradis des randonneurs, les merveilles des Açores se découvrent à pied. Au menu, de revigorantes balades au milieu de paysages sans cesse changeants, le long de ruisseaux dont le cours sauvage dévale entre des ravins à la végétation touffue, de lacs aux eaux translucides et aux rives verdoyantes, de falaises spectaculaires, de cratères endormis, de grottes iridescentes. Même le long des routes goudronnées, le trafic automobile n’est pas assez important pour constituer une gêne. Toutes les îles proposent des circuits balisés, mais les conditions climatiques précaires en hiver (coulée de boue, vent qui déracine des bosquets entiers) peuvent obstruer brutalement un sentier tout à fait praticable deux jours auparavant. Malgré tout, même en dehors de l’itinéraire prévu, vous ne serez jamais déçu par les paysages que vous découvrirez.
Spéléologie : De nombreuses caves d’origines volcaniques sur les différentes îles présentent un intérêt évident pour l’amateur. A Terceira par exemple, vous pouvez contacter la très sympathique association Os Montanheiros qui vous prendra en main pour vous expliquer et vous montrer tous les mystères de ces antres fascinants (www.montanheiros.com). L’île de Pico recèle également de véritables trésors volcaniques.
Surf : L’archipel dispose de quelques spots assez fabuleux, avec des » vagues hawaïennes » selon certains. L’un des endroits les plus prisés est la Fajã do Santo Cristo, à São Jorge. C’est un petit village égaré près de son lagon, accessible seulement à pied ou par bateau, et où se réunissent les amoureux des vagues et des sensations fortes, plus, à l’occasion, quelques poètes en délicatesse avec le monde et autres ermites inconditionnels. Un autre endroit très couru des surfeurs est la plage de Santa Barbara, dans la municipalité de Ribeira Grande, sur l’île de São Miguel. Un championnat international s’y déroule tous les ans du 3 au 8 septembre et attire les meilleurs surfeurs et bodyboarders du monde. A noter que la plage de Santa Barbara a également accueilli l’Eurosurf (championnat européen de surf), du 14 au 22 septembre 2013, lors duquel l’équipe de France a remporté le premier prix. Renseignez-vous davantage sur les magazines spécialisés ou en contactant les fédérations.
Tennis : Quelques établissements hôteliers sont équipés de courts de tennis. Des clubs existent à Angra do Heroísmo (Terceira), Horta (Faial) et Ponta Delgada (São Miguel).
Vous pourrez ramener quelques excellents produits locaux, comme les fromages, les confitures d’ananas, de goyave ou de fruits de la passion, du miel, des piments et des pâtisseries locales (comme la queijada ou le pain sucré bolo lêvedo).
Les vins des Açores, à base de cépage verdelho, sont également recommandables, particulièrement les blancs de Pico (Frei Gigante, Arinto). On peut aussi rapporter des eaux-de-vie à base de fruits (ananas, fruits de la passion) ou du thé de São Miguel.
Au niveau de l’artisanat, on trouvera de la céramique, de la vannerie, des tissus brodés, des couvre-lits et des tapis, des éventails et de la dentelle, des pierres volcaniques sculptées et du scrimshaw (sculpture à partir de dents ou d’os de cachalot), qui est une tradition de l’île de Pico.