Le jeu national est le trictrac. Mêlant le hasard des dés à la réflexion, il peut se jouer de manière enfantine ou demander un véritable effort de stratégie. Le jeu se présente sur un plateau divisé en deux. Il s’agit de déplacer les pions, en fonction des dés, sur les pics alignés sur le plateau. La suite dépend de la règle suivie. Il s’agit soit de bloquer les pions de l’adversaire avec ses propres pions, soit de « les manger ». Le plaisir du jeu relève aussi de l’esthétisme, puisque le plateau en bois est orné de marqueterie.
On se baigne agréablement sur les plages aménagées au Nord de Lattaquié, sur la presqu’île de Ras ibn Hani ou à Ras al–Bassit, un sympathique village de pêcheurs, dans le Nord du pays, où les habitants de la région viennent passer leurs vacances. Les autres plages syriennes, à l’état naturel, sont moins propices à la baignade.
La Syrie, c’est aussi ces vieilles villes typiquement orientales, avec leurs allées étroites, leurs couleurs, leur foule et leurs parfums. Sous l’apparente anarchie des souks se dissimule une stricte organisation de l’espace : ici les orfèvres, là les marchands de légumes, ailleurs les échoppes débordant d’épices… Il faut absolument prendre le temps de flâner sous les voûtes médiévales des souks d’Alep, qui sont certainement les plus beaux de tout le monde musulman : une expérience fascinante.
Au cœur des souks, des caravansérails (khans) servaient d’entrepôts aux marchandises venues des pays lointains par caravane ; la plupart sont d’époque ottomane, mais quelques–uns remontent aux Mamelouks, comme le khan al Qadi d’Alep, le plus ancien de la ville. À ne pas manquer : les khans al–Joumrouk, al–Wazir et as–Saboun, dans la Mdiné d’Alep ; les khans Assas Pacha et Souleiman Pacha à Damas.
À Deir–ez–Zor, dans la région de la steppe, c’est pour son animation que le souk vaut une petite promenade : tous les Bédouins des alentours viennent s’y approvisionner, vêtus de robes aux couleurs éclatantes. Quant à Hama, bien que très reconstruite, elle conserve près de l’Oronte un petit quartier ancien aux ruelles tortueuses et aux impasses fleuries ; on vient surtout y admirer les norias, ces immenses roues de bois qui tirent l’eau du fleuve depuis des siècles pour arroser jardins et vergers des alentours.
C’est surtout à Damas que vous pourrez sortir le soir, pour des activités culturelles ou festives. Le cinéma Cham Palace diffuse en permanence un film en version anglaise. Les centres culturels étrangers projettent également parfois des films nationaux et proposent diverses manifestations culturelles (expositions, lectures…).
On trouve également de nombreuses discothèques populaires, et d’autres beaucoup plus branchées où vous pourrez côtoyer la jet set syrienne.
Vous pourrez vous mélanger aux Syriens dans les cafés, surtout fréquentés par les hommes, comme les discothèques. Le temps passe vite, à discuter, mener des parties d’échecs ou de backgammon endiablées.
Pour de sains plaisirs, préférez le hammam. Rien de plus relaxant qu’un bain doublé d’un massage pour chasser la fatigue du jour. D’autant qu’ils sont généralement monuments historiques. Ils ferment autour de minuit. Attention, les horaires sont distincts pour hommes et femmes.