Avant le départ
En cours de saisie
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Depuis le 5 février 2010, plus aucun visa touristique n’est délivré aux postes frontières. Il convient donc de prendre l’attache des autorités diplomatiques et consulaires yéménites avant le départ pour l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire yéménite.
L’entrée au Yémen est refusée à toute personne dont le passeport comporte un visa israélien ou un tampon d’entrée ou de sortie d’Israël.
Vaccination –
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
Limitations en douanes : L’exportation d’antiquités est prohibée. La réglementation limite l’importation à 200 cigarettes, 50 cigares ou 225 grammes de tabac, 2 litres de boisson alcoolisée et 500 ml de parfum. Il convient cependant de se renseigner avant le départ.
Le qat, produit stupéfiant dont la consommation est courante au Yémen et dans la Corne de l’Afrique, est classé au tableau des produits stupéfiants en France et à ce titre interdit d’importation, de consommation et de vente (de la même manière que dans tous les pays de la Péninsule arabique et dans la plupart des pays du monde).
Les cartes bancaires ne sont pas acceptées, à l’exception de quelques grands hôtels et compagnies aériennes. Il conviendra donc de se munir de devises étrangères qui pourront être échangées sur place. A noter que les billets de 100 dollars US dont le millésime est antérieur à 1997 ne sont pas acceptés dans les bureaux de change.
Unité monétaire : Rial yéménite (YER)
Taux de change : 1,00 EUR = 232,727 YER ; 1,00 YER = 0,00429718 EUR
Conduite : Les déplacements, sans escorte, par voie terrestre, sont formellement déconseillés.
Horaires d’ouverture / de travail : Banques et administrations ouvrent en général à 8h et ferment l’après-midi à partir de 15h. Le vendredi, elles ferment toute la journée. Les commerces restent quant à eux ouverts.
– Postes et compagnies aériennes ouvrent de 8h à 12h et de 16h à 20h. Pendant le mois du ramadan, les bureaux n’ouvrent pas avant 10h.
– Les magasins sont ouverts de 9h à 13h ou 13h30 et de 16h à 21h.
– Le jeudi et vendredi sont les deux jours de week-end au Yémen.
Électricité : Le courant est de 220/230 Volts au Yémen. Prévoyez un adaptateur.
Sigle International : Code ISO 3166-1 YEM, YE
Téléphone – Indicatif : +967
Internet : Le suffixe internet .ye
Nos d’Urgence : En cas d’accident de la route: 194, Brigade : 191
Médias :
Principaux journaux nationaux : Al Motamar, Al Thawra, Al Wahdawi, Al Shoura, Al Sahwa, Ray News, Al Ayam, News Yemen, Yemen Times
Chaînes de télévision : Yemen TV, Aden TV
La base de l’alimentation, c’est le pain (khobs en arabe), souvent cuit à la demande. De la crêpe au petit pain rond, en passant par la galette aux mélanges divers (sorgho-blé-lentilles), toujours un régal !
Quelques variétés : le mullawa (une galette plate qui peut atteindre un diamètre impressionnant, cuite à la demande, notre préférée), le shaer ou barli (pain rond, plat et brun à la farine d’orge), le rumi (à la farine de maïs, d’origine indienne), le kafua bilsen (à la farine de lentilles), le laheu (pain plat au millet, très léger, surtout pour le ramadan)…
En accompagnement
– La salta : « soupe-sauce » à base de légumes, parfois de viande de mouton et surtout de fenugrec (un papilionacé, comme le soja, la lentille, la luzerne, etc), longuement bouilli pour former une mousse verte un peu amère qu’on mélange au ragoût.
– La viande de bœuf, veau ou mouton, en sauce.
– Le poulet grillé, rôti, vous n’y échapperez pas, le pays en élève, quand il ne vient pas de Bretagne.
– Le mshakkle : mélange de légumes.
– Le foul : haricots ou fèves en ragoût à la tomate ou aux épices. Le plat traditionnel du matin et du soir.
– Le hanid : agneau cuit au four.
– Le lahram Ranan : chèvre cuite au four, dans une feuille de bananier.
– Le marag lahme : soupe à la viande de mouton.
– Le tiagda : viande cuisinée avec des légumes, sauce tomate et épices.
– Le kabsa : riz à la viande.
– Le makhbasa sayed : poisson cuit aux épices dans un four vertical.
– Le kebda : foie grillé aux épices. Délicieux.
– Le zahovik (ou zahawag) : « frijti » de tomates, herbes aromatiques, red cow (fromage type cheddar) et Danish cream. Se fait surtout dans les familles.
Pour commencer
Quelques starters : shorba adas (soupe aux lentilles), shorba burr (soupe à l’avoine), shorba khodar (soupe aux légumes), shafuut (pain au yoghourt, herbes et viande, rafraîchissant en saison chaude).
Tabou alimentaire : Le Yémen interdit la consommation d’alcool, ce qui n’empêche pas la contrebande. Vous ne trouverez pas de viande de porc.
On l’appelle aussi l’Arabie heureuse, le Yémen, une contrée née de l’essentiel de la vie : l’eau, la pierre, l’homme et le temps. Un bout de terre à la croisée des cultures de l’Orient, de l’Occident et de l’Afrique ; un pays qui a forgé l’enchantement historique du royaume de la reine de Saba et des routes de l’Encens.
Religion musulmane dominante. Les femmes doivent se couvrir les bras et les jambes. En période de ramadan, respecter l’interdiction de fumer, de manger ou de boire en public toute la journée.
L’importation d’alcool est fortement déconseillée (deux bouteilles sont « théoriquement » autorisées par voyageur) mais il existe un risque de confiscation.
– Lorsqu’on vous refuse l’entrée d’une mosquée ou de certains lieux, n’insistez pas. Idem pour les photos… Attention à ne pas orienter votre appareil vers tout bâtiment ou être vivant ressemblant de près ou de loin à du militaire, même s’il n’est pas évident parfois de les détecter
– Dans un pays musulman encore peu ouvert au tourisme, boire de l’alcool (même de la bière) dans un endroit public relève de la provocation.
– L’homme seul ne peut accéder au monde des femmes. Les femmes seront acceptées facilement et pourront pénétrer dans les maisons, qu’il n’y ait que des femmes ou qu’elles soient en famille, avec homme et enfants.
– Si l’on vous invite à boire un thé, à assister à une fête, à entrer dans une maison, c’est sans arrière-pensée intéressée. Il n’est pas dans les mœurs du pays de faire du zèle dans l’espoir d’une quelconque récompense. Alors, appréciez !
– Déchaussez-vous comme tout le monde dans l’entrée de la maison ou de la pièce aménagée en restaurant (même si vos hôtes ont recouvert la moquette de plastique).
– Si vous êtes amené à partager le plat communautaire, sans vos ustensiles occidentaux, utilisez la main droite (la pure) et prenez exemple sur vos voisins.
– N’oubliez pas que la notion de temps est différente selon les cultures, alors essayez d’oublier la vôtre : si vous assistez à une qât party, vous devez en accepter la lenteur du rituel et savoir que vous n’en serez pas sorti de sitôt… En revanche, si vous êtes invité à partager un repas familial, il est de règle de ne pas s’attarder à table.
• Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et aux dépenses de santé parfois très élevées à l’étranger, il est vivement recommandé de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance permettant de couvrir tous les frais médicaux (chirurgie, hospitalisation …) et de rapatriement sanitaire, au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale. Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’Etat français (l’ambassade de France à Sanaa est fermée).
• Recommandations pour votre Santé
Le système de santé au Yémen est totalement déstructuré depuis le printemps 2015. Du fait des nombreuses coupures d’électricité, les hôpitaux ne peuvent plus fonctionner correctement et sont parfois dans l’incapacité de soigner les patients. Les mauvaises conditions d’hygiène dans lesquelles vit actuellement la population yéménite sont à l’origine de la réapparition de nouvelles épidémies (choléra et poliomyélite notamment)
• Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais certaines vaccinations sont recommandées : poliomyélite, diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP), tuberculose, fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, rage.
Choléra
Une épidémie de choléra sévit actuellement au Yémen. Le choléra est une infection digestive bactérienne grave qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer, par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Il est recommandé de prendre les précautions d’usage (se laver régulièrement les mains, ne consommer que de l’eau en bouteilles, peler les fruits et légumes, manger cuit ; utilisation des installations sanitaires). Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin en urgence.
• Maladies transmises par les moustiques
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqûres de moustiques et présente au Yémen (zones côtières du pays ; Nord-ouest du pays). Les mesures classiques de protection contre les moustiques sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et pendant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Dengue
La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique : prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Il faut impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après)
Chikungunya
La transmission du Chikungunya est possible. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif pour ces maladies. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques (cf. ci-après). En cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques :
Coronavirus
Il n’existe pas de vaccin préventif de cette maladie. Les mesures classiques d’hygiène sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique (et répété à plusieurs reprises dans la journée). Il convient également de nettoyer et de désinfecter régulièrement les surfaces exposées, d’éviter un contact rapproché avec des personnes malades ; la transmission interhumaine n’est actuellement limitée qu’à la famille très proche et aux personnels soignants.
Pour toute information complémentaire, consulter le site internet du ministère français de la santé et celui de l’Organisation mondiale de la Santé.
Fièvre Typhoïde
La fièvre typhoïde est une maladie bactérienne liée aux salmonelles. Les symptômes associent notamment une forte fièvre et des troubles digestifs et imposent une consultation médicale urgente car des complications graves sont possibles. Les précautions d’usage sont recommandées.
Rage
La rage est une maladie virale transmissible accidentellement à l’homme par un chien, renard ou chauve-souris atteints du virus par morsure ou léchage d’une muqueuse. La mortalité est très élevée en l’absence de prise en charge médicale rapide, et il n’existe aucun traitement curatif de la rage déclarée. La vaccination préventive (en préexposition) avant un séjour en zone exposée peut être recommandée et nécessite une consultation médicale préalable.
Infection par le virus VIH – MST
Concernant les maladies sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. Au-delà d’un mois de séjour, un certificat de non-séropositivité est exigé.
En plus des combats, les risques d’assassinat et d’enlèvement restent très élevés. Al Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) est implanté au Yémen. L’organisation dit cibler particulièrement les Français et recourt régulièrement à l’assassinat ou à l’enlèvement.
Plus de deux cents étrangers ont été enlevés durant les quinze dernières années et une dizaine sont encore détenus.
Les Français qui envisagent de se rendre au Yémen sont invités à renoncer à leur projet.
Il convient également d’éviter tout transit par Sanaa.
Le Yémen ne saurait être, en l’état actuel de la situation, une destination touristique, y compris sur les îles (dont Socotra) ou le long des côtes, en raison du risque d’enlèvement et d’actes de piraterie maritime.
• Le golfe d’Aden est régulièrement le théâtre d’actes de piraterie maritime à l’encontre de bateaux de commerce et de plaisance. Ces attaques, qui se soldent souvent par des prises d’otages, sont de plus en plus violentes. Il convient d’éviter impérativement la zone de l’Océan indien délimitée par le canal du Mozambique et des Seychelles au sud, Oman au nord et les Maldives à l’est. Il convient de privilégier le transport des navires par cargo pour traverser le secteur situé entre le méridien 72E et le parallèle 15S.
• En cas de présence accidentelle dans cette zone, il est impératif de se signaler au MSCHOA (The Maritime Security Centre – Horn of Africa, contrôle naval volontaire mis en place dans le cadre de l’Opération Atalante) ainsi qu’à la cellule de permanence de l’autorité française compétente pour cette région maritime (Alindien : +971 265.74.122).
Hôtels et funduks
Les hôtels sont de plus en plus nombreux dans les villes. Du Sheraton et Taj Sheba inaccessibles au routard (et il n’a rien à regretter), aux funduks (même si ça signifie « hôtel » en arabe, le mot n’est employé que pour un certain type d’hébergement, des sortes d’auberges), vous avez l’embarras du choix.
Privilégiez avant tout l’emplacement : pouvoir profiter de la vieille ville est plus important que le confort. Ceux qui viennent d’être ouverts ou restaurés ont l’avantage d’être plus propres. Idéal parfois pour avoir un aperçu de l’intérieur d’une maison traditionnelle.
Dans l’ensemble, on constate une nette différence entre les hôtels du nord et ceux du sud. Au sud, dans la plupart des hôtels, il arrive que le ménage (sommaire) ne soit fait que si l’on est sûr qu’un client prend la chambre. Mais heureusement, la propreté commence peu à peu à s’améliorer.
Dans les villages aussi, le nombre d’hôtels croît. Certains hôteliers ont fait de gros efforts d’aménagement et d’entretien, mais attendez-vous au pire, la surprise ne pourra être que bonne. Toutefois, suite aux enlèvements et à la chute du nombre de touristes, certains hôtels se délabrent à grande vitesse, tandis que les travaux de tels autres ont été brutalement interrompus.
Dernière précision : l’eau chaude n’est pas une denrée courante. En général, un ballon par chambre en assure l’approvisionnement. En arrivant, pensez à le brancher, ne serait-ce que pour voir s’il fonctionne.
Dormir à la belle étoile
Il est possible de dormir à la belle étoile en bord de mer. C’est conseillé, voire obligatoire sur les plages de l’océan Indien (si les policiers l’autorisent). Au lever du soleil, on en profite pour se baigner et rêver qu’on assiste au premier matin du monde.
En revanche, c’est difficile en montagne, sauf si vous êtes avec un groupe, des tentes et un chauffeur futé.
Les déplacements, sans escorte, par voie terrestre, sont formellement déconseillés.
Il est déconseillé, pour des raisons de sécurité, de louer un véhicule sans chauffeur.
Entre les grandes villes, les routes sont asphaltées, à deux voies, parsemées de ralentisseurs, peu entretenues et sommairement balisées. Elles sont très dangereuses par temps de pluie (deux périodes de mousson dans l’année, en mars-avril et en juillet-août) et la nuit (les rues ne sont pas éclairées). Les voies secondaires sont des pistes non balisées, praticables uniquement en véhicule tout-terrain et dont l’état ne permet que des moyennes de 15 à 30 km/heure. Le carburant, dont l’approvisionnement est devenu aléatoire depuis le début de la crise politique, n’est disponible que sur les grands axes. En dehors de ceux-ci, il faut se munir d’un réservoir de secours. Le gasoil est quasiment introuvable.
En cas d’accident, s’adresser au poste de police le plus proche. Contracter une assurance est indispensable, car l’état général du parc automobile est très médiocre (aucun contrôle technique) et la pratique locale de la conduite souvent dangereuse.
Lors du recours à une voiture avec chauffeur, ne pas hésiter à vérifier l’état du véhicule et à rappeler au chauffeur toutes règles élémentaires de prudence.
La scolarisation des filles dans les zones rurales du Yémen se heurte à des obstacles culturels et financiers et au nombre insuffisant d’enseignantes.
Le gouvernement a recruté et formé plus de 1 000 enseignantes pour les affecter en zones rurales.
Le versement de prestations en argent et sous conditions incite les parents à scolariser leurs filles, qui sont aujourd’hui plus de 39 000 à en bénéficier.
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